Flop des Pires Séries 2022 - Écran Large

La Rédaction | 27 décembre 2022 - MAJ : 28/12/2022 16:02
La Rédaction | 27 décembre 2022 - MAJ : 28/12/2022 16:02

Quelles sont les 10 pires séries de l'année 2022 pour Écran Large ?

Après les mauvais souvenirs d'une année douloureuse hantée par Cowboy Bebop, Elite, Souviens-toi l'été dernier, What If... ? et autres spin-offs de The Walking Dead classées parmi les pires séries de 2021, Netflix, Amazon Prime Video, Disney+ et consorts nous ont aussi concocté de quoi passer de mauvais moments en 2022.

De quoi leur laisser largement une place au chaud dans cette sélection de 10 coups de coeur crève-cœur et/ou déceptions et/ou hallucinations et/ou traumatismes pour la rédaction.

Mention spéciale au cadeau inattendu de fin d'année, vu trop tard pour être dans la liste finale : le turbo-nanar The Witcher: L'héritage du sang.

NOS MEILLEURS SERIES 2022 : c'est dans ce dossier.

 

Destin : la saga Winx : photo, Abigail CowenElle nous cramait si on mettait Winx saison 2 dans les flops donc on n'a pas osé

 

10. the terminal list

Saison 1, 8 épisodes d'environ 55 minutes

Disponible sur Amazon Prime Vidéo

 

The Terminal List : photo, Chris PrattChris qui renégocie pour rester chez Marvel

 

De quoi ça parle : De retour chez lui après avoir survécu à une mission secrète des Navy Seals, le commandant James Reece essaie de comprendre ce qui s'est réellement passé. Mais vite, parce qu'une méchante organisation secrète lui court après, et va l'obliger être s'énerver.

Pourquoi c'est vraiment pas bon : Que va donc faire Chris Pratt après la fin des trilogies Jurassic World et Les Gardiens de la galaxie ? A priori, des choses de qualité vu qu'il a lancé sa carrière de producteur chez Amazon, avec le super-navet The Tomorrow War et la série The Terminal List. Il y incarne un soldat qui est l'unique survivant d'une mission secrète, et qui revient chez lui avec un petit stress post-traumatique... à moins que tout ça ne soit un vaste complot, avec une organisation secrète qui le poursuit ?

L'imagination est au niveau 50 avec cette série triste et grise à en pleurer, qui compile tous les poncifs du genre : complot, vengeance, chasse à l'homme, flashbacks, un peu de baston et d'action, et un Chris Pratt qui rappelle qu'il n'est pas vraiment le plus grand acteur de sa génération. Si vous avez vu Le Fugitif, La Chute du Faucon Noir et Rambo, et lu au moins un bouquin de Tom Clancy, cette adaptation des livres de Jack Carr devrait être un doux calvaire. Parce qu'en plus, cette interminable Terminal List s'étire sur huit épisodes d'une heure, alors qu'un mauvais film de deux heures aurait suffi à prouver que c'était vraiment dispensable.

Et si vous aviez encore besoin d'une raison de soupirer face à cette médiocrité : le créateur de The Terminal List pense que la série été victime du wokisme. Quelle vie.

Quoi regarder à la place : The Little Drummer Girl, 24 heures chrono, The Americans.

Notre critique de The Terminal List

 

9. Le Seigneur des anneaux : Les Anneaux de Pouvoir 

Saison 1, 8 épisodes d'environ 60 minutes

Disponible sur Amazon Prime Vidéo

 

 

De quoi ça parle : De beaucoup, beaucoup d’histoires différentes, qui finissent par se croiser – ou pas – dans la Terre du milieu, avec en fond la montée en puissance des forces de Sauron et comme horizon la forge des anneaux.

Pourquoi c'est un beau gâchis Entendons-nous bien, cette nouvelle quasi-adaptation des écrits de Tolkien a quelques qualités, comme une direction artistique qui fait mouche sur certains plans larges et la bande originale d’un Bear McCreary en pleine forme en 2022. Encore heureux nous direz-vous, étant donné le budget astronomique de ce nouveau mastodonte de la télévision… enfin des plateformes. Toutefois, si tant soit peu que les flops sont aussi censés rendre compte des grosses déceptions de l’année, difficile de faire plus cuisante que celle de Rings of Power.

Cette saison, dont les premiers épisodes étaient réalisés par Bayona, avait potentiellement une force de frappe considérable. Et finalement, elle n’a fait qu’exposer un modèle industriel pas jojo du tout. Pensée uniquement pour capitaliser sur la marque Seigneur des Anneaux sans vraiment raconter la guerre de l’anneau pour des raisons d’entente avec le Tolkien Estate, elle traite la Terre du milieu comme une vitrine d’hypermarché. Proto-Hobbit, Elfes, humains, nains, romances, contrées familières et surtout personnages reconnaissables y sont exposés sans que la narration ne s’en préoccupe vraiment.

C’est une liste de produits disposés les uns à la suite des autres, sans saveur particulière. Puisque le seul objectif est de faire cracher le consommateur, le tout se transforme en gigantesque partie de Qui-est-ce ? où la règle est de débusquer les personnages qui ont déjà droit à leur figurine Funko Pop. La comparaison avec la concurrence n’en est que plus douloureuse.

Quoi regarder à la place : Le Seigneur des Anneaux, bien sûr. House of the Dragon, en toute logique.

Notre critique de Le Seigneur des anneaux : Les Anneaux de pouvoir

 

8. how i met your father

Saison 1, 10 épisodes d'environ 30 minutes 

Disponible sur Disney+

 

How I Met Your Father : photo"À la prochaine annulation" 

 

De quoi ça parle : De la même chose que How I Met your Mother, mais dans l'autre sens. En 2050, Sophie raconte à son fils comment elle a rencontré son père (et à quel point ça a été galère). 

Pourquoi c'est le summum de la paresse: Parfois, pour leur propre bien et celui du public, certains projets ne voient jamais le jour. How I Met Your Father, qui n'avait rien d'une riche idée et tout pour se casser les dents, devait faire partie de ces projets abandonnés, mais un agent du chaos infiltré l'a ressorti du placard (ça et Hilary Duff aussi). Sans surprise, la série d'Isaac Aptaker et Elizabeth Berger régurgite un concept qui était déjà usé jusqu'à la moelle dans les dernières saisons d'How I Met Your Mother, mais avec Sophie en nouvelle Ted et des versions remâchées des précédents personnages.

En plus de souffrir de la comparaison avec son aînée, How I Met Your Father est tout simplement vide d'intention. Les épisodes se contentent de resservir les codes narratifs et visuels des sitcoms des années 2000, mais sans chercher à jouer avec ou à les commenter. De fait, le spin-off est une énième sitcom ringarde qui n'a qu'un tempo comique formaté, des rires préenregistrés et une réalisation multicam basique à offrir (en plus d'un caméo de forceur avec Cobie Smulders).

La série aurait pu gagner en intérêt en se penchant sur des problématiques plus contemporaines, mais se contente à la place de mentionner Dua Lipa et la tendance du unboxing pendant que des personnages suivent des tutos YouTube, prennent un Uber ou font des selfies, sans jamais rien raconter sur ces nouveaux modes de consommation ou automatismes. Donc comme dirait un vieux barbu : Fuyez, pauvres fous !

Quoi regarder à la place : How I Met your Mother, Friends, New Girl

Notre critique de How I Met Your Father 

 

7. blockbuster

Saison 1, 10 épisodes d'environ 25 minutes

Disponible sur Netflix

 

Blockbuster : photo, Randall Park, Melissa FumeroFinish It !

 

De quoi ça parle : De Netflix qui remue le couteau dans la plaie, en réalisant une sitcom sur le dernier magasin Blockbuster, soit la franchise de vidéoclub que le streaming a fini d’enterrer.  

Pourquoi c'est la pire des humiliations : À l’heure où Amazon et son système algorithmique adapte Le Seigneur des anneaux et sa crainte originelle d’un Mal lénifiant, l’aberration idéologique des plateformes n’est plus à prouver. Mais dans le genre doigt d’honneur qui ricaneBlockbuster se pose là. Netflix expédie dès sa première scène un clin d’œil sur son importance dans le quotidien des gens, quitte à avoir remplacé l’interaction humaine des vidéoclubs. 

Le simple fait de cautionner la vague auto-dérision d’un système ultra-libéral qui court à sa perte rendrait presque humain et sympathique son pouvoir grandissant. Au service de cette horreur, les personnages de la série sont de parfaits ringards, bien contraints d’accepter, dans cette zone commerciale fantôme, que cette évolution soit l’ordre logique des choses. 

Au-delà de cet aspect puant, la création de Vanessa Ramos (Superstore, Brooklyn Nine-Nine) est surtout une très mauvaise sitcom, jamais rythmée et bourrée de clichés qu’on jurerait agencés par des robots. Pire, face à tant de nullité, le vidéoclub ne devient qu’un décor comme un autre, comme si rien ne pouvait être tiré de ces étalages de films et de rayons. En même temps, c’est peut-être comme ça que Netflix perçoit son propre catalogue, réduit à de la consommation rapide. 

Quoi regarder à la place : The Office, Brooklyn Nine-Nine, Parks and Recreation

Notre critique de Blockbuster

 

6. inventing anna

Saison 1, 9 épisodes d'environ 65 minutes 

Disponible sur Netflix

 

Inventing Anna : photo, Julia GarnerQuand tu boudes en prison en voyant le flop

 

De quoi ça parle : Vivian Kent, journaliste, enquête sur l'affaire Anna Delvey, la légendaire héritière allemande d'Instagram qui a complètement dépouillé la scène sociale new-yorkaise

Pourquoi c'est interminable : Imaginez un sujet en or comme cette histoire d'arnaqueuse level 78 et vous obtenez, avec un.e bon.ne scénariste et cinéaste, une série passionnante sur la façon dont l'escroc a monté les échelons et comment elle a fini par chuter de son piédestal. En gros, un rise & fall assez classique sur le papier, il est vrai, mais capable de questionner avec vigueur les failles d'un système, ses injustices sociales et, in fine, les raisons pouvant mener à tenter de réussir en détournant les règles puisque les règles ne permettent pas toujours de réussir.

Enfin ça, c'est quand une série n'est pas showrunnée par Shonda Rhimes et qu'elle ne s'appelle pas Inventing AnnaCar la célèbre scénariste et productrice a beau être animée, indiscutablement, d'une envie de raconter la facette obscure du capitalisme (entre autres choses), sa série n'en reste pas moins une coquille vide tout bonnement interminable. Outre la durée des épisodes absolument lunaire (plus de 1h pour la plupart et jusqu'à 1h23 !), difficile de faire une série qui veut raconter tant de choses sans jamais y parvenir.

Et c'est encore pire quand la série essaie carrément d'élever en icône féministe victime de la société patriarcale son anti-héroïne, puisque c'est bien connu, les manipulatrices (et ça marche pour les manipulateurs) le sont surtout à cause de la société. Comme quoi derrière le vide, il se cache parfois des choses inattendues, genre le malaise.

Quoi regarder à la place : Arrête-moi si tu peux, Le Loup de Wall Street, Les Faussaires de Manhattan

Notre critique de Inventing Anna

 

5. moon knight

Saison 1, 6 épisodes d'environ 50 minutes 

Disponible sur Disney+

 

 

 

De quoi ça parle : Steven Grant, hanté par des visions d’une autre vie, est victime de pertes de mémoire. Il découvre qu’il souffre d’un trouble dissociatif de l’identité et qu’il partage le même corps qu’un mercenaire, Marc Spector. Les deux hommes sont alors plongés dans une aventure parmi les dieux d’Égypte. 

Pourquoi c'est mieux d'être amnésique : Parce que passé un premier épisode qui pose les bases d’un concept alléchant à creuser, la série n’est jamais à la hauteur de celui-ci. La psychose qui pourrait induire ce dédoublement d’identité est d'ailleurs plus un prétexte comique comparable à la relation entretenue entre Eddie Brock et Venom dans les films Sony-Marvel qu'une véritable force scénaristique rondement menée.

Pareillement, outre l’effet de surprise d’un premier épisode qui s’amuse à désorienter son protagoniste par des absences illustrées par des ellipses malignes, le programme ne renouvelle jamais ses effets et ne cherche pas non plus d’autres manières d’exploiter son dispositif. À la place, les épisodes s’enfoncent petit à petit dans la recette Marvel ultra convenue, avec quelques idées de mise en scène, mais surtout des twists inertes, une esthétique cheap et des effets spéciaux déplorables. Et le casting imposant composé d’Oscar Isaac, Ethan Hawke ou encore feu Gaspard Ulliel ne peut rien faire pour surélever cette vaine entreprise, plus timorée qu’hallucinée. 

Quoi voir à la place : Fight Club, Indiana Jones, La Momie

Notre critique du final de Moon Knight

 

4. obi-wan kenobi

Saison 1, 6 épisodes d'environ 45 minutes

Disponible sur Disney+

 

 

De quoi ça parle : De la réunion entre Obi-Wan et son ancien apprenti Anakin Skywalker, entretemps devenu le célèbre Dark Vador.

Pourquoi ça casse pas trois sabres à un Jedi  : Annoncée en grande pompe et vendue comme la démonstration de fan-service ultime, Obi-Wan Kenobi prouve finalement, en parallèle de la très bonne Andor, à quel point Lucasfilm version Disney est bien plus intéressant quand il ne se dépatouille pas avec les restes des deux premières trilogies. On sait depuis Rogue One à quel point la période qui les sépare, celle qui voit un fascisme impérialiste prendre le pouvoir, est la plus fertile en termes d’enjeux. Idées que la minisérie choisit de copieusement ignorer, pour tout recentrer sur le duo de meilleurs ennemis.

Et pourquoi pas ! D’ailleurs, il faut reconnaître à l’un des affrontements entre Obi-Wan et Anakin quelques qualités esthétiques. Mais dans ce cas, pourquoi perdre le pauvre Ewan McGregor dans des sous-intrigues souvent inintéressantes, parfois politiques ? Et surtout pourquoi ne pas miser sur le grand spectacle, plutôt que de tout faire reposer sur une mise en scène aussi télévisuelle qu’une prod’ W9 ? Incapable de choisir un ton ou un thème, si ce n’est celui de l’appel du pied au fan, Obi-Wan Kenobi gâche des retrouvailles qui auraient pu être parfaitement épiques. Et contribue à sa manière à la banalisation de l’univers qui nous avait tant fait rêver.

Quoi voir à la place : Andor, The Clone Wars, The Mandalorian.

Notre critique du final de Obi-Wan Kenobi

 

3. Le livre de boba fett

Saison 1, 7 épisodes d'environ 40 minutes

Disponible sur Disney+

 

 

De quoi ça parle : Attaqué de toutes parts par des flashbacks pourris et par la mafia de Tatooine, Boba Fett essaie de résister pour s’imposer en seigneur du crime et redorer son blason. Spoiler : ça ne marche pas. 

Pourquoi c'est plus désagréable qu'une digestion de Sarlacc : On pourrait résumer l’aveu d’échec terminal du Livre de Boba Fett à son twist de mi-parcours, qui abandonne sans vergogne le célèbre chasseur de primes pour son héritier plus stylé qu’est le Mandalorien Din Djarin. Après quatre épisodes qui essaient péniblement de redéfinir une icône assez abstraite (et donc charismatique) de la trilogie originale, Lucasfilm vire de bord pour se vautrer dans une orgie de fan-service où Mando, Ahsoka, Bébé Yoda, Luke et même Cad Bane se retrouvent pour vivre de bien meilleures aventures.  

En même temps, pouvait-on espérer plus d’une série qui arbore en label qualité et en producteur exécutif le pathétique Robert Rodriguez ? Après avoir signé l’un des pires épisodes de The Mandalorian, le réalisateur de Spy Kids ne peut plus dissimuler sa fainéantise érigée en style (vous savez, ces fameuses inspirations gonzo et bis utilisées en cache-misère). La quintessence de cette médiocrité se retrouve bien sûr dans la course-poursuite en pétrolette de l'espace la plus molle et ridicule du monde.  

Cette stagnation de l'action et de la mise en scène est à l'image d'un récit platement construit sur des à-coups et des flashbacks indigents, où l'on passe son temps à se demander pourquoi on est en train de s’infliger pareille torture. À vouloir déconstruire la figure de Boba Fett pour lui créer un avenir, Lucasfilm se prend les pieds dans le tapis, et ne raconte strictement rien que l'on ne connaisse déjà. De loin la pire série Star Wars.  

Quoi voir à la place : The Mandalorian, The Clone Wars, ou même Les Soprano

Notre critique du final de Le Livre de Boba Fett

 

2. resident evil

Saison 1, 8 épisodes d'environ 55 minutes

Disponible sur Netflix

 

Resident Evil : photoL'une des scènes les moins nulles de cette daube (c'est dire)

 

De quoi ça parle : De gens qui ont encore moins bien compris les jeux Resident Evil que Paul W.S. Anderson, et qui ont plutôt créé un spin-off accidentel de The Walking Dead : Teen Apocalypse.

Pourquoi c'est une catastrophe de haut niveau : Personne n'avait osé en rêver, mais Netflix l'a fait : une adaptation des jeux vidéo culte Resident Evil qui est encore plus laide, bête et grotesque que la saga Resident Evil de Milla Jovovich et le film tant décrié Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City. Créée par Andrew Dabb (co-showrunner des dernières saisons de Supernatural), la série Netflix Resident Evil partait très mal, avec la pire idée du siècle : une histoire centrée sur le méchant Albert Wesker... et ses filles. Avec en plus une narration qui alterne entre le présent pré-apocalypse et le futur post-apocalyptique, la série a aligné les décisions incompréhensibles.

 

 

La série Resident Evil a ainsi deux visages, tous deux très laids. Côté New Raccoon City, c'est une série d'ados banale à en crever, autour de deux sœurs et quatre décors à tout casser (hilarant labo qui se résume à un couloir et deux salles de réu). Côté apocalypse, c'est à peine moins navrant puisqu'il y a au moins quelques monstres (zombies, ver et araignée géante) et morts. Très vite, tout se rejoint dans une nullité spectaculaire, qui pompe le pire des jeux vidéo (des clones, la sœur qui passe du côté obscur, des personnages cons comme des enclumes).

Plus la saison avance, plus le naufrage est grand, avec un escape game de troisième zone dans la maison Wesker pour rendre "hommage" au premier jeu, la méchante qui se lance dans une choré sur Dua Lipa, un crocodile géant plus laid que celui sur PS1, et un Wesker transformé en sous-Blade hilarant. Quelqu'un était-il sobre en faisant cette série ?

Seule consolation : cette horreur a rapidement été annulée, et n'aura pas de suite. Mais il faudra encore du temps pour oublier cette horreur (pardonner, c'est impossible).

Notre critique de cette horreur de série Netflix Resident Evil.

Quoi voir à la place : Même Resident Evil : Chapitre final et Apocalypse sont moins pires, donc n'importe quoi fera l'affaire.

Notre critique de Resident Evil

 

1. She-hulk : avocate

Saison 1, 9 épisodes d'environ 30 minutes 

Disponible sur Disney+

 

 

 

De quoi ça parle : De Jennifer Walters, la cousine avocate de Bruce Banner qui se transforme en She-Hulk, mais aussi de ses rendez-vous Tinder, de ses histoires de cul, de ses virées shopping, de quelques procès et de pas grand-chose d'autre. 

Pourquoi c'est affligeant : Après la réappropriation des codes et une rétrospective du genre avec WandaVision, l'idée de faire de She-Hulk : Avocate une vraie sitcom Marvel, plus légère et sans grands enjeux multiversels, aurait pu être rafraichissante au milieu des 15 fins du monde et des 10 royaumes magiques en péril présentés avant dans le MCU. Sauf que la série a du mal à se positionner comme une sitcom juridique étant donné qu'elle ne maîtrise ni son humour ni ses intrigues de tribunal.

Même si Tatiana Maslany tient le rôle d'un phare, seule lumière dans la nuit, la série se repose paresseusement sur son énergie pour composer son tempo comique. Ni l'écriture ni la mise en scène n'arrivent à se mettre au service de la comédie.

Les effets spéciaux désastreux, quant à eux, n'aident pas non plus. Si la direction artistique n'est pas forcément calamiteuse, She-Hulk est aussi lisse et raide qu'un Sim et ne s'intègre jamais au reste des acteurs qui évoluent autour d'elle. Enfin, on pourrait saluer les notes d'intention de la série (démonstrations de sororité, la dénonciation du harcèlement de rue ou de l'invisibilisation des femmes au travail), mais il est difficile de parler de féminisme ou de discours conscient quand la série elle-même perpétue les standards physiques imposés aux super-héroïnes. Et puis, on a trop de mal à pardonner le retour de Daredevil ou la baisse de QI vertigineuse d'Emil Blonsky et Bruce Banner. 

Quoi voir à la place : La série animée Harley QuinnDrop Dead Diva (oui, on en est là)

Notre critique du final de She-Hulk : Avocate

Tout savoir sur She-Hulk : Avocate

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commentaires
youl
03/01/2023 à 09:47

la dernière saison de The Walking dead aurait sa place aussi....

La série "1899" est un très bea

Epoustouflifliant
31/12/2022 à 17:43

Plus le temps passe, plus je m'aperçois de la nullité et du gâchis que représente les Anneaux de pouvoir.. pourtant j'ai regardé avec bienveillance jusqu'au bout mais sérieux...bref

Axlmzo69
30/12/2022 à 09:19

Ms Marvel et Willow à la place de Terminal list et Obi Wan, même si cette dernière n’est pas terrible. Et Andor n’est pas la meilleure série SW, faut pas abuser. On s’ennuie à mourir, excepté l’arc de la prison.

Pat Rick
29/12/2022 à 19:49

Perso sans qu'Obi-Wan Kenobi et Le livre de Boba Fett soient extra, j'ai pris plus de plaisir à les regarder que la paresseuse série Andor.

Geoffrey Crété - Rédaction
29/12/2022 à 11:20

@neuneu

Mathieu voulait la placer, mais on a effectivement préféré attendre la fin de la saison. Néanmoins, notre avis sur le début est clair :
https://www.ecranlarge.com/films/dossier/1458583-willow-un-retour-a-la-hauteur-pour-le-magicien-sur-disney

neuneu
29/12/2022 à 11:11

Même si elle n'est pas encore terminée, Willow aurait largement eu sa place dans ce flop vu la nullité abyssale de la chose. C'est pas possible de nous pondre des trucs comme ça la même année que House of the dragon. Rien que l'énigme style père Fouras dans la grotte du dernier épisode, à se pisser dessus.... Et je parle pas des trolls yétis à deux balles et du pauvre Christian Slater qui vient cachetonner. Mon Dieu, y'a vraiment rien à sauver. Je pense c'est une sorte de curiosité malsaine qui me pousse à continuer de regarder chaque semaine, pour voir jusqu'où ils peuvent aller. Ils sont déjà allés très très loin niveau catastrophe entre les dialogues débillissimes et les costumes cosplay achetés chez Stockomani. J'avais failli abandonner déjà à la découverte des deux bûcheronnes What the fuck. dans l'épisode 3 ou 4... Faut le voir pour le croire. Une vraie expérience, enfin... si on a vraiment du temps à perdre.

Realcoolcat
29/12/2022 à 10:23

J'étais étonnée de ne pas voir witcher s2 dans le top, puis je me suis souvenu que cette daube était sortie en 2021. Il manque quand mêle la triple bouse Blood Origin, mais comme elle vient de sortir on vous pardonne !

Geoffrey Crété - Rédaction
29/12/2022 à 00:55

@Tous les gens qui semblent découvrir Ecran Large avec cet article

Comme d'hab, ceci n'est que notre petit avis.
Si vous n'êtes pas d'accord avec nous : pas grave, tant mieux, c'est simple et c'est sain. Personne ici n'a raison ou tort, s'il fallait encore le rappeler.
Si ça vous agace qu'on soit en désaccord avec vous, et que vous pensez qu'il faut être d'accord pour avoir du "goût" : c'est bien triste, mais bon c'est la vie, c'est pas grave non plus.

Chris11
28/12/2022 à 23:37

Si vous n'aimez pas le classement qu'ils ont fait, passez votre chemin. Et si votre ego se froisse, le problème vient de lui, pas du classement.
J'ai bien aimé Obiwan, et je me fiche de le voir en 4e position de leur classement. Cette dernière incluse, il n'y a aucune série dont la présence ici fait scandale, et surtout pas Les anneaux du pouvoir ; ceux qui ragent d'y voir cette série devraient s'estimer heureux qu'elle ne soit pas en première position.

Rhaegon
28/12/2022 à 20:31

Pour les arguments d'EL, j'en vois ici et dans les critiques en elles-mêmes que j'ai pu lire. Et si certains les trouvent biaisés, ce n'est pas le cas de tous :)

Mais c'est mieux de râler et mépriser EL parce que sa petite série préférée figure dans le flop SUBJECTIF d'un site (qui au contraire ne méprise pas ceux qui aiment ces séries, soit dit en passant) ... Oui, logique :)

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