Resident Evil : critique de la pire adaptation des enfers (merci Netflix)

Geoffrey Crété | 18 juillet 2022 - MAJ : 21/07/2022 14:26
Geoffrey Crété | 18 juillet 2022 - MAJ : 21/07/2022 14:26

Les films Resident Evil avec Milla Jovovich vous manquaient ? Netflix a entendu votre cri de détresse avec la série Resident Evil, débarquée le 14 juillet avec une première saison de 8 épisodes. Inspirée par les pires morceaux des pires jeux vidéo Resident Evil, la série menée par Ella Balinska suit la famille Wesker, entre un monde pré-apocalyptique et un futur post-apocalyptique peuplé de zombies et monstres. Les premiers épisodes de Resident Evil sur Netflix étaient inquiétants, mais la suite est pire. Bienvenue en enfer, et bienvenue dans une énième adaptation légèrement honteuse de Resident Evil.

ATTENTION SPOILERS

resident débile

Il y avait beaucoup, beaucoup d'options pour adapter les jeux vidéo Resident Evil. Un cauchemar étouffant comme dans le premier épisode, une apocalypse urbaine comme Resident Evil 2 et Resident Evil 3 : Nemesis, un grand huit bourrin comme Resident Evil 4, une touche de gothique comme Code Veronica, une horreur poisseuse comme Resident Evil 7, ou encore un trip débilos à la Resident Evil 6. Même une très libre et simple histoire de coronavirus zombiesque, avec une pancarte Umbrella sur un immeuble, aurait fait l'affaire à ce stade.

 

 

La série Resident Evil 2022 a réussi l'exploit de presque tout essayer, et à peu près tout rater. Loin du pari de l'adaptation frontale de Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City, loin des films animés et de la série animée qui s'accrochaient aux personnages cultes, la série Netflix se place dans l'ombre puante (et un peu hilarante) des films menés par Paul W.S. Anderson et Milla Jovovich. Comme eux, elle pioche allègrement dans la mythologie des jeux, entre clins d'œil et réécriture, pour composer une aventure autour d'une nouvelle héroïne quasi invincible. Et comme eux, elle adapte finalement le pire des Resident Evil : des histoires de clones, de trahisons, de mutations, de quasi super-pouvoirs, sur fond de problèmes de famille dignes d'une telenovela.

 Resident Evil : photo, Ella BalinskaTon âme après chaque nouvelle adaptation de Resident Evil


Chez Netflix, Resident Evil est donc l'histoire d'un clone de Wesker, qui travaille pour Umbrella sur un anti-dépresseur magique à base de Virus-T, et qui s'est créé deux filles-médicaments, Billie et Jade, pour rallonger son espérance de vie. Dans le présent de 2022, Billie et Jade sont des alliées, et découvrent peu à peu la vérité alors que la première a été mordue par un chien infecté. Dans le futur de 2036, elles sont des ennemies, puisque Billie a pris la tête d'Umbrella, et que Jade court après le rêve d'un vaccin pour réparer les erreurs de papa.

Après huit épisodes étalés en deux époques, elles-mêmes divisées en plusieurs sous-intrigues, un constat amer, quoique familier : personne ne sait quoi faire de Resident Evil, et chaque nouvelle tentative donne la sensation que l'intro du premier jeu, digne d'un DTV yougoslave, est destinée à rester la meilleure transposition en prises de vue réelles.

 

Resident Evil : photoWhat's in your heaaaaaaaaaaaad

 

la course à la molle

Même avec la meilleure volonté du monde, impossible de ne pas rapprocher la série des films. Ce lien semble même assumé par les scénaristes, de cette héroïne inventée de toute pièce, mais qui évolue au milieu des personnages tirés des jeux (Wesker, et Ada annoncée à la fin), à l'idée du lieu secret University qui est en réalité un bateau (exactement comme Arcadia dans Afterlife). C'est aussi et surtout l'héritage des pires opus de la saga, où le délire des clones et des super-pouvoirs avait gangréné les récits. Mais c'est également le symptôme d'une série qui veut bouffer à tous les râteliers.

 

 

Car contrairement aux films chapeautés par Paul W.S. Anderson, la série Resident Evil se déroule dans l'univers des jeux. C'est même officiellement une suite. Le showrunner Andrew Dabb affirme que le récit prend place après Resident Evil : Village, et que l'incident du Old Raccoon City mentionné par les personnages est bien celui de Resident Evil 3 : Nemesis. Une réplique précise que le Wesker original est mort dans un volcan, pour renvoyer au climax méga Z de Resident Evil 5, et la grande méchante, Evelyn Marcus, est de toute évidence la fille de James Marcus, co-fondateur d'Umbrella.

Inutile de chercher les petites bêtes, puisque le showrunner lui-même assume qu'il y a forcément des incohérences. Néanmoins, pas besoin d'aller jusque là puisque ce lien officiel, mais invisible avec les jeux n'a aucun sens ni valeur. C'est un simple bonus pour capter l'attention des fans, qui pourront jouer au bingo des références (un Tyran, une Lisa, un piano, une mention d'Arklay, un spray, un croco).

 

Resident Evil : photo, Lance ReddickAprès avoir réfléchi 1 minute à la cohérence de la série

 

Malheureusement, ce n'est finalement qu'un petit problème dans le grand bordel de cette série bicéphale, incapable de tenir le bout de son histoire scindée en deux temporalités – et encore plus d'enjeux. Très vite, Resident Evil se transforme en longue épreuve de mollesse, particulièrement dans le présent où la thérapie familiale des Wesker prend une tournure infiniment grotesque dès que tonton teubé arrive. Entre la pseudo transformation de Billie, l'enquête des ados, et le duel entre Evelyn et Wesker, c'est un festival qui donne la sensation de regarder absolument tout, sauf une série de zombies (et encore moins une série Resident Evil).

À ce titre, l'épisode 5 représente un pic de nullité, qui prend la forme d'un (inter)minable escape game où Billie et Jade suivent les indices de leur père. Un grand moment de néant à tous les niveaux, et notamment dans les hommages. La mélodie jouée sur un piano est le clou du spectacle : dans les jeux, elle débloquait une porte secrète dans un manoir cauchemardesque ; dans la série, elle ouvre l'accès à un carrelage top secret dans un décor digne d'une maison témoin. Et lorsque les deux adolescentes trouvent l'ultime clé magique grâce à leur minuscule clébard, l'envie de rire est presque aussi grande que celle de faire disjoncter son appartement pour couper Netflix.

 

Resident Evil : photoLa tête du chien = nous

 

futuroscours

Côté post-apo, la douche froide est encore pire. Ce futur rempli de vers géants, d'araignées voraces et de zombies était la carotte de la série, et la seule raison d'avoir une miette d'espoir. Sauf que très vite, tout s'écroule. Le côté petit cauchemar à la carte (panique dans le tunnel des lickers, panique en sous-sol arachnophobe, panique en prison) s'envole après quelques épisodes, et le retour de Billie et ses mèches blanches (probablement son seul trait de caractère crédible) entérine et enterre la suite. Il n'y a alors plus d'un duel entre sœurs, qui prend place entre un bateau, une plage et une tente.

C'est d'autant plus formidable que la dernière ligne droite est une avalanche de conneries, qui coche toutes les cases du Z. Jade qui sème le chaos après avoir attaché un zombie comme une novice, le spray magique dont la logique défie le bon sens (les zombies semblent à peu près courir vers la zone du spray, mais pas le croco, pourtant relâché pour cette raison), la vague de zombie qui semble suspendue pour étirer l'action pendant des plombes, Billie qui pense à sortir ses super-drones un quart d'heure après le début de l'attaque... c'est une compilation de tous les clichés que tout le monde aimerait voir enterrés depuis environ trois décennies.

 

Resident Evil : photoCrocodile Dumber

 

C'est aussi dans ce futur plus qu'imparfait que la série Resident Evil rivalise de laideur avec le récent film, Bienvenue à Raccoon City. Si l'équipe avait eu l'intelligence de masquer les lickers et araignées dans l'obscurité, et dans des effets de montage classiques, tout le monde pourra longuement observer le croco géant sous le soleil du nord de la France. Menaçante dans les eaux bleutées, la bestiole devient un gros tas CGI digne d'Asylum une fois à l'air libre. Le pauvre animal était censé être le boss de la saison, en plus d'un hommage appuyé aux égouts du jeu Resident Evil 2, mais personne ne sait quoi en faire. Il aura donc droit à une roulade sur la plage, puis un instant de connexion yeux dans les yeux, avant de déverser ses boyaux dans le sable.

Rien de mieux à se mettre sous la dent au rayon zombies, gérés n'importe comment par les réalisateurs et scénaristes. Parfois incapables de grimper sur une voiture ou renverser une clôture tremblante, parfois voraces et véloces comme des animaux enragés, ils sont utilisés et ajustés au gré des scènes. La grande séquence de l'assaut final confirme que la série n'a rien à raconter ou filmer avec ces zombies.

C'est d'autant plus triste que la bonne idée des morts-vivants endormis dans les eaux glacées comme dans le livre World War Z (une attaque digne d'un incident diplomatique contre la météo du nord de la France) est sous-exploitée, alors même qu'elle avait offert le seul zombie visuellement réussi, avec cette furie qui arrache la gorge de Amrita.

 

Resident Evil : photoLes sirènes du port de Normandie

 

THE WALKING BRÊLE

La série Resident Evil a au moins une chose pour elle : une capacité presque fascinante à se noyer dans un puits de mauvais goût qui ferait passer Milla Jovovich pour Meryl Streep. Entre Jamiroquaï ressorti d'un tiroir pour rythmer une scène d'action, la grande méchante qui se lance dans une choré sur du Dua Lipa, et une poignée de morceaux pop dont les paroles hurlent le sous-texte déjà bien grossier des scènes, c'est un cauchemar sonore sans fin. Et quand le vrai Wesker débarque dans un sous-sol, il semble ouvrir les portes d'un multivers dégénéré où Blade rencontre Umbrella, avec une coupe de cheveux de sitcom des années 90.

Bien sûr, les jeux vidéo Resident Evil ont eu aussi amené des tractopelles de scènes nanardesques. Mais personne n'obligeait les scénaristes de la série à s'inspirer de ces terribles souvenirs de guerre, sans pour autant aller dans un grand numéro d'action débridée et délirante pour contrebalancer. C'est ce qui avait sauvé du naufrage plusieurs jeux et plusieurs films de Paul W.S. Anderson, qui embrassaient la dimension triple Z de l'univers.

Mais la série Netflix s'y refuse, et insiste pour être rangée dans la poubelle des détritus type spin-off de The Walking Dead. Les scènes d'action des Wesker atteignent des sommets de mollesse dont EuropaCorp n'ose plus rêver depuis les grands exploits d'Olivier Mégaton, et les derniers affrontements ressemblent à un renoncement ultime à tous les niveaux.

 

Resident Evil : photo, Lance ReddickBlade : Trinitrip

 

La seule issue de secours aurait été le spectacle de la violence, que la série semble parfois promettre avec des élans de méchanceté bienvenue. Dans les premiers épisodes, Jade laissait derrière elle les cadavres d'à peu près tous les figurants ayant eu l'honneur de lui adresser la parole. Dans l'épisode 6, sa super-copine-scientifique-enceinte y passe aussi, dans une scène joliment cruelle. Mais puisque la série ne joue ni l'empathie ni la surenchère, l'effet est manqué.

Le summum reste la scène où Evelyn abat froidement son fils, mordu par Billie. Tout est joué et filmé au premier degré, comme dans un grand geste dramatique, mais il ne se passe rien, puisque leur relation avait simplement été posée en deux scènes, et absolument pas creusée (levez la main si vous aviez même oublié que c'était son fils).

Tout comme papa Wesker, vieille copie en pleine décrépitude et qui a besoin de sang neuf pour ne pas crever, la série Resident Evil n'est qu'un nouveau symptôme du grand mal qui ronge cette saga culte. C'est également une triste bouffonnerie adaptée au marché de 2022, à l'image d'Evelyn, transformée en marionnette. Dans tous les cas, c'est un magnifique ratage. Et ce ne sont pas les teasings du Tyran ou d'Ada Wong (à peine moins cheap que dans le récent film) qui vont donner le moindre espoir.

Resident Evil est disponible en intégralité sur Netflix depuis le 14 juillet 2022

 

Resident Evil : photo

 

Résumé

La série Resident Evil aurait pu s'inspirer des (bons) jeux vidéo, ou au moins essayer d'être une bonne histoire de zombies et d'apocalypse. Elle a préféré être le bébé difforme d'un spin-off de The Walking Dead et des films avec Milla Jovovich. Le ratage est tellement colossal et ahurissant que c'en est presque drôle.

Autre avis Simon Riaux
Pour emballer une grande adaptation de Resident Evil, il fallait embrasser avec sincérité, légèreté et inconséquence les mamelles Z et soap de l'oeuvre originelle.

Netflix l'a fait et... nous a offert un soap super Z, léger et inconséquent. Et très long.
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Lecteurs

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commentaires
Clay
10/04/2024 à 21:47

Moi, j'ai attetté ces daubes à n'en plus finir. J'ai aimé les 3 jeux, pareil pour les adaptations. La suite de tous ces films, c'est plus pour faire du fric lors d'une soirée popcorn. Affligeant. J'ai essayé la série sur Netflix, j'ai arrêté après le 4ieme épisode. C'est nanardesque tous ces films et la série. Arrêtez de mater ces daubes, il y a des films et séries sur bien plus intéressants.

benedictus
03/11/2023 à 23:21

Si cette série est la suite logique des jeux vidéos, il faudrait expliquer comment c'est possible qu'un personnage Caucasien devienne Afro-descendant?
Où est la logique & le réalisme là-dedans?
Jusqu'à preuve de contraire, on ne peut pas changer sa couleur de peau ou son phénotype.

Après, l'idée des clones, ça ne vient certainement pas des jeux vidéo mais des films de Paul WS Anderson & des autres (en fait, soit-dit en passant Anderson n'en a réalisé que 2 ou 3, sur les 6 soit 1/3 ou la moitié). Donc, là encore ce n'est pas une suite logique des jeux vidéos mais plutôt une suite des films RE.

Si ça se veut une suite des jeux vidéo, il est établi dans RE 6 que Jake est le fils de Wesker, à aucun moment, il est mentionné qu'il a eu 2 filles & a fortiori il est mort à la fin de RE 5 donc c'est plutôt rare d'avoir des enfants après son décès il me semble LOL.

On peut partir dans un délire du style le Wesker des jeux vidéo n'est qu'un clone mais où est passé le "vrai" ou l'original? Si c'est celui de la série c'est dommage pour le personnage quand même !! Wesker reste l'un des antagonistes les + emblématiques, à la manière d'un Darth Vader dans Star Wars donc ce serait bien dommage de n'en faire qu'un clone. S'il n'y avait pas eu Wesker, il n'y aurait pas eu RE 1... D'ailleurs, à la base, il devait vraiment mourir dans RE 1, quand il a été embroché par le Tyrant, mais CapCom a décidé, par la suite de le réanimer, c'est dire à quel point c'est un personnage apprécié.

De cette série, il faut surtout se rendre compte que c'est une n ième ré-interprétation.
En fait, ça n'a rien de RE sinon le nom ou le titre.
C'est un vol de licence (comme le furent les films des années 2000-2015, avec M.Jovovich).
D'ailleurs, les films d'Anderson & cie ne sont qu'une interprétation.
Ca n'a RIEN de fidèle aux jeux vidéo.
Des clins d'oeil ne font pas la fidélité.
Le film Bienvenue à Raccoon City est bien + fidèle aux jeux vidéo que tous les autres films qui ont été faits jusque là (y compris la série Netflix).

Une série qui prend pour cible les ado, en effet, mais les zombies ça reste quand même un sujet mature ou pour adultes (parce que c'est de l'horreur). Il est plus que tordant (de rire) de voir cette contradiction (cible les ado mais traitement & sujet non-édulcorés) .

Pour ma part, j'ai joué à tous les RE, de A jusque Z, je suis un fan (mais le + grand) mais je m'y connais bien dans cet univers et honnêtement, les 4 premiers épisodes de la série Netflix, ça passe encore, on a des bons moments mais les 4 derniers épisodes sont eux, hélas, très en dessous, on décroche dès le 5ème épisode enclenché. Une fois l'épisode de la prison passé, la tension redescend énormément.

Pour ma part, j'aurais préféré une série qui mette l'accent sur les motivations positives de Wesker (sauver l'humanité / soigner la dépression) & le fait de vouloir sauver Billie. Par exemple ça aurait été intéressant de faire en sorte que Billie se transforme progressivement dans la série & que Wesker + Jade cherchent un antidote & cherchent à la protéger. Elle est infectée dès le 1er épisode mais 30 ans + tard, elle ne s'est toujours pas transformée en zombie (alors que tou-te-s les autres infecté-e-s ont muté bien plus rapidement).

Kimi
09/08/2022 à 02:57

Stop essayer d'aider cette série, à par Arcane qui s'est inspiré de l'univers et non du jeux pour crées sa série la plupart des choses sont éclatés. On va pas mettre un personnage principal pour refaire l'histoire du jeux, le manque de respect est total.

Geoffrey Crété - Rédaction
28/07/2022 à 10:44

@BenoîtL

On a du mal à parler de "bashing" puisqu'on a vu pas mal de gens dire qu'ils avaient trouvé la série pas mal, voire très sympa. Que ce soit des critiques/"gens connus" sur YouTube, ou des lecteurs et lectrices.

Après, tout le monde pourra toujours faire le jeu des comparaisons : ceci méritait pire, ceci méritait mieux, l'effet de groupe, les phénomènes etc.
Quantité de gens ont descendu The Witcher, sur Ecran Large on a vu beaucoup, beaucoup de colère et critiques passionnées.

Mais de là à dire que "les gens manquent de personnalité" alors que globalement on a beaucoup de débats dans les commentaires sur cette série, et pas mal de gens qui détaillent leurs avis... ça nous dépasse un peu.

Le film vs la série ? Le film, il fallait payer. La série, c'est Netflix, c'est plus simple d'accès, donc consommation massive. Mais le film a été bien plus violemment descendu que la série, dès le début de sa promo, et encore aujourd'hui. Ca, on ne le comprend pas par exemple. Mais on n'ira pas parler de plèbe ou de manque de personnalité. C'est juste les débats, la diversité des opinions, bref rien de spécial.

BenoîtL
28/07/2022 à 10:31

Je veux bien que l'on est détesté. J'entends toutes les critiques ici, j'en partage la majorité. Mais une question m'habite : Pourquoi un tel bashing partout?
Nombre d'adaptation Netflix toutes aussi nulles ont reçu bien meilleur accueil (ex : The Witcher).
La plèbe crie avec les loups.
Lorsque l'on discute individuellement avec les gens, les critiques sont bien + mesurées.

Cela me fait penser au plébiscite apparent de Squid Game sur internet. Alors qu'individuellement les gens ne semblent jamais avoir totalement apprécié.

Les gens manquent cruellement de personnalité.

Et RE : BIenvenue à RC, personne n'est parti le voir au cinéma mais cette série tout le monde semblait avoir beaucoup d'attente. Pourquoi?

Geoffrey Crété - Rédaction
24/07/2022 à 19:32

@Dac

En vrai : personne !

Dac
24/07/2022 à 18:54

Bon, en vrai, y en a combien de la redac qui viennent du mad movie?

Vous avez du high level en jeux de mots et en sel.
J aime bien

Romsi
21/07/2022 à 22:52

Je comprend pas que quelqu'un puisse financer une daube pareille !
Il y a tellement d'incohérence ( les filles s'introduisent chez umbrella en pleine nuit , foutent un bordel pas possible . Mais où sont les gardes ?? ) Que ça devient gênant de savoir que personne dans la production ne ce soit dit que c'était de la merde !

Jk
21/07/2022 à 14:43

Le gros soucis s’impose au casting de temporalité! Jade et Billie en mode ados ou adultes n’ont rien à voir et l’écart d’âge ne se voit pas. Ça m’a perdu dès le départ ça.

L'intello chiant
20/07/2022 à 19:22

Dans cette série, il y a du très bon, et du très mauvais.
L'attaque des lickers dans le tunnel, l'entièreté de l'épisode 5 avec la "sonate au clair de lune", les retrouvailles entre Jade adulte et ses proches.
Le scénario de cette série est excellent, mais le traitement est parfois maladroit, parfois très juste.
J'ai aimé cette série en dépit de tous ces innombrables défauts.
Il y a un contraste énorme entre les qualités de ce show et ses défauts.
Parfois, y a du Uwe Boll, parfois y a du John Carpenter.
Parfois, les personnages agissent avec logique, parfois ils font n'importe quoi.
Ce resident evil version netflix a vraiment le cul entre deux chaises.
C'est comme la trilogie du Hobbit de Peter Jackson : Il y a des scènes excellentes (l'intro a Erebor, les nains qui chantent au coin du feu, le face à face Bilbon Gollum/Smaug, la capture des nains par le roi Gobelin...) qui côtoient des scènes pourries qui dédramatisent tout (les personnages cheatés, les nains qui dansent chez Bilbon, les GROSSES invraisemblances et doigts d'honneur aux lois de la gravité...).
Bref, je n'arrive pas à considérer Resident evil de Netflix comme une série mauvaise à 100%.
En dépit de ses très nombreux défauts, elle reste sympathique.

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