Les meilleures séries comiques sur Netflix

La Rédaction | 9 avril 2020 - MAJ : 09/03/2021 15:58
La Rédaction | 9 avril 2020 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Comme Netflix passionne nos lecteurs, qu'on aime nos lecteurs, mais aussi rire à gorge déployée, on a dressé une petite liste des meilleures séries comiques sur le gros catalogue série de Netflix.

Des séries pour rire de joie, rire jaune ou rire avec un certain cynisme, c'est juste en dessous.

Et puis les meilleurs films d'action sur Netflix sont à retrouver dans ce dossier.

Pour le meilleur de l'horreur sur Netflix, séries et films, c'est par là

Ah et tant qu'on y est, retrouvez donc le meilleur de la science-fiction sur Netflix.

Tiens, figurez-vous qu'on a même concocté un dossier sur les meilleures comédies internationales, les meilleures comédies françaises et aussi les meilleurs animes disponibles sur la plateforme.

 photo Netflix

 

AMERICAN VANDAL

De quoi ça parle ? Les élèves du club vidéo d'un lycée américain enquêtent sur les farces à grande échelle de différents établissements du pays. Pénis artistes et piñata, rien ne leur échappe... surtout si les accusés sont inculpés à tort.

Pourquoi c'est bien ? Parce que sous ses dehors potaches et son humour régressif, il y a en creux un esprit de sérieux particulièrement surprenant. American Vandal traite de façon surprenante bien de nombreux aspects du système judiciaire. Les lycées sont autant de miniatures d'une administration injuste et pleine de préjugés, véritables miniatures du monde réel qui forge ses coupables idéals et corrompt les innocents (le début de la saison 2 risque de vous rappeler Dans leur regard).

Savoureuse parodie de true crime et de documentaire d'investigation, son approche décomplexée des codes lui ouvre paradoxalement la voie royale pour confronter de nombreuses injustices profondes, sans jamais perdre de vue sa portée comique.

Ça te plaira si t'aimes : Brooklyn Nine-Nine, 21 Jump Street (et 22)... mais aussi American Crime Story.

Nombre de saisons : 2. Terminée

Notre critique de la saison 2 ici.

 

PhotoUn Making a Murderer humoristique

 

ARRESTED DEVELOPMENT

De quoi ça parle ? D'une famille de bourgeois légèrement siphonée, qui se retrouve dans l'embarras quand le père, directeur de l'entreprise qui protège leur train de vie douteux, est envoyé en prison. Le moins bête du clan, Michael Bluth, se retrouve donc à prendre en main la situation.

Pourquoi c'est bien ? Parce que c'est tout simplement hilarant et unique en son genre. Le côté mockumentary (faux documentaire) à la The Office (la version américaine avec Steve Carell arrivera deux ans après) est une chose, mais Arrested Development ne s'en contente pas. Grâce à des personnages absolument fous, une méchanceté délicieuse, un sens du burlesque détonant, un appétit fantastique pour le ridicule, la série de Mitchell Hurwitz a été un immense plaisir.

Autour de Jason Bateman parfait en voix de la raison (ou presque), il y a en plus un casting sensationnelJessica Walter en horrible matriarche, Jeffrey Tambor en chef de famille perdu, Portia de Rossi en pouffe aussi touchante que cruelle, Will Arnett en loser miraculeux, David Cross en monsieur gêne ultime, Tony Hale en cousin dégénéré de Norman Bates, Michael Cera en petite chose naïve, et Alia Shawkat en électron beaucoup trop libre. Sans oublier une poignée de guests cultissimes (Charlize Theron en agent secret sauf que non, Julia Louis-Dreyfus en avocate aveugle sauf que non, Judy Greer en secrétaire-maîtresse, Liza Minnelli en voisine-fantasme déviant, Ben Stiller en David Copper-fail, Mae Whitman en "Who ?"...). Bref, Arrested Development, c'est à avoir vu, et revu, pour apprécier la somme de détails réjouissants.

Ça te plaira si t'aimes : The Office, Parks & Recreation, The IT Crowd

Nombre de saisons : 5. Terminée (a priori).

 

photoUne famille formidablement débile

 

BROOKLYN NINE-NINE

De quoi ça parle ?  Du quotidien du commissariat de la 99e de Brooklyn et de l'arrivée d'un nouveau capitaine qui va changer les habitudes des flics dont l'extravagant Jake Peralta.

Pourquoi c'est bien ? La série a fait un début en fanfare en 2014 en s'octroyant à la surprise générale le Golden Globes de la meilleure série comique et du meilleur comédien dans une série comique pour Andy Samberg. Il faut dire que la sitcom de Fox (et désormais de NBC) est tordante notamment grâce à son parterre de personnages. Certains clichés sont inévitables, mais la série les détourne pour mieux les utiliser et créer des séquences hilarantes. Son penchant pour les épisodes spéciaux (notamment Halloween) et l'évolution des personnages jouent également beaucoup sur tout l'amour qu'on lui porte.

Ça te plaira si t'aimes : Saturday Night Live, American Vandal, les créations de Michael Schur à savoir Parks & Recreation ou The Good Place

Nombre de saisons : 7 mais seules les six premières sont disponibles sur Netflix pour le moment, soit 130 épisodes, il y a de quoi faire...

 

photo, Andy SambergAndy Samberg va vous faire marrer !

 

BOJACK HORSEMAN

De quoi ça parle ? D'un monde où humains et animaux qui parlent cohabitent, et d'un cheval-acteur has been nommé BoJack. Hier star d'une sitcom, il est aujourd'hui un loser alcoolique, amer, qui tente de retrouver la gloire, et se demande toujours s'il peut (et veut) être heureux.

Pourquoi c'est bien ? Parce que c'est un bijou d'humour et d'intelligence. Rares sont les séries à être aussi drôles, percutantes et riches (les jeux de mots, les arrière-plans, les clins d'oeil), tout en étant profondément matures et fines. BoJack Horseman a beau faire parler des animaux, c'est l'âme humaine qui est le sujet de l'histoire, dans ses recoins les plus sombres et déstabilisants. La série de Raphael Bob-Waksberg est magnifiquement amusante et mélancolique, et créer tant d'émotions autour d'un pauvre cheval relève d'un certain génie.

Ça te plaira si t'aimes : Les univers délirants à la Futurama, le cynisme de Daria, et le cocktail entre humour et mélancolie d'un Rick et Morty.

Nombre de saisons : 6. Terminée

Notre critique de la saison 5 par ici.

Notre critique de la saison 6, partie 2, ici.

 

Episode Fish out of WaterUn des plus beaux épisodes de la série jusque là

 

COMMUNITY

De quoi ça parle ? D’un groupe d’étudiants qui fait connaissance au sein d’une fac publique américaine, et vont apprendre à collaborer, malgré leurs différences, un établissement à la ramasse et un gros paquet de névroses. 

Pourquoi c'est bien ? Si Rick et Morty l’a imposé comme le pape d’une geek culture abrasive bourrée d’humour noir, Dan Harmon excellait déjà au poste de showrunner sur cette décapante comédie. Sous ses airs de quasi-sitcom gentiment burlesque, le show étudie à la loupe les interactions sociales et les totems de la culture américaine, avec un regard à la fois tendre et implacable. Capable de filer des gags cinéphiles et absurdes durant des épisodes entier, d’oser des paris de mise en scène complètement fou, il se penche aussi sur une société dont les clans ont appris à ne plus faire corps, pour mieux essayer d’en soigner les plaies. Et son remède est un grand éclat de rire. 

Ça te plaira si t'aimes : Si tu aimerais parfois que Rick et Morty mette un peu de sucre dans sa strychnine, ou si tu apprécies les grandes bouffées d’amour vache qui parcourent Arrested development. 

Nombre de saisons : 6 saisons. Terminée.

 

PhotoUn des épisodes les plus cultes de la galaxie

 

DÉSENCHANTÉE

De quoi ça parle ?  De Bean, une princesse qui refuse de vivre comme elle devrait et qui passe son temps à vider des bouteilles dans les bars du royaume. D'Elfo, aussi, un petit lutin qui a soif d'aventure et qui va découvrir que le monde n'est pas aussi joli qu'il le pensait. De Luci, enfin, un petit diablotin qui doit emmener Bean vers le côté obscur de la force pour concrétiser une prophétie diabolique.

Pourquoi c'est bien ?  Annoncé comme le grand retour de Matt Groening, le créateur des Simpson, avec une liberté totale de ton, Désenchantée était attendue au tournant par les fans avec, à la clé, la promesse d'une relecture cynique des codes des contes de fées. Et c'est plus ou moins ce qui se passe même si cette première saison se la joue un peu paresseuse par moments. Si, techniquement, elle est loin d'être aboutie, elle recèle néanmoins de plusieurs bons moments de comédie noire pour faire sourire même les plus aigries. Pas vraiment la meilleure série Netflix, mais peut-être l'une des plus originales et la promesse d'un spectacle à la hauteur de son créateur lors d'une saison 2 déjà annoncée.

Ça te plaira si t'aimes : Les Simpson, Futurama, Archer

Nombre de saison : 1 découpée en deux parties de 10 épisodes

Notre critique de la partie 1 ici.

Notre critique de la partie 2 ici.

 

photo désenchantéeBean et ses potes reviendront le 20 septembre prochain sur Netflix

 

FRIENDS

De quoi ça parle ? Vraiment ?

Pourquoi c'est bien ? Au-delà du statut de série culte qui ne devrait pas être remis en question sous peine de recevoir quelques menaces de mort et courriers piégés, Friends mérite d'être revue (ou re-re-re-re... vue) avec le recul, pour mieux jauger ses réussites et son importance. Mètre-étalon de la sitcom classique, avec trois feuilles de décor et des rires toutes les minutes, la création de Marta Kauffman et David Crane reste étonnamment moderne et pertinente, même des années après.

Le choix des sujets (l'homosexualité, la GPA, les transgenres, la représentation de la virilité, ou même la lutte des classes, discrètement) a été maintes fois commenté depuis, en bien ou en mal, mais ce qui frappe, c'est l'efficacité rigoureuse de la mécanique. Friends est un bulldozer en termes de narration, de gestion des personnages et des multiples intrigues, et de suspense avec de nombreuses fins de saisons très fortes. Par ailleurs, et malgré les grosses ficelles, la série n'aura jamais abandonné l'humour le plus étrange et décalé, notamment grâce à Phoebe, incarnée par la géniale Lisa Kudrow. C'est peut-être ce caractère loufoque, flirtant régulièrement avec l'humour noir, qui donne le plus de caractère à Friends, malgré le poids des années et des copies quasi conformes passées depuis.

Ça te plaira si t'aimes : Tout ce qui a copié Friends depuis, comme How I Met Your Mother ou The Big Bang Theory

Nombre de saisons : 10. Terminée.

 

photo, David Schwimmer, Jennifer Aniston, Lisa KudrowMonsieur patate, mémorable

 

HOW I MET YOUR MOTHER

De quoi ça parle ? Ted se remémore ses jeunes années, lorsqu'il était encore célibataire. Il raconte à ses enfants avec nostalgie ses moments d'égarements et de troubles, ses rencontres et ses recherches effrénées du Grand Amour et les facéties de sa bande d'amis...

Pourquoi c'est bien ? Les histoires de potes sont un vivier sans fond pour l'humour et How I met (raccourci pour les fans) a relevé le défi. Impulsée par la question "comment j'ai rencontré votre mère", la série s'appuie sur cette enquête au second degré que Ted raconte à ses deux enfants. Son témoignage laisse une place personnelle à chacun des personnages dont il parle, ses amis, au tempérament fort et les rencontres d'un épisode. Entre histoire d'amour (Marshall et Lily + Ted et Robin) et conflits amicaux, la série patrouille dans les rapports humains avec aisance, intégrant aux enjeux sociétaux des situations comiques.

L'un des personnages les plus attachants, parce que sans filtre, est incontestablement Barney (Neil Patrick Harris), obsédé par son costard et meilleur ami de Ted. On lui doit la technique "have you met Ted", qui consiste à introduire une personne à une autre sans fioritures de discours et visant ostensiblement à la drague. Dans chacun des épisodes, le spectateur trouve un objet de plaisir et une occasion de rire.

Ça te plaira si t'aimes : les sitcoms type Friends.

Nombre de saisons : 9. Terminée.

 

Photo , Josh RadnorToujours à picoler, il faut le dire

 

LOVESICK

De quoi ça parle ? Dylan cherche l'amour depuis des années, mais au fil de ses conquêtes et rencontres il a finalement trouvé... des chlamydiées. Afin de comprendre comment il a attrapé cette IST, il recontacte chacune de ses ex-petites amies pour les prévenir et en savoir plus.

Pourquoi c'est bien ? Parce que c'est sans doute une des séries romantiques les plus drôles, touchantes et sincères qui existe sur le petit écran. La narration en flashback et la courte durée des épisodes (seulement 25 minutes) permettent à la série de mener le spectateur de relation en relation, et de situations cocasses à situations délirantes en un claquement de doigts. Le trio original est irrésistible et la mélancolie qui s'en échappe est véritablement émouvante. Alors quand tout ça se passe en plus au coeur d'une petite ville britannique avec des accents irrésistibles on craque. Et puis la bande-son est géniale.

Ça te plaira si t'aimes : Le trio principal a des faux airs de How I Met Your Mother et l'effet coloc pourra rappeler New Girl, les fans des films romantiques (comme 500 jours ensemble) et séries sentimentales (comme Love) y trouveront leur bonheur tout comme ceux de l'humour british à la Fleabag.

Nombre de saisons : 3 saisons (la première compte 6 épisodes, les deux suivantes comptent 8 épisodes chacune). On est toujours sans nouvelles d'une possible saison 4.

 

Photo Antonia Thomas, Johnny Flynn, Daniel IngsUn trio amusant et attachant

 

MANIAC

De quoi ça parle ? Annie et Owen participent aux derniers essais cliniques d'un mystérieux traitement pharmaceutique. Ces deux inconnus intègrent donc cette expérience scientifique censée résoudre tous leurs problèmes de manières permanentes, mais les choses vont mal tourner...

Pourquoi c'est bien ? Parce qu'on a rarement vu une série explorer autant d'univers en seulement dix épisodes. En jouant de la frontière floue et fantasmagorique entre rêve et réalité, la série nous plonge dans une aventure magique et poétique entre film noir, heroic fantasy, film d'espionnage ou film de mafieux. Parce que la caméra de Cary Fukunaga est virtuose, parce que le duo Emma Stone - Jonah Hill fonctionne à la perfection, parce que le cynisme de la série est particulièrement jouissif.

Ça te plaira si t'aimes : Globalement, en faisant référence à une multitude de chefs d'oeuvre du 7e art d’Alien, le huitième passager au Seigneur des Anneaux en passant par MatrixDocteur Folamour et Arizona junior, la série peut plaire à tout le monde. Cependant, la série rappelle surtout Brazil et Eternal Sunshine of the Spotless Mind, et plaira aux amateurs de monde rétrofuturiste et d'univers comico-dépressif.

Nombre de saison : Maniac étant une minisérie, elle ne compte qu'une saison de 10 épisodes.

Notre critique de la minisérie ici.

 

PhotoUn univers fascinant

 

MASTER OF NONE

De quoi ça parle ? D’un comédien vivant de ses figurations dans des publicités, de ses questionnements humains, artistiques, amoureux, identitaires, dans un New York dont il interroge les maux contemporains.

Pourquoi c'est bien ? Nombreuses sont les œuvres à tenter de capter la voix d’une génération, un ressenti de leur époque. Paradoxalement, c’est justement en ne se drapant pas dans de semblables intentions que Master of None y parvient. Aziz Ansari y sonde le quotidien assez banal d’un acteur de seconde zone d’origine indienne, épousant ses angoisses et ses coups de cœur. Soit un récit new-yorkais à priori éminemment spécifique, pour ne pas dire égocentré, mais dont l’évidente sincérité et la grande acuité engendrent une universalité bouleversante. Drôle, charmant, délicat, politique, mais jamais militant, le show séduit constamment.

Ça te plaira si t'aimes : Master of None a des airs de trait d’union, comme si Ansari avait souhaité hybrider les promenades introspectives de Woody Allen, la douce absurdité de Fellini, mais aussi les questionnements de son époque et de ses collègues, de Girls en passant par Atlanta.

Nombre de saisons : Après deux saisons acclamées, Netflix en a commandé une troisième, malgré les accusations de méconduite sexuelle professées contre Aziz Ansari au cœur du mouvement #MeToo.

 

Photo Alessandra Mastronardi, Aziz AnsariUne série aux couleurs automnales

 

POUPÉE RUSSE

De quoi ça parle ? D’une New-Yorkaise branchouille, égoïste et superficielle, qui décède subitement durant sa soirée d’anniversaire… pour ressusciter quelques secondes plus tôt, enclenchant une boucle temporelle sadique et versatile. Ou comment s'inspirer directement d'Un jour sans fin tout en renouvelant intelligemment son principe de base.

Pourquoi c'est bien ? Parce que la série vaut bien plus que ses airs de blague sophistiquée pour hipsters en mal de considérations existentielles. Le show en grande partie écrit par Natasha Lyonne a l’élégance de traiter son héroïne avec autant de tendresse que de férocité, et propose une critique assez rude de l’individualisme occidental et de sa sophistication d’apparat. Enfin, le scénario réussit à muter progressivement, et quitte rapidement les eaux bien connues du paradoxe temporel, pour s’essayer à l’angoisse pure, puis à une forme de poésie mélancolique assez inattendue.

Ça te plaira si t'aimes : Les créations enlevées et douces-amères, comme Crazy Ex-Girlfriend, BoJack Horseman et bien évidemment Un jour sans fin. Ajoutons qu’un peu d’amour pour la folie douce de Wes Anderson ou Jim Jarmusch sera un plus indéniable.

Nombre de saison : 1, le show a d'ores et déjà été renouvelé par Netflix, mais on ignore totalement la date d'arrivée de la prochaine fournée.

Notre critique de la saison 1 ici.

 

photo, Natasha LyonneUne apocalyptique leçon d'altérité

 

RICK ET MORTY

De quoi ça parle ? Un grand-père génial emmène son petit-fils pas très malin dans des aventures extraordinaires, le martyrisant régulièrement au passage.

Pourquoi c'est bien ? Très, très loin de la bête parodie de Retour vers le futur, Rick et Morty ressemble plus en réalité à une sorte de laboratoire des thèmes de la science-fiction, un melting-pot permanent du genre. Chaque épisode est assez riche pour remplir 5 sagas hollywoodiennes, mais Dan Harmon et Justin Roiland s'assurent qu'ils ne dépassent jamais le format 20 minutes.

Ainsi, ils peuvent s'adonner à leur passion : pousser à l'extrême des intrigues déjà bien barrées tout en préservant un rythme infernal, enchainant les gags hilarants et les situations surréalistes. Tellement jusqu'au-boutiste qu'elle en devient parfois absurde, la série atteint des sommets dans la saison 3, jouant avec une dextérité inouïe du concept de multiverse.

Chaque aventure pousse le spectateur dans un puits narratif et visuel sans fin, cumulant souvent deux niveaux de narration, pour encore plus de noeuds au cerveau. Toujours capable de se renouveler malgré un départ parfait, cette épopée se binge-watch à la vitesse de la lumière.

Ça te plaira si t'aimes : frapper des enfants, la science-fiction, FuturamaLa Folle histoire de l'espace

Nombre de saisons : 3 sur Netflix, la deuxième partie de la 4e saison arrive le 3 mai prochain sur Adult Swim 

 

photoAh oui, et c'est parfois un peu gore

 

THE GOOD PLACE

De quoi ça parle ? Eleanor Shellstrop se retrouve dans The Good Place (le Bon Endroit en VF) après sa mort et grâce aux bonnes actions qu'elle a réalisées dans sa vie. Sauf qu'elle comprend très vite qu'on la confond avec une autre et qu'elle n’a rien à faire au "paradis". Elle va alors tout faire pour devenir une bonne personne et ne pas terminer dans The Bad Place.

Pourquoi c'est bien ? Parce que sous ses faux-airs de comédie anodine au paradis, The Good Place se transforme au fil des épisodes et des saisons en véritable réflexion sur l'existence. Son questionnement philosophique sur la place de l'homme et son rôle sur Terre (et ailleurs) est agrémenté par une satire féroce de notre société et notamment des grandes corporations et du système capitaliste.

Mieux encore, ce qui fait la grande force de la série de Michael Schur, c'est sa propension a resté ultra-inventive et à ne jamais se satisfaire de ses acquis. The Good Place bouge ses lignes et change de perspectives pour offrir un récit imprévisible, une multitude de genres, et des personnages de plus en plus attachants. Et puis il y a Kristen Bell et Ted Danson.

Ça te plaira si t'aimes : Kristen Bell d'abord parce que Kristen Bell. Plus sérieusement, la récente Miracle Workers reprend un concept très proche, le créateur de la série Michael Schur est aussi le créateur de Parks and Recreation et Brooklyn Nine-Nine. Les plus vieux pourraient également retrouver une ressemblance entre la série et Le Prisonnier.

Nombre de saisons : 4 saisons. Terminée

Notre critique de la saison 2 ici.

Notre critique de la saison 3 ici

Notre critique de la saison 4 ici.

 

Photo Ted Danson, Kristen BellWelcome to the Good Place !

 

WET HOT AMERICAN SUMMER : 10 YEARS LATER

De quoi ça parle ? De la suite d’un film américain aussi culte outre-Atlantique que méconnu sous nos latitudes. Il y est question du quotidien parfaitement allumé d’un camp d’été, géré par des irresponsables priapiques.

Pourquoi c'est bien ? Parce que sous ses airs d’énième potacherie à base d’adolescence, d’insouciance estivale, d’hormones en furie, la série s’avère un condensé de démence assez étonnant. Tout d’abord, grâce à son sens de l’absurde parfaitement assumé, jusque dans son concept de base (faire jouer des personnages de post-ados à une troupe de quarantenaires fatigués), le récit détonne et s’offre une atmosphère incomparable. Et puis, dans ses thèmes, son désir de rompre avec le rythme sur-efficace d’une partie de la comédie amerloque, l’ensemble vibre au rythme d’un désir de liberté que porte idéalement un casting affolant.

Ça te plaira si t'aimes : Si tu aimes Nos jours heureux, la dinguerie pleine d’humanité de Frangins malgré eux, le non-sens de Wayne's world, ou que tes premiers émois en colonie de vacances t’électrisent encore, alors Wet Hot American Summer est fait pour toi.

Nombre de saisons : De ce côté-là, c’est un peu le bazar. Netflix accueille non seulement Wet Hot American Summer : 10 Years Later, mais aussi son prequel sous forme de minisérie : Wet Hot American Summer : First Day of Camp ainsi que le film grâce auquel tout a commencé : Wet hot american summer. De quoi vous refaire la cerise comme des champions.

 

Affiche officielleLaissez venir à eux les petits enfants

Tout savoir sur The Good Place

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commentaires
Matt08
16/04/2021 à 17:24

Merci Ecranlarge pour cet article très intéressant, je vais suivre vos conseils.
Juste une vérité à rétablir : dans HIMYM... C'est Marshall le meilleur ami de Ted :)

James-bose
09/03/2021 à 14:09

Manque au moins :
- Ash VS Evil DEAD
- Médical police
- One punch man

Geoffrey Crété - Rédaction
19/04/2020 à 11:51

@Corleone

On ne trouve pas vraiment qu'elle ait sa place dans les meilleures séries comiques. Mais on a déjà écrit tout le bien qu'on pense de Better Call Saul et on va en reparler cette semaine vu que la saison se termine.

Notre avis sur le début de saison, en attendant le bilan : https://www.ecranlarge.com/series/dossier/1166310-better-call-saul-saison-5-que-valent-les-deux-premiers-episodes-de-la-geniale-tragedie-post-breaking-bad

Corleone
19/04/2020 à 11:46

Comment se fait il que better call saul et surtout breaking bad ne se trouve pas dans cette liste? Si le premier n'est pas une.serie originale netflix la seconde en est.une est et un excellent spin of qui selon les critique et mon appréciation personnelle dépasse en qualité breaking bad. Un.avis sur la question ?

Pseudo1
09/04/2020 à 19:31

Il manque quand même Scrubs et Malcolm... Oui bon ,elles sont pas sur Netflix, mais quand même...

Sinon, Arrested et Community sont clairement des pépites (même si Community ne peut s'apprécier à sa juste valeur qu'en ayant une forte culture pop, notamment ciné).
A noter d'ailleurs que deux figures d'Arrested apparaissent dans Community : Tony Hale (Buster) en prof de sculpture sur argile totalement barré (l'épisode est d'ailleurs l'un des plus fous, avec un bateau perdu en pleine tempête... sur un parking !) et Mitchell Hurwitz, créateur d'Arrested, qui joue le glandeur Koogler dans l'épisode des MeowMeowBeenz (l'épisode est génial, et la bande-annonce de fin d'épisode est ultime !).

Chris
09/04/2020 à 19:09

The Good place.... jamais compris ce qu'on trouvait a cette série. Master of None est géniale, aura t'on droit a une saison 3 un jour? J'aurais rajouté dans la liste la très bonne 70' show et The Ranch aussi et pourquoi pas The Big bang theory, toujours mieux que The good place ou We hot armérican summer...

ilulu
09/04/2020 à 18:20

Pas de 70's show dans la liste. Oh la grosse faute.

Chris
19/08/2019 à 16:03

The Good place, c'est très mauvais quand même, je comprend pas les bons avis un peu partout, j'ai pas réussi à finir la première saison, pourtant je me suis accroché. J'aurais mit The Ranch à la place qui est très drôle et émouvante. Sinon Maniac qui est très bonne n'est pas du tout une série comique à mon sens.

Rorschach
19/08/2019 à 11:27

Une petite précision concernant Disenchantment, ce n'est pas la saison 2 qui arrive mais la deuxième moitié de la saison 1.

pepe
19/08/2019 à 04:08

Oui mais Barry n'est pas une série Netflix :-)

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