Star Wars, Avengers, Game of Thrones : conclure, satisfaire et calmer les fans, mission impossible ?

Geoffrey Crété | 20 janvier 2020 - MAJ : 09/03/2021 15:58
Geoffrey Crété | 20 janvier 2020 - MAJ : 09/03/2021 15:58

2019 a été l'heure de la fin de quelques gros chapitres hollywoodiens, qui ont divisé le public et soulevé d'intéressantes questions.

Avengers : Endgame en avril, Game of Thrones en mai, Star Wars : L'Ascension de Skywalker en décembre : 2019 aura marqué la fin de plusieurs gros chapitres importants pour beaucoup de fans, sur les petits et grands écrans. Et avec chaque conclusion tant attendue, il y a eu son lot de débats animés, parfois violents, puisque les attentes et théories étaient nombreuses.

Maintenant que ces trois univers sont arrivés au terme d'une boucle plus ou moins définitive (même Game of Thrones reviendra dans une série dérivée), et avec un peu de recul sur trois phénomènes incontournables, retour sur la manière dont ont été gérés ces trois bulldozers. Comment y arriver, comment échouer, comment rassembler : telle est la question.

 

photo, Robert Downey Jr.Snap ! Et 2,7 milliards et quelques

 

POUR QUELQUES MILLIARDS DE PLUS

22 films pour le MCU, 8 saisons pour la série HBO, trois trilogies et six films pour Star Wars : autant dire que les rendez-vous étaient pris avec le public, et le succès. Et le bilan a été à la hauteur pour Avengers : Endgame qui, avec ses 2,7 milliards encaissés (grâce à un dernier souffle offert par une ressortie agrémentée de quelques bonus), est devenu le plus gros succès de tous les temps, devant Avatar. Même si le blockbuster des frères Russo aurait coûté la somme astronomique de 500 millions minimum, dont 200 de marketing, c'est un succès immense.

Pour Game of Thrones, les audiences ont été énormes également : plus de 19 millions de spectateurs pour le dernier épisode, dont 13 lors de la diffusion sur HBO. Un record pour la série, et même la chaîne. Là encore, ça a un prix : la saison a coûté dans les 90 millions (presque autant que The Mandalorian et ses 100 millions). 15 millions en moyenne par épisode (même si le compte a forcément été très différent selon les épisodes), c'est énorme.

 

photo, Kit HaringtonUn loup qu'il est cher et donc qu'il est pas trop là

 

Star Wars, c'est une autre histoire. Sa carrière n'est pas terminée, il a sans surprise franchi le cap du milliard, et se rapproche donc du score des Derniers Jedi (1,3 milliard). Il n'arrivera jamais aux 2 milliards du Réveil de la Force, mais la comparaison n'a pas lieu d'être : l'événement de ce grand retour était unique. L'analyse du score de cet épisode IX sera complexe, entre évident succès en salles sur le papier, et incontournable déception plus ou moins significative vu la conclusion à l'écran. La fin d'une telle saga aurait dû tout exploser.

D'autant que ce budget aussi est lourd : 275 millions, hors promo. Les Derniers Jedi ayant coûté dans les 185 millions en marketing selon Deadline, la note de l'épisode IX était probablement d'environ 450 millions, similaire à Endgame donc.

LE GAGNANT : Avengers et ses 2,7 milliards pour dominer le monde

LE PERDANT : Star Wars 9 avec son milliard qui sera forcément décortiqué et brandi comme preuve que Disney, c'est l'antéchrist

 

photo, Adam Driver, Daisy RidleyLa tempête, quelle tempête ?

 

LE TEMPS D'AVOIR LE TEMPS

La huitième et ultime saison de Game of Thrones a été annoncée en juillet 2016, après la diffusion de la sixième saison. Avengers : Endgame, alors intitulé Infinity War Part 2, a été annoncé pour mai 2019 dès fin 2014. En avril 2017, la fin de la trilogie Star Wars était annoncée pour mai 2019 aussi, avant d'être repoussée à décembre quelques mois après, suite au départ de Colin Trevorrow remplacé par J.J. Abrams.

La fin de ces monstres de divertissement était donc programmée, planifiée, et les équipes ont eu le temps de préparer la fin. Du moins, en théorie. Car c'est le manque de temps et la précipitation qui auront été les principales critiques, principalement contre Star Wars et Game of Thrones.

La série HBO avait vite moins d'épisodes pour sa dernière ligne droite, à cause de l'ampleur du tournage : le créneau habituel de 12 à 14 mois de production ne pouvait plus donner dix épisodes, puisque la dimension des tournages se rapprochait désormais d'un film. La chaîne avait parlé de sept épisodes, avant que ça ne soit réduit à six, avec des durées rallongées.

Difficile pourtant de ne pas sentir une insatisfaction très générale quant à la narration de cette ultime saison, et notamment le basculement inévitable de Daenerys, traité très vite. Même chose pour la bataille tant attendue contre les marcheurs blancs, commencée et terminée en un épisode certes spectaculaire, mais un épisode tout de même. Après tant d'années de teasing à créer l'attente, à nourrir les enjeux, c'était bien trop rapide. Y a t-il eu friction entre la chaîne et les showrunners, David Benioff et D. B. Weiss ? Le rythme de production a t-il précipité l'écriture ? Savaient-ils où ils allaient ?

 

photo Fan devant le générique de fin de Game of Thrones

 

Même chose du côté de Star Wars 9, qui commence avec un carton d'intro si costaud qu'il y a alors l'impression d'avoir raté un épisode entier où le retour de Palpatine était expliqué, et pas jeté à la figure. Au-delà des nombreux débats sur la gestion improvisée de cette trilogie, et du manque de plan établi dès le premier film, la production de cet ultime volet a bien été précipitée. Interrogée par The Rought Cut, la monteuse Maryann Brandon a expliqué que le blockbuster avait été mené à un train d'enfer, avec trois mois de moins que sur Le Réveil de la Force où elle avait également travaillé. Une situation si tendue qu'elle a fini par s'installer sur le plateau, pour que J.J. Abrams puisse venir travailler avec elle entre les prises.

Et c'est sans parler du départ de Colin Trevorrow. Sa version aurait été totalement rejetée et J.J. Abrams aurait alors repris en main le film dans des délais absurdes, même avec une sortie repoussée de quelques mois. Les détails depuis révélés sur le scénario apparemment original confirment les profonds changements entrepris.

Une gestion étonnante, imposée par un calendrier des sorties de plus en plus serrée et étouffant. Avengers : Endgame l'a également subi, les équipes de Marvel ayant dû gérer de nombreuses décisions dans un marathon de production quasi ininterrompu. Que les costumes de Captain Marvel et d'autres héros aient été modifiés en cours de route, quitte à grossir le budget effets spéciaux, en dit long sur la manière dont cette tornade de super-héros-productions est menée. Le personnage de Carol Danvers a d'ailleurs été dans une position étrange : Brie Larson a d'abord tourné ses scènes d'Endgame, avant de filmer son aventure solo, si bien que son look et son attitude ont évolué entre les deux.

LE PRIX DU SPEED : Game of Thrones 

 

photo, Brie LarsonCaptain impro

 

(DES)SERVIR LE FAN

Incontournable enjeu : gérer et prendre en compte l'attachement et la connaissance du public, et les attentes qui vont avec. Star Wars avait bien sûr le destin le plus difficile, puisque L'Ascension de Skywalker devait conclure trois trilogies, étalées entre 1977 et 2019. Autant dire qu'il était à peu près impossible de rassembler plusieurs générations, liées par un même univers qui a tant évolué à tous les niveaux, jusqu'à devenir un temple plus protégé par les fans que par George Lucas lui-même. D'autant que la violence se déchaîne vite, très vite, et peut se dissiper, comme sur une prélogie conspuée à l'époque et désormais relativement aimée.

Palpatine, Lando Calrissian, Han Solo, Endor, sans parler des voix de Yoda, Obi-Wan, Qui-Gon Jinn, Windu, Anakin et compagnie vaguement entendues à la fin : difficile de ne pas voir un festival de fan service, censé rendre hommage à toute la franchise et contenter le public. A moins que ça ne soit le contraire, puisque bien des fans ont été frustrés, déçus ou exaspérés. Satisfaire tout le monde était impossible, mais plus encore que Le Réveil de la Force ou Les Derniers Jedi, cet épisode a divisé. Trop facile, trop grossier, trop peu préparé, trop peu exploité : trop.

 

photo, Daisy Ridley, Adam DriverRester debout dans les décombres

 

Game of Thrones a aussi payé le prix fort à bien des niveaux. Arya qui tue le Night King dans un saut fantastique, Bram désigné roi parce que c'est comme ça, le Limier et la Montagne, Cersei et Jaime enterrés l'un contre l'autre, Daenerys tuée et emportée par son dragon, Jon épargné mais renvoyé au Nord : tous ces moments ont été conçus pour essayer de rendre justice aux personnages, et satisfaire et/ou surprendre les fans. Sachant que la série a largement été connue pour ses coups d'éclat et de sang inattendus, et ses morts traumatisantes, l'attente était de taille. Et là encore, pour un résultat qui a largement divisé.

Avengers : Endgame s'est en sûrement le mieux sorti vu l'engouement collectif autour du film. En sacrifiant Iron Man et Black Widow, en retirant Captain America de l'équation, et surtout en réunissant tout le monde pour une bataille d'une vingtaine de minutes, Marvel a offert une méga-dose de spectacle qui déborde de tous les côtés. C'était bien la grande promesse de ces années de batailles et aventures, et le studio n'a pas lésiné sur les effets. Réelle réussite ou belle diversion pour saturer les yeux et les neurones : à chacun d'y répondre.

Reste un sérieux avantage à Marvel : le MCU est né en 2008, si bien que tous les publics (les parents, les enfants) ont été éduqués pour découvrir, aimer et suivre les aventures en même temps, au même rythme, sans décalage. Tout était donc aligné, avec une consommation très fraîche, sans recul ou presque. Le contraire de Star Wars, qui a eu la lourde tache de rassembler les gosses des années 70 qui ont été bercés par la trilogie originale, ceux des années 90 qui ont découvert l'univers avec la prélogie, et ceux des années 2010. Autant dire que c'était énorme.

LE PIRE FAN SERVICE : "Je suis ton grand-père"

LE MEILLEUR FAN SERVICE : "Avengers !... Assemble"

 

photo, Chris EvansVengeurs, merci de vous assembler dans le calme

 

DE L'IMPORTANCE D'ÊTRE CONSTANT

Si Game of Thrones obéit encore à une autre logique vu son format série et ses budgets, Star Wars et Avengers : Endgame sont comparables. Pourquoi Disney a t-il remporté la mise absolue côté MCU, et laissé bien des spectateurs circonspects côté guerre des étoiles ? Certainement parce que les super-héros ont suivi un plan établi depuis quelques années dans les grandes lignes, loin de la gestion au moins en partie décidée en cours de route pour les sabre-lasers.

Avec 22 films en 11 ans (dont trois en 2019), et une dizaine de super-héros menés en solo en parallèle des réunions de famille, le MCU s'est imposé comme une machine de guerre. L'ambition relève plus d'une bonne série, construite en paliers (les scènes post-générique, le plan des prochaines années annoncé, le rafraîchissement régulier des troupes), et c'est donc un bulldozer d'efficacité. La saga super-héroïque aura manié les attentes, les satisfactions et les coups émotionnels avec brio, sans jamais réellement viser trop haut pour ne pas décevoir, agacer, exaspérer trop de monde.

C'est certainement au détriment de vraies ambitions, prises de risques et surprises, la faute à un plan très carré d'où rien ne doit dépasser. Les Marvel ont souvent été visés pour leurs formules répétitives, et la paresse latente des épisodes qui se succèdent et se ressemblent. Mais le confort de la recette, consommée et appréciée comme une série familière, a payé. La destination était à peu près connue, la marge de manœuvre limitée... et le risque de perdre des spectateurs aussi.

 

photoFoncer, mais pas sans réfléchir

 

Pourquoi Game of Thrones a tant énervé ? Pas vraiment parce que Daenerys est allée du côté obscur de la Force (puisque c'était à peu près évident depuis quelques saisons), que le Night King a été tué par Arya, ou que Cersei a passé l'arme à gauche ; mais au contraire parce que ces moments étaient attendus, que le rendez-vous était pris, que le public s'était préparé, et que donc, il fallait que le résultat soit à la hauteur, et à la mesure de cette excitation.

Même chose pour Star Wars. Les origines de Rey, le destin de Kylo Ren, l'utilité de Snoke, le rôle de Finn, le sens de la trilogie dans sa globalité pour re-raconter la Résistance vs l'Empire, ont été autant d'éléments confus, laissés en suspens, peu voire pas traités. Entraînant des tonnes de questions, débats, frustrations. Insatisfaction énorme.

On peut penser ce qu'on veut d'Endgame (et notre avis très mitigé est par là), mais le film a su répondre à la plupart des attentes, côté spectacle (le méga-climax et sa dose d'action a convaincu et emporté et ému beaucoup de fans), et côté émotion. Les trajectoires d'Iron Man et Captain America forment des boucles, le spectateur est guidé, et n'a plus beaucoup d'espace pour s'énerver.

PRIX DE LA PLUS GROSSE RAME : "C'est qui tes parents Rey ?"

 

photo, Oscar Isaac, Daisy Ridley, John BoyegaQuand le réalisateur explique le trou entre les épisodes 8 et 9

 

AFFRONTER LE FUTUR

Dernier point potentiellement problématique : la gestion de "l'après". Les studios ont trop pris pour habitude d'annoncer leurs sorties sur les prochaines années et ainsi occuper les créneaux face aux concurrents, pour ne pas avoir incité le public à regarder l'avenir, aussitôt le générique de fin à l'écran.

Ni Star Wars, ni Game of Thrones, ni Avengers ne sont réellement terminés. La marque est trop puissante pour être abandonnée dans le cas des deux premiers, et Marvel avait déjà vendu la suite du MCU avant qu'Endgame ne tourne une lourde page. Et là encore, c'est la preuve éclatante d'une gestion de l'attention du public, et du service après-vente pris en compte.

Que s'est-il passé avant et après la sortie de Star Wars : L'Ascension de Skywalker ? Une partie des fans se demande ce qui se passera après. Et la communication est particulièrement confuse à ce sujet : une nouvelle trilogie par Rian Johnson était annoncée en novembre 2017 ; en février 2018, les créateurs de Game of Thrones justement étaient embauchés pour chapeauter de nouveaux films ; le PDG de Disney parlait d'une pause pour la saga au cinéma en avril 2019, mais une nouvelle trilogie sans titre était datée quelques semaines après, pour arriver dans les salles dès décembre 2022 ; fin 2019, le duo de GoT a quitté la saga pour Netflix ; et depuis, rien n'est plus très clair. D'autant que Disney+ et les séries Star Wars sont dans le paysage, et que des projets ont été repensés pour ça.

 

photo, Emilia ClarkeHBO face aux fans de Game of Thrones

 

Même cafouillage côté Game of Thrones. Dès mai 2017, tout le monde commence à parler de divers projets de séries dérivées. Le nombre change selon les interlocuteurs, George R.R. Martin allant jusqu'à parler de quatre projets parallèles, tandis que HBO calme le jeu. Deux ou trois des idées sont finalement abandonnées avant que le pilote d'une série prequel ne soit officiellement commandé en juin 2018. Naomi Watts est castée, autour de plusieurs acteurs (dont Naomi Ackie, vue dans L'Ascension de Skywalker : quel petit monde), pour cette histoire se déroulant 10 000 ans avant la série-mère.

Sauf que HBO décide de ne pas aller plus loin que le pilote en octobre 2019. Dans la foulée, la chaîne officialise une autre série, House of the Dragon, sur la maison Targaryen. Ou comment rediriger l'attention pour éviter le bad buzz et l'incompréhension.

Côté Marvel, c'est propre. Spider-Man : Far from home était bien sûr là après Endgame, mais pas que : Black Widow était dans l'air avant même d'être annoncé officiellement au Comic-Con, et un paquet de sorties encore sans titre était posé. Les annonces de la Phase 4 ont achevé tout le monde, avec une flopée de films et séries, et très rapidement la Phase 5 a été teasée. Toujours de quoi consommer, discuter, rêver, pour constamment se projeter dans le futur, dans la prochaine satisfaction, la prochaine dose.

Certains parleraient de diversion parfaite, avec des annonces régulières de nouveaux héros. Dans tous les cas, le débat post-Endgame a vite été bouffé par celui sur Far From Home, puis Black Widow, Doctor Strange in the Multiverse of Madness, Thor : Love and Thunder, Blade... et bien sûr, l'arrivée prochaine des X-Men et 4 Fantastiques grâce au rachat de la Fox. De quoi réduire au maximum le temps de cogitation et critique, pour toujours regarder vers la suite.

PRIX DE L'ANGOISSE : Marvel qui réfléchit à la date de sortie du film préféré de vos petits-enfants

 

photo"Star Wars va ralentir la cadence au cinéma, promis"

 

Chacun aura ses coups de colère ou de cœur entre la conclusion de Game of Thrones, la fin de la Phase 3 de Marvel avec Avengers : Endgame, et celle de Star Wars avec L'Ascension de Skywalker. Mais si chaque cas a divisé et soulevé de nombreux débats, la gestion de tels événements (dont deux chez Disney) est intéressante dans une industrie désormais articulée autour des univers étendus, méga-franchises et agendas calés jusqu'à la Saint-Glinglin.

Réalisateur du très (trop) controversé Les Derniers Jedi, Rian Johnson a récemment abordé la difficile question d'écouter, satisfaire et finalement obéir aux fans : "Je pense qu'envisager chaque processus créatif avec la volonté de rendre les fans heureux serait une erreur qui conduirait probablement à l'effet inverse. Je dis ça aussi d'après ma propre expérience de fan, si je vais voir quelque chose, même si c'est quelque chose que je pense vouloir, si je vois exactement ce que je pensais voir à l'écran, ça va me faire sourire mais je ne ressentirai pas grand chose et je n'y penserai pas vraiment en sortant de la salle et ça ne va pas vraiment me satisfaire."

Question fort intéressante et complexe, surtout face à un géant comme Star Wars, aimé et farouchement défendu par ses fidèles, qui a provoqué des réactions très différentes sur les deux derniers épisodes, entre trahison de l'univers et vulgaine fan service. Ce sera probablement l'enjeu majeur des grands phénomènes, et difficile de ne pas imaginer que certains cas, comme Star Wars, serviront d'exemples. Ne reste plus qu'à voir si les effets seront positifs, ou néfastes, pour les films et l'imaginaire.

 

photoDisney essayant de vite foncer vers le futur de Star Wars

Tout savoir sur Star Wars : L'Ascension de Skywalker

Newsletter Ecranlarge
Recevez chaque jour les news, critiques et dossiers essentiels d'Écran Large.
Vous aimerez aussi
commentaires
moi, j'aime la servante écarlate, mais ce n'est pas très fun.
23/04/2020 à 17:59

Hulk, Iron Man, Thor a priori hors jeu. Je ne verrai probablement pas le suivant, mais ce n'est pas grave, il y aura d'autres spectateurs. Je boucle une histoire de 45 ans en ce qui me concerne.

VoodooVince
17/04/2020 à 08:36

"Agendas calés jusqu'à la Saint-Glinglin". Le vrai problème n'est-il pas là ? Pour cette dernière trilogie Star Wars (qui n'en a que le nom) en tout cas, cela me semble avoir été le cas.

maspero
16/03/2020 à 14:09

Je n'arrive toujours pas à comprendre la personne qui a decidé de:conclure, satisfaire et calmer les fans, mission impossible ? Qui vous a dit que nous voulions une conclusion? Pensez-vous que 2.7 milliards de dollars justifie que vous mitraillez toute la stabilité de ma saga comme vous voulez, dans le cas de Endgame? Je suis contre celà, que vous ayez utilisé en plus les gemmes pour sceller les realités; J'ai beau reflechir, je ne trouve pas de portes possibles pour continuer, parce que vous avez pris du temps pour troutes les refermer, en avalant au passage Iron Man, Captain et Nathalia; pourquoi aviez-vous trouvé necessaire de rendre Thanos si puissant en force ordinaire? Comparé aux univers Star Wars, Avengers, Game of Thrones, Thanos est l'être le plus fort de l'existance, sans même avoir besoin de bouclier ou de gemmes. Lorsqu'on rend un être si puissant, comment permettre ensuite à la saga d'évoluer, si tous les super-mechants qui rendent les défis plus attirants seront faibles, voire nuls devant THANOS?

chris
21/02/2020 à 13:17

@Dart Chen : George Lucas voulait développer une histoire autour des midichloriens... il faut arrêter de croire que George Lucas est génial, les épisodes 1 et 2 étaient moyens. Le meilleur star wars est le 5 qui a été fait par un autre que lui. Jar Jar Binks, les Ewoks, la bluette entre Anakin et Padmé sont les preuve que George Lucas n'a aucun humour et aucun sens du romantisme...

Dart Chen
04/02/2020 à 20:25

Pour star wars, c'est pas très compliquer, QUAND ON ÉCOUTE LES FANS B*RDEL DE M*RDE.
C'est pas compliqué ce qu'on demande, vous virez Kathleen Kennedy, puis vous un certain George Lucas (qui a par ailleurs réclamer la main sur les prochains films star wars) et tout se passera bien. Mais on doit être trop exigent, C'est vrai, c'est si dur de faire des bons film quand on change de réal toute les deux semaines...

RaphT
29/01/2020 à 13:25

Star Wars, Avengers, Game of Thrones : conclure, satisfaire et calmer les fans, mission impossible ?

EL, pourquoi faut-il conclure ?
C'est même une erreur stratégique, car il vaut mieux laisser une porte entrouverte, quitte à ne jamais la rouvrir complètement.

Satisfaire et calmer les fans.
Facile : un bon scénario, une belle histoire, une belle photo, un bon montage, une bonne musique (en rapport avec le film), etc., enfin, le truc classique.

Je rejoins ce qui a été dit plus bas, de bonne trilogies ont été conclues en 2019 ... et même avant. Si un réal (/producteur, /studio, etc.) a <<quelque chose>> à dire, bah, ça passera tout seul.


28/01/2020 à 18:04

Star wars as été gacher par les idéologies féministe globaliste et multiculturelle de walt disney tout simplement, sans parler de la guerre guerre de réalisateur ont essayer de se rattraper en mettant tout ca de coter avec le 9, mais le mal était déja fait, ils ont détruit la nouvelle trilogie et c'est un flop, il faudrai qu'ils reboot tout au film 7 et recommencer a zero parce que c'Est a vomir ce qu'ils ont fait a cette série culte

mmarvinbear
21/01/2020 à 14:07

Il est coutume de dire qu'en France il y a 60 millions de sélectionneurs pour le foot.

Maintenant on sait qu'il y a aussi 60 millions de scénaristes.

Marc
21/01/2020 à 10:13

Très bon article Ecran Large, que je trouve très juste et pondéré.

Il faut aussi ajouter que 2019 a marqué également la fin de:
-Dragon
-Toys STory (à priori)
-Incassable

On ne peut pas dire que ce soit les moindre des sagas. J 'ai l'impression que ces derniers opus ont aussi connus quelques critiques (modérées cela étant).

C'est dommage de n'avoir pas établis une analyse sur ces 6 sagas.

Sur le fond j'ajouterais deux éléments de réflexions et j'aimerais avoir votre sentiment dessus:
-Déjà le fait de "conclure" une saga peut générer plus ou moins de la déception, car...justement on conclut et qu'il est parfois difficile de dire au revoir. Une petite part de la déception et de l'énervement peut provenir d'une non acceptation de cette fin.
-Ensuite, j'ai l'impression que votre article permet de dégager quelques clés pour réussir la "fin d'une saga": vision globale et à long terme en amont, de l'ambition et une dimension épique, une cohérence avec les opus précédents, un sort logique et satisfaisant pour les personnages.

Pour le reste, j'ai ma critique habituelle sur votre regard concernant le MCU: pour moi, les films ne sont pas si homogènes que cela, tant sur le ton, le style, les thématiques et le niveau global de qualité (on parle de Scorceses, mais je rappelle que Taratino a, par exemple, adoré Thor Ragnarök). Bref, je ne suis pas sur qu'on peut traiter en block les films du MCU comme si Avengers I et 3, Winter SOldier ou Gardiens de la Galaxie (qui sont , pour moi de grGRANDS films de super héros) étaient des films de même niveau que Captain Marvel ou Ant Man 2 (épisodes fillers sans intérêt)...

Enfin, s'agissant d'Endgame, je pense qu'il y a eu une plus grande part de précipitation qu'on ne le pense. EN effet le film, que j'aime beaucoup sous différents aspects, souffre d'atroces incohérences, mais qui auraient pu être aisément réglées avec plus de préparation.

M1pats
20/01/2020 à 20:56

@Auryon

Mouais Les seigneur des anneaux à eu l avantage d avoir le livre déjà fini, handicap majeur de GoT

Plus