Star Wars, Ça, Alien, Valerian, Resident Evil : les films qui vous ont le plus énervé et exaspéré en 2017

La Rédaction | 5 janvier 2018 - MAJ : 09/03/2021 15:58
La Rédaction | 5 janvier 2018 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Dernier regard dans le rétroviseur vers 2017.

Il y a eu les tops cinéma, les flops cinéma, les tops séries, les flops séries. Alors que 2018 commence avec son lot d'attente, d'enthousiasme et d'événements incontournables, et que le débat Star Wars : Les Derniers Jedi continue à alimenter les rubriques commentaires à la moindre occasion, Ecran Large revient sur quelques cas qui ont grandement excité les esprits.

Indignation contre l'industrie hollywoodienne, exaspération face à la politique des studios, furie contre le traitement des franchises, larmes versées sur des sagas bien-aimées : retour sur les raisons de la colère, collection 2017, en partie basés sur l'énergie déversée sur Ecran Large par le public.

 

Photo"Alerte : bashing Disney en vue !"

 

STAR WARS : LES DERNIERS JEDI 

Pourquoi ça a énervé 

Star Wars : Le Réveil de la Force avait bien sûr été un immense succès en salles, mais avait profondément divisé les fans, partagés entre le plaisir du retour de la saga et l'exaspération face à un épisode paresseux. Les Derniers Jedi aurait dû apaiser le public, mais a au contraire ravivé les plaies. Héros qui manquent d'évolution et de caractère, rythme problématique, respect de la mythologie douteux, choix narratifs contestés : le film de Rian Johnson enfonce le clou, devenant pour certains l'un des meilleurs Star Wars, et le pire pour d'autres.

Le spectre de Disney, qui attise de plus en plus la peur (de l'uniformisation, de la domination, de la franchisation à l'extrême) et donc la colère, a certainement nourri la violence des critiques. Quelques semaines après, la colère continue de se répandre à la moindre mention du film. Les promesses de ne plus aller voir un Star Wars se multiplient comme à l'époque du Réveil de la Force - plus encore, diront certains.

Pourquoi c'est pas grave 

Racheté par Disney, Star Wars a muté en méga-franchise, avec une dose annuelle programmée pour longtemps. Colères, polémiques et pétitions (comme celle qui demande que Les Derniers Jedi n'intègre pas officiellement la saga) pèsent finalement peu dans la balance face à l'attractivité de la marque, le renouvellement du public et la puissance de la franchise depuis des décennies. Le goufre générationnel risque de se creuser, entre anciens fans et nouveaux disciples, mais puisque la tranche des 15-25 ans reste la cible première des studios, Mickey peut dormir tranquille.

Pour les plus déçus, qui n'ont pas encore brûlé leur pyjama Dark Vador ou piétiné leur mug R2-D2, il y a l'espoir notamment suscité par Rogue One : A Star Wars Story, premier spin-off très apprécié et salué comme un véritable film à part entière. Si la trilogie qui sera dirigée par Rian Johnson reste encore mystérieuse, tout n'est peut-être pas encore perdu.

 

Photo, Daisy RidleyRey et l'île de la planète Ahch-To

 

ALIEN : COVENANT

Pourquoi ça a énervé 

Comme Les Derniers Jedi, Covenant appartient à une saga farouchement défendue par ses fans. Il est lui aussi arrivé après un comeback inespéré qui a profondément divisé (Prometheus), d'être traité à sa sortie comme une horreur infâme puis peu à peu réévalué. Comme l'épisode VIII, le nouvel Alien a été violemment critiqué pour ses partis pris, décortiqué dans le fond comme dans la forme, et considéré par beaucoup comme une hérésie grotesque, à la fois comme épisode de la saga et comme film tout court.

Place maladroite du xénomorphe pour soit-disant répondre aux fans, traitement approximatif des nouveaux personnages, balayage des éléments au centre de Prometheus, bascule plus ou moins assumée et logique vers les personnages de Michael Fassbender, sans parler d'une promo incompréhensible : Covenant a créé une tornade.

Pourquoi c'est pas grave (quoique)

Alien : Covenant a mis un sérieux coup de frein aux plans de Ridley Scott qui envisageait plusieurs suites, avant de raccrocher les wagons au premier film. Avec 240 millions au box-office mondial pour un budget d'environ 100, la déception est réelle : loin des 400 millions de Prometheus, le film a prouvé qu'il y avait un problème, au niveau de la saga, du public, ou des deux.

Scott continue a priori à travailler sur une suite, mais le rachat d'une partie du catalogue Fox par Disney risque de bouger les lignes. La saga va t-elle être enterrée ? Redémarrée ? Mise entre de nouvelles mains ? Difficile d'imaginer que le studio ne cherchera pas à explorer cette marque puissante, sans trop abîmer son étiquette adulte (comme Deadpool qui restera R Rated). Affaire à suivre, donc. 

 

Photo Katherine WaterstonRipley #45

 

 

JUSTICE LEAGUE 

Pourquoi ça a énervé

Parce qu'une partie du public reste persuadée que le DCEU est victime non pas de ses producteurs et architectes, qui gèrent l'univers partagé d'une manière bien étrange, mais de la méchante presse. Surtout celle qui est payée par Disney pour dire que Marvel c'est bien, joue ainsi un rôle dans le succès énorme des films du MCU (même la presse qui ose dire que certains opus, comme Avengers : l'Ère d'Ultron, sont ratés), et a comme objectif secret d'atomiser les films DC.

C'est oublier que le public en question est bien assez grand pour aller en salles sans trop écouter ces idiots critiques, et créer un bouche-à-oreille pour pousser un film vers les cimes du box-office. Concrètement : Batman v Superman : L'Aube de la justice a été descendu par la critique, le public s'est rué dessus à sa sortie malgré tout mais a décidé très vite que le film était moyen, d'où une chute de fréquentation spectaculaire. Wonder Woman, poussé par une presse très positive, a pourtant démarré moins fort : le public a suivi son cœur sans croire la critique, mais a été visiblement satisfait puisque le film a résisté et finalement dépassé BvS aux Etats-Unis, pour devenir un succès phénoménal. En bref : le public, dans toute sa diversité, n'écoute à peu près rien d'autre que lui-même.

Pourquoi ça n'est pas trop grave

Passé l'éternel affrontement entre les critiques et les fans, le spectateur est roi. Avec à peine 652 millions au box-office mondial, Justice League est le plus petit score du DCEU, loin derrière les 873 de Batman v Superman : L'Aube de la justice, les 821 de Wonder Woman, les 746 de Suicide Squad, ou encore les 668 de Man of Steel. Ce n'est pas la presse qui l'a dicté, mais le public.

Qu'un nouveau boss ait été désigné à la tête du DCEU après une production très compliquée, que même les conspirationnistes auront constaté à l'écran tant le film est bancal, rappelle que la Warner se cherche côté super-héros. Que la tâche est hardue, mais que l'espoir continue de briller pour beaucoup.

 

Photo Gal Gadot, Ezra Miller, Ben Affleck

 

LA MOMIE

Pourquoi ça a énervé

L'éternelle petite guerre artificielle entre public et critique. D'un côté, la presse a atomisé le film d'Alex Kurtzman, et rapporté le démarrage très moyen du film aux Etats-Unis, suivant l'enthousiasme très léger des spectateurs et prédisant alors une carrière médiocre (ce qui a été le cas là-bas). De l'autre, le mouvement classique : un film descendu par la critique aura toutes les chances de surprendre le spectateur qui s'attendait à une horreur, surtout s'il est enclin à considérer la presse comme l'ennemi - éventuellement mené par une cause politique, vendu à un concurrent ou rongé par une haine quelconque.

Ainsi a donc été relancée la danse entre les deux, à base de "c'est pas si pire que ça", et autres "c'est à cause de la critique si le film a pas marché" (alors que c'est connu : si la presse encense un film d'auteur il sera un succès, et quand elle est quasi unanime pour Blade Runner 2049, le film n'est pas une déception au box-office, LOL).

Pourquoi c'est pas très grave (mais un peu quand même)

Pour Tom Cruise, peu d'inquiétude. Il n'a pas rejoint le monde des univers étendus comme prévu, mais continue à rayonner dans le monde (80% du box-office total de La Momie), et surfe sur le succès solide de Mission : Impossible avec un sixième épisode en 2018.

Pour le Dark Universe, c'est une baffe évidente. Annoncé en fanfare avec un casting de poids lourds, plusieurs films et à coups de déclarations spectaculaires, l'univers étendu des monstres a depuis été rangé au placard : La Fiancée de Frankenstein repoussé indéfiniment, départ des scénaristes censés gérer la chose, et rétropédalage officiel sur les vastes plans de franchise. Un coup dur pour le studio Universal qui pensait rejoindre la grande fête des univers étendus.

 

Photo Sofia BoutellaAllégorie de la gueule de bois des producteurs au démarrage du film

 

LE ROI ARTHUR : LA LEGENDE D'EXCALIBUR 

Pourquoi ça a énervé 

Mêmes arguments que La Momie. Précédé de critiques très négatives, porté par un démarrage désastreux au box-office américain pour devenir l'un des plus gros flops de l'année, le film de Guy Ritchie (qui a ses fans passionnés) a bénéficié d'un retour de flamme quasi rédempteur pour certains. Cette nouvelle version du Roi Arthur cochant les cases classiques du blockbuster, elle a reçu un peu d'amour et de compassion, provoquant sans surprise d'interminables discussions sur la cruauté de la presse - et donc forcément des millions de spectateurs qui n'ont pas été le voir en salles. Gageons qu'avec une telle étiquette de désastre financier, le film trouvera une seconde vie lorsqu'il sera découvert au fil des années par ses futures victimes.

Pourquoi c'est pas très très grave

Guy Ritchie continue sa vie et filme une version live d'Aladdin avec Will Smith en génie, prévue pour mai 2019. C'est en revanche un nouvel échec de franchise pour lui après Des agents très spéciaux : Code U.N.C.L.E., et un facteur de déprime pour la Warner aux côtés de Justice LeagueBlade Runner 2049, ou encore The House - heureusement balayés par les succès de Ça, Dunkerque et compagnie.

 

Photo Charlie Hunnam

 Charlie Hunnam et son épée

 

RESIDENT EVIL : CHAPITRE FINAL 

Pourquoi ça a énervé 

Parce que l'adaptation des jeux vidéo énerve beaucoup de monde depuis le premier film en 2002, et de manière exponentielle depuis. Arrivée au sixième épisode, la saga menée par Milla Jovovich a cramé toutes les cartes possibles et imaginables (clones, pouvoirs spéciaux, apocalypse, personnages des jeux, réalité factice, comeback surprise et autres retours en arrière).

La critique a à peu près été alignée sur le public, saluant au mieux et avec un taux d'alcoolémie minimum un spectacle d'une laideur et d'une stupidité sympathiques, porté par une actrice déterminée à y croire et à interpréter la chose au premier degré absolu.

Pourquoi c'est pas grave du tout

Parce que c'est fini. L'actrice et son mari réalisateur Paul W.S. Anderson l'ont promis, et ce n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd : quatre mois après la sortie, un reboot était annoncé avec une toute nouvelle équipe. Jovovich a versé quelques larmes au nom du respect des fans (rires cosmiques des personnes mentionnées), tandis que le gamer laisse naître un soupçon d'espoir puisque James Wan sera producteur du prochain film. Avec le réalisateur de Saw et Insidious, la nature horrifique de la franchise pourrait donc être traitée, cette fois-ci.

 

Photo Milla Jovovich"Paul, j'ai une idée pour une fusillade originale et distinguée"

 

VALERIAN ET LA CITE DES MILLE PLANETES

Pourquoi ça a énervé

Presse vs public, acte III. L'idée que Luc Besson est détesté par la critique (qui a pourtant encensé beaucoup de ses films), les médias (qui lui offrent une couverture médiatique non négligeable) et le milieu (qui l'a pourtant célébré dès le début de sa carrière, notamment aux César) a la peau dure. La sortie de l'ambitieux film de science-fiction a donc relancé le débat autour de la soit-disant haine de la presse, qui aimerait se vautrer dans le mépris du cinéaste français qui réussit sans raison véritable. 

Une fois que le film a été vu, pour de vrai, l'énervement s'est quelque peu déplacé. C'est alors le film lui-même qui a provoqué colère et exaspération, pour diverses raisons - choix des acteurs, inspirations trop lourdes et mal digérées, scénario maigre. 

Pourquoi c'est pas trop grave (quoique)

Luc Besson continue à tracer sa route et tourne Anna, un thriller avec une héroïne badass. Mais la carrière très tiède de Valerian et la Cité des mille planètes (voir notre dossier sur la question) aura clairement des conséquences. La première : les ambitions de franchise semblent enterrées, même si le réalisateur espère encore. La deuxième : EuropaCorp va souffrir de cette déception au box-office, qui s'inscrit aux côtés d'autres échecs moins retentissants. La troisième : le coup de poker n'a pas payé, et Dane DeHaan et Cara Delevingne n'ont pas décollé comme prévu avec ce blockbuster censé être massif.

 

Photo Dane DeHaan, Cara DelevingneArc-en-ciel d'indifférence dans ta face

 

ÇA

Pourquoi ça a énervé 

Parce que le film a été un carton absolu, avec près de 700 millions pour un budget d'environ 35. Parce que la presse a globalement aimé. Parce que le film a été un phénomène, entretenu par tous (studio, médias et public) durant des mois. Et parce que l'addition de ces facteurs n'a pu qu'engrendrer déception et lassitude.

Le film adapté des romans de Stephen King a bien sûr largement plu, mais il a surtout été très vu et discuté, effaçant peu à peu les nuances entre "c'est le meilleur film d'horreur de tous les temps" et "c'est une daube sans nom". D'où de longs débats sur le résultat et les goûts "des gens", et même sur la qualification de film d'horreur pour ceux qui n'ont pas tremblé.

Pourquoi c'est pas grave du tout

Parce que le film a été un carton absolu, et que le retour de flamme très minime va avec le succès. La suite, prévue pour septembre 2019, bénéficiera forcément de cette énergie.

 

Photo , Bill SkarsgårdMa révérence à ton porte-feuille

 

LA TOUR SOMBRE 

Pourquoi ça a énervé

Parce que c'était pas bien. Que le film ait plus attiré l'attention avant sa sortie (le choix d'Idris Elba pour incarner un héros aux yeux bleus, la promo très discrète, la durée inquiétante d'emblée), qu'une fois en salles, n'a pas aidé. Mais comme La Momie et Le Roi Arthur, dans une moindre mesure, le film plus ou moins adapté de la saga de Stephen King a finalement été consommé avec un certain plaisir suite aux critiques désastreuses, avec option "les critiques bande de chiens, ce film n'est pas si nul en vrai". Avec près de 112 millions récoltés dans le monde, le bilan n'est pas mauvais, principalement parce que le budget officiel se situe dans les 60.

Pourquoi on s'en fiche un peu

Parce qu'à peu près tout le monde est passé à autre chose, et que le raz-de-marée Ça a monopolisé toute l'attention quelques semaines après La Tour sombre. Les grandes idées de mega-franchise, avec des suites au cinéma et une série télévisée, semblent enterrées. Stephen King lui-même a évoqué un reboot et admis que l'adaptation n'était pas une franche réussite. Pour un projet développé depuis une dizaine d'années et passé entre diverses mains, c'est un échec.

 

Photo Tom Taylor, Idris ElbaIdris Elba ne sera pas encore un héros hollywoodien

 

TRANSFORMERS 5

Pourquoi ça a enervé

Le succès de la saga Transformers exaspère beaucoup de monde depuis une décennie. Que Transformers 3 : La face cachée de la Lune et Transformers 4 : L'âge de l'extinction aient engrangé plus d'un milliard a enfoncé le clou Michael Bay, considéré par beaucoup comme l'incarnation absolue d'une industrie hollywoodienne débilisante qui se cache derrière un écran de fumée pyrotechnique. Pour le coup, réconciliation entre la presse et le public, qui ont tous deux exprimé leur mépris et lassitude (plus petit score de la franchise pour le cinquième opus).

Pourquoi ça n'est pas grave

Parce que beaucoup de monde a justement eu la présence d'esprit de ne pas s'infliger ce blockbuster gras. Et aussi parce que la franchise n'est pas morte : Bumblebee sera une pseudo-renaissance puisque premier film réalisé par un autre que Bay, et mené par une héroïne.

 

Photo Mark WahlbergMark Wahlberg ce héros

 

FAST & FURIOUS 8 

Pourquoi ça a énervé

Même raisons que Transformers : une saga pas bien fine qui jouit d'une popularité folle, et nourrit donc en retour le mépris et la colère d'un paquet de monde. Le succès de la franchise et la bienveillance d'une partie de la presse seraient ainsi la preuve que le monde ne tourne pas rond, que l'humanité est perdue, et a ce qu'elle mérite. Vin Diesel est le premier sur la ligne, ayant gagné au fil des années de plus en plus d'ennemis parmi les spectateurs moqueurs.

Pourquoi ça n'est pas grave

Le huitième opus n'a pas été aussi massif que Fast & Furious 7, mais a tout de même engrangé 1,2 milliard au box-office. Preuve que si les voix négatives ont été fortes et nombreuses, la saga continue à intéresser le monde. Fast & Furious 9 est donc bien sûr annoncé, ainsi qu'un spin-off sur Hobbs & Shaw avec Dwayne Johnson et Jason Statham, plus appréciés que Vin Diesel.

 

Photo Charlize Theron, Vin DieselLa présence de Charlize Theron n'a pas aidé à calmer certains esprits

 

GHOST IN THE SHELL

Pourquoi ça a énervé

Le choix de Scarlett Johansson a provoqué un petit scandale dès le départ autour de la question épineuse du whitewashing et l'idée même d'adapter le manga culte de Masamune Shirow à Hollywood ne pouvait que créer une vague d'indignation. La présence de Rupert Sanders, de Blanche-Neige et le chasseur, ainsi que le côté remake du film d'animation adoré de Mamoru Oshii, ont nourri encore plus la colère. Des mois de débats et doutes ont finalement donné un box-office tiède, avec à peine 170 millions dans le monde pour un budget officiel de 110.

Pourquoi ça n'est pas grave

Parce qu'au fond, le film n'a rien de honteux, et ne mérite certainement pas plus d'attention que ça. D'autant qu'avec une carrière en salles si pâle, toute idée de franchise a été abandonnée.

 

Photo Scarlett JohanssonScarlett Johansson dans pas Lucy

 

GANGSTERDAM

Pourquoi ça a enervé

Parce que Kev Adams a beaucoup de fans, mais aussi beaucoup d'anti-fans. Cette comédie qui dégouline de bêtise, avec option homophobie et sexisme, a provoqué des débats houleux parmi la presse et le public. Au point de pousser le réalisateur Romain Levy et le producteur Alain Attal à aller sur un plateau télévisé pour crier leur colère face à la violence qu'ils estimaient injuste des médias.

Pourquoi ça n'est pas grave

Parce que le film a été un échec en salles (un budget d'environ 13 millions et dans les 370 000 entrées), punition absolue puisque la critique est évidemment méchante et n'aime pas les films drôles. Et que celui qui pourrait s'inquiéter de l'avenir de Kev Adams se rattrapera avec Love addict en avril et surtout Alad'2 qui sera probablement un succès en octobre prochaine.

 

Kev Adams

 Kev Adams la menace

 

EPOUSE-MOI MON POTE

Pourquoi ça a énervé

Pour des raisons similaires à Gangsterdam, la comédie avec Philippe Lacheau et Tarek Boudali (également réalisateur) a relancé le débat sur l'odieuse presse gauchiste-bobo-bien-pensante. Que cette histoire de potes qui décident de profiter du mariage homosexuel pour organiser un mariage blanc soit une avalanche de clichés aussi frais que le premier tube d'Abba a donc été perçu comme une barre de rire ou un tunnel de bêtise, selon les avis.

Pourquoi ça n'est pas très grave

Contrairement à Gangsterdam, qui avait coûté bien plus, Epouse-moi mon pote a été un succès énorme, avec plus de 2,4 millions d'entrées. La preuve que la parole si menaçante de la presse a donc un pouvoir énorme sur le monde.

 

Photo Tarek Boudali, Philippe LacheauDeux hétéros jouent aux homos en 2017

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commentaires
Starbuck
12/01/2018 à 08:51

c'est vrai que Covenant pose problème.
Visuellement, c'est bien foutu,mais avec le budget dont il a bénéficié, ç’aurait été surprenant qu'il se plante sur ce point.
Maintenant, la multitude de personnages limite l'empathie pour l'un ou l'autre.
Certaines scènes d'action sont presque illisibles, le traitement du personnage de Shaw est assez expéditif alors que je m'attendais a ce qu'elle soit un des piliers principaux du film.
Le twist final, bon ben, c'est une chance sur deux, en fait.
Le mode Slasher adopté par Scott est assez déroutant dans l'univers d'Alien.
Et j'avoue que j'ai pas pigé pourquoi David a décidé d'exterminer les Ingénieurs, Honte a moi. Si quelqu'un peut m'expliquer...
Malgré tout, en sortant de la salle, mon impression était plutôt positive. Faudrait que je le revois, en fait

Marc
08/01/2018 à 19:22

Stars wars le dernier Jedi vu 2 fois le meilleur film de 2017 désolé les affreux qui crachent sur ce film . Un Stars Wars sera toujours meilleurs que tous les films français qui sont sortie en 2017 .
Dans le Cercle sur Canal + j'ai vu l'intervention de Charles Béring qui dit que c'est la pire daube une merde etc.... Le cinéma français est sans ambitions sans souffle . Comment les pires films français tellement de navets trouvent un financement !?????????

Marc
08/01/2018 à 19:03

Les films de 2017 que j'ai vu et qui on du mal à passer
VALERIAN quel gâchis mauvais casting Si tu fais le mauvais choix de ton personnage principal tu fout en l'air ton film dans les Écoles de Cinéma se serait la première règle pour réussir un bon film et un bon scénario. Le scénario totalement stupide aucun intérêt.
ALIEN Covenant. trop incohérence dans le scénario ! Personnage stupide les effets spéciaux sauvent le film . Dans l'espace on t'entend REMBOURSSER .!!!!

Manontherun33
07/01/2018 à 18:39

Je me demande ou il a entendu dire que certains trouvaient le dernier jedi comme le meilleur star wars. beaucoup ont trouvé que c'était le pire mais personne n'a trouvé que c'était le meilleur

J
06/01/2018 à 21:42

@Raoul

Scoop : Star Wars est une série de films ET une marque. Et c'est en grande partie le fond du débat depuis la sortie des Derniers Jedi notamment.
De rien.

Raoul
06/01/2018 à 21:38

Vous parlez de Star Wars comme d'une marque. Vous êtes dans la grande distribution ou le 7ème art?

Colonel Stuart
06/01/2018 à 10:49

Pour la photo de Star Wars en illustration, en fait il faut résumer à...L'ÎLE DE...REY! ;-)

Y Boy
06/01/2018 à 09:14

Je ne m'attendais pas à voir "Ça" dans ce classement mais en effet, si le film est loin d'être mauvais, il s'oublie bien vite. Et on ne le dira jamais assez, son principal défaut est qu'il ne fait vraiment pas peur.

Blop
06/01/2018 à 07:17

Mea culpa fantofesse

colloc 1
06/01/2018 à 00:35

C'est drole ,pas un seul film de super héros dans le lot alors que de par leurs pitchs ce sont tous des merdes cosmiques. Que l'on puisse décemment comparer Covenant même au "meilleur" de ces films pour débiles profonds est la chose qui personnellement m'énerve et m'exaspère le plus. Il est et restera toujours mille fois meilleur que n'importe quel de ces trucs ! Malgres ses défauts et ses incohérences.

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