Star Wars 8 : Andy Serkis est encore sous le choc du destin de Snoke

Andy Serkis, qui a interprété le Leader Suprême Snoke dans Star Wars : Les Derniers Jedi, a avoué être toujours sous le choc du destin étonnant réservé à son personnage. 

La postlogie Star Wars est maintenant terminée, et elle constitue un cas d'école de tout ce qu'il ne faut pas faire pour gérer une franchise. Le dernier volet de la saga culte, Star Wars : L'Ascension de Skywalker, a fini de confirmer l'absence totale de cohérence créative et narrative de la dernière trilogie commandée par Disney. Sans ligne directrice claire, et avec deux réalisateurs, JJ Abrams et Rian Johnson, l'édifice s'est écroulé de manière spectaculaire et a poussé Disney à revoir ses plans pour la franchise au cinéma. 

Et il y a bien un personnage qui a symbolisé l'absence de planification sur le long terme de la firme. Rappelez-vous, dans Star Wars : Le Réveil de la Force en 2015, le Leader Suprême Snoke était présenté comme le nouveau Palpatine de la saga. Menaçant et mystérieux, il planait comme une ombre au-dessus du septième opus, et le huitième promettait de vraiment le mettre en avant. Sauf que dans Les Derniers Jedi, peut-être le film le plus controversé de toute l'histoire de Star Wars (et pourtant La Menace fantôme existe), ce grand méchant se faisait tuer soudainement. Aberration ou choix audacieux, l'interprète du personnage, Andy Serkis, est revenu sur cette décision. Et il ne s'en est toujours pas remis. 

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LE CHOC SNOKE ou le CHOKE

À l'occasion d'une interview pour le magazine GQ, l'acteur a confié avoir été choqué de découvrir le sort de son personnage : 

« Je vais vous le formuler comme ça. Quand j'ai commencé à lire le scénario des Derniers Jedi, j'ai passé les 30 premières pages à me dire : "Ce personnage est vraiment incroyable". Puis j'ai tourné la page : "Et Snoke se fait couper en deux". J'étais dégoûté. Dégoûté. »

Andy Serkis n'aurait donc que peu goûté ce destin funeste réservé à Snoke. Et pourtant, dans un film rempli de problèmes, il s'agissait certainement de l'un des choix scénaristiques les plus audacieux tentés par la franchise depuis son rachat par Disney. Mais, en refusant d'aller au bout de l'idée de Rian Johnson, à savoir faire de Kylo Ren l'ultime antagoniste de la trilogie, JJ Abrams s'est probablement sabordé en faisant revenir un Palpatine en bout de course dans le dernier film. Outre ce manque de planification flagrant qui a transformé une bonne idée en suicide narratif, le crime réside peut-être dans le fait de sous-utiliser un acteur de la trempe d'Andy Serkis.

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Sans rancune, l'acteur s'est même dit prêt à revenir dans la peau du mystérieux méchant : 

« En fait, j'aime vraiment beaucoup ce personnage. Et je le dis comme ça : ça ne me dérangerait pas de le voir revenir. »

Alors qu'il a récemment fait un retour surprise (et déchirant) dans l'univers Star Wars avec la série Andor, où il joue un personnage en chair et en os, le spécialiste de la motion capture a donc envoyé un petit message. Coïncidence (ou pas), la série The Mandalorian explore depuis ses débuts la genèse du Premier Ordre, cet héritier de l'Empire dont Snoke est le chef dans la postlogie. Et le projet de Dave Filoni a plusieurs fois laissé des indices en route sur des entreprises de clonage mises en route après la chute de l'Empereur. Petit rappel : Snoke serait un clone de Palpatine. À bon entendeur.