Les 10 plus gros échecs du box-office hollywoodien de 2023 (pour l'instant)
The Flash, Shazam 2, Donjons & Dragons, Babylon, Indiana Jones 5... Quels sont les plus gros bides du box-office hollywoodien de 2023 ?
En 2021, c'était Matrix 4, The Suicide Squad, Resident Evil ou encore Le Dernier Duel. En 2022, c'était Morbius, Black Adam, Moonfall, Buzz l'éclair, The Northman, Trois mille ans à t'attendre ou encore Nightmare Alley.
Et en 2023, quels sont les plus gros bides du box-office ? Petite sélection avec 10 énormes bides en 2023 (liste non exhaustive).
Mémo : les studios ne récupèrent pas toutes les recettes du box-office (une partie va notamment aux exploitants), et le pourcentage varie selon les territoires. Le box-office domestique (Etats-Unis et Canada) est ainsi le plus important, un studio américain récupérant environ 50%. Le box-office chinois est le moins avantageux (environ 25%). C'est pour ça que toute analyse du box-office doit être détaillée.
Voici un petit guide vidéo rapide pour tout comprendre au box-office :
1. Babylon
- Sortie : janvier 2023
- Budget : de 78 à 110 millions (!) en fonction des sources
- Box-office mondial : 63 millions
Le bide retentissant et très largement commenté du Babylon de Damien Chazelle plaçait l'année sous le signe des gros échecs hollywoodiens. Mais si 2023 a été effectivement fourni en flops, ils sont peu à être aussi spectaculaires que celui-ci. Sur le papier, le film avait ses chances : son réalisateur encore auréolé du succès de La La Land, son casting porté par Margot Robbie et Brad Pitt, et les bandes-annonces affriolantes.
Cela n'a pas suffi à mobiliser les cinéphiles américains, et encore moins à rembourser un budget colossal, voire même franchement mégalo. Classé R (interdit aux moins de 17 ans non accompagnés), long de plus de 3 heures et reçu plus tièdement que prévu par la presse, Babylon s'est violemment vautré, au point d'interroger sur l'hypothétique extinction de ce genre de blockbusters d'auteur remplis de stars, moins attractives que les grosses franchises. Les raisons sont multiples : la sortie d'Avatar 2 la semaine précédente, la résurgence des cas de COVID, le "blizzard du siècle" gâchant le week-end des fêtes américaines... ou tout simplement une estimation bancale des goûts du grand public.
A noter qu'en France, le film a si bien cartonné (1,5 million d'entrées) qu'il a poussé Chazelle en personne à féliciter la population de l'hexagone. Parfois, notre réputation d'amoureux du 7e art est justifiée. Potentiel signe que le public français s'est pris de passion pour le destin tragique du projet, notre article autopsiant son cadavre est désormais parmi les plus lus de l'intégralité du site (le deuxième !).
A lire : notre analyse détaillée du bide du film Babylon.
2. Donjons & Dragons
- Sortie : avril 2023
- Budget officiel : 150 millions
- Box-office mondial : 208 millions
C'est l'un des tristes bides de 2023 puisqu'on a aimé Donjons & Dragons : l'Honneur des voleurs. Mais ça n'en reste pas moins un échec : avec un budget hors promo de 150 millions (partagé entre Paramount et Entertainement One alias EOne), le film réalisé par Jonathan Goldstein et John Francis Daley s'est vautré en récoltant à peine 210 millions dans le monde, dont 93 au box-office domestique.
Le studio Paramount a pourtant déployé une campagne promo impressionnante pour repositionner la marque D&D, surtout après le bide du navet Donjons & Dragons de 2000. En misant à fond sur un ton léger pour en faire un film grand public plutôt qu'une adaptation réservée aux nerds (et ce n'est pas du tout une insulte pour info), en mettant en avant Chris Pine et Michelle Rodriguez, en montrant assez tôt le film à la presse pour surfer sur les retours positifs, l'opération semblait solide. Sauf que non.
Premier problème : le budget probablement trop élevé (les producteurs l'ont reconnu depuis). C'est digne d'un petit Marvel alors que la marque D&D est loin d'être installée (le film de 2000 n'avait coûté que 45 millions). Deuxième problème : il a été pris en étau entre John Wick 4 (sorti une semaine avant) et surtout Super Mario Bros. le Film (sorti une semaine après) aux États-Unis, qui a été un phénomène sur le créneau divertissement pur. Néanmoins, le film sera clairement redécouvert par le public, et pourrait avoir une véritable seconde vie en VOD ou SVoD.
A lire : notre analyse détaillée du bide du film Donjons & Dragons 2023
3. Beau is afraid
- Sortie : avril 2023
- Budget officiel : 35 millions
- Box-office mondial : 11,4 millions
Alors que le cinéma d’horreur se porte plutôt très bien au cinéma avec le studio Blumhouse ou les franchises Conjuring, Insidious et compagnie, Beau Is Afraid n’a malheureusement pas eu le même succès. Ari Aster avait pourtant largement explosé les scores au box-office avec Hérédité (82 millions dans le monde pour 10 millions de budget) et confirmé avec Midsommar (48 millions amassés pour 9 millions de budget). Mais avec seulement 11,5 millions de dollars récoltés dans le monde (dont 9,1 rien que sur le sol américain), Beau is Afraid s’est planté en beauté.
Avec un budget trois fois plus élevé que les deux premiers films du cinéaste, Beau is Afraid aurait dû rapporter au moins 70-80 millions de dollars pour espérer rentrer dans ses frais. Alors forcément, avec seulement 6,1 millions de dollars amassés en trois semaines aux Etats-Unis, l’espoir a vite déchanté. Toutefois, est-ce vraiment une surprise ?
Beau is Afraid est un film quasi-expérimental de près de 3 heures et devant l’énorme délire scénaristique, difficile d’imaginer une seule seconde qu’A24 l’ait validé pour en faire un hit au box-office. Son échec cuisant n’est donc pas étonnant, d’autant plus que le film a reçu des critiques plus que mitigées. Et même si la réception médiatique a probablement eu un impact mineur chez les spectateurs, le mauvais bouche-à-oreille a enterré l’exploitation du film. Reste à espérer qu’il retrouve un second souffle sur le marché physique.
4. Renfield
- Sortie : mai 2023
- Budget officiel : 65 millions
- Box-office mondial : 26,3 millions
La promesse d’un Dracula incarné par Nicolas Cage n’a pas été suffisante pour empêcher le crash ultra-violent de cette série B de luxe (65 millions de dollars de budget tout de même). Bien que l’acteur se soit remis la critique dans la poche, notamment grâce au superbe Pig, il n’est pas redevenu pour autant une valeur sûre du box-office (comme l'ont montré Pig et Un talent en or massif).
Le classement R et les critiques américaines mitigées n’ont certainement pas aidé Renfield à s’imposer. Mais impossible de ne pas mentionner l’éléphant hollywoodien au milieu de la salle de cinéma : le film Mario, sorti la semaine d’avant, qui a tout dévasté sur son passage. Au terme de son deuxième week-end, celui-ci avait déjà cumulé la bagatelle de 353 millions de dollars et débutait un parcours impressionnant qui en ferait l’un des plus gros cartons de l’année. Difficile de se rabattre sur le public adulte et adolescent : il s’est rué sur L’Exorciste du Vatican, sorti exactement à la même date.
Dépassé par Mario sur son flanc pop culture et par Russel Crowe sur son flanc horrifique, Renfiled a peiné à exister dans le circuit américain. Quoique cela n’explique pas tout, puisque son score en France est catastrophique : 37 645 entrées. Là aussi, il a dû faire face dès le jour de sa sortie à un bulldozer pop (Spider-Man : Across the Spider-Verse) et à un pur film d’épouvante (Le Croque-Mitaine). Rien d’assez écrasant toutefois pour justifier une telle dégringolade.
Notre critique de Renfield.
5. Indiana Jones 5
- Sortie : juin 2023
- Budget officiel : 300 millions
- Box-office mondial : 382 millions
Même si la comparaison du budget (300 millions hors marketing) et des recettes (moins de 400 millions) n’est pas la plus effrayante de cette liste, Indiana Jones et le Cadran de la Destinée est bel et bien un gros échec. Tout d’abord parce que le studio qui dépense l’argent (ici, Disney) ne récupère pas l’entièreté des recettes, loin de là, et ne se rembourse pas du tout sur un tel score. Par ailleurs, les précédents volets de la saga ayant fait des cartons systématiques, Disney était en droit d’espérer, après avoir racheté Lucasfilm en 2012 pour 4 petits milliards de dollars, que la saga de l’aventurier au chapeau lui rapporterait davantage.
En effet, si la trilogie originale avait remporté de sacrés succès, c’est encore le come-back de 2008 avec Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal qui fit le plus beau score, avec un box-office de 790 millions pour un budget de 185 millions. Alors pourquoi ne pas tenter de miser encore plus gros pour rapporter encore bien plus gros ? Après tout, ce pari avait fonctionné avec Star Wars, autre grosse acquisition de Disney lors du rachat de Lucasfilm : pour presque 450 millions de budget, Le Réveil de la Force en avait rapporté plus de 2 milliards.
Un tour de force que n’aura pas su répéter Indiana Jones et le Cadran de la Destinée, peut-être faute de paris trop gros pris sur une saga finalement moins solide auprès du grand public que celle de La Guerre des Etoiles.
Notre critique de la belle conclusion Indiana Jones 5.
6. Ruby, l'ado kraken
- Sortie : juin 2023
- Budget officiel : 70 millions
- Box-office mondial : 42 millions
Le vilan petit kraken de DreamWorks
Ruby, l'ado Kraken est sorti en juin dernier dans l'indifférence quasi générale après une campagne promo presque inexistante. Le studio d'animation, qui n'avait plus de franchises phares depuis le dernier Dragons 3, semblait pourtant repartir du bon pied avec Les Bad Guys et surtout Le Chat Potté 2, mais Ruby, l'ado Kraken a fait un violent demi-tour. Le film réalisé par Kirk DeMicco a coûté 70 millions de dollars (hors marketing), mais n'a encaissé que 42 millions de dollars, dont 15 millions au box-office domestique. Pas besoin d'avoir un doctorat ou un Bac S pour comprendre qu'il manque beaucoup de sous dans la caisse.
Dès le départ, l'échec semblait d'ailleurs inévitable. Même si Élémentaire a rappelé qu'un film pouvait se rattraper après un mauvais démarrage, Ruby est parti de trop loin pour remonter la pente. Il n'a ainsi empoché que 5 millions de dollars à son lancement, soit le pire de tout le catalogue Dreamworks. Au mieux, c'est donc un autre échec, comme le studio en a toujours connu (Sinbad, La route d'Eldorado, Souris City...), au pire, c'est une des plus grosses catastrophes industrielles de l'année, et surtout la plus grosse de DreamWorks.
En comparaison, même Spirit : L'indomptable, sorti en 2021 pendant la pandémie et considéré jusqu'ici comme le plus gros crash de la boîte, s'en est légèrement mieux tiré à domicile, et pour un budget de seulement 30 millions de dollars. Du côté des autres films d'animation de 2023 de son calibre, Ruby fait aussi très pâle figure. Pour le même budget, Ninja Turtles : Teenage Years a par exemple empoché 161 millions de dollars (dont 111 millions à domicile). Le seul espoir qu'il reste au film réalisé par Kirk DeMicco serait sa carrière en VOD, ce qui ne l'assurerait même pas de sortir la tête de l'eau.
Notre critique de Ruby, l'ado Kraken
7. Le Manoir Hanté
- Sortie : juillet 2023
- Budget officiel : 150 millions
- Box-office mondial : 106 millions
Oh, un producteur qui s'est pendu
On ne dit jamais assez à quel point chaque film est un prototype, et qu'aucun studio ne peut anticiper avec une totale certitude le succès ou l'échec d'un projet. Dès lors, il est parfois malhonnête de juger un long-métrage comme ayant été "sacrifié", quand le problème est plus souvent dû à une mauvaise stratégie de communication.
Néanmoins, difficile de ne pas franchir le pas en ce qui concerne Le Manoir Hanté. Si la sortie du film a été l'une des premières impactées par la grève des acteurs, on ne peut pas dire que l'attente était insoutenable pour cette relecture de l'attraction des parcs Disney. Depuis le carton inespéré de Pirates des Caraïbes, le studio cherche désespérément à en recréer la magie, quitte à investir des sommes folles dans une partie de roulette russe géante. Dans le cas présent, il ne reste plus qu'à voir 150 millions de dollars partir en fumée, pour un résultat au demeurant très tiède (malgré le fait qu'il ait été confié à Justin Simien, le réalisateur de Dear White People).
Dès lors, Disney n'a même plus cherché à faire d'effort, puisque Le Manoir hanté a été bazardé en salles au milieu de l'été, juste après le raz-de-marée Barbie et Oppenheimer. Avec 24 millions de dollars de recettes sur son premier week-end américain, le long-métrage a bien traîné des pieds, jusqu'à atteindre péniblement les 100 millions de recettes mondiales. Face à ce choix improbable de sortie pour un film "d'horreur" familial, on pourra rétorquer que la stratégie a plutôt porté sur le streaming. En effet, Le Manoir hanté est prévu pour sortir sur Disney+ le 4 octobre dans certains pays, pour profiter de la période d'Halloween. C'est dire le niveau de considération de son box-office en salles.
Notre critique du Manoir hanté
8. Hypnotic
- Sortie : août 2023
- Budget officiel : 65 millions
- Box-office mondial : 12 millions
C’était le projet de rêve de Robert Rodriguez depuis des années : enfin réaliser Hypnotic, son thriller nolanien racontant l’histoire d’un inspecteur à la recherche de sa fille dans un monde où les criminels sont hypnotiseurs. C’est désormais chose faite, mais le succès en salles n’est jamais venu récompenser ce parcours semé d’embûches. Pour un budget de 65 millions de dollars, le film avec Ben Affleck en a rapporté environ 12 dans le monde.
Un crash particulièrement spectaculaire donc, et bien loin des prétentions de ce genre de film. Certes moins cher que ses modèles les plus renommés, Hypnotic n’en a pas connu du tout le parcours, même à son échelle plus modeste. Par exemple, Inception avait coûté 160 millions en 2010 mais en avait rapporté 837. Ce cas était peut-être un peu exceptionnel, mais la même année, le Shutter Island de Martin Scorsese n’avait coûté “que” 80 millions (un budget plus proche de celui du film de Rodriguez) et en avait accumulé 295. Proportionnellement parlant, même le deuxième film de Nolan, Memento, rentabilisait mieux sont petit budget de 9 millions avec 40 millions de recettes (hors inflation).
Comment le film de Rodriguez a-t-il pu se ramasser à ce point-là ? Plusieurs facteurs peuvent répondre à la question, comme la promotion quasi-inexistante, la réception plus que tiède lors de la projection cannoise en séance de minuit, ou encore tout simplement la qualité du film.
Notre critique du navet Hypnotic par ici.
9. Le Dernier Voyage du Demeter
- Sortie : août 2023
- Budget officiel : 45 millions
- Box-office mondial : 21 millions
Le Dernier Voyage du Demeter avait tout pour lui... mais a tout raté. Entre l'idée (un film entier sur le chapitre du livre Dracula où l'équipage d'un bateau est anéanti par Dracula) et le réalisateur (André Øvredal, derrière The Jane Doe Identity et Scary Stories), tout était réuni pour avoir un bon petit film d'horreur gothique... sauf qu'on a eu une série B poussive et paresseuse. Et avec une telle promesse (Dracula, horreur, huis clos), Universal aurait dû attirer presque automatiquement le public en manque de frayeur... sauf qu'ils ont échoué.
Doté d'un budget assez conséquent de 45 millions, ce Demeter s'est royalement planté : environ 21 millions dans le monde, dont 13 au box-office domestique. C'est un carnage absolu, et c'est encore pire si on le compare à La Main sorti cet été aussi. Avec un budget de même pas 5 millions, le petit film d'horreur a récolté plus de 63 millions, soit une opération très juteuse.
Sachant que ce projet Demeter traînait à Hollywood depuis le début des années 2000, c'est bel et bien un désastre. Le film pourra certainement limiter la casse avec son exploitation post-cinéma (le créneau horrifique est solide en VOD et SVoD), mais clairement un budget de 45 millions était kamikaze.
Notre critique du très décevant Le Dernier Voyage du Demeter
10. Tout DC (The Flash + Shazam 2 + Blue Beetle)
- Sortie : tout 2023
- Budget officiel : 300 millions (The Flash), 125 millions (Shazam 2) et 104 millions (Blue Beetle)
- Box-office mondial : 268 millions (The Flash), 133 millions (Shazam 2) et 114 millions (Blue Beetle)
Si les super-héros de tous bords ont régulièrement déçu cette année, autant d'un point de vue critique qu'au box-office, le cas de DC s'impose comme une sacrée bérézina. Avec l'arrivée de James Gunn et Peter Safran pour rebooter le DCU, les films en stock de Warner ont souffert des limites des univers étendus faisandés. Quand l'une de tes seules carottes n'est autre que l'interconnectivité de tes épisodes et de tes personnages, pourquoi les spectateurs iraient voir des films médiocres qui comptent pour du beurre ?
La réponse, Warner l'a apprise à la dure dès le début de l'année avec le crash de Shazam 2. Pour un budget plus élevé que celui du premier opus (125 contre 100 millions en 2019), les aventures de Zachary Levi ont à peine récolté 133 millions de recettes mondiales, contre 367 pour le premier film. Un échec conséquent, qui aurait nécessité au moins le double de son budget pour être rentable. On peut d'ailleurs constater la valeur de ce four au fait que Shazam 2 a été rendu disponible en VOD seulement 3 semaines après sa sortie.
Même son de cloche pour Blue Beetle, qui malgré sa nature de "petit" blockbuster à 100 millions de dollars, a très mollement démarré (à peine 25 millions de dollars lors de son démarrage américain). La barre des 100 millions de recettes, considérée il y a encore quelques années comme une catastrophe totale pour des films de cette trempe, en deviendrait presque un palier louable.
Néanmoins, rien ne bat le four atomique de The Flash. Manié et remanié pendant des années, pensé pour être la poule aux oeufs d'or de DC et son ticket vers le Multivers, le film d'Andy Muschietti a explosé tous les compteurs (300 millions de budget estimé) avant de se ramasser avec 268 millions de recettes mondiales. Là encore, il faut dépasser le simple coût de production, et concevoir que The Flash a nécessité un budget marketing conséquent.
Par ailleurs, beaucoup de blockbusters dépendent du soutien de partenaires financiers, qui investissent pour connecter une marque avec certaines productions, Mais au vu de la situation avec Ezra Miller, Warner n'a même pas pu se reposer sur cette béquille. Ajoutez à cela un démarrage très décevant, et une chute de fréquentation de 72% dès la deuxième semaine américaine, et vous avez là l'un des bides les plus spectaculaire de l'année.
26/09/2023 à 12:27
Il manque les films Disney dedans comme la petite sirène.
19/09/2023 à 12:39
Toujours surpris que les films font un flop alors qu'ils ont remboursé leurs budgets. Un film est rentable lorsque le point mort est dépassé. Il serait peut-être temps de revoir les budgets marketing. Disney s'attendait à faire 1 milliard avec un octogénaire.
DC fait des films mais ne cherche pas à faire de bénéfices. On dirait le développement des 4 fantastiques en 2014. Au final,les producteurs ont dénaturé le film. Il serait peut-être temps de laisser la main aux réalisateurs comme il avait fait Batman de Nolan ou de Burton.
18/09/2023 à 22:05
Pas sûr les actionnaires aient réellement perdu au change, ea conjugverse en est la preuve
18/09/2023 à 21:27
« Le box-office domestique (Etats-Unis et Canada). » A d'accord. A force de voir ce terme je pensais qu’il y avait un box office spécifique pour les employés de maisons, les majordomes, jardiniers, chauffeurs et autres factotums. En fait non. C’est mojo translated !
Article intéressant. Alors le cinéma c’est je mets ça et je veux plus que ça. Si j’ai pas ce que je veux c’est un bide et c’est pas bien mais ça fera des clicks dans la presse numérique. Si je mets ça et que ça me fait plein plein de ça en plus alors c’est le nirvana et ça fera des clicks dans la presse numérique.
Je pense qu’il faut relativiser quand on mesure un succès avec des chiffres de recette. Les blockbusters cités dans l’article sont trop coûteux pour leur potentiel (Spielberg l’avait prédit). Flash n’est vraiment pas Man of Steel (quoiqu’Ezra a petit côté Man of Steal). Les studios perdent de l’argent, bah tant pis pour eux. Mais ils occupent le terrain. Parfois il faut produire pour garder les droits ou montrer aux actionnaires qu’on fait quelque chose. Comment chiffrer ça ? Pour le Aster 11 millions pour un film long et déconcertant c’est quand même un succès. Perso je m’en tape de savoir si ça gagne ou si ça perds de l’argent. Je voudrais retrouver de la diversité. Aller voir du divertissant et de l’art. Retrouver la nouveauté et l’émotion. Faudrait revenir au fondamentaux. Scénario, acteurs, mise en scène. Et parfois un petit budget ça oblige à se sortir les doigts.
Pour revenir au sujet, le seul vrai four que je vois dans l’article quand au niveau des ses ambitions c’est Babylone. Chazelle est oscarisé. Il fait des films d’auteur. Le thème est porteur et le casting bien présent. Babylone a bien marché en France mais dans le reste du monde c’est une fonderie monumentale. Dire que seuls les français sont amoureux du 7ième art c’est un peu présomptueux d’autant que les recettes sont plus élevées chez les « domestic » qui seraient déficients entre les oreilles. Chazelle est intéressant mais n’est pas Fellini ou Pasolini qui veut.
18/09/2023 à 14:48
Attendez Expendables 4 arrive et ça va être un énoooorme échec ^^. En lêle temps il n'a pas l'air top et les stars présentes n'ont aucuns intérêts :
Stallone pas longtemps et plus Schwarzy...
Surtout qu'il arrive le septembre aux USA et le septembre chez nous… Autant dire qu'il va surement être bien illégalement avant la sortie chez nous…
18/09/2023 à 13:16
les gens qui chialent car un film s'est vautré au box office... hahahaha calmez vous hein, c'est pas vous qui l'avez réalisé.
18/09/2023 à 11:53
L'echec de BABYLONE au US est incompréhensible, un film sur la décadence d'une époque du Cinéma muet au Cinèma parlant un film magistrale . Un hommage au 7 Art il est pas sans défaut trop long des scnénes TRASH mais le finale quand MANNY en larme regarde dans une sallle de Cinéma les débuts du Cinéma muet à des extraits des films les plus mythique . .
BABYLONE ☆☆☆☆
18/09/2023 à 10:47
@Pompont71, un film qui rentre simplement dans ses frais n'est pas un succès. Les sociétés de production cinématographiques ne font pas leur boulot pour la gloire de l'art. Elles doivent GAGNER de l'argent. C'est bien pour ça que même des films pourtant rentables voient leurs projets de suites annulés, car ils n'ont pas été assez rentables.
Alors certes, au sens premier du terme, un film rentable n'est pas un échec. Mais il l'est au regard des ambitions du studios à son égard. Vous-même, si vous investissez 10 € dans un placement et qu'il vous rapporte 10 centimes, vous voyez ça comme une réussite ?
18/09/2023 à 10:43
@Geoffrey, donc vos articles les plus lus concernent Star Wars, un énorme bide, un top Netflix, un vieil article parlant de c.ul et une référence à Besson/Portman (sur fond de polémique pé.do, donc...) Et après certains viennent vous reprocher le contenu de vos articles. Mais on voit bien que comme partout, ce sont les mêmes sujets qui font vendre, malheureusement.
18/09/2023 à 09:31
Avec tout ça vous aller dire que Barbie est le meilleur film de l’année alors qu’en vérité c’est sûrement l’un des plus nuls de l’année mais 1 milliard au box office ça change la donne !!!!!
Tant qu’un film est remboursé ce n’est pas un échec (même si on peut s’attendre à plus d’argent pour certaines productions) si pour vous un succès ce compte en milliard c’est sûre qu’il y aura beaucoup.