Justice League : le Snyder Cut, gros fantasme ou réalité pour le futur de DC ?

La Rédaction | 26 novembre 2019 - MAJ : 09/03/2021 15:58
La Rédaction | 26 novembre 2019 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Le Snyder Cut arrivera en 2021 sur HBO Max : retour sur cette folle épopée.

Justice League est sorti en novembre 2017, pour un échec critique qu’un désastre financier. Mais la Ligue des justiciers sera de retour en 2021 : le fameux Snyder Cut va bel et bien voir le jour, après des années de rumeurs, d'affirmations, d'indices, de débats, nourris en grande partie par Zack Snyder lui-même.

Fruit d'une production chaotique, entre Zack Snyder bridé par les producteurs (et qui a quitté le projet pour raisons personnelles) et Joss Whedon engagé pour encadrer les reshoots (mais là encore avec la main de fer des producteurs, qui ont tout contrôlé), le film est quasi renié par tout le monde. Plus rapide que le Superman II en version director's cut de Richard Donner, qui a mis 25 ans à arriver, le Snyder Cut est donc à l'horizon 2021, et sera un énorme coup de pub pour HBO Max.

Retour sur cette passionnante anomalie du système, et toutes les raisons qu'il y avait d'y croire (ou pas), il y a quelques mois, avant la grande annonce.

 

Equipe La Justice League prête à sortie de sa boîte

 

OUI : C'EST UN BUDGET

Avec un budget hors marketing estimé à 250-300 millions de dollars, Justice League est l’un des films les plus chers de l’histoire du cinéma. Son tournage déjà long s’est étiré dans des reshoots interminables et très coûteux. D’après Variety ils auraient duré deux mois et couté environ 25 millions de dollars - là où en règle générale, ça tourne autour de 6-10 millions pour une semaine ou deux.

Et si aujourd’hui pas mal de gens disent avoir vu le Snyder Cut (Jason MomoaDamon Lindelof...), force est de constater que personne n’a été précis sur l’état du film. Le flou règne en partie sur ce qui est finalisé, et il y a fort à parier que cette version n’est pas terminée. La bande originale est peut-être à retravailler (choisi par Snyder, Junkie XL a été remplacé par Danny Elfman) ; les effets visuels devront au mieux être peaufinés, voire entièrement créés pour les scènes inédites ; sans parler des étapes conséquentes de mixage, post-synchro et étalonnage... Le plus probable étant qu'il y en a encore beaucoup à ajouter vu la tonne d'images inédites, évoquées par l'équipe ou aperçues dans la promo.

 

Photo Jason MomoaAvant SFX

 

Ce budget supplémentaire ne peut être pris à la légère pour un blockbuster tel que le Justice League. Pour ce Snyder Cut, la Warner va donc devoir ressortir des billets : il y a quelques mois, The Telegraph parlait de 30 ou 40 millions, et désormais, ce serait autour de 20 millions pour The Hollywood Reporter.

Et ce n’est probablement pas fini. Car pour exister, un blockbuster a aussi besoin d'un budget marketing. Pour un film tel que Justice League, la promo pour une sortie cinéma peut vite coûter une centaine de millions (Avengers : Endgame aurait coûté près de 200 millions en marketing). Le Snyder Cut ressortirait-il en salles, simplement en vidéo comme celle de Batman v Superman : L’Aube de la justice, ou en VOD ? La deuxième option est plus probable, mais nécessiterait tout de même un peu de marketing pour réellement exister sur la place publique, au-delà des fans. Surtout pour redonner une chance à un film qui, contrairement à BvS, n'a pas attiré massivement le public, et aurait donc besoin d'une beauté médiatique.

Et bien sûr, ressortir des DVD et Blu-ray pour une nouvelle version, ça a un coût (surtout si la chose était agrémentée de bonus et babioles à filmer, monter, etc).

La note du Snyder Cut pourrait donc vite grimper, et une cinquantaine de millions minimum serait tout sauf incroyable. Voire plus, puisqu'encore une fois, c'est très flou. Compte tenu du four que Justice League a été en salles (656 millions au box-office mondial, 228,1 millions à domicile), la Warner a toutes les raisons de ne pas ressortir le chéquier.

 
Photo Gal Gadot, Ben Affleck, Ezra Miller"Les gars, rangez vos costumes c'est bon, stop"

 

OUI : TOUTE L'EQUIPE LE SOUTIENT MAINTENANT

Jusqu’ici, Zack Snyder a été plutôt sage dans l’auto-promotion de son Snyder Cut. Il s’est montré poli et discret en se servant surtout du réseau social (inconnu) Vero pour livrer les détails de son film, n’a jamais attaqué les producteurs ou critiqué les décisions du studio, n’a pas fait de vagues non plus quand il s’agissait de répondre aux fans. Il a finalement laissé le public et les médias créer le buzz Snyder Cut à partir de quelques miettes.

Peu à peu, la voix des fans s'est faite plus grande et bruyante. Et aujourd’hui, tout le monde s’y met et soutient ouvertement le réalisateur, qu’ils fassent partie du DCEU ou non (ou qu’ils en aient été évincés). Ben Affleck, Joe Manganiello (qui apparaît en Deathstroke), Ray Fisher, mais aussi Gal Gadot ou encore Jason Momoa : tous ont récemment fait entendre leur voix sur Twitter via le hashtag releasesnydercut. Diane Nelson, l'ancienne patronne de DC Entertainment, a elle aussi rejoint le mouvement, avouant qu’elle défendrait et soutiendrait coûte que coûte le Snyder Cut s’il était amené à voir le jour. 

 

Photo Gal GadotLa bataille finale contre... la Warner ?

 

Le combat auquel ils prennent part va bien au-delà d’une simple volonté de fan. Et en rejoignant ce mouvement, ils avouent assez ouvertement ne pas être en phase avec le film tel qu’on le connait. Pas forcément d'un point de vue artistique, mais certainement dans la manière dont le(s) réalisateur(s) ont été traités. Au minimum, ce solide soutient est une preuve que la parole se libère autour du film. 

Au mieux, la raison de toute cette agitation pourrait même venir du studio directement : et si la Warner et DC autorisaient les acteurs à clamer leur envie de voir cette version de Justice League ? Vu comme la parole est contrôlée, ce serait tout sauf étrange. Le fait que Gal Gadot et Jason Momoa s’attachent au mouvement, eux qui sont les deux acteurs pesant le plus lourd dans le DCEU d’aujourd’hui, ne peut pas être anodin. Or, si tout cela vient bien des studios, nul doute que c'est pour eux une bonne façon de jauger l’intérêt que le public porte au Snyder Cut. Et de préparer le terrain pour une éventuelle sortie ?

 

Photo Jason MomoaAquaman attend qu'on lui fasse plaisir (avec le Snyder Cut hein)

 

NON : CE SERAIT UN AVEU D'ECHEC

Sortir ce Snyder Cut serait certes un cadeau aux fans, susceptible d'effacer le gros échec de Justice League, mais ce serait aussi l'aveu d'une grosse erreur dans la gestion du film. Car n'oublions pas que seuls les producteurs sont responsables de cette catastrophe, et certainement pas Snyder ou Whedon (aucun n'avait le final cut bien sûr).

Le film a changé de visage au cours de sa production, de l'abandon d'un Justice League en deux parties au remontage spectaculaire qui a contredit une partie de la promo, jusqu'à une post-production hâtée et donc baclée. D’innombrables éléments ont été modifiés ou tout simplement enlevés, et ça, tout le monde le sait. Zack Snyder a vu sa création lui échapper au fur et à mesure, et a dû être remplacé au pied levé après son départ pour raisons personnelles. Mais Joss Whedon lui-même n'a eu qu'un contrôle très limité sur le film : il a été engagé dans des conditions difficiles (temps, budget et date de sortie à tenir, avec l'agenda des acteurs), et a vu ses scènes modifiées par le studio, qui avait le mot de la fin. Comme Snyder, mais avec moins de temps et de moyens en gros.

 

Photo Jason Momoa, Ray Fisher, Ezra Miller, Gal GadotL'une des scènes les plus laides du film

 

Pour la Warner, sortir le Snyder Cut serait comme avouer ouvertement être un des acteurs majeurs de son propre échec. Certes, ce serait aussi un mea culpa, qui pourrait réconcilier cet univers avec une partie du public. Mais ce serait aussi rouvrir la plaie, après ce long silence officiel depuis la sortie, et (re)tendre le bâton au public. Quel studio pourrait bien vouloir ça, alors même qu'Aquaman et Joker ont chacun à leur manière calmé les choses ?

D'autant que rien n'indique que ce Snyder Cut soit réellement bien. Imaginons-donc que le résultat soit encore plus décevant ou simplement moyen, et c'est la recette d'un désastre bis.

 

Photo Gal Gadot, Ezra Miller, J.K. SimmonsQuand le boss arrive en pleine réunion secrète

 

OUI : LE STUDIO A CHANGÉ

2017 devait être une grande année pour le studio, et Justice League était programmé comme une réunion à la Avengers. Le feu d'artifice a été une explosion à tous les niveaux, qui a profondément remis en question l'univers étendu. Depuis, le DCEU a été mis au second plan, Aquaman et Shazam vivant leurs aventures dans leur coin, avec quelques clins d'œil au mieux.

D'autant que 2017 a aussi été l'année de Blade Runner 2049, qui n’a pas connu le franc succès espéré. 

Faible de ces échecs, la Warner n'a donc eu d’autre choix que de se réformer, faisant fi des dommages collatéraux. De nombreuses têtes sont tombées, ont été remplacées (et ce, à de nombreuses reprises) dans le but de changer la politique globale du studio et de donner une nouvelle direction au DCEU. 

 

PhotoCadre de la Warner vs producteur, après la sortie de Justice League

 

En décembre 2017, les premières restructurations commencent. D’abord, Zack Snyder est discrètement mis hors jeu et Justice League 2 est oublié, même s’il reste producteur et producteur exécutif pour Aquaman et Wonder Woman. Ensuite, le co-président de DC Films a été remercié et Walter Hamada arrive dès janvier 2018. Enfin, le président de la création de DC Enternainment, Geoff Johns, a vu son poste être redéfini et devenir beaucoup plus consultatif. Le but final étant d’intégrer DC Films à la branche principale de la Warner. 

Et les remaniements ne se sont pas arrêtés là puisqu’en mars dernier, après les éclaboussures d’un scandale sexuel, c’est Kevin Tsujihara qui a été viré. Il a fallu attendre juin 2019 pour qu’un successeur lui soit trouvé. Là encore c’est une nouvelle ère qui a été ouverte puisqu’en engageant Ann Sarnoff, les studios ont donné le poste de PDG à une femme pour la première fois. 

Autant de réformes prouvent que le studio cherche du sang neuf pour se réinventer et tirer des leçons du passé. Joker a été un moment-charnière, et que le film soit un tel succès alors que personne n'y croyait au début, prouve bien la capacité de la Warner à étonner. Le Snyder Cut pourrait donc être une autre surprise.

 

Photo Ezra MillerLa Warner fuyant ses problèmes

 

OUI : ÇA RAMÈNE LE PRESTIGE DES RÉALISATEURS

Au-delà des métamorphoses au sein du studio, d'autres choses pourraient également avoir changé la donne. Acclamé par la critique et le public, Joker s’est imposé comme un film unique et qui fera date dans le paysage des comics. Personne n'aurait misé sur le réalisateur de Very Bad Trip et pourtant, Todd Phillips est l'un des rois de 2019, soutenu de tous les côtés, et certainement lancé dans la course aux Oscars. Qu'il ait attiré Joaquin Phoenix et Robert De Niro en dit long sur la force de la marque DC.

Todd Phillips est le deuxième réalisateur à briller au premier plan côté DC, et redorer le blason Warner. En décembre dernier, James Wan a surpris pas mal de monde en propulsant Aquaman vers les sommets (box-office et critique). La patte de ce dernier n’a rien à voir avec celle de Todd Phillips : elle est beaucoup plus énergique, légère et tournée vers le spectaculaire, fourmille de détails et n’a jamais peur d’en faire trop. Mais l'aura du cinéaste derrière Insidious et Conjuring a été remarquée, appréciée, et les producteurs n'ont visiblement pas lutté contre lui - ou disons, de manière classique et plus polie.

Ce n'est d'ailleurs pas anodin si la scène du peuple des Trench, qui lorgne vers l'horreur, donnera lieu à un spin-off. Le studio a capté l'intérêt du public, et agit en conséquence.

 

PhotoUne scène dantesque dont on se souvient 

 

C'est peut-être la stratégie de DC pour s'imposer face à Marvel : si le MCU maîtrise l'univers étendu comme personne avec des productions lissées, visuellement très cohérentes puisque globalement photocopiées, le DCEU semble ralentir les connexions entre les films mais insister sur les différences entre les réalisateurs et leurs visions.

Zack Snyder était totalement dans ce mouvement depuis Man of Steel et après avoir calmé le jeu, la Warner aurait des raisons de rétropédaler. Sa version sombre de l’univers DC a beau avoir divisé le public, surtout sur Batman v Superman : L’Aube de la justice, c'est toujours mieux qu'un produit vidée de toute identité comme Justice League, qui n'excite personne.

La sortie du Snyder Cut remettrait le réalisateur au premier plan. Encore une fois, sa vision la vision ne plairait certainement pas à tout le monde, mais elle serait en adéquation avec les premiers films. Zack Snyder avait une véritable idée de ce qu’il voulait faire avec Justice League, où il voulait emmener son histoire et ses héros - tout ça devait aller dans l'espace, avec Green Lantern Corps notamment. Ce serait donc rafraichissant de voir la créativité du réalisateur être remise au cœur du film. 

 

Photo Gal Gadot, Zack Snyder, Ben AffleckSi vous voulez me suivre et fuir, j'ai installé une échelle par là

 

NON : ÇA RAMÈNE LE DCEU EN ARRIERE

Mais au-delà du film lui-même, ce Snyder Cut pourrait être un signal qui complique encore plus les choses. Depuis Aquaman, le DCEU a fait peau neuve, et traîne déjà beaucoup de projets abandonnés ou peu clairs, qui donnent une lecture pas simple de l'univers.

Ben Affleck est définitivement parti, laissant Gotham aux mains d’un Batman rajeuni (Robert Pattinson) pour une nouvelle trilogie Batman. Tout le monde se doute du départ de Jared Leto, mais comme rien n’est officiel, le Joker a toujours deux visages : celui de Suicide Squad et celui de Joaquin Phoenix. Et comme il a fallu des mois et des mois de rumeurs avant que Ben Affleck n'annonce son départ, le futur de Henry Cavill en Superman reste flou. Son absence notable dans Shazam! n'est pas passée inaperçue, mais l'acteur affirme toujours être là. Amy Adams, elle, déclarait il y a déjà un moment que tout le DCEU allait être rebooté et rajeuni.

 

Photo Henry CavillHenry Cavill résiste aux rumeurs, en toute simplicité

 

Sans compter les nombreux autres projets annoncés mais pas confirmés, mis en pause, ou tout simplement annulés. Jared Leto devait avoir droit à une aventure avec Margot Robbie en Harley Queen, un film Cyborg était annoncé, Batgirl devait être réalisé par Joss Whedon (qui a quitté le navire), Green Lantern Corps était censé arriver en 2020, Gotham City Sirens était dans les tuyaux, et l'ironie veut que The Flash se traîne depuis un long moment sans avancer.

D’un côté, l’univers étendu avance en boîtant et ne compte pas réunir ses héros de sitôt. Wonder Woman et Aquaman ont leurs suites solo, Shazam aussi avec en plus Black Adam en face, Batman aura sa trilogie rajeunie… De l’autre, il y a un The Suicide Squad un temps présenté comme un soft reboot pour reprendre la chose en main, Birds of Prey et la Fantabuleuse Histoire de Harley Quinn en février prochain, et la rumeur d'une suite à Joker, ou d'origin stories dans le même esprit.

 

photoJoker : la renaissance

 

En deux ans, le DCEU a connu plus de mutations que pendant les cinq années de l’ère Snyder. Et désormais, les projets semblent avancer en parallèle, pour différentes raisons et ambitions, et pas forcément dans l'harmonie.

Alors que l'avenir de la marque est associé à Wonder Woman, Aquaman, Batman, Harley Quinn et quelques autres, que certains personnages ne sont plus les mêmes et que la temporalité s'étend entre présent et passé, ramener Justice League sur le devant de la scène risque de compliquer encore un peu plus la perception du public.

Pire : ça pourrait ramener le DCEU en arrière, vers l’une de ses époques les moins glorieuses, ce qui n’est pas forcément une bonne idée quand on sait le mal que le studio s’est donné pour redonner vie à l'ensemble.

 

Photo Ben Affleck, Ezra Miller, Gal GadotL'époque où le futur était encore lumineux

 

Personne ne peut affirmer que le Snyder Cut n'aurait pas de conséquences problématiques pour le studio et l'univers DC, ou serait mieux que le film vu en salles. Batman v Superman : L’Aube de la justice a divisé le public, et si la version longue a conquis des gens qui n'avaient pas aimé la version cinéma, bien d'autres ont juste vu les mêmes défauts, amplifiés. D'autant que les director's cut ne sont pas meilleures par principe ; d'Apocalypse Now à Donnie Darko, ils créent souvent des débats. 

Bref, personne ne sait, mais plein de monde s'y intéresse. Justice League illustre parfaitement l'industrie d'aujourd’hui, tiraillée entre son besoin de plaire pour vendre, et ses réalisateurs qui ne demandent qu'à avoir voix au chapitre. Et qu'on parle encore autant d'un potentiel film fait définitivement du long-métrage un cas d'école passionnant. À tous les niveaux.

 

Affiche

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commentaires
D@rk
09/12/2019 à 18:09

Pour répondre à votre question, je dirais avec humour que c'est une "incertitude improbable"... mais bon, il ne faut jamais dire jamais !
Ciao a tutti.

Dc comics fan ????????
09/12/2019 à 09:55

Faite que yaura un justice league 2 man of steel 2 dc comic a tellement de potentiel que sa peut-être meilleur que marvel mm si j ai pris lin pied avec marvel
Man of steel super ..
Wonder wonan et super Batman vs superman version longue super
The suicide squade moyen
Justice league fun léger tellement de potentiel . . Tellement dechets alor que on sait tous que la version longue si elle sort serai un classique
Aquaman magnifique
Shazam correct
Il faut que henry Cavill reste il les fait pour superman

Dutch
26/11/2019 à 11:57

La version de Snyder ne sortiras jamais, ce n'est pas au moment ou ils vont essayer d'imposer un nouveau Batman qu'ils vont souffler sur les braises de la nostalgie Batfleck. Surtout si il faut encore mettre la main au porte monnaie.

bennn
25/11/2019 à 20:43

Combien de temps on va devoir souffrir ses news?
Snyder est un réalisateur médiocre.
On s'en fout complètement de ses director's cut.

RiffRaff
25/11/2019 à 16:18

Le plus gros problème reste l'adéquation prix/public.
Si l'attente dans le milieu des fans de comics/comicbook movies existe, le reste du public s'en tamponne allègrement le coquillard. Sans considérer le reste des arguments, pas sur que le public prêt à payer pour cette snyder cut puisse soit suffisant pour couvrir une dépense de 50 millions minimum.

Emynoduesp
25/11/2019 à 11:18

Tant qu on en parle, c est qu il y a de l interet.

J aimerai que ce Snyder cut sorte, mais les pequenots dans leur tour d ivoire n en n ont certainement rien a faire.
Tout ce qui compte, c est le pognon, s il n y en a pas a se faire, on pourra faire des #releasethesnydercut comme on veut, la reponse sera "oh regardez comme ils sont mignoooooooons...".

Il y a bien l espoir de l exclusivite pour HBO max, mais ca serait une belle entourloupe.

Pour le Superman de Donner, c est un director s cut tronque, car de memoire, le film ne devait pas se finir sur un 2eme retour dans le temps. Source bonux DVD je crosi, sais plus, ca fait un bail.

Atréides
25/11/2019 à 10:22

@pseudo

Et pareil pour les commentateurs "encore un article sur ça" hein

Si tu cliques sur ce titre, c'est que 1/ ça t'intéresse donc tu lis 2/ ça t'intéresse pas donc c'est ton problème d'amour-haine à régler avec toi-même, plutôt que lâcher des comm

pseudo
25/11/2019 à 00:51

On en est à combien d'articles?

Pareil pour les haters, vous êtes toujours les 1ers à commenter.

Numberz
24/11/2019 à 23:07

Une version en comics à la rigueur, ce serait sympa. Comme le premier jet de Star wars sorti chez delcourt.

Mouai
24/11/2019 à 21:43

Mais comment un tâcheron comme Snyder peut à ce point galvaniser les fantasmes?? J'arrive pas à comprendre, ce type est d'une nullité abyssale, il fait reposé son style sur une charte visuelle qui est toujours la même, et qui est cette iconique, mais pas cinématographique, ses films ne parlent de rien (en séquence), ses plans sont pompés de toute part, et son ton si sérieux, si adulé par ceux qui confondent obscurité et ton adulte, n'a ni sens, ni raison.

Les indesctructibles 2, film d'animation , léger, agréable, est infiniment plus adulte que tout ce qu'à fait Snyder, le Géant de fer, film d'animation à l'ancienne est là encore plus adulte (oui je crois que je fais une finette sur Brad bird, qui oui jette à la poubelle la carrière de Snyder, mais je pourrait citer d'autre réal qui savent de quoi ils parlent, et n'ont pas besoin de faire sérieusement, des film sérieux sur un sujet sérieux...) Et le man of steel quelle bouse incroyable!!! C'est presque pire que le pire marvel... mais bon, n'entrons pas dans les comparaisons, les Marveleries étants parfois tellement ahurissante de nullité, ça pourrait me faire dire du bien de Snyder.

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