Avant Wonder Woman 1984, le réalisateur d'Avengers : Endgame soutient les sorties en streaming

Joe Russo, le co-réalisateur du dernier Avengers, ne voit pas d'un mauvais oeil les sorties de films en streaming, bien au contraire.

Après avoir conclu la saga Infinity de Marvel avec Avengers : Endgame, les réalisateurs prodiges du MCU se sont vite tournés vers un autre gros nom de l'industrie, le géant du streaming Netflix. Joe et Anthony Russo ont écrit et produit Tyler Rake, un gros carton de la plateforme pour lequel ils ont retrouvé Chris Hemsworth alias Thor.

Avant de remettre le couvert avec Tyler Rake 2 (qui a donné des nouvelles), le duo a poursuivi leur copinage avec Mosul de Matthew Michael Carnahan, disponible ce 26 novembre, qu'ils ont également produit. Ils retourneront cependant à la réalisation avec le film dramatique Cherry dans lequel Tom Holland (le Spider-Man du MCU) occupera le premier rôle (et cette fois pour Apple TV+).

Chris Hemsworth dans Tyler Rake

Des acteurs de Marvel qui ne sont donc jamais bien loin, même si l'univers étendu dirigé par Disney s'est fait discret cette année, la pandémie ayant bousculé l'agenda de la Phase 4 qui ne débutera qu'en janvier prochain sur Disney+ avec le lancement de WandaVision. Du côté de la concurrence, la Warner devrait sans trop de problèmes marquer cette année de pénurie avec Wonder Woman 1984, qui va tenter le tout pour le tout avec une sortie le 16 décembre en France (et d'autres pays) en salles et le 25 aux États-Unis où la plateforme HBO Max diffusera en simultané le blockbuster de Patty Jenkins.

Quand les salles et le streaming se tirent la bourre 

Une solution hybride, qui oscille entre la stratégie foireuse adoptée pour Tenet et celle de Disney pour Mulan qui avait opté pour une sortie en premium VOD sur Disney+, s'attirant les foudres des exploitants laissés pour compte. Si le recours de plus en plus systématique au streaming est un sujet de débat brûlant dans le milieu, encore plus avec les cinémas fermés, Joe Russo ne semble pas du côté des détracteurs et fervents défenseurs de l'expérience en salles, comme il l'a expliqué lors d'une interview avec ComicBook :

"Le monde est déstabilisé, il change à une vitesse éclair et la pandémie a certainement accéléré ce changement. Je pense aussi que le numérique à cet avantage de pouvoir toucher plus de régions à l'international. Il y a aussi un avantage en termes de coût. Les gens peuvent partager des comptes sur lesquels ils peuvent regarder dix films par mois pour le prix d'un seul. Vous savez, tout le monde ne peut pas se permettre le luxe d'aller au cinéma."

"Chacun sa part du gâteau ?"

Le 25 décembre prochain, l'Amazone de DC se retrouvera en concurrence plus ou moins direct avec Soul, le prochain Pixar qui débarquera exclusivement sur Disney+ (mais aussi Monster Hunter, exclusivement au cinéma de son côté). La firme aux grandes oreilles fait partie des partisans du numérique et a annoncé en octobre dernier que la priorité était désormais le contenu de sa plateforme de streaming, que ce soit pour la diffusion de ses films ou l'extension des univers Star Wars et Marvel.

On parle plus en détail de la nouvelle stratégie de la Warner de ce côté, tandis que notre critique sur le premier Wonder Woman est juste ici.