Les nouveautés films et séries à voir sur Netflix ce week-end

La Rédaction | 2 juillet 2021 - MAJ : 25/04/2022 18:47
La Rédaction | 2 juillet 2021 - MAJ : 25/04/2022 18:47

Netflix balance à tout va nombre de films et séries dans son catalogue chaque semaine, sans qu'on les remarque ou que la plateforme ne l'annonce officiellement. Chaque fin de semaine, Ecran Large reviendra donc sur quelques nouveautés ajoutées par Netflix dans son catalogue, films et séries confondus, originaux ou pas, dans une liste non exhaustive.

Alors, quels sont les films et les séries à ne pas manquer ce week-end sur la plateforme de streaming ?

 

Logo Netflix

 

Fear Street - Partie 1 : 1994

Ça parle de quoi ? Après une série de meurtres, une ado et ses amis s'en prennent à une force maléfique qui empoisonne le quotidien de leur ville depuis des siècles. Bienvenue à Shadyside.

Pourquoi il faut le regarder ? Difficile de voir en Fear Street un grand renouveau du genre horrifique. Destinée en priorité à un public adolescent et notamment les fans de la série Stranger Things (en tout cas, c’est ce que laisse entendre la promotion et le casting), la trilogie tirée des bouquins de R.L. Stine (le papa des romans Chair de Poule) semble être la petite dose d’horreur qu’on attendait en ce début d'été sur les plateformes de streaming.

Avec sa classification R Rated, on peut toutefois espérer y découvrir quelques mises à mort sanglantes et y vivre quelques instants tendus. Mais plus encore, cette trilogie Fear Street, qui s’ouvre donc avec cette Partie 1 : 1994 instaure une idée intrigante de Netflix puisque la plateforme a décidé de balancer les trois opus en trois semaines. De quoi explorer un peu un nouveau mode de consommation (encore) et possiblement faire encore le buzz pour le N rouge, à moindres frais.

 

 

Mortel saison 2

Ça parle de quoi ? Après avoir conclu un marché avec un être surnaturel, deux lycéens doivent unir les super-pouvoirs qu'ils viennent d'acquérir pour retrouver un assassin.

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que parmi toutes les séries fantastiques produites par le N rouge (comme VampiresLa Révolution ou même la regrettée Marianne), Mortel est la seule a avoir eu les honneurs d'une saison 2. C'est sans doute parce qu'elle assume frontalement son orientation teen movie, assénée à grands coups d'histoires d'amour hormonales et de playlists hip-hop. Alors, bien sûr, la première saison ne révolutionnait rien, loin de là, mais la force de sa proposition valait tout de même le coup d'oeil.

Revenu sur le devant de la scène après la réhabilitation de L'Emprise des ténèbres de Wes Craven et la sortie du Zombi Child de Bertrand Bonello, l'impact du vaudou sur le cinéma fantastique trouve un écho populaire, se déclinant aux deux grandes obsessions du public contemporain : les ados et les super-pouvoirs. On lui prédit donc un petit succès.

Notre critique de la saison 1

 

photoUne saison 2 qui met K.O ?

  

America : Le Film

Ça parle de quoi ? Armé d'une tronçonneuse, George Washington fait équipe avec son ami buveur de bière Sam Adams pour faire tomber les Anglais dans cette satire de la Révolution américaine.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que ça a l’air d’être un bon gros délire. Revisite de l’Histoire des Pères Fondateurs des États-Unis d’Amérique, ce film d’animation s’est présenté de manière subversive entre absurdité historique (Washington a libéré le pays avec un bras droit armé d’une tronçonneuse), violence sans limites (le sang est plus facile à mettre en avant avec l’animation) et injures nombreuses.

Alors quand on vous dit qu’en plus le film d’animation joue pleinement des anachronismes, qu’il est produit par le duo Chris Miller-Phil Lord (les mecs derrière La Grande Aventure LEGO) et repose sur un casting vocal dément entre Channing Tatum, Simon PeggAndy SambergOlivia Munn ou Judy Greer, difficile de passer à côté.

Par contre, on ne va pas le cacher plus longtemps, le scénario a été écrit par Dave Callaham, le scénariste de Wonder Woman 1984 et Mortal Kombat version 2020. Pas de quoi rassurer sur l'histoire en elle-même donc, mais on peut toujours espérer que le délire visuel prendra le dessus.

 

 

Dynasty Warriors

Ça parle de quoi ? Seigneurs de la guerre, guerriers et hommes d'État s'affrontent pour accéder au pouvoir dans ce conte fantastique inspiré des jeux vidéo et du roman Les Trois Royaumes.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que vous aimez les jeux vidéo dont le film est adapté, Hack 'n' Slashs de masse et défouloirs efficaces. C'est probablement la seule raison, car passé une scène d'intro par moments jubilatoire, le long-métrage ne parvient jamais à rendre hommage au gigantisme de son modèle.

Et forcément, quand les séquences d'action absurdes se tarissent, il ne reste plus qu'une narration si bâclée qu'elle se réfugie dans la voix off à la moindre difficulté, une interprétation douteuse, une photographie digne d'une pub pour GoPro, des tics envahissants (ces plans de coupe paysage remplissent facilement 10% de l'ensemble) et des CGI à peine dignes des jeux adaptés. Mais si vous êtes fans, foncez, d'autant que le climax nous prive d'un affrontement en bonne et due forme pour amorcer une saga morte dans l'oeuf.

 

photo bande-annonceRéaction appropriée

 

La 8e nuit

Ça parle de quoi ? Armé d'un chapelet et d'une hache, un moine pourchasse un esprit millénaire qui prend possession des humains et sème la désolation sur Terre.

Pourquoi il faut le regarder ? Le cinéma asiatique et plus particulièrement le cinéma coréen s’est emparé du fantastique pour mieux saisir les maux de leurs sociétés. Même si c’est le Japon avec The Ring d’ Hideo Nakata et les deux Shokuzai de Kiyoshi Kurosawa, qui s’est régulièrement attardé sur la figure du fantôme, Netflix propose un premier film d’horreur coréen où la religion et les fantômes se confrontent avec toute la violence qu’il faut.

Réalisé par Kim Tae-hyungLa 8e nuit est un concentré de très bonnes trouvailles et parvient à nous entraîner dans les recoins de la mort et malgré l’intrigue quelque peu simpliste, le casting nous aide à rester fascinés. Lee Sung-min, l’un des acteurs principaux de The Spy Gone North est comme un poisson dans l’eau, tout comme Park Hae-joon et Kim You-jung.

 

photoIl ne fait pas très beau aujourd'hui

 

La trilogie Le Hobbit

Ça parle de quoi ? Bilbon Sacquet, le hobbit aimé de tous, est de retour dans cette nouvelle aventure spectaculaire.

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que ça déchire. Détestée à cause de ses trahisons du conte de Tolkien et de ses différences avec Le Seigneur des Anneaux, la trilogie est avant tout un prétexte pour exploser au C4 les codes du récit d'aventures de fantasy. À la manoeuvre, un Peter Jackson sous pression et acculé par les déboires du projet se charge de s'emparer de toutes les technologies à sa disposition et de les pousser dans des extrémités inédites.

L'exaltation du premier opus, et ses saynètes rendant un hommage appuyé à Walt Disney laissent place à une odyssée irrésistible, culminant dans une poursuite encore rarement égalée par les autres formalistes hollywoodiens. Et au bout du tunnel, il y a La Bataille des cinq armées, dans lequel le cinéaste renonce définitivement à adapter Tolkien pour étaler sa bataille de cinq pages sur plus d'une heure et en profiter pour enchainer les morceaux de bravoure. Alors certes, il faut se contenter de la version cinéma, simple amuse-bouche face à la version longue, mais l'enthousiasme reste là.

Notre retour sur la version longue du premier volet

 

photoTous unis contre ses détracteurs

 

L'INTÉGRALE Twilight

Ça parle de quoi ? Lorsque Bella Swan emménage chez son père, elle change de lycée et rencontre Edward, un mystérieux élève qui se révèle être un vampire de 108 ans.

Pourquoi il faut les regarder ? Car c’est à cause de la saga adaptée de Stéphanie Meyer que la mode du vampire ados pseudo romantiques est arrivée, avec à la clé la série à succès Vampire Diaries, ou encore Vampire Academy (loin est l'époque de Buffy contre les vampires). Si les bien trop nombreux Twillight, au nombre de cinq tout de même, sont mièvres et avec une mythologie faussement surnaturelle à s’en arracher les poils de loup-garou, la saga culmine parfois à un tel sommet de ridicule que cela en est délectable

Le jeu d’acteur est si caricatural que c’est à hurler de rire (surtout Kristen Stewart avec ses tics bizarres et Robert Pattinson qui a toujours l'air d'être sur le point d'éternuer), les “effets spéciaux” sont sublimement atroces et le manque de bol de Bella n’a aucun sens et n’en est que plus comique. La saga Twilight est un ramassis de clichés mal interprétés avec une photographie morne et portée par une bande-son qui a plongé le groupe Muse dans le camp des ringards, mais qui offre de beaux moments de rires dans ses scènes les plus sérieuses.  

 

photoPetite séance de squats

 

Bill & Ted Face the Music

Ça parle de quoi ? Deux amis, Bill et Ted, ont la quarantaine et doivent voyager dans le futur pour trouver la chanson qu'ils ont écrite et qui unira l'humanité et sauvera le monde réel.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que la vie est cruelle, que le temps est une maîtresse implacable, que les années défilent tel un bourreau sans pitié et que la nostalgie est le piège à mâchoires où vont mourir les rêves. Combien de parents, de grands-frères, d’amis peut-être, vous ont immanquablement saoulés avec Bill & Ted, les deux films préférés de leur génération ? Ne perdez donc pas une occasion de leur prouver qu’ils n’avaient pas si bon goût que ça, et que leurs idoles ont vieilli.

Car, et c’est peut-être la grande révélation du film, le duo au cœur du récit commence à accuser le poids des ans. Tout particulièrement Keanu Reeves, qui semble ici admettre humblement que, contrairement à de persistantes rumeurs, il n’est pas un vampire. Voilà qui désolera ses supporters, et rassurera les simples humains.

 

Photo Alex Winter, Keanu ReevesUn duo iconique

 

Le Caire confidentiel

Ça parle de quoi ? Dans une Égypte en crise, un inspecteur du Caire chargé d'enquêter sur un meurtre est pris dans le sinistre engrenage de manoeuvres politiques et d'intérêts commerciaux.

Pourquoi il faut le regarder ? Le film noir est traditionnellement identifié comme un vaste genre, quasi-exclusivement américain, en littérature, comme au cinéma. Mais le réalisateur Tarik Saleh prouve ici avec brio qu’il suffit de tenir un sujet fort et d’avoir quelques idées de ce qu’on peut faire avec une caméra pour tranquillement faire exploser les codes.

La preuve avec Le Caire confidentiel, polar extrêmement intense, qui nous place au cœur d’une cité tentaculaire, alors qu’une chanteuse de variétés est retrouvée assassinée. Une affaire complexe dont les ramifications vont plonger le quotidien d’un policier dans un maelström politique ravageur. Découpage au cordeau, photographie étouffante, tout concourt à rendre cette investigation vénéneuse et passionnante, tout comme le jeu habité de Fares Fares.

 

photoUn Caire intense

 

Elysium

Ça parle de quoi ? En 2154, les riches abandonnent aux pauvres une Terre surpeuplée et ruinée pour s'installer à bord d'une fabuleuse station spatiale spécialement conçue pour leur survie.

Pourquoi il faut le regarder ? En 2009, Neill Blomkamp, jeune pubard adroit, était considéré comme le nouveau messie de la science-fiction. Après l’abandon du projet de film Halo produit par Peter Jackson, il avait surpris son monde avec District 9, série B se permettant une réflexion sur l’Apartheid avec des extraterrestres et des scènes d’actions jouissivement funs. Quatre ans plus tard, il revient avec un casting d’étoiles international, un budget de 115 millions de dollars et un pitch intriguant pour Elysium. Spoiler : ça ne s’est pas exactement passé comme prévu.

Au box-office, le film est plus à considérer comme un petit bide qu’un échec désastreux, avec un score de 286 millions de dollars au box-office mondial. À l’écran, c’est une autre paire de manches. Le propos du film et la manière dont il cherche à allégoriser les rapports de classe auraient pu déboucher sur une réflexion intéressante. Malheureusement, le film semble ne jamais savoir où il va, le scénario est aux fraises et on a bien du mal à s’attacher aux destins de nos personnages.

On peut se consoler avec une réalisation léchée bien que brouillonne dans les scènes d’actions et surtout un Sharlto Copley en roue libre, délicieux en bad guy retors. Plus que Jodie Foster, qui n’a pas grand-chose à faire à jouer à part les Iznogoud de l'espace. 

 

photo, Matt DamonPas de constat à l'amiable cette fois

 

120 battements par minute

Ça parle de quoi ? Paris, années 1990. Des militants de la lutte contre le sida tentent de se faire entendre tout en affrontant l'amour et la mort.

Pourquoi il faut le regarder ? De Grand Prix du Jury du Festival de Cannes aux César (dont meilleur acteur dans un second rôle pour Antoine Reinartz et meilleur espoir pour Nahuel Pérez Biscayart), le film réalisé par Robin Campillo (Les Revenants, Eastern Boys) et co-écrit avec Philippe Mangeot a parfois été réduit à un simple film-pamphlet politique, impossible à ne pas aimer vu son sujet important.

Une lecture ô combien simpliste vu comme 120 battements par minute déborde de cinéma, que ce soit lorsqu'il filme les débats tendus dans les amphithéâtres, ou la Seine teintée d'un rouge cauchemardesque qui montre la vague de SIDA dans les villes. Sans oublier cette fantastique fin, où la mort, la vie, le sexe, le combat, le plaisir et la rage s'entremêlent pour apporter la touche finale à ce déchirant portrait d'une génération qui trouve son oxygène dans les hurlements.

Porté par une troupe d'acteurs et actrices de talent (notamment Arnaud Valois et Adèle Haenel), et la musique vibrante d'Arnaud Rebotini, 120 BPM est à revoir, sans hésitation.

 

Photo Arnaud ValoisPeur sur la ville

 

La Mécanique de l'ombre

Ça parle de quoi ? Un homme sans emploi accepte de retranscrire des écoutes téléphoniques pour gagner sa vie. Il se retrouve alors mêlé à une sombre intrigue politique.

Pourquoi il faut le regarder ? Dans l’esprit des films d’espionnage des années 70, La Mécanique de l'ombre est un thriller rondement mené par Thomas Kruithof dont c’est le premier long-métrage. Accompagné d’un beau casting, le réalisateur propose une mise en scène composée et stylisée dans laquelle, les acteurs parviennent tout de même à exprimer tout leur potentiel.

Et quel casting pour un premier film, puisque les têtes d’affiche font partie des plus grandes stars : Denis Podalydès, Sami BouajilaSimon Abkarian et François Cluzet sont à leur meilleur niveau. Néanmoins, l’acteur principal du succès Intouchables livre une prestation supérieure, aussi bonne, voire meilleure, que celle de Ne le dis à personne de Guillaume Canet

 

photo, François CluzetLe nouveau stagiaire d'Ecran Large

 

No Country for Old Men

Ça parle de quoi ? Un trafic de drogue qui tourne mal et un sac plein d'argent rassemblent un chasseur crédule, un vieux shérif et un tueur dangereux au fin fond du Texas.

Pourquoi il faut le regarder ? Un survival nerveux qui est surement le film le plus noir de la filmographie de Joel et Ethan Coen. On est loin de Fargo et son univers lunaire ou de The Big Lebowski et son délire absurde. Ici c'est la chaleur d’un Texas aride, décor d’une terrible spirale infernale. Une lente chasse à l’homme avec un tueur au charisme glaçant campé par l’incroyable Javier Bardem, en vrai Terminator armé de son pistolet à abatage customisé. 

L’intrigue est simple et sans fioritures, presque pas de musique ni de dialogue, tout se passe dans cette traque infernale qu’on suit autant du côté du chasseur que de celui de la proie, campée par un Josh Brolin parfait dans la peau de ce cul-terreux déterminé. On retrouve également Tommy Lee Jones en shérif buriné par la dureté de ce pays dans un film violent et aride, mais qui porte toujours la pâte d’humour pince-sans-rire des Coen.  

 

photo, Javier BardemMieux vaut ne pas se moquer de sa coupe de cheveux...

 

Desperado

Ça parle de quoi ? Cherchant à venger la mort de sa petite amie, le chanteur El Mariachi part à la recherche du dealer minable qui a causé sa mort afin de lui régler son compte.

Pourquoi il faut le regarder ? Si ces deux dernières décennies l’ont plus vu réaliser d’affreux films pour enfants avec des couleurs qui bavent et des effets spéciaux visiblement issus de rejets gastriques, Robert Rodriguez reste l’un des plus beaux « troublemaker » hollywoodien. Son style est un tel gloubi-boulga de références et d’influences qu’il en est devenu unique, pondant des objets filmiques aussi inclassables que Sin CityPlanète terreur ou Machete. Son amour d’un certain cinéma bis transpire à travers chacun de ses plans. Un amour tel qu’il le poussera à financer la moitié de son premier long-métrage, El Mariachi, par des expérimentations scientifiques.

Desperado est l’adaptation « grandeur nature » de ce petit film, passant de 7000 à 7 millions de dollars de budget. Il en résulte un film d’action neo-western faiblard, mais avec un énorme capital sympathie, jalonné de scènes d’actions virevoltantes, comme si John Ford et John Woo avaient réalisé un film ensemble après une énorme cuite. Antonio Banderas ne sera jamais plus iconique que dans ce rôle, Salma Hayek sauve son rôle de bomba latina de service par son charisme, tandis que Joaquim de Almeida répète son futur rôle habituel de bad guy de cartel.

Si vous plissez les yeux, vous croisez même Quentin Tarantino et Cheech Marin de Cheech and Chong's Nice dreams. Les références on vous dit, les références.

 

Photo, Antonio Banderas, Salma HayekUn couple qui fait des étincelles

 

Geostorm

Ça parle de quoi ? Lorsqu'un système satellitaire de contrôle du climat tombe en panne, un scientifique se lance dans une course contre la montre pour empêcher un cataclysme sur Terre.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que c'est con, et que c'est (presque) cool. Spécialisé depuis quelques années (temps ressenti : un siècle) dans les divertissements gras et dégoulinants, Gerard Butler s'envole dans le gros nanar de compétition avec ce film catastrophe teinté de parano technologique.

Derrière ce blockbuster insensé et parfaitement laid à 120 millions de dollars : Dean Devlin, acolyte de Roland Emmerich qui a produit et co-écrit avec lui Stargate, Independence Day et Godzilla, dans la gloire des années 90. Leur expertise a légèrement périclité, comme l'a prouvé Independence Day : Resurgence, et Geostorm en est une belle démonstration tant le spectacle est grotesque, et à peine à la hauteur des promesses bas du front. C'est beaucoup trop long, beaucoup trop sérieux, et impossible d'y survivre à moins d'avoir décidé d'en rigoler du début à la fin. Dans le genre, mieux vaut encore relancer Fusion.

Notre sélection des meilleurs films catastrophe (sans Geostorm).

 

Photo bande-annonceGeostorm ou Sharknado ?

 

ET AUSSI...  

 Fences, Going to BrazilThe Seven Deadly Sins saison 4, YouthLa grande bellezza, Kung Fu Panda 3, Warcraft, le commencementForrest GumpLes Schtroumpfs 2, Le Chasseur et la Reine des glacesLa guerre des mondesMission : Impossible, Mission : Impossible 3ParanoïakMon Beau-Père et nous, In the airMinority Report, Le Talentueux M. RipleyL'Heure d'été, Terminator : Genisys...

Tout savoir sur Fear Street - Partie 1 : 1994

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commentaires
Celine
05/07/2021 à 14:21

Pour Elysium je ne suis pas d'accord. C'est un très bon film.

Mega City One
03/07/2021 à 03:54

Merci beaucoup, oui c'est vrai qu'il y a moins de nouveautés sur Prime et Disney+ à la semaine que sur Netflix

GTB
03/07/2021 à 01:08

Sacré programme! Fear Street, La 8ème Nuit, Le Caire Confidentiel, La Mécanique de l'Ombre, Youth, La Grande Bellezza, America et l'Heure d'Eté dans la besace :).

Geoffrey Crété - Rédaction
03/07/2021 à 00:52

@Mega City One

On le fait depuis un moment, c'est simplement rassemblé sur un mois - c'est adapté sur la dose de nouveautés jusque là.

Francis Bacon
03/07/2021 à 00:07

Hé ben on est gâté cette semaine. La mécanique de l'ombre c'est une sortie directe sur N ou c'est sorti au ciné ?
C'est grave utile cette page, j'imagine que Le Caire Confidentiel si tu mets pas la recherche tu le trouve pas.
La grande belleza est un chef-d'oeuvre

Mega City One
02/07/2021 à 22:12

@écran large

Bonjour, c'est toujours bien ce petit listing, pourquoi ne pas faire de même avec Prime et Disney+ ?