Les nouveautés films et séries à voir sur Netflix ce week-end

La Rédaction | 16 octobre 2020 - MAJ : 09/03/2021 15:58
La Rédaction | 16 octobre 2020 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Netflix balance à tout va nombre de films et séries dans son catalogue chaque semaine, sans qu'on les remarque ou que la plateforme ne l'annonce officiellement. Chaque fin de semaine, Ecran Large reviendra donc sur quelques nouveautés ajoutées par Netflix dans son catalogue, films et séries confondus, originaux ou pas, dans une liste non exhaustive.

Alors, quels sont les films et les séries à ne pas manquer ce week-end sur la plateforme de streaming ?

 

Logo Netflix

 

La Révolution

Ça parle de quoi ? Dans une réécriture de l'Histoire, une mystérieuse maladie frappe la France du 18e siècle, déclenchant un affrontement brutal entre aristocrates et rebelles.

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que l'industrie française peine à produire beaucoup de séries fantastiques, et que son ambition en fait presque une anomalie. En effet, il est tout de même question d'une uchronie mêlant le zombie sauce vaudou (enfin, dans l'idée) à une des périodes les plus iconiques de l'histoire de France.

Le résultat n'a peut-être pas fait l'unanimité, mais il bénéficie au moins d'une photographie soignée et d'éclats de gore tels qu'on en voit très rarement dans des productions du genre. Les habitués aux modes de narration qu'on croise souvent sur la plateforme ne seront pas non plus dépaysés, tant cette saison 1 a tendance à souligner son intrigue.

Enfin, si vous êtes un historien ou un passionné de la période en question, vous pouvez prendre la chose comme une comédie, puisqu'elle assume complètement de se vautrer dans des anachronismes forts appétissants. Il en faut pour tous les goûts.

Notre critique est disponible

 

photo, Julien FrisonNetflix après avoir balancé une nouvelle série qui divise internet

 

Les Sept de Chicago

Ça parle de quoi ? Une guerre impopulaire. Une manifestation réprimée dans la violence. Ils veulent de la justice et rentrent dans l'Histoire.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que c'est sûrement l'un des grands films politiques de l'année 2020. Aaron Sorkin et Steven Spielberg avaient d'abord prévu de sortir le film en 2008, lors de l'élection présidentielle entre Obama et McCain. Finalement, le scénario est resté au placard avant que le réalisateur de Pentagon Papers décide de relancer le projet avec Sorkin derrière la caméra, pour cette fois faire figure d'électrochoc avant l'élection présidentielle de 2020 entre Trump et Biden.

Le résultat est plus que satisfaisant, Les Sept de Chicago étant un grand film de procès comme on en voit rarement ces dernières années sur le grand écran (en série c'est autre chose). Le film est d'autant plus marquant grâce à son écho avec l'actualité bouillonnante du monde entre la lutte des Afro-Américains ou les violences policières hong-kongaise, américaines, françaises... Bref, c'est un immanquable au casting flamboyant, alors ne nous dites pas que vous ne savez pas quoi faire en plein couvre-feu.

Notre critique du film

 

Photo Sacha Baron Cohen, Jeremy StrongAaron Sorkin entre dans la cour des grands (encore) 

 

Detroit

Ça parle de quoi ? En 1967, la mort de trois Afro-Américains sous la responsabilité de la police de Detroit provoque des émeutes sanglantes.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que Kathryn Bigelow est une des cinéastes qui porte l'un des regards politiques les plus pertinents dans le cinéma américain contemporain, tout en faisant preuve, dans chacune de ses oeuvres, d'une maitrise formelle implacable, que ce soit dans l'intelligence de sa mise en scène avec Zero Dark Thirty, ou dans la précision technique de son polar nerveux Blue steel. Et Detroit est sans aucun doute l'un de ses travaux les plus aboutis à ce jour. 

À la fois plaidoyer politique pertinent et huis-clos à la limite du thriller horrifique, Detroit déploie une maitrise formelle indéniable pendant plus de deux heures, avant de se relâcher un peu dans une dernière demi-heure légèrement didactique, lorsque la cinéaste s'aventure vers le pur film de procès. Un petit défaut que l'on pardonne largement, tant le film n'en reste pas moins une pure leçon de mise en scène et de tension, doublé d'un propos politique actuel et évocateur. 

Notre critique du film

 

Photo John BoyegaJohn Boyega 

 

Doom

Ça parle de quoi ? Un commando chargé d'enquêter sur un appel en détresse provenant d'une planète distante découvre que des mutants ont déjà anéanti la quasi-totalité de la population.

Pourquoi il faut le regarder ? C’est vrai ça, pourquoi il faut regarder Doom ? Non parce que, en ce qui concerne certaines activités, on saisit rapidement leur nécessité. Des actions telles que l’alimentation, la respiration, ou encore l’hygiène représente pour qui les pratique de nets avantages sociaux. Mais qu’en est-il de Doom ? 

Et bien pour commencer, le film sera l’opportunité de se rappeler que Dwayne Johnson n’a pas toujours pesé 12 quintaux, mais il permet également de découvrir à peu près tout ce qu’un scénariste shooté est capable d’injecter dans un film de SF bourrin adapté d’un jeu vidéo non moins brutal. Et le résultat, accompagné de quantité de pizzas et de litrons de bière, a quelque chose de tout à fait irrésistible.

Retour sur la saga de jeu vidéo

 

Photo Dwayne JohnsonDwayne Johsnon en plein séance de muscu

 

Star Trek : Discovery saison 3

Ça parle de quoi ? L'équipage du vaisseau Discovery, mené par Michael, passe par un trou de ver et voyage dans le temps. Le début d'une nouvelle aventure, car 930 ans dans le futur, tout a changé, à commencer par la Fédération. 

Pourquoi il faut la regarder ? Les fans de SF le savent : rayon série, le choix n'est pas immense. Depuis la fin de Battlestar Galactica, le genre est plus que timide, et avec The Expanse, le retour de Star Trek avec Discovery et plus récemment Star Trek : Picard est l'une des seules choses à se mettre sous la dent spatiale.

Naturellement très critiquée par une partie des trekkies, cette série centrée sur l'héroïne incarnée par Sonequa Martin-Green a pris une belle direction dans sa saison 2, plus excitante et maîtrisée que la première. La conclusion ouvrait des perspectives nouvelles puisque la saison 3 s'écarte pour de bon de la mythologie connue jusque là : jamais la saga n'avait été aussi loin dans le futur. Une forme de libération, quasiment un reboot même, qui ira plus que jamais vers l'infini et l'au-delà.

Retrouvez notre avis sur la saison 2 de Star Trek : Discovery par ici.

 

 

Confident Royal

Ça parle de quoi ? Un jeune et candide Indien envoyé en Angleterre pour remettre un présent à la reine Victoria se lie d'amitié contre toute attente avec cette solitaire souveraine.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que Stephen Frears est le spécialiste du biopic britannique sur la royauté, notamment avec The Queen, qui a valu un Oscar de la meilleure actrice à la merveilleuse Helen Mirren. Seulement trois ans après Philomena, le cinéaste retrouve l'actrice Judi Dench et lui offre l'un de ses plus beaux rôles récents, depuis son départ de la saga James Bond, avec Skyfall, et avant sa descente aux enfers avec les récentes catastrophes que sont Cats et Artemis Fowl. Sur le papier, Confident Royal coche absolument toutes les cases du biopic taillé pour les statuettes. 

Mais sous ses airs de biopic académique, le film de Stephen Frears cache une belle sensibilité, prônant une ode à la tolérance en dépeignant l'ouverture de la royauté britannique aux traditions orientalistes. Et on met quiconque au défi de ne pas être ému par la performance de Judi Dench en Reine Victoria vieillissante et solitaire, qui aurait dû valoir à l'actrice une nouvelle nomination à l'Oscar, après Philomena en 2014.      

 

Photo Judi DenchJudi Dench en Reine Victoria  

 

ET AUSSI...

La Passion Van Gogh, Quelqu'un doit mourir (dont on parle en détails), Grand Army...

 

 

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commentaires
sylvinception
19/10/2020 à 13:18

Ah ah ah, Doom, gros plaisir coupable dont je ne me lasse pas!!

Cépafo
16/10/2020 à 23:09

Mon com est censuré ???

Cépafo
16/10/2020 à 23:06

Je suis obligé d'avouer mon plaisir coupable.

C'est Doom.

Alors oui c'est filmé avec les pieds. Oui le film est parfois mauvais dans certaines scènes. Oui il a des milliers de défauts.

Mais voir Karl Urban, Risamund Pike et The Rock sur la même pellicule, ça n'a pas de prix.

Un grand merci à Netflix de mousser mes goûts de chiotte.

Cépafo
16/10/2020 à 23:04

Je suis obligé d'avouer mon plaisir coupable.

C'est Doom.

Alors oui c'est filmé avec les pieds. Oui le film est parfois mauvais dans certaines scènes. Oui il a des milliers de défauts. Oui c'est too much quant au jeu des acteurs.

Mais voir Karl Urban, Risamund Pike et The Rock sur la même pellicule, ça n'a pas de prix. Merci à Netflix de mousser mes goûts de chiotte.