Les nouveautés films et séries à voir sur Disney+ en juin

La Rédaction | 7 juin 2021 - MAJ : 02/08/2021 12:07
La Rédaction | 7 juin 2021 - MAJ : 02/08/2021 12:07

Parce qu'il n'y a pas que Netflix ou Amazon Prime Video dans ce monde et que d'autres plateformes voient leur catalogue grandir chaque jour, chaque semaine et chaque mois, on a décidé de faire le point sur les nouveautés prévues sur Disney+Chaque début de mois, Ecran Large reviendra donc sur quelques nouveautés ajoutées par Disney+ dans son catalogue, films et séries confondus, originaux ou pas, dans une liste non exhaustive.

Alors, quels sont les films et les séries à ne pas manquer sur la plateforme de streaming en ce mois de juin ?

 

photo Star

 

déjà disponible

Armageddon

Ça parle de quoi ? Un astéroïde se dirige vers la Terre. La NASA embauche alors une équipe de foreurs pétroliers pour les envoyer dans l'espace afin de placer une charge nucléaire au coeur de l'astéroïde et le détruire.

Pourquoi il faut le regarder ? Tout simplement parce que c'est impossible de passer à côté. Le long-métrage de Michael Bay a réussi à devenir un divertissement majeur du cinéma lors de sa sortie en 1998 et un objet de culte pour la grande majorité des fans de films catastrophe. Le cinéaste pousse les potards dans tous les sens pendant 2h30 avec Armageddon et offre un gros spectacle bourrin. Si le film n'a aucun sens scientifiquement parlant (il se dit que la NASA le diffuse à ses astronautes pour qu'ils trouvent les 168 erreurs du film), il n'en reste pas moins un plaisir jubilatoire entre explosions, blagues de beaufs, exploration inattendue de la surface d'un astéroïde et histoire sans queue ni tête (des foreurs envoyés dans l'espace, sérieux ?).

Et pourtant, avec son Bruce Willis déterminé et le duo d'amoureux Liv Tyler-Ben AffleckArmageddon réussit à tirer des larmes entre les adieux du départ et un sacrifice final poignant. Bref, devant le film, vous aurez du sang et des larmes dans les yeux. Un combo inédit, qui mérite d'être testé (et plutôt deux fois qu'une).

Les meilleurs films catastrophe

 

photo, Ben AffleckEt ce casting de fou furieux

 

Raya et le dernier dragon 

Ça parle de quoi ? Raya, une guerrière solitaire, se met en quête du légendaire dernier dragon pour restaurer l’harmonie sur la terre de Kumandra, au sein d’un peuple désormais divisé.

Pourquoi il faut le regarder ? Annoncé comme le gros événement de l'année dernière pour la branche animée de l'ogre aux grandes oreilles, Raya aura fait partie des victimes de la pandémie, car sa promotion qui s'annonçait lourde s'est écroulée à peu près en même temps que l'attente générée. Un peu oubliée alors que les premières bandes-annonces de Luca commencent à titiller les amateurs d'animation grand public, l'épopée proposée avait pourtant promis de charmer nos mirettes, et sa sortie plus discrète sur Disney+ ne devrait pas nous empêcher d'en profiter.

Déjà décrit comme l'un des accomplissements techniques les plus impressionnants de la firme, le film semble assumer la formule classique à laquelle il se rattache pour mieux laisser briller ses accomplissements esthétiques. En bref, Disney ne réinventera pas grand-chose avec Raya, mais il saura convaincre les esthètes familiaux et les amateurs de plaisirs simples. C'était une bonne façon de fêter la fin d'année. C'est une bonne façon d'inaugurer l'été.

Notre critique du film

 

photoDestination ailleurs

 

Legion saison 1

Ça parle de quoi ? De David Haller alias Legion, un homme diagnostiqué schizophrène. Interné dans un hôpital psychiatrique, il réalise peu à peu que sa maladie cache en réalité des pouvoirs psychiques puissants, mais incontrôlables, à tel point qu'il se perd entre rêve et réalité. Et c'est accessoirement le fils de Charles Xavier, le leader des X-Men.

Pourquoi il faut la regarder ? Non seulement c'est une série de super-héros qui ne ressemble à rien d'autre dans le genre, mais c'est aussi et surtout une série inclassable, qui n'a cessé d'étonner en trois saisons. Créée par Noah Hawley (derrière la série Fargo, et la future série Alien), Legion est une odyssée au-delà du réel complètement hallucinée qui aligne les parenthèses fantaisistes pour donner vie à l'univers de cet homme instable, et constamment prendre à rebrousse-poil le genre super-héroïque.

Comédie musicale, film muet, animation, horreur : c'est un festival de couleurs, de tonalités, de lumières et de scènes inattendues, avec de purs moments de grâce. La direction artistique suffirait à elle seule à motiver un (re)visionnage, mais il n'y a pas que ça, puisque c'est également une histoire d'amour, et un récit d'héroïsme contrarié, autour d'un des personnages les plus puissants de la galaxie X-Men (Legion est un mutant de niveau Omega, aux côtés de Jean Grey ou Magneto).

Cerises sur le gâteau : le casting formidable, mené par Dan Stevens, avec Rachel Keller, Jean Smart ou encore Aubrey Plaza (évidemment irrésistible).

Notre critique de la saison 3 de Legion

 

PhotoAu nom du X-père

 

Les Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec

Ça parle de quoi ?  En 1911, un œuf de ptérodactyle a éclos et la créature s'envole dans le ciel, semant la terreur dans Paris. Une jeune romancière-détective, Adèle Blanc-Sec mène l’enquête ce qui la mène jusqu'en l'Égypte.

Pourquoi il faut le regarder ? Comme une étrange version française et féminine de Rick O’Connel de La Momie qui aurait croisé Indiana Jones, Adèle Blanc-Sec offre avec un humour qui certes, ne tombe pas toujours juste, une aventure mi-historique mi-magique. Si l’interprétation de Louise Bourgoin se veut pétillante, le reste du casting peine d’autant plus entre Mathieu Amalric et Gilles Lellouche. Cependant, avec des dinosaures et des momies, Les aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec de Luc Besson sont surtout à destination des jeunes férus d’aventures. 

Mêlant fantaisie, fantastique et scientifique, ces extraordinaires aventures sont un rendez-vous familial amusant. Si elle ne fait pas toujours mouche, l’actrice donne à voir une aventurière dans une époque et une profession très masculine, offrant la possibilité d'exprimer que l’aventure n’est pas une activité genrée. Loin de l’esprit piquant de la bande-dessinée de Jacques Tardi, le film se donne plus à avoir dans la veine de Arthur et les Minimoys et vise le même public. Une version bien plus enfantine qui ravira les plus jeunes à l’heure du goûter.  

 

photo, Louise BourgoinDisney+, c'est de l'autre côté

 

BIENTÔT DISPONIBLE

Loki - le 9 juin

Ça parle de quoi ? Loki se déroule après les événements relatés dans Avengers : Endgame. Elle met en scène le dieu de la malice juste après qu’il se soit affranchi de son frère Thor.

Pourquoi il faut la regarder ? Les séries Marvel Disney+, annoncées avec fracas il y a quelques années, continuent de se déverser sur la plateforme, sans laisser de repos aux amateurs de super-héros. Mais contrairement à Falcon et le Soldat de l'Hiver, qui était finalement hyper classique, Loki risque d'être extrêmement suivie et appréciée, ne serait-ce que parce que le personnage est un des chouchous des fans de cet univers, en dépit de l'aspect souvent mécanique de son écriture.

Cette série chapeautée par Michael Waldron et Kate Herron semble enfin accorder au Dieu de la farce un terrain de jeu à la hauteur de ses pouvoirs. Fini, le Loki à la fois traitre, grand méchant et pleutre en quête de rédemption. Place à un Loki perdu dans un monde plein d'illusions et catapulté dans des conflits interdimensionnels forts en effets spéciaux. Nul doute que cette aventure sera la plus ambitieuse de la firme jusqu'ici. Et cette seule promesse en convaincra déjà plus d'un.

Notre critique du dernier épisode de WandaVision

Notre critique du dernier épisode de Falcon et le Soldat de l'Hiver

 

Tom Hiddleston, Owen Wilson"Wow"

 

Braveheart - semaine du 11 juin

Ça parle de quoi ? William Wallace n’a pas seulement un blaze super classe. C’est un aussi un combattant hors-pair, bien décidé à sortir l’Écosse du joug de ces cochons d’anglais. 

Pourquoi il faut le regarder ? Sans doute le film le plus populaire, accessible et apprécié de Mel Gibson, qui fit lors de sa sortie l’effet d’un choc total. Presse comme public avaient plutôt apprécié son premier long-métrage, L'Homme sans visage, mais ce dernier demeurait un récit relativement balisé et classique, bien loin du style phénoménal qui se déploie ici. Alors qu’il ne comptait initialement pas en interpréter le rôle principal, Gibson dut prêter ses traits à son héros, s’offrant ainsi un de ses plus puissants rôles. 

Il faut dire que sa mise en scène gagne en puissance, livrant des scènes de bataille qui inspirèrent grandement un certain Peter Jackson lors de la production de Le Seigneur des anneaux, tandis que son goût pour une symbolique affirmée se décuple. Le résultat est une fresque spectaculaire, guerrière et humaine, qui a marqué la naissance d’un des auteurs hollywoodiens les plus importants de ces dernières décennies. 

 

Photo Mel GibsonUn homme et son marteau

 

Bis - Semaine du 11 juin 

Ça parle de quoi ? Éric et Patrice sont amis depuis le lycée, mais les voies qu'ils ont suivies les frustrent : Éric enchaîne les conquêtes sans lendemain tout en faisant un boulot qui le frustre et Patrice est un père de famille marié et rangé. Après une soirée de biture, ils se réveillent en 1986 dans le corps de leur 17 ans, mais avec leurs esprits d'adultes. Ce qui signifie qu'ils peuvent décider de tout changer... ou pas. 

Pourquoi il faut le regarder ? Alors que Camille redouble de Noémie Lvosky revisitait déjà Peggy Sue s'est mariée à la sauce douce-amère en 2012, voilà la version pieds dans le plat et tarte à la crème sortie en 2015 : Bis. Le film suit des rails très prévisibles jusqu' à son dénouement, qu'on se gardera quand même de vous dévoiler. Une majorité des saillies humoristiques repose sur le décalage entre deux époques, avec quelques blagues graveleuses au passage. Un curieux mélange entre la légèreté de John Hughes et la lourdeur des comédies françaises les plus clichées qui fonctionne sans vraiment se distinguer. 

Sur le coup, le duo Franck Dubosc-Kad Merad pourrait passer pour le baiser de la mort du long-métrage. S'ils ne l'élèvent pas vers les hautes sphères zygomatiques, l'abattage des deux comédiens permet de porter même les blagues les plus carambars et d'arracher des soufflements de nez ici et là. À moins que le duo vous insupporte avant même le visionnage. Dans ce cas-là, tournez-vous vers Tout ce qui brille qui sort le même jour avec un autre duo, sans doute plus drôle. 

 

Photo Franck Dubosc, Kad Merad, Franck Dubosc, Kad MeradQuand tu te souviens que petit, tu voulais être astronaute.

 

Tout ce qui brille - Semaine du 11 juin 

Ça parle de quoi ? Ely et Lila sont amies depuis qu'elles savent marcher et elles partagent absolument tout depuis ce moment. Mais là, c'est la frustration de vivre "à dix minutes de tout" qu'elles partagent. Banlieusardes vivant dans un quartier populaire de Puteaux, elles aspirent à goûter aux strass et aux paillettes de la vie parisienne. Mais tout ce qui brille n'est pas forcément de l'or et elles vont s'enfoncer dans une spirale de mensonges et de non-dits qui mettra leur amitié à rude épreuve.

Pourquoi il faut le regarder ? Nommé au César du meilleur premier film en 2011, Tout ce qui brille est le premier long-métrage de l'actrice Géraldine Nakache, soeur d'Olivier Nakache, co-réalisateur du succès hexagonal Intouchables. Et au vu de ce coup d'essai, on peut dire que la famille Nakkache a du talent à revendre. Ce n'est pas du côté du scénario qu'il faut chercher l'originalité ni dans le déroulé de l'intrigue. Vous avez déjà vu cette histoire d'amitié mise à mal par un changement soudain de milieu et l'enivrement aveugle que ça entraîne.

La vraie force du film (et de sa réalisatrice) réside dans les dialogues et la caractérisation des personnages. Le regard porté sur eux est attachant, truculent et surtout très tendre. Les dialogues rebondissent, ricochent pour le plus grand plaisir des oreilles. On pourra sans doute dire merci au duo Géraldine Nakache et Leïla Bekhti dont l'alchimie transcende le film. C'est elles qui le portent de bout en bout et transforment une comédie a priori banale en joli portrait d'une amitié sous les intempéries des circonstances. Tout ce qui brille, c'est elles. 

 

photoSéance d'écriture du film, reconstitution en couleur

 

LucaLE 18 JUIN

Ça parle de quoi ? Un été, dans la ville côtière de Portorosso située sur la Riviera italienne, un jeune garçon nommé Luca va faire la rencontre d'Alberto. Ensemble, ils vont vivre un été formidable, faits d'explorations, d'aventures et surtout d'amitié. Le tout, en faisant attention à dissimuler le fait qu'ils soient des monstres marins vivant sous la surface de la mer, ce qui leur jouera probablement des tours. 

Pourquoi il faut le regarder ? Dernier né du studio Pixar, l'éclatant soleil de Luca semble ramener une vague de fraîcheur dans les productions du studio à la lampe de chevet. Loin des errances pseudo métaphysiques de Soul (qui errait surtout sur les plates-bandes de Vice Versa), ce nouvel ouvrage semble se diriger vers une histoire où s'entremêlent les questions d'amitié, de solitude, d'acceptation de soi et du fait de grandir.

L'aspect "monstre marin" de l'histoire offrira sans doute des séquences (magnifiques) sous l'eau ainsi qu'une métaphore idéale sur le fait de s'assumer et d'assumer ses différences. Un discours typique de Pixar qui devrait s'accompagner d'une déambulation dans cette Italie de carte postale, où les couleurs sont d'une chaleur sans pareil.

Parmi ses influences pour le film, Enrico Casarosa, réalisateur de Luca, a évoqué Federico Fellini et Hayao Miyazaki (le chat semble tout droit sorti d'un de ces films). Espérons les retrouver à l'écran même si la bande-annonce laisse augurer du meilleur. 

 

photoL'invasion des hommes tritons

 

l'intÉgrale de The Americans - semaine du 18 juin

Ça parle de quoi ? Dans l'Amérique des années 80, un couple d'agents du KGB vit sous couverture, en ayant créé l'illusion d'une parfaite famille américaine. Mais leur fidélité à la patrie est mise à rude épreuve, alors que leurs enfants grandissent et que leur cœur est tenté par ce pays qu'ils ont appris à détester.

Pourquoi il faut la regarder ? Elle a duré 6 saisons, diffusées entre 2013 et 2018 aux États-Unis sur la chaîne FX, et pourtant The Americans semble toujours un peu (trop) oubliée. Peut-être parce que ce n'est pas la typique série d'espionnage à la Alias : ici, les cascades, perruques et courses-poursuites passent après les troubles et doutes des personnages, tiraillés entre leurs réflexes de parfaites machines de guerre silencieuses, et leurs désirs inavoués de se fondre dans la masse. Une équation compliquée par le regard et le rôle des enfants, témoins de moins en moins innocents de cette guerre intime.

Créée par Joseph Weisberg, qui a fait ses armes sur Falling Skies et Damages, The Americans est donc la version sinistre, froide et souvent très noire de l'espionnage. Et la réussite doit beaucoup au talent de Keri Russell et Matthew Rhys, épaulés par de seconds rôles de haut vol (Noah EmmerichHolly TaylorMargo MartindaleAnnet MahendruAlison Wright).

Notre critique du grand final de The Americans

 

photoFor Russia with Love

 

Love, Victor saison 2 - 18 juin

Ça parle de quoi ? Victor est un nouvel étudiant au lycée. Il va faire face à plusieurs épreuves à la maison et au lycée, tout en essayant de comprendre son orientation sexuelle. Il se décide à contacter Simon Spier, un ancien étudiant qui a traversé des épreuves similaires. 

Pourquoi il faut la regarder ? Ce spin-off de Love, Simon de Greg Berlanti continue dans la même mouvance que le film originel. Un classique du genre reprenant tous les codes des séries pour ados établis depuis la nuit des temps à ceci près que le héros est gay et cherche sa place dans un système scolaire, une société pas toujours bienveillante. S'éloignant des stéréotypes parfois grossiers de Riverdale ou Degrassi : Nouvelle génération tout en jouant avec les inévitables instaurés par Breakfast Club ou Clueless, Love, Victor tire son épingle du jeu par sa justesse. 

La série permet de développer le personnage de Victor là où celui de Simon n’a eu qu’à peine deux heures. Offrant la possibilité d’ancrer dans la réalité, tout en suivant en détail, l’aventure de Victor dans cette période aussi confuse que difficile, la série offre un regard plus profond que le film n’a pu le faire. Alors que Nick Robinson vient à l’occasion reprendre son rôle de Simon, c’est Michael Cimino qui brille. Avec légèreté, mais peut-être un peu moins d’excès de douceur que le film, la série offre un portrait contrasté de Victor qui s’était terminé lors de la première saison en un cliffhanger qui pimente l’histoire là où le métrage restait une petite bulle de savon.  

 

photo, Love, VictorEt la même veste que Simon

 

À l'épreuve du feu - 18 juin  

Ça parle de quoi ? Pendant la guerre du Golfe, le lieutenant-colonel Serling se retrouve cantonné à un travail de bureau après une fausse manoeuvre de tir ami ayant coûté la vie à plusieurs de ses hommes. Il va alors se voir confier une enquête sur Karen Walden, une officière supérieure responsable d'un hélicoptère d'évacuation qui s'est crashé et dont toute l'unité est revenue saine et sauve sauf elle.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que le film semble tout droit sorti d'un autre temps. Denzel Washington est toujours en pleine consécration du jeune premier tout en ayant déjà un solide CV, Meg Ryan est la reine de la romcom américaine, Lou Diamond Phillips a encore une carrière sur grand écran et Hollywood finance encore des films à 45 millions de dollars qui s'adressent à des adultes. Passé ce constat, le film se regarde sans déplaisir, déroulant tranquillement son enquête aux points de vue multiples à la manière d'un Rashômon.

Tout le monde semble cacher quelque chose sur Meg Ryan, notamment un Matt Damon tout maigre et pétri de remords. La vérité éclatera après moult rebondissements et des hectolitres de larmes, vous faisant dire que les soldats américains, c'est quand même quelque chose. La caméra d'Edward Zwick n'offrira pas d'oscar à Denzel Washington contrairement à Glory, mais elle permet de scruter convenablement Meg Ryan en militaire badass avec une voix grave qui sent bon le napalm au petit matin. Un téléfilm de luxe avec un beau casting. 

 

Photo, Meg Ryan, Matt DamonQuand tu vois la future carrière de Matt Damon

  

Le mystérieux cercle Benedict - LE 25 juin

Ça parle de quoi ? Un groupe d’orphelins infiltré dans un internat s’efforce de contrecarrer un projet machiavélique d’ampleur planétaire et se découvre par la même occasion une nouvelle famille...

Pourquoi il faut la regarder ? Tout laisse à penser que cette petite série originale Disney+ ravira les familles et surtout les enfants. Avec le mystérieux monsieur Benedict (l'excellent Tony Hale de Veep) et la mission menée par les quatre jeunes adolescents, c'est une aventure pleine de découvertes qui s'annonce. Adapté du roman à succès de l'Américain Trenton Lee Stewart, Le mystérieux cercle Benedict se présente comme un mini-Kingsman pour gosses voire James Bond avec son école de petits espions et ses défis en tout genre.

En tout cas, la carte de l'humour sera largement jouée comme l'a prouvé la bande-annonce, bien aidée par la présence au casting de Kristen Schaal, humoriste passée un peu partout (c'est elle la voix de Mabel dans Souvenirs de Gravity Fallsdispo aussi sur Disney+) et qui a surtout fait les beaux jours de la série comique The Last Man on Earth.

 

photoL'heure de la mission

 

La Graine et le Mulet - SEMAINE DU 25 juin 

Ça parle de quoi ? Alors qu’il vient d’être licencié de son travail dans un chantier naval de Sète, Slimane décide avec son indemnité de licenciement d’ouvrir un restaurant sur un vieux bateau. Malgré une situation familiale rythmée par des tensions et des ruptures, ce projet va réunir l’ancienne et la nouvelle famille de Slimane.

Pourquoi il faut le regarder ? Réalisé par Abdellatif KechicheLa Graine et le Mulet est l’un des incontournables du cinéaste franco-tunisien. Faisant suite à la très belle réussite L'Esquive, le long-métrage met en exergue la volonté du cinéaste de poser la problématique des classes sociales dans le monde contemporain.

Dans le cas de La graine et le mulet, Kechiche nous plonge dans l’univers marin de Sète et plus précisément, auprès d’une famille issue de l’immigration. L’ouverture de ce restaurant sera pour eux le moyen d’accomplir une réussite en partant de rien. Cette fascination pour cette communauté est la principale qualité du long-métrage, qui met en évidence une belle galerie de personnage à l'écran.

Aussi attachants les uns que les autres, on notera tout de même l’interprétation exceptionnelle de la comédienne Hafsia Herzi. Malgré son manque d’expérience à l’époque (La graine et le mulet est son premier film), la richesse de son jeu apporte à chaque scène où elle apparaît, un vent d’air frais. Pour illustrer tout son talent, la fabuleuse séquence de la danse du ventre est un parfait exemple de l'excellent travail de la comédienne. Et cette scène fait maintenant partie de l’histoire du cinéma français (et pas que).

 

photo, Hafsia HerziHafsia Herzi dans La graine et le mulet

 

Cartel - SEMAINE DU 25 JUIN 

Ça parle de quoi ? Un avocat véreux espère renflouer ses caisses en prenant part à un vaste réseau de trafic de stupéfiants. Mais l’opération est un échec, et le cartel cherche bientôt des responsables à punir. 

Pourquoi il faut le regarder ? Éviscéré par la critique, totalement ignoré par un public qui ne comprenait pas bien ce que lui proposait le long-métrage, Cartel est peut-être la création de Ridley Scott la plus ouvertement méprisée (ce qui n’est pas peu dire). Et pourtant, le film demeure une de ses propositions les plus éclatantes, un des diamants noirs les plus inoubliables du début des années 2010. 

Porté par un scénario original de Cormac McCarthy, le génial auteur de Méridien de sang ou encore No Country for Old Men, le récit prend des airs de descente aux enfers surréaliste, préférant l’atmosphère éthérée d’un conte allégorique au brutalisme d’un Breaking Bad. Une ambiance assez unique, magnifiée par le filmage de Scott, qu’on sent alors désireux de rendre un ultime hommage à son frère Tony, récemment décédé. Ajoutons à ça un des castings les plus prestigieux de ces dernières décennies, qui accueille une des plus intéressantes et ahurissantes performances de Cameron Diaz, il n’y a rien à jeter dans cette œuvre à la noirceur prodigieuse. 

 

photo, Cameron DiazUn redoutable prédateur

 

Unstoppable - SEMAINE DU 25 JUIN 

Ça parle de quoi ? Un ingénieur et un chauffeur vivent une véritable course contre la montre. Les deux hommes tentent de stopper un train qui transporte des produits toxiques avant que celui-ci ne déraille et répande une flaque toxique qui décimera la ville complète.

Pourquoi il faut le regarder ? À partir d’un scénario assez simple, Tony Scott arrive à nous tenir en éveil dans Unstoppable, son dernier long-métrage. Inspiré de faits réels, le réalisateur envoie la gomme et nous entraîne dans une grande chasse au train. Ici, on retrouve encore Denzel Washington, acteur mythique du cinéma de Tony Scott, mais également Chris Pine, qui a depuis succombé aux charmes de DC Comics et de Wonder Woman. Ce duo d’acteur rend compte de la capacité du cinéaste d’offrir un divertissement de qualité avec des personnages forts et attachants.

Plus subtilement, Tony Scott met en exergue une Amérique populaire héroïque, capable grâce à leur savoir-faire de sauver une ville. Les questions familiales des deux protagonistes sont en parallèle traitées par le cinéaste, de manière à ce que le spectateur s’identifie plus facilement à ses personnages. Ces héros du quotidien n’ont définitivement rien à envier aux super-héros de chez Marvel ou de DC Comics.  

Notre critique du film

 

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commentaires
Madolic
08/06/2021 à 09:57

"qui accueille une des plus intéressantes et ahurissantes performances de Cameron Diaz"
Rien que pour elle, le film vaut le coup d'œil.
Jamais Diaz n'avait autant vampirisé l'écran.