Scarlett Johansson : de Coppola à Marvel, la meilleure ou la pire des carrières ?

La Rédaction | 4 juillet 2021 - MAJ : 04/07/2021 13:35
La Rédaction | 4 juillet 2021 - MAJ : 04/07/2021 13:35

Scarlett Johansson est une superstar. Mais son parcours entre cinéma d'auteur prestigieux et MCU, un grand écart entre artiste de renom et potiche de luxe.

Parce que sa carrière se construit à la jonction de deux époques, alors qu'il n'est plus envisageable pour l'essentiel des stars de demeurer à l'affiche de projets prestigieux sans également contenter les studios à coups de giga-blockbusters, assurant cotation et pouvoir, parcourir son CV a de quoi donner le tournis.

Devenue gros calibre du box-office quand Marvel achève d'en faire une impératrice de la culture populaireScarlett Johansson se voit écartelée entre des rôles percutants au public de plus en plus restreint, et superproductions l'utilisant comme une pin-up au rabais. Revenons sur cette carrière glorieuse et schizophrène.

 

 

1994-2002 : enfant star, les débuts

Scarlett Johansson est tout à la fois. Une actrice exceptionnelle et le mélange singulier d’un visage, d’un corps et d’une voix. Son timbre grave a grandement aidé la comédienne à se distinguer des collègues hollywoodiennes, lui permettant d’accomplir une carrière riche et complète. Enfin presque, car avant d’être propulsée comme la Marilyn Monroe du 21e siècle, l’actrice américaine est passée par plusieurs étapes déterminantes.

Scarlett Johansson a depuis sa plus tendre enfance voulu devenir actrice. Fan de Judy Garland, elle s’entraînait régulièrement dans le miroir pour parvenir à pleurer (très utile quand on veut s’émouvoir devant des fonds verts). De beaux efforts pas tout à fait récompensés dans l’immédiat, puisqu’elle confia dans un entretien pour New York Magazine, que c’est d’abord son frère qui a été engagé par un agent artistique : “J’étais complètement dévastée. J’ai vu mon futur s’écrouler à l’âge de 7 ans”.

 

photo, Scarlett Johansson, Elijah Wood"Quand je serai avec les Avengers, je vais tous bien bien vous fumer."

 

Malgré cette lourde déception, elle redouble d’efforts et de volonté jusqu’à obtenir son premier rôle, à seulement 9 ans, dans L'Irrésistible North. Dans cette comédie de Rob Reiner, l’actrice se trouvera parfaitement à l’aise : “Et pour une raison quelconque, je savais quoi faire, instinctivement. C’était comme, je ne sais pas... le destin.”

On veut bien croire que la jeune comédienne se sentait parfaitement dans son élément, mais quand il s’agissait de passer des castings, le manque d’expérience se faisait ressentir. En effet, Scarlett Johansson n’a pas toujours eu les talents qu’on lui connaît, notamment lorsque cette dernière passa le casting de Jumanji à ses 12 ans. Sans doute un peu trop tendre pour jouer le rôle de Judy Sheperd, elle n’a pas été prise, au profit de Kirsten Dunst.

 

photo, Robert Redford, Scarlett JohanssonL'image de l'Amérique

 

Et alors qu’elle enchaîne quelques déceptions entre deux seconds rôles dont certains assez mineurs comme dans Maman, je m'occupe des méchantsRobert Redford lui fait confiance pour rejoindre le casting de L'Homme qui murmurait a l'oreille des chevaux, Un véritable coup d’accélérateur et une chance, quand on sait que Natalie Portman était le premier choix envisagé pour le rôle. Une aubaine pour Johansson qui à la suite de cela enchaînera des rôles de plus en plus complexes (et remarqués), en particulier dans The Barber : L'Homme qui n'était pas là où elle campe une jeune fille amatrice de piano et dans Ghost World, l’adaptation de la bande-dessinée iconique de Daniel Clowes.

Voilà un début de carrière plutôt réjouissant, qui va même lui donner l'occasion de s'essayer à la production de divertissement estival. En effet, Scarlett Johansson a tâté de l’arachnide dans la comédie horrifique : Arac attack, les monstres à 8 pattes, dans laquelle, les araignées mutent et s’attaquent à l’homme. Cette série B surgonflée où elle tient l'affiche aux côtés de la star de Scream, David Arquette, continue de lui faire rencontrer un public un peu plus vaste à chaque film. C'est ce qu'on appelle un parcours hollywoodien de la réussite suivi à la lettre.

Scarlett Johansson va entrer dans les années les plus accomplies de sa carrière à partir de 2003. Et c’est également à partir de ce moment-là qu’elle deviendra l’icône que nous connaissons.

 

photo, Scarlett Johansson"Je vous joue ma meilleure partition."

 

2003-2005 : égérie ciné d'auteur noble 

À partir de 2003, la jeune comédienne de moins de 20 ans commence réellement à intéresser des cinéastes américains importants. Johansson entame sa trajectoire vers les sommets. C’est principalement grâce à deux interprétations qu’elle va subjuguer le cinéma mondial. D’abord, Lost in Translation, le long-métrage de Sofia Coppola, a révélé tout le charme trouble, allant bien au-delà d'une "simple" beauté plastique, que l'artiste peut apporter à un personnage. Séduisante, douce, énigmatique, elle plane sur le long-métrage de Coppola à la matière d'un spectre de joliesse bienveillante, dont on pourrait aller jusqu'à douter de l'existence.

Ici, les caresses sont à la délicatesse, ce que Chris Evans est au MCU et la complémentarité entre Bill Murray et Scarlett Johansson est assez impressionnante. La réalisatrice a envisagé son récit entre un homme d’âge mûr et une jeune femme comme la relation entre Humphrey Bogart et Lauren Bacall dans Le Grand Sommeil réalisé par Howard Hawks. La réalisatrice voyait vraisemblablement en Scarlett Johansson, une sorte de Lauren Bacall moderne, et c’est assez pertinent quand on se penche sur l’aura que la star véhicule.

 

Photo Bill Murray, Scarlett Johansson"Hello !"


Puis, c'est Match Point qui met les cinéphiles à genoux et offre un nouveau triomphe à Johansson, qui devient pour un temps une muse du cinéma de Woody Allen. Une fois de plus, l’analogie entre Bacall et Johansson est toute trouvée puisqu’elle apparaît en train d’allumer une cigarette et charmer ostensiblement un homme, de la même manière que dans Le port de l'angoisse, autre réalisation d'Howard Hawks. En la sculptant d’abord en femme fatale, Woody Allen a définitivement frappé un grand coup, iconisant à outrance la beauté de Scarlett Johansson.

Et comme chez Coppola, Allen enfonce le clou en offrant à l'actrice une scène introductive mémorable : un échange de ping-pong où elle a l'occasion de vampiriser littéralement une scène, au cours de laquelle la caméra est incapable de se détacher d'elle, sanctifiant instantanément son "jeu agressif" qui sidère le personnage de Jonathan Rhys Meyers.

Et entre les deux, Johansson reprendra quelque peu le modèle d’une féminité désirable et mystérieuse, dans La jeune fille à la perle. Basé sur le roman éponyme de Tracy Chevalier, le long-métrage de Peter Webber met moins en lumière la voix grave de l’actrice, pour plutôt saisir la fascination visuelle qu’elle exerce. Le désir et la sensibilité que dégage son visage sont ici associés au regard du peintre Vermer incarné par Colin Firth. Un regard masculin qui sculpte lui-même un modèle unique de perfection (en théorie) de la féminité et de ses atouts.

 

photo, Jonathan Rhys Meyers, Scarlett Alice Johnson "On vous dérange ?"

 

2005-2010 : la bascule hollywoodienne

Le maître du genre, Michael Bay, va faire appel à la comédienne pour incarner le premier rôle au côté d’Ewan McGregor dans The Island. Le long-métrage de science-fiction sur le clonage a été une expérience délicate pour Johansson puisqu’elle enchaînait un tournage titanesque après s’être fait retirer les amygdales. Des journées de travail de 14 heures selon la comédienne, parsemées des cascades intenses. Et finalement, cette première incursion dans le cinéma grand public n’a pas été un succès colossal et présente déjà les prémices de la suite de la carrière de Scarlett Johansson.

En 2005, lors de la promo de The Island, Scarlett Johansson déclarait au Glasgow Daily Record : « J’étais en train de conduire dans Los Angeles, j’ai levé les yeux et j’ai alors vu la plus grosse photo de moi que je n’avais jamais vu de ma vie sur un énorme espace publicitaire. […] c’est très étrange de voir mon décolleté avec la taille d’un brontosaure. Mes seins étaient énormes ». Pour rappel, Scarlett Johansson vient d’avoir 20 ans.

 

Photo Ewan McGregor, Scarlett Johansson, Scarlett Johansson",Mais c'est énorme"

 

Chez Woody Allen, sa sensualité à fleur de peau n'est qu'un outil parmi d'autres de sa palette de jeu. Mais ailleurs, elle est successivement une star glamourisée et encensée pour sa plastique (The Island) et la collègue-amante tentatrice d'un Bradley Cooper marié (Ce que pensent les hommes). L'apogée du putassier étant atteint avec The Spirit, auto-adaptation et auto-sabordage de Frank Miller, où l'actrice est affublée en fantasme de secrétaire porno quand elle ne se pavane pas... en nazie.

Son histoire prolongée avec un certain cinéma indépendant n'est pas la lune de miel espérée : Le Dahlia noir est un échec critique et commercial, perçu comme une auto-caricature de Brian De PalmaLe Prestige est acclamé (on en parle ici), mais elle y tient un second rôle, éclipsé par le duel Wolverine-Batman.

Pareil pour Vicky Cristina Barcelona où la performance de Penelope Cruz lui vole même la lumière du soleil hispanique. Deux sœurs pour un roi (2008) passe pour un film en costumes poussiéreux, soigné, mais oubliable et Le journal d'une baby-sitter ne marque pas grand monde. 

 

photo, Scarlett JohanssonLe Blitzkrieg du mauvais goût

 

Iron Man 2 arrive ainsi à cette intersection particulière entre la stagnation de la petite reine du cinéma indépendant et de multiples incursions dans des projets taillés dans les carcans hollywoodiens. Sur près de 2h de film, Scarlett Johannson a le droit à 10 minutes de présence à l'écran. Dix minutes suffisantes pour la gestation d'un traitement médiocre du personnage de Black Widow. Un traitement sur lequel Scarlett Johansson elle-même a porté un regard très critique récemment. 

Présentée comme une secrétaire aux formes voluptueuses, aux regards sirupeux, elle devient une agente du Shield... aux formes voluptueuses et au regard sirupeux. Sa seule scène d'action est rapidement expédiée et aucune back-story ne permet de s'accrocher un tant soit peu au personnage. Elle est littéralement une silhouette désincarnée. Paradoxalement, c'est ce rôle qui lancera l'idée que Scarlett Johansson peut porter un blockbuster sur ses épaules, comme le reflète la suite de sa carrière. 

 

photo, Scarlett Johansson"Un contrat pour 62 films vous dites ?"

 

Cette bascule est d'autant plus intéressante qu'elle n'avait rien d'évident. En 2010, signe que l'industrie elle-même peine à comprendre la stratégie de l'actrice, des publications aussi reconnues que Deadline ou The Wrap noteront avec effarement que l'artiste a accepté un contrat de plusieurs films la liant avec Disney, alors censé culminer avec un projet Avengers, appréhendé avec pas mal de sarcasmes, voire de mépris, à l'époque.

Johansson n'était d'ailleurs pas le premier choix de tonton Mickey, qui avait initialement jeté son dévolu sur Emily Blunt. Mais, d'espoirs pas toujours concrétisés du côté du cinéma indé en conscience aiguë de ce que son statut d'égérie post-Monroe peut lui offrir du côté des studios, elle est philosophe.

"Le meilleur appel que vous puissiez recevoir, c'est celui venant d'un rôle pour lequel vous avez initialement été refusée. On l'apprécie encore plus. Au fond, j'ai construit ma carrière sur le fait d'être le meilleur deuxième choix", expliquait-elle avec malice dans les colonnes de Parade en 2020.

 

photo, Scarlett JohanssonDézinguez du bad guy en gardant vos boucles soyeuses avec l'Oréal S.H.I.E.L.D

 

2010 - 2021 : LA NOBLESSE TOUSSE, LES DOLLARS PLEUVENT

Après Iron Man 2, l'équation de sa carrière semble inamovible, tant ses données et leurs évolutions vont s'intensifier. Quand le premier Avengers ravage le box-office international, il semble désormais indiscutable que, non seulement, Disney a fait preuve d'un flair hors-norme, mais qu'un "simple" second rôle dans cette machine de guerre confère une puissance incontestable à Hollywood. De star identifiée, Johansson entre instantanément dans le cercle restreint des icônes que connaissent aussi bien les enfants surexcités à l'idée de découvrir un nouvel épisode de leur saga, que leurs parents désireux de se divertir.

Véritable icône présente dans tous les foyers du monde, elle s’avère capable d’enflammer le box-office y compris hors du terrain de jeu de Disney, comme le prouve Lucy. Le triomphe est alors absolu. En témoigne la promotion du film, y compris sur le territoire hexagonal, qui en fait d’elle un aimant promotionnel au même titre que le patronyme de Luc Besson, ce qui n'est pas rien en France. Le long-métrage enthousiasme le public international, au point de devenir en 2014 le plus gros succès français à l'étranger. Pas moins de 52 millions de tickets se sont vendus, confirmant l'aura ravageuse de Scarlett, en dépit de l'épaisseur de papier à cigarette d'un rôle des plus basiques, qui nous explique en creux que l'état de nature de la femme est la bêtise.

 

Photo  Scarlett JohanssonLa grosse intelligence, selon Luc Besson

 

Et c'est bien ce qui frappe, quand on observe le CV de la star. La consécration publique y est presque exclusivement synonyme de personnages transparents, unidimensionnels, des stéréotypes féminins sexués hors d'âge. Pour autant, la comédienne n'en oublie pas pour autant ses velléités de jeu. Et si elle crée des personnages fascinants, difficile de ne pas voir dans les projets qu'elle va enchaîner, un schéma tristement ironique. 

Plus Johansson se lance dans des projets artistiquement risqués ou audacieux, plus ils sont vénérés... et moins ils sont regardés. Comme si Natasha Romanoff phagocytait progressivement l'attrait de la jeune star à la perle. Son rôle dans Her, en 2014, en est cruellement symbolique. Ce qu'elle accomplit, dans le rôle d'une intelligence artificielle provoquant l'amour inconditionnel d'un fascinant Joaquin Phoenix devant la caméra de Spike Jonze est applaudi... alors même qu'elle a disparu. Comme envolée, réduite à une simple voix, une pure surface de transfert, privée d'incarnation. Une manière peut-être de signifier combien cette plastique étalée sur les affiches hollywoodiennes est en train de la réifier.

Ses compositions plus organiques semblent, elles aussi, condamnées à n'attirer qu'un public de cinéphiles pointus. Extraterrestre hallucinogène dans Under the Skin ou séductrice ultra-vulgos dans Don Jon, son talent indiscutable n'aimante plus les spectateurs. Pire, quand Scarlett rejoint un blockbuster de science-fiction ambitieux, tout tourne au vinaigre.

 

photo, Joaquin PhoenixLe meilleur film de Scarlett sans Scarlett

 

L'adaptation de Ghost in the Shell est un serpent de mer que l'industrie américaine promène avec elle de longue date. La licence possède des millions de fans, et c'est l'occasion rêvée de se greffer à un projet de premier plan, un énorme blockbuster, une potentielle licence ainsi qu'un personnage féminin fort.

Malheureusement, une partie du public s'indigne de voir une star occidentale interpréter l'héroïne de l'oeuvre imaginée par Mamoru Hoshi, voyant une forme d'impérialisme et d'appropriation culturelle dans le casting de Scarlett Johansson. Cette polémique interminable et une presse tiède auront raison des ambitions commerciales du film. Ironie du sort, la question de l'identité et du "whitewashing" était justement un des arcs narratifs du récit.

Parallèlement, les spectateurs demandent à cor et à cri une aventure solo pour Black Widow, et la popularité de l'héroïne croît régulièrement. En dehors de Marvel, point de salut ?

 

Photo Scarlett JohanssonÀ la dérive

 

VEUVE DES AVENGERS, ET ÂPRES ? 

Le grand baroud d'honneur qui a conclu les trois phases du Marvel Cinematic Universe a vu périr Black Widow, au cours d'une scène qui aura donné aux esprits chagrins l'impression de voir la star se battre littéralement pour échapper à l'emprise d'une saga qui cristallise, à elle seule, les paradoxes de sa carrière. Un adieu à tiroirs, survenu avant le film solo tant attendu, prévu sur les écrans français le 7 juillet 2021, après plus d'un an de reports successifs.

Alors que la décennie Marvel qui l'aura consacrée au panthéon hollywoodien au moins autant qu'éloignée du cinéma plus expérimental où elle s'épanouissait, Scarlett Johansson va-t-elle à nouveau transformer sa carrière en profondeur ? Le cinéma indépendant, ou les auteurs prestigieux se rueront-ils à nouveau pour la porter en haut de l'affiche ? Bien malin qui pourrait prétendre le savoir, mais une nouvelle indique néanmoins la direction de ces prochains mois, voire prochaines années.

 

photo, Scarlett JohanssonComment la Veuve Noire se relèvera-t-elle ?

 

Si certains avaient vu dans les nominations que lui avaient values les excellents Jojo Rabbit et Marriage Story le signe qu'un certain cinéma "prestigieux" lui ouvrait de nouveau les bras, la comédienne est très loin d'en avoir fini avec les produits de grands studios. En effet, sa carrière au cours de la dernière décennie en atteste, si les majors peuvent limiter la liberté ou l'impact de productions plus audacieuses, elles sont également synonymes d'assise professionnelle, de poids économique et industriel.

Elle a beau avoir quitté les super-héros, elle n'en a pas pour autant fini avec l'ogre Disney. En effet, elle jouera dans l'adaptation cinématographique de l'attraction Disney La Tour de la Terreur. Un programme bien connu et mis en place de longue date par la multinationale, et qui a déjà engendré des productions telles que Pirates des CaraïbesÀ la poursuite de demain, et prochainement Jungle Cruise. De potentielles énormes franchises, qui, on peut en faire le pari, ne seront pas d'une nature bien différente des super-productions qui l'ont maintenu dans un rôle de potiche loin d'être à la hauteur de son talent.

Attention toutefois, ici, Scarlett sera productrice, et devrait avoir plus que précédemment, la main sur l'orientation du projet, d'après Deadline. Le signe d'un équilibre retrouvé entre la gloire du tapis rouge et le prestige des salles obscures ?

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commentaires
FA06
07/08/2021 à 14:17

Un article d’une rare mysoginie….quand on sait le role de faire valoir qu’on laisse aux actrices bien souvent, et en particulier dans les blockbusters.

Francis Bacon
06/07/2021 à 01:00

@Arnaud
Il a tourné son prochain film en Espagne. Pénélope Cruz, Louis Garrel et Chris Waltz sont au casting il me semble

Marc
05/07/2021 à 19:03

Je ne vois pas ce qu'on peut reprocher à la carrière de Johanson? Elle a fait des films d'auteurs, des œuvres expérimentales et participer à des Blockbusters, en particulier la franchise du MCU, c'est à dire la plus populaire depuis quelques années.

Une masse de centaines de millions de personnes la remercie d'avoir si bien incarné Black Widow, alors qu'en même temps, elle a prouvé qu'elle était réellement une bon actrice, très polyvalente et capable de jouer presque tout, pour n'importe qui.

Atok
05/07/2021 à 09:56

@Miglou et les affiches

La "vérité" c'est que ta vision du féminisme ("Combinaison moulante = dégradation") n'est rien de plus que ta vision du féminisme.

Miglou et les affiches
05/07/2021 à 09:09

Ce matin en allant au travail on voit les affiches montrant Scarlett en combinaison moulante en géant dans tout Paris
Et elle et les médias parlent d’un combat contre une exploitation sexiste de l’image de la femme
La morale c’est que toutes les revendications sont solubles dans le capitalisme pour autant que la dégradation de l’image reste acceptable et le compte en dollars bien garni !

Jayjay
04/07/2021 à 23:25

Le Johnny Depp au féminin, moins arty mais la trajectoire est la même.

MacReady
04/07/2021 à 22:45

@Waito

Ce serait pas ce que raconte l'article d'ailleurs, en célébrant ces films précisément ...?

Waito
04/07/2021 à 21:48

On peut tout à fait lire le parcours de Scarlett Johansson d'une autre manière: c'est une actrice sortie de l'indé, qui a su faire du brouzouf avec la pelleteuse à dollars Marvel, tout en cultivant un palmarès prestigieux de rôles complexes, de Her à Marriage Story, en passant par Under The Skin, Jojo Rabbit et autres. Rien de bien honteux, au contraire.
Une actrice brillante, au charisme indéniable qui a su jongler avec les différentes facettes qu'offre Hollywood.

Wood
04/07/2021 à 20:07

@Arnaud (le vrai]

En 2019, elle déclarait qu'elle était prête à retravailler avec Allen

Arnaud (le vrai)
04/07/2021 à 19:49

@Francis Bacon
Je crois surtout que ça va être compliqué maintenant pour Allen de faire des films, l’affaire Farrow a eu raison de sa carrière

Il le semble qu’en plus (a vérifier) ScaRJo a même déclaré regretter d’avoir tourné avec lui

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