Joker 2 : ce que l’on sait sur la date de sortie, le casting et l’histoire

Ghost Leopard
12/04/2024 à 19:41

C'est une des rares bandes annonces qui a capté mon attention et provoqué une vraie envie, une véritable impatience. La dernière fois, je crois, c'était Across the Spider-Verse. Il y a peut-être un exemple plus récent mais il ne me vient pas à l'esprit, là, tout de suite.
Ça fait plaisir.

ludo3101
12/04/2024 à 11:09

Je me préjuge pas de la prestation de l'acteur dans cette suite mais je me pose une question purement théorique.

Serait il possible pour Joaquin Phoenix de remporter un deuxième oscar pour exactement le même rôle ? Je crie pas à l'oscar et je dis pas qu'il le mérite et je vais certainement pas juger sa prestation sur une bande annonce.

Mais je me pose la question, est ce que ce type de scénario s'est déjà produit auparavant ? Accessoirement, ce serait assez insolite que l'interprétation du même personnage soit à l'origine de la remise de trois oscars.

Big John
19/12/2023 à 17:00

Absolument d'accord avec @navet, c'est vraiment hilarant de voir que les fans de Tod Philips et de Joker sont souvent les mêmes qui défendent des fraudes comme Zack Snyder et Nolan et leur réponse aux critiques contre leurs gourous est toujours la même : l'insulte et la moquerie ou alors ils te brandissent la carte "réussite au box office". Donc l'atroce réalisateur des Very Bad Trip et autres Project X va revenir avec une nouvelle merde qui sera sans doute à nouveau applaudi par tous les débiles qui y verront du grand art pour la simple et bonne raison qu'ils n'ont jamais vu autre chose que des Marvel. La première fois il a plagié Scorsese, la seconde il nous prévient qu'il a plagier Coppola : super ! Evidemment quand tu n'y connais rien au cinéma et ne regardes que des étrons, un étron un peu plus soigné techniquement qui se prend au sérieux parait être un chef-d'œuvre. Comment des gens peuvent-ils idolâtrer un film comme Joker ou (encore pire) son personnage d'incel ridicule ? Et comment des soi-disant fans de cinéma peuvent mettre un si mauvais film au même niveau que Taxi Driver, Fight Club, La Valse des pantins ou Network ? Merde mais revoyez les films sérieux, c'est pas en copiant les thèmes et plans de certains chef-d'œuvres qu'on crée un grand film. C'est exactement la même chose avec Barbie ou Oppenheimer : des films vides et académiques, ultra-référencés, soudainement propulsés par le marketing et la presse complaisante comme de grandes œuvres politiques et artistiques qu'ils ne sont absolument pas. Il n'y a aucune complexité ou sincérité, aucun réel fond politique ou artistique que ce soit dans Joker, Barbie ou Oppenheimer. Tout ce qui importe c'est le buzz opportuniste et le milliard au box office. On vit vraiment dans une époque qui glorifie la superficialité, le vide créatif, l'arnaque.

M’enfin
18/12/2023 à 06:41

@navet
Retourne jardiner

Bruce le Québs
18/12/2023 à 03:50

@navet, Mathieu Bock-Côté sort de ce corps...

navet
17/12/2023 à 20:57

Le premier était un plagiat honteux de Scorsese faussement subversif mais complètement opportuniste, détruisant l'univers de Batman pour ne rien créer derrière avec un scenario minable qui n'existe qu'à travers de pseudos twists ridicules et le cabotinage infernal de Joaquin Phoenix... En somme un divertissement réactionnaire de bas étage qui a surperformé au box office en partie grâce à un dégoutant matraquage médiatique sur l'aspect ultra-violent, sulfureux et politique d'un film qui n'a absolument rien de choquant et surtout AUCUN message politique (comme l'admet lui-même son tâcheron de réalisateur). Probablement le film le plus surcoté des dix dernières années, avec Oppenheimer peut-être.

All inclusive
17/12/2023 à 17:09

J’ajouterais qu’un des attraits de l’univers de Todd est de remettre en question les dogmes de l’univers des comics Batman. Non pas de renverser la perspective dans une vision progressiste, mais d’interroger les parcours des personnages iconiques, leurs motivations et leur légitimité.
Pour le moment, les personnages du Joker et de Thomas Wayne ont été exploré (un en détail, l’autre en partie).



En ce qui concerne le Joker, Todd abandonne la version d’un truand professionnel transformé par une chute dans une cuve de produits chimiques. La cuve de produits chimiques, c’est la cruauté et l’inégalité du monde. Arthur Fleck est un individu qui a suivi les règles jusque dans la force e l’âge (44 ans). Son rêve est modeste : faire rire les gens et en vivre. Sa transformation est présenté comme une quête de justice : il tue ceux qui se sont moqués de lui, l’ont trompé, frappé ou rabaissé. Pour le moment, rien de gratuit dans sa violence. On est dans la vengeance classique et « légitimée » d’« Un justicier dans la ville ».



À l’inverse, Thomas Wayne n’est plus le médecin honnête et philanthrope des comics. Dans la réalité, les grandes fortunes américaines proviennent d’autre chose que de l’esprit entrepreneurial. Du trafic d’arme, de l’exploitation de la traite des noirs, du vol des terres indiennes, de la pollution des rivières (mines d’or) ou des terres (exploitation pétrolière), de la contrebande d’alcool (les Kennedy), de l'exploitation d'une main d'œuvre bon marchée (esclave émancipés, immigrés européens ou chinois). Difficile de devenir puissant, sans compromission ou cadavres dans le placard.

Rien n’interdit par contre que Bruce conserve une vision idéalisé de son père, tout comme il puisse penser défendre une version compensatrice, bien que manichéenne de la Justice.

 Arthur pourrait devenir plus « juste et sain » que Bruce dans cet univers.

All inclusive
17/12/2023 à 16:32

Il est vrai que le film a été écrit comme une œuvre unique et que le fait de produire une suite pour surfer sur le succès commercial est certainement opportuniste. Cela dit, il y a suffisamment de matière dans le premier opus pour pouvoir explorer des chemins prometteurs.

Je viens de découvrir cette vidéo de la chaîne "les théories de Graham" consacré au film Joker. Et c'est plutôt intéressant : https://www.youtube.com/watch?v=TsCxdlZxrCw
La théorie revient notamment sur la paternité de Thomas Wayne en avançant quelques éléments plutôt pertinents qui donnent quelques crédits à cette théorie.

Imaginons que dans cette version du Joker, Todd décide de développer de manière un peu plus poussée le thème du double et du miroir, entre Batman et Joker. Même si Arthur Fleck ne se croit plus être le fils de Wayne, il peut toujours être en réalité le frère de Bruce et l'équivoque peut être un élément suggéré. Batman, dans ce film, est bien une création du Joker vu que les parents de Bruce ont été tué par quelqu'un portant le visage d'Arthur (son masque), il est donc la créature de son frère sinon son fils spirituel. Le rejet d'Arthur par Thomas dans les toilettes a été la goutte d'eau qui a fait basculer Arthur dans la violence et qui par un effet d'enchaînement et de balancier, va mener, dans une ville soumise au chaos par une armée de clown, à la mort de Thomas et de sa femme et au traumatisme de Bruce. On n'est pas loin de la responsabilité de la mort de Ben par Peter dans Spiderman.

Je verrais bien une trilogie se mettre en place où "folie à deux" serait l'étape intermédiaire pendant que Bruce grandi en enfant sage, en apparence, dans un univers (Gotham) où les frontières entre la folie et la normalité continuent de se déliter. À l'intérieur même de l'établissement censé tracer une ligne claire entre ce qui est de l'ordre de la santé ou de la maladie mentale, le docteur Quinn verserait peu à peu dans la folie en parallèle de la fascination pour son patient et celui-ci paraissant, comparativement au personnel médical (Hugo Strange, Jonathan Crane que l'on pourrait croiser), pas plus dérangé ou inquiétant que les garants institutionnels de la normalité.

S'il s'agit d'une comédie médicale/musicale, le spectateur devrait se demander quels scènes sont réelles, même si mentalement enjolivées, et quelles scènes sont de l'ordre du cauchemar ou du fantasme. Comme avec la petite ami imaginaire d'Arthur dans Joker. Cet opus brouillerait un peu plus les frontières entre le bien et du mal dans cette ville en déchéance morale dont Arkham serait le reflet déformé et qui pourrait à son tour diffuser son influence sur le monde extérieur. Par exemple en poussant les résidents d'Arkham à se créer des Alter ego en imitant Arthur et en influençant à leur tour, la pègre à l'extérieur des murs.

Un troisième film ("ménage à trois" ?) pourrait advenir avec la libération d'Arthur vers ses soixante ans (il a 44 ans en tant qu'acteur dans Joker) alors que Bruce aurait 25 ans (10 ans dans Joker). Et l'on pourrait assister, non pas à un combat Batman Joker, mais à un nouveau face à face qui déclencherait une guérilla interne derrière la façade de normalité de Bruce qui l'amènerait à choisir à son tour un déguisement pour interagir avec le monde extérieur. Avec des questions qui pourrait ressembler à : "est-ce que cet homme pourrait être mon frère ? Si j'avais été à sa place, que serait-je devenu ? Est-ce que la folie et un trait de la famille, domestiquée par la richesse et maquillée sous forme d'hubris entrepreneurial ? Quel différence entre un empire capitaliste et un empire du crime ? Entre un homme qui tue quelqu'un pour trouver de l'argent afin de payer ses dettes et un homme qui pousse une famille dans la pauvreté, la délinquance, la prostitution et le suicide en licenciant un employé pour augmenter ses bénéfices ?". La décision de Bruce d'aller se créer une identité secrète de justicier marquerait la fin de la trilogie Joker avec la disparition d'Arthur. Rien n'empêche Bruce de continuer à combattre son frère dans ses cauchemars.

Je ne sais pas ce que Todd à en tête, mais je ne suis pas pessimiste quand à cette suite.

BATMALIEN
17/12/2023 à 14:56

Classe que le titre du film soit en français <3