Morbius s'est inspiré de Pokémon et espère révolutionner les super-héros

Daniel Espinosa, le réalisateur de Morbius, s'est inspiré de Pokémon pour créer une nouvelle façon de filmer les super-héros... enfin, c'est ce qu'il espère.

Entre le très beau Venom : Let There Be Carnage, le très inspiré Uncharted et bien sûr le magistral Spider-Man : No Way Home, les blockbusters Sony, en ce moment, c'est pas trop ça (euphémisme). Mais rassurons-nous, le petit Morbius s'apprête à débarquer dans les salles de cinéma hexagonales pour remonter le niveau... enfin, on espère.

Le long-métrage avec Jared Leto est l'adaptation sur grand écran des aventures de l'ennemi de l'Homme-Araignée aux airs de vampire pas gentil - mais qui doit sans doute cacher un grand coeur. C'est donc après de multiples reports que le long-métrage de Daniel Espinosa s'apprête à sortir sur grand écran. Le réalisateur de Sécurité rapprochée, Enfant 44 et Life : Origine inconnue a d'ailleurs profité d'une interview avec IGN pour parler des effets spéciaux du film... et d'une de ses étonnantes références :

"Voici mon Dracula niveau 100"

"J'ai une fille qui a six ans, et elle est vraiment rentrée dans sa période Pokémon, et du coup, j'ai regardé ça pendant des années. Mais j'adore vraiment la façon avec laquelle ils utilisent la lumière et les couleurs pour traduire leurs pouvoirs. Quand vous regardez Morbius, il a toujours cette traînée violette dans les comics et ce ne sont normalement que des lignes faites avec un crayon.

Mais j'ai pensé qu'en reprenant ce type d'idée Pokémonesque et qu'en les traduisant en une expérience psychédélique, je pourrais créer une nouvelle façon de montrer des super-pouvoirs."

Daniel Espinosa nous apprend donc qu'il s'est inspiré de la franchise Pokémon pour mettre en scène les super-pouvoirs de son Morbius. Une référence pour le moins étonnante qui contraste avec l'ombre surplombante des chefs-d'œuvre qui ont inspiré les derniers Joker ou The Batman, qui allaient aussi bien piocher du côté du nouvel Hollywood que chez David Fincher.

Jared Leto qui prépare sa pokeball

Mais il n'y a pas de petites références : pourquoi pas tirer quelques belles idées du côté des jeux vidéo Nintendo qui ont su traverser les époques comme peu l'ont fait ? Néanmoins, il faudra que Sony puisse fournir un long-métrage qui ne soit pas complètement indigent techniquement - ce qui n'était pas vraiment le cas de ses deux Venom...

Pour savoir ce qu'il en sera de ce Morbius, il faudra aller voir le film au cinéma lors de sa sortie le 30 mars prochain.