Les nouveautés films et séries à voir sur Netflix du 10 au 16 décembre

La Rédaction | 10 décembre 2021 - MAJ : 10/12/2021 18:58
La Rédaction | 10 décembre 2021 - MAJ : 10/12/2021 18:58

Netflix balance nombre de films et séries dans son catalogue chaque semaine, sans qu'on les remarque ou que la plateforme ne l'annonce officiellement. Ecran Large revient sur les nouveautés ajoutées par Netflix du 19 au 25 novembre, films et séries confondus dans une liste non exhaustive.

Quels sont les films et les séries à ne pas manquer ce week-end sur la plateforme de streaming ? 

 

 

 

impardonnable

Disponible sur Netflix - Durée : 1h54

 

Impardonnable : Photo Sandra Bullock"Après trois ans d'absence, je m'attendais à un meilleur accueil..."  

 

Ça parle de quoi ? Libérée de prison, une femme condamnée pour meurtre réintègre une société qui refuse de la pardonner et cherche la petite sœur qu'elle a été forcée d'abandonner.

Pourquoi il faut le regarder ? Si vous avez aimé Halle Berry en combattante de MMA énervée au possible dans Meurtrievous aimerez peut-être Sandra Bullock en ex-taularde prête à tout pour récupérer sa sœur, adoptée à l'âge de cinq ans après un meurtre. Entre drame social sur la ruralité aux États-Unis où Sandra Bullock devra assumer les stigmates de ses deux décennies passées au trou et thriller haletant sur la quête d’une sœur désormais amnésique, il y a de fortes chances que vous ayez à un moment ou un autre un frisson ou la larme à l’œil.

Le reste du casting est séduisant, à l’instar de Viola Davis (Suicide Squad), Jon Bernthal (le Punisher qui ne veut plus être Punisher) ou encore Richard Thomas, qui accompagneront l’actrice oscarisée pour The Blind side dans sa sortie de prison. En outre, pour servir la présence mutique et larmoyante à l’écran de Sandra Bullock, la musique est composée entre autres par Hans Zimmer.

Notre critique de Impardonnable

assassination nation

Disponible sur Netflix / Sortie 2018 - Durée : 1h48

 

Assassination Nation : photoEupho-rira bien qui rira le dernier

 

Ça parle de quoi ? Lily, Sarah, Bex et Em sont des adolescentes normales, obsédées par les selfies et autres snapchats. Mais tout change suite à un piratage massif de données personnelles, qui révèle les secrets de tout le monde. Lily est vite désignée comme la responsable, et la petite ville va la pourchasser, lors d'une nuit cauchemardesque...

Pourquoi il faut la regarder ? Avant la magnifique série Euphoria, il y avait l'uppercut Assassination Nation. Derrière les deux : Sam Levinson, fils de Barry Levinson (Rain Man, Good Morning, Vietnam). Il avait été repéré avec son premier film, Another Happy Day, mais c'est avec ce revenge movie énervé, mariné dans une sauce politico-millenials, qu'il a véritablement marqué un grand coup.

Dans le fond (portrait d'une adolescence désenchantée, regard sur le féminin et le masculin, le tout dans une Amérique qui brûle) et la forme (mise en scène ultra-léchée, avec des mouvements de caméras à tomber et une photographie sublime), il y avait déjà tous les ingrédients d'Euphoria. Avec un ingrédient en plus : l'approche cinéma de genre, puisque ce Assassination Nation vire quasiment au film d'horreur dans une dernière partie, avec mises à mort affrontements violents. Sous ses airs de teen movie hystérique, un film électrique et passionnant.

Notre critique d'Assassination Nation

La main de dieu

Disponible sur le 15 décembre / Durée : 2h06

 

The Hand of God : photoAttendez de voir ce qu'il regarde

  

Ça parle de quoi ? Dans le Naples des années 80, le jeune Fabietto fan de football est frappé par une tragédie familiale qui détermine son avenir incertain, mais prometteur de cinéaste.

Pourquoi il faut le regarder ? Double primé lors de la Mostra de Venise 2021 (Grand Prix du jury et prix Marcello Mastroianni du meilleur espoir pour le jeune Filippo Scotti), La Main de Dieu réalisé par Paolo Sorrentino est une petite merveille. Un long-métrage plutôt différent dans la carrière du cinéaste italien, connu pour diviser entre son style baroque et grandiloquent ou encore sa manière de filmer les femmes (son male gaze plutôt insupportable).

Pourtant, avec son film Netflix, le réalisateur parvient surtout à offrir une oeuvre singulière et très personnelle dans sa carrière. Quasi-autobiographique, le récit raconte la dramédie de la vie et dévoile les démons intérieurs de Sorrentino avec une belle poésie. Car en laissant de côté ses effets de style pompeux, Paolo Sorrentino offre un point de vue plus sobre sur la nature humaine et une lettre d'amour au cinéma sincèrement émouvante.

le vaisseau de l'angoisse

Sur Netflix le 15 décembre / Sortie 2002 - Durée : 1h31

 

Le Vaisseau de l'Angoisse : photoUn film un peu bateau

 

De quoi ça parle ? Quand l'équipage d'un remorqueur part récupérer l'épave d'un paquebot disparu depuis longtemps dans la mer de Béring, il ne tarde pas à déceler une présence mystérieuse.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que, comme nous, vous nourrissez une nostalgie des productions Dark Castle, branche dédiée à l’horreur de Silver Pictures créée à la fin des années 1990, qui a transformé le genre en cauchemar pour épileptiques pendant les années 2000 avec les remakes de 13 Fantômes et La Nuit de tous les mystères, puis Gothika, Esther et compagnie. Le Vaisseau de l’angoisse était l’une de leurs premières tentatives, et l’une des plus lucratives, puisqu’elle a rapporté 68,3 millions de dollars sur la foi de 20 millions de budget.

Est-ce qu’il les méritait ? À vous de juger. Le film a beaucoup de défauts, mais aussi quelques qualités non négligeables comme une belle bande originale, la présence de Karl Urban ou d’une toute jeune Emily Browning ainsi qu’une bonne dose de gore. De quoi faire pardonner un montage bien bourrin, un scénario empêtré dans les clichés et quelques approximations pour certains. Quoi qu’il en soit, les fans de Destination Finale seront convaincus par l’absurde scène d’ouverture. Alors, ne manquez pas les 5 premières minutes.

snatch SR

Sur Netflix le 15 décembre / Sortie 2000 - Durée 1h43

 

Snatch - Tu braques ou tu raques : photo SnatchTrois amis plein d'avenir 

 

De quoi ça parle ? De la tragique complexité de l'organisation des braquages, quand on s'entoure de bras cassés, de tueurs aux viseurs émoussés, de gangsters amateurs des élevages de porcs, de boxeurs gitans amateurs de castagne et de bleu pervenche. Heureusement, les toutous couineurs sont là.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que c'est le film qui marque la fin de la collaboration entre Guy Ritchie et Matthew Vaughn, avant que le premier ne commence à s'auto-caricaturer lourdement et que le second ne prenne son envol pour devenir un des piliers britanniques de la pop culture. Mais peu importe ce que le futur leur réservait alors, Snatch s'impose comme la parfaite synthèse de leurs talents respectifs.

Porté par une intrigue emberlificotée, mais toujours lisible, au rythme trépidant et aux acteurs survoltés, le métrage ne relâche jamais la pression sur le spectateur, maniant avec autant d'aisance la folie et l'adrénaline. Aidé par la caméra toujours surexcitée de Guy Ritchie, l'ensemble dégage une énergie réjouissante, et nous rappelle que c'est peut-être dans la comédie que Jason Statham demeure le plus marquant.

le prestige

Sur Netflix le 15 décembre / Sortie : novembre 2006 en salles - Durée : 2h08

 

Le Prestige : Photo Christian Bale, Hugh JackmanJusqu'au dernier rat

 

De quoi ça parle ? Londres, au début du siècle dernier. Robert Angier et Alfred Borden sont deux magiciens surdoués, promis dès leur plus jeune âge à un glorieux avenir. Une compétition amicale les oppose d'abord l'un à l'autre, mais l'émulation tourne vite à la jalousie, puis à la haine.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce qu'au-delà des tours de passe-passe, la rivalité de Robert et Alfred est en vérité un gigantesque plaidoyer de Christopher Nolan pour sa vision du cinéma. Entre un magicien dédié aux effets artisanaux et l'autre aux artifices les plus pimpants, on dépasse le simple thriller dramatique pour s'engager sur des questions de technicité cinématographique, entre les effets réels et numériques, à une époque où le monde du CGI vivait sa pleine ascension.

Le Prestige, c'est aussi un univers propice aux puzzles scénaristiques avec lesquels Nolan aime tant jouer. Celui-ci étant porté par l'animalité de "jeunes" Christian Bale et Hugh Jackman, le film n'en est que plus vibrant, tant il ne manque jamais une occasion de griller des cartes pour être toujours plus cruel avec ses protagonistes, et les pousser jusqu'à leurs derniers retranchements. Une belle dualité, un rapport cru à la vie et au succès, et une réflexion méta sur les effets du septième art. Que demander de plus ?

Notre dossier sur Le Prestige

Notre vidéo sur Le Prestige

alerte !

Sur Netflix le 15 décembre / Sortie - Durée : 1h08

 

Alerte : photo"Nous sommes en guerre..."

 

De quoi ça parle ? Le virus hémorragique mortel Motaba, introduit en Californie par un singe importé du Zaïre, se propage à la vitesse de l'éclair dans la ville de Cedar Creek, menaçant ainsi tout le continent américain. Premier à pressentir le terrible danger, le colonel Sam Daniels se démène pour empêcher que ce virus anéantisse la totalité de la population.

Pourquoi il faut la regarder ? Parce qu’Alerte est réalisé par Wolfgang Petersen, le cinéaste à la géniale souplesse derrière le terrifiant Le Bateau, le tendre L’Histoire sans fin, et le tendu Air Force One. Et il se frotte ici au film catastrophe autour d’une contagion meurtrière qui touche une petite ville américaine et qui ne doit pas se répandre dans le reste du monde.

Et si, selon vous, l’écho avec l’actualité covidière n’est pas une raison en soi d’aller découvrir le film, son casting dément pourrait vous faire changer d’avis. Entre autres : Dustin Hoffman, Rene Russo, Morgan Freeman, Kevin Spacey et Donald Sutherland, le casting d’Alerte est un fin mélange de la génération d’acteurs qui ont commencé à s’illustrer dans les années 60 et 70, comme Dustin Hoffman et Donald Sutherland, et une toute nouvelle génération d’acteurs qui commencent à être identifiés ou le deviendront rapidement par la suite, comme Rene Russo, Kevin Spacey et Cuba Gooding.

Les meilleurs films catastrophe

aggretsuko - saison 4

Sur Netflix le 16 décembre / Sortie - Durée : 10 épisodes d'environ 15 minutes

 

Aggretsuko : photoRetsuko résiste aux injonctions à la féminité en hurlant du death metal et se mettant des murges

  

De quoi ça parle ? Retsuko hausse la voix pour empêcher Haida de commettre la pire erreur de sa vie quand le nouveau PDG retors de l'entreprise prend des mesures radicales au bureau.

Pourquoi il faut la regarder ? Aggretsuko ou Agressive Retusko est un phénomène au Japon. Après Hello Kitty personnification du kawaii, Retsuko s’est imposée comme une nouvelle idole. Si sa plastique de panda roux est une référence à l’étiquette « kawaii » et mignonne que les jeunes Japonaises endossent culturellement, la série raconte aussi les errements d’une jeune femme de 25 ans dans la vie professionnelle de bureau.

Cette quatrième saison voit d’ailleurs Retsuko s’éclipser pour donner plus de lumière à Haida, collègue dont elle a déjà rejeté les sentiments. Lorsqu’un nouveau patron arrive dans l’entreprise et décide de se séparer des collègues les plus appréciés de Retsuko, encore traumatisée par une expérience qu’elle a vécue lorsqu’elle était une idole, elle prend les choses en main. Haida, encore déçu d’avoir été éconduit compte bien quant à lui prendre sa revanche en entament un large développement personnel, sous l’égide de son nouveau patron strict, mais charismatique.

La perspective d’Haida comme personnage principal de cette quatrième saison est réjouissante, et relance la puissance de la série basée sur les déplaisirs de la vie de bureau qui mène Retsuko à cracher du death metal lors de ses karaokés nocturnes. Espérons donc y retrouver un plaisir jouissif comme celui qu’on avait en regardant, par exemple, Crazy Ex-Girlfriend.

Mais aussi...

Pièges en eaux troubles, Dernière année, Black Storm, L'Exorcisme de Hannah Grace, Richie Rich, Ultime Decision, Inspecteur Koo, Superstore saison 6, Elites : Histoires Courtes saison 2, Un noêl en Californie : Les lumières de la ville...

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commentaires
Gumball 3000
13/12/2021 à 10:59

Par contre le Prestige ce n'est pas la première fois qu'il est sur netflix. C'est pas une nouveauté. Ils recyclent tout le temps leur catalogue c'est épuisant

MystereK
11/12/2021 à 15:32

Comme je vis en Suisse, j'ai la chance de pouvoir aller voir LA MAIN DE DIEU au cinéma, comme je suis allé voir THE POWER OF THE DOG. que je reverrai avec plaisir dans quelques mois sur Netflix.

Lolo58
11/12/2021 à 10:21

Ca fait les wokes à sortir des termes style "male gaze" mais ça traine avec inthepanda accusé de plusieurs viols, respectez vous.

Francis Bacon
10/12/2021 à 20:35

Dis donc vous êtes rapides

Francis Bacon
10/12/2021 à 20:34

Excusez moi ça a buggé je vous ai pourri toute la page, je sais pas si vous pouvez supprimer, ne gardez que le dernier comm, j'ai réussi à enlever le ton polémique franchement superflu du premier comm, je suis un vrai gamin parfois lol

Francis Bacon
10/12/2021 à 20:21

Yeeeees super, je savais même pas que Sorrentino allait sortir un film sur Netflix, j'adore ce cinéaste Il Divo, La Grande Belleza, Youth que des chefs-d'œuvre. Vous êtes un peu dur avec son "male gaze" c'est pas Kechiche non plus, il n'y a pas plus d'érotisme que dans les blockbuster que vous adorez, mais bon comme ses personnages (et lui) sont des hétéros binaires tout de suite... La scène avec miss Univers à poil joue peu l'exhibitionnisme facile mais insiste plutôt sur la réaction des 2 vieux potes ("c'est notre dernier instant de bonheur"-ils disent qqchose comme ça). Sabrina Ferilli est tellement belle dans la Grande Belleza, c'en est presque choquant. Vu le titre du film, il perdrait à ce qu'on coupe ses scènes de lap dance ou de quasi nudité, même si en général je n'aime pas ça.

On ne peut pas reprocher à un homme hétéro (ou une femme lesbienne) de concevoir la grande beauté sur le modèle du corps féminin, c'est même une thèse de Freud - la sensation du beau dérive originellement du plaisir sexuel.