13 fantômes, Gothika, La Maison de cire... la bulle d'horreur kitsch emblématique des années 2000

Mathieu Jaborska | 22 août 2020 - MAJ : 09/03/2021 15:58
Mathieu Jaborska | 22 août 2020 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Avant Blumhouse et sa percée sur le marché de l'horreur, une sous-filiale américaine avait tenté de se placer sur le même créneau, avec moins de succès.

Blumhouse, Conjuringverse, Blumhouse… Quand on en vient à traiter d’épouvante américaine mainstream, ces trois mots reviennent en boucle. Il faut dire que les productions de James Wan et surtout Jason Blum façonnent, influencent et normalisent une industrie à part, qui a souvent échappé au contrôle des gros groupes. À l’aune de leur réussite, on réhabilite parfois des firmes de studio des années 1990 ou 2000, ayant tenté dans ce milieu indomptable qu’est le cinéma d’horreur d’imposer leurs règles et de se placer sur un créneau, comme l’avait fait Universal dans les années 1930 ou la Hammer et la Amicus en Grande-Bretagne.

Mais le genre en bout de course après l’essoufflement de ses boogeymen rentables, achevés par l’ironie de Scream, virevolte dans tous les sens après les années 1980, glissant constamment des mains des grosses machines. Parmi elles, Dark Castle a réussi à percer suffisamment pour cristalliser une esthétique et une appréhension de l’épouvante grand public propre aux années 2000, avec ce que cela suppose de kitsch rétinophobe et de succès d’estime pas volés.

 

photo, Adrien Brody, Sarah PolleyNous pendant nos recherches

 

ENVERS ET AVEC TOUS

Difficile de vraiment retracer les origines de la création de Dark Castle. Si Blumhouse et son charismatique leader ont pour eux une jolie histoire pleine de rédemptions économiques, la firme de Joel Silver et Robert Zemeckis n’est qu’une énième sous-filiale désignée pour développer la branche « horreur » d’un studio, en l’occurrence Silver Pictures, officiant à l’époque pour Warner Bros. Une méga-corporation pour laquelle elle produit des blockbusters qui ont marqué la fin des années 1990, notamment le Matrix des sœurs Wachowski.

C’est cette même année que le duo lance Dark Castle, conçu comme Miramax pense Dimension par exemple, c’est-à-dire une firme dédiée à la production de films d’horreur au budget moyen. Tout le monde se place sur ce créneau à Hollywood, et pour cause : il y a une place à prendre. Le genre reprend timidement du poil de la bête, et propose une nouvelle esthétique rendue possible par l’émergence lente de la vidéo et des effets spéciaux numériques. Plus marquant encore, des petites productions fauchées et indépendantes bouleversent les codes financiers établis, en explosant tous les records de rentabilité sur la foi d’un bon marketing. Vous l’avez compris, on parle de The Blair Witch Project, sorti lui aussi en 1999.

 

photoC'est moche, mais c'est rentable

 

Il s’en passe des choses en 1999, et c’est donc le moment pour la sous-filiale de s’emparer du marché, en espérant s’approprier cette culture horrifique moderne en devenir. Joel Silver avait déjà bien réussi à rentrer dans le moule avant de créer lui-même le moule de son époque, avec CommandoPiège de cristal et Predator pour les années 1980 et Matrix pour les années 2000. En 1999, tout le monde veut se mettre à l’horreur, et la bataille sera rude.

Pour le nom, rien de tel qu’un hommage à l’un des pionniers du cinéma d’horreur aux États-Unis : William Castle. L’emprunt est symbolique : biberonné à la culture d’épouvante mainstream telle qu’elle a été étalée dans les années 1930, le cinéaste s’est finalement détourné d’Hollywood pour s’occuper de productions indépendantes devenues cultes. Tant pis pour lui : les années 2000 ne se gênent pas pour transformer sa tombe en dynamo et accolent à son nom un logo symbolisant à merveille l’enfer des effets spéciaux numériques de l’époque, références gothiques pixélisées à l’appui.

Pas le temps niaiser : forte du mastodonte à son origine, la firme ne perd pas de temps en courts-métrages, séries et autres exercices préliminaires et se jette directement dans l’arène du long-métrage, avec un budget qui ignore ses prises de risque à 37 millions de dollars et qui remake le maître dont elle s’inspire.

 

photoUne déco d'Halloween qui tue

 

2000 MANIAQUE

En reconstituant à la sauce épileptique kitsch La nuit de tous les mystères, un des plus grands classiques de ses auteurs, Dark Castle révèle directement sa stratégie. Avant même les pièges mis en scène comme des clips MTV de SawLa Maison de l'horreur et 13 fantômes (un autre remake de William Castle) incarnent les années 2000 dans toute leur démesure. Si le premier s’en sort grâce à un casting jouissif (Geoffrey Rush et Jeffrey Combs qui s’affrontent, quelle idée de génie) et à une ou deux scènes assez barges pour nous laisser échapper un petit « mais WTF » (la scène du parc d’attraction), le deuxième explose les limites du visuellement supportable pour maudire l’acuité rétinienne de son public sur 15 générations.

Le film reprend le concept de son modèle. Ce dernier permettait aux spectateurs de voir ou non les fantômes du titre s’ils avaient les lunettes adaptées. Dans le remake, les personnages font usage de ces lunettes. Mais quand ils les portent, les ectoplasmes ont plutôt tendance à réveiller les pulsions psychédéliques du monteur en apparaissant un plan sur deux dans des séquences blindées d’effets saturés et fatales à quiconque souffre d’épilepsie. Presque irregardable aujourd’hui, le résultat s’inscrit dans la trilogie qui fait connaitre la firme, avec Le Vaisseau de l'Angoisse.

 

photo, Matthew LillardÀ que coucou

 

Quasiment identiques dans leur construction (les décors de La Maison de l'horreur et 13 fantômes sont odieusement recyclés), ils mettent en scène le pire de l’époque, entre climax numériques dignes d’un rendu invalidé de PS1 et scénarios inutilement alambiqués et pourtant bêtes comme leurs panards.

Le succès n’est pas tout de suite au rendez-vous. La Maison de l'horreur ramasse 42,5 timides millions de dollars. 13 fantômes, doté d’un budget un peu plus élevé encore (42 millions de dollars), s’en sort à peu près avec 68,4 millions de dollars. Mais c’est bien le dernier opus de cette proto-saga officieuse qui commence à ramener les pépettes grâce à un budget réduit de 20 millions et des recettes qui s’élèvent à 68,3 millions. Il fait autant que la première production, avec deux fois moins de budget : de quoi motiver une suite des opérations plus sereine. À l’époque, le genre commence à se forger une identité : le remake de Ring  sort 1 semaine avant Le Vaisseau de l’angoisse aux États-Unis, Dragon Rouge deux semaines avant. En 2000, Ginger Snaps et surtout Destination finale ont eux aussi capitalisé sur une esthétique très vidéo pour un rendu qui se grave décidément bien dans ce nouveau millénaire. Les oreilles internes s’endurcissent, les portemonnaies se remplissent.

 

photoBienvenue sur le vaisseau de l'angoisse

 

NOUVELLE VAGUEMENT BIEN

Comme le fera Blumhouse quelques années après, la firme cherche à s’acheter un peu de respectabilité sans cracher sur l’argent des abonnés et se met en quête de talents plus enclins à faire vivre la marque que les yes-men qu’étaient William Malone et Steve Beck. Et vu qu’on cherche des auteurs, pourquoi ne pas aller piocher dans leur pays natal : la belle et chantante France, où tous les cinéastes naissent trop ambitieux mais géniaux.

Sa croissance va heurter les plans de carrière de Mathieu Kassovitz, qui à l’époque ne s’est pas encore grillé à Hollywood. Mieux que ça : il a électrifié le cinéma français avec La Haine et rassuré tous les investisseurs avec Les Rivières pourpres. Dark Castle le contacte donc pour la commande Gothika. Les deux entités ont des intérêts en commun : l’une veut améliorer un peu son image, l’autre veut un tremplin pour son adaptation de Babylon Babies. Dans PurePeople (oui), le français explique : 

"Je n'avançais plus sur mon projet et je commençais à déprimer. Je n'avais plus une thune. D'un seul coup, on m'offrait un bon producteur, une actrice qui venait d'avoir un Oscar, un scénario plutôt malin et sept mois de tournage. Et oui, ça m'excitait !"

 

photoÇa parle de troubles psychiatriques, au cas où c'est pas clair

 

Gothika se fait salement recevoir par la presse, que ce soit aux États-Unis ou en France. Est-ce un si mauvais film ? Récemment, il s’est trouvé quelques défenseurs. Reste que la mise en scène n’a rien à voir avec La Haine, et qu’on est une fois de plus en face d’un bon gros produit des années 2000, avec une Halle Berry qui déambule dans un hôpital étrange. Moins tape-à-l’œil que la trilogie du suicide artistique précédemment achevée et malgré sa réputation (peut-être due au fait que Kassovitz joue les yes-men), il marque une nouvelle ère pour la firme. D’autant plus qu’avec 141,5 millions de dollars de recette, elle peut rebondir et laisser le réalisateur de Babylon A.D. se planter dans son coin.

Dark Castle persiste donc, et parvient dès le film suivant à trouver son réalisateur maison, celui qui va relever un peu un niveau visuel bien trop ancré dans son époque. L’heureux élu est Jaume Collet-Serra, qui se lance avec un remake d’un classique de l’épouvante, pour changer. Mais cette fois-ci, si la proposition ne rameute pas foule en salles (68,7 millions de recette pour un budget toujours fixé à 40 millions), elle convainc un peu plus la presse, et surtout le public, et pour cause : bien plus généreux, et bien moins maniéré que ses prédécesseurs, le film est l’une des quelques productions du genre de l’époque à savoir tirer son épingle du jeu grâce à un revirement slasher plutôt jouissif. Loin de se cantonner à un décor unique et parfois vraiment brutal, le long-métrage consacre le cinéaste et ses partenaires, qui vont prolonger leur accord jusqu’à un prochain film qui figure clairement au panthéon de la société.

 

photoDétartrage express

 

Esther sort en 2009 et symbolise bien l’âge d’or du moment. Contrairement aux réceptacles à effets datés qui ont intronisé Dark Castle, le film reste, et est encore aujourd’hui régulièrement cité comme une petite série B d’épouvante efficace, notamment portée par une Isabelle Fuhrman qui rejoint la crème des jeunes actrices flippantes et un twist mine de rien bien dérangeant quand il flirte avec des pulsions rarement représentées au cinéma…

Entre les deux films, Dark Castle persiste dans l’acquisition de réalisateurs plus habiles que la moyenne en participant à la carrière galopante de Guy Ritchie, déjà auteur de Arnaques, crimes et botanique et Snatch et en engageant le vieux briscard Stephen Hopkins, réalisateur de Freddy, Chapitre 5Predator 2 et Perdus dans l'espace.

Mais c’est bien 2009 qui marque les cinéphiles, grâce à une salve impressionnante de films de genre parmi lesquels Whiteout, The Hills Run RedNinja Assassin ou encore Splice. C’est là que se situe le point de non-retour de la firme, l’épreuve que Blumhouse a passée haut la main. En effet, ce panel se diversifie, entre ouvertures à d’autres types de productions, toujours sous la houlette du genre, séries B fauchées mais indéniablement fun (The Hills Run Red, malheureusement inédit en France) et surtout gros film à récompense, capable d’acheter à jamais une respectabilité.

 

Ninja assassinDes ninjas... assassins

 

Et c’est peu dire que Splice méritait la même avalanche de récompenses que Get Out. Mais malheureusement, les sujets que ses auteurs ont décidé de traiter ne plaisaient pas tant que ça aux cérémonies américaines, qui ont refusé une fois de plus de s’intéresser à un pur film d’épouvante. Il se contente d’une nomination à Gerardmer et d’un Saturn Awards. Un maigre butin pour une œuvre qui prend à bas le corps la dimension viscérale et humaine de la génétique, dans une sorte de spirale noire passionnante qui se termine dans un nihilisme traumatisant. L’auteur de Cube Vincenzo Natali continuera d’ailleurs à souffrir d’un manque de reconnaissance scandaleux, et se cantonnera à la réalisation d’épisodes de série avant d’opérer un come-back avec Dans les hautes herbes.

Cette salve ambitieuse, malgré quelques sorties de route (on met au défi quiconque de rester plus de 20 minutes devant Whiteout) parvient à s’équilibrer, donnant l’impression que le studio a dépassé le tremplin et s’envole vers le monopole de l’épouvante américaine. Malheureusement, il va retomber plus vite que prévu.

 

photoSplice

 

BAVURES POLICIÈRES

Car si Blumhouse a su tenir un tel agenda, c’est grâce à une certaine réputation et surtout des budgets très réduits. Les grosses productions Dark Castle passent rarement sous la barre des 30 millions de dollars, un prix pas si élevé, mais fatal quand tout un parterre de films se vautre. Et c’est plus ou moins ce qui se passe avec la fournée 2009. Si Esther s’en sort très bien avec presque 78 millions de dollars de recette, Joel Silver et Robert Zemeckis doivent éponger le déficit de Ninja Assassin (40 milllions de budget, 61,6 millions de recettes), Whiteout (35 millions de budget, 17,9 millions de recette) et même le malheureux Splice (30 millions de budget, 27,1 millions de recette). Et ce ne sont pas les retours sur investissement du Conspiration sorti directement en vidéo qui vont sauver tout ça.

Dans la panade, les exécutifs du studio vont ressortir la carte Jaume Collet-Serra, mais pas pour un film d’épouvante. Le studio avait déjà touché au cinéma d’action avec RockNRolla et Ninja Assassin, des longs-métrages qui tenaient plus de l’expérimentation, en vue de se consacrer plus largement au genre. Il sautent à pieds joints dedans avec Sans identité, portant très bien un titre qui va caractériser à peu près tout ce que va sortir la firme par la suite.

 

photoLiam (de) rasoir

 

En effet, cette Neesonerie classique, s’oubliant plus vite qu’une céréale perdue sous le tapis et suivant logiquement le carton stratosphérique du Taken d’EuropaCorp, est jusque-là un des plus gros succès de Dark Castle. 135 millions de dollars de recette pour à peine 30 millions de budget : c’est autrement plus rentable que les remakes de classiques de l’épouvante troussés en 2 yes-man et 3 crises d’épilepsie. Bénéficiant du partenariat passé avec les célèbres plateaux allemands Babelsberg et co-produit par StudioCanal, c’est un petit soulagement qui pousse les responsables de la firme de continuer sur cette voie pleine de flingues aux chargements aléatoires, de découpages insultant le bon sens et de séquences d’action fortes en doubleurs. Fini la gargouille en CGI baveux : place à un logo apposé sobrement en début de film, n’assumant plus vraiment son héritage horrifique.

À partir de là, il va commencer à être difficile de lister tous les films, tant la filmographie se mue en longue descente aux enfers. En dépit d’un timide retour aux sources avec le somnolent The Apparition, Dark Castle fonce tête baissée dans les limbes des produits d'action de série B comme ils pullulent sur les présentoirs de supermarchés. Alors que Collet-Serra explose dans son coin (il prépare actuellement Black Adam  pour DC et Warner), le studio multiplie les films « à tête d’affiche » en 2012. Tout le monde y passe, de Stallone à JCVD, en passant même par monsieur Z himslef, le maître de l’univers Dolph Lundgren.

 

Photo Sylvester StalloneDu plomb dans la tête, et dans l'aile

 

En 2012 toujours, Joel Silver passe de son côté chez Universal. À ce niveau, toutes leurs tentatives pour ressusciter des figures horrifiques pourtant cultes échouent, sauf très récemment quand ils s’allient à Blumhouse, qui a réussi là où ils se sont plantés. La déchéance du studio symbolise-t-elle l’incapacité moderne des grands groupes à se saisir du cinéma d’horreur ? Seul New Line parvient à pérenniser ses investissements avec le fameux Conjuringverse, déclinaison de plus en plus fade et répétitive de la formule Conjuring, dans une logique directement héritée des super-héros-recette du MCU. Mais c’est un autre débat, dont on reparlera encore beaucoup.

Après 2013 et le méga-bide Getaway arrivé directement en vidéo chez nous, Dark Castle ne donne plus de nouvelle. Il faut attendre 2017 pour les voir ressurgir au générique de Bienvenue à Suburbicon de George Clooney, ou il co-produisent au nom de Silver Pictures et aux côtés de Paramount et Black Bear Pictures. C’est un nouveau four cuisant (ahah). Mais, scénario des frères Cohen oblige, le film est peu mieux reçu que la moyenne des productions de la firme.

L’aventure ne s’arrête pas là : il y a plus d’un an, il a été annoncé la mise en chantier de Seance, un film d’horreur réalisé par le collaborateur d’Adam Wingard, Simon Barrett. Même après plusieurs mois de silence radio, il n’est pas impossible de voir Dark Castle renaître de ses cendres. En 2015, un échange sur Twitter révélait que Jason Blum avait contacté deux fois Joel Silver à propos d’une collaboration. La boucle est bouclée. Le salut de cette sous-filiale à l’histoire parsemée de hauts et de bas viendrait-il de ceux qui sont parvenus à décliner la formule qu’ils visaient ?

 

 

FILMOGRAPHIE

1999 - La Maison de l'horreur

2001 - 13 fantômes

2002 - Le Vaisseau de l'angoisse

2003 - Gothika

2005 - La Maison de cire

2007 - Les Châtiments / Retour à la maison de l'horreur

2008 - RocknRolla

2009 - Whiteout / The Hills run red / Splice / Esther / Conspiration / Ninja assassin

2010 - The Losers

2011 - Sans identité

2012 - Transit / 48 heures chrono / Du plomb dans la tête / The Apparition / Dragon eyes / Piégés

2013 - Getaway

2017 - Bienvenue à Suburbicon 

 

Affiche

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commentaires

23/08/2020 à 21:21

Purée la maison de l'horreur m'a assez impressionné à l'époque. Et c'est un gros plaisir coupable. Puis y a spike au début du film. En fait Nan. Deux choses du pourquoi c'est mon kiffe: marylin Manson et Famke Janssen. Voilà, tout est dit.

Gros plaisir aussi que le vaisseau de l'angoisse. Pas un sacré film, mais rien que la scène d'introduction je kiffe.

Kelso
23/08/2020 à 01:04

RockNRolla est excellent avec un très bon Gerard Butler et un jeune Tom Hardy déjà très prometteur. Du tout bon Guy Ritchie.

alulu
22/08/2020 à 20:58

Pas vu Esther mais parait il que c'est vraiment bien.
Splice est excellent.
Ninja assassin, plus de souvenir mais sur le moment, ça passait.
The Losers, c'est pas mauvais du tout et je le trouve même mieux que L'Agence tout risque.

Oli
22/08/2020 à 20:37

Bon sang ! Ce sont les frères Coen et non Cohen. C'est la même erreur qui a conduit Bill Murray à accepter de faire Garfield (écrit par Ethan Cohen et non Coen donc) ^^

Ethanhunt
22/08/2020 à 20:29

Blumhouse à aussi eu de sacrés ratés dans ses films certains qui sortent chez nous directement en vidéos et d autres qui font 50 000 ou 100 000 dollars au box office!!!!

Ethanhunt
22/08/2020 à 20:26

Honnêtement la maison de l horreur et le vaisseau de l angoisse ne sont pas si mal que ça et fonctionnent encore très bien 20 ans plus tard!!!!

Andrew Van
22/08/2020 à 18:25

J'ai revu La maison de l'horreur...

Ce film fonctionne encore très bien, par sa qualité relative de réalisation, son scenario pas si con, des acteurs corrects et un aspect parodique pratiquement assumé.

Mister M
22/08/2020 à 17:21

La maison de l'horreur reste un des meilleures films sur le thème des la maison hanté encore aujourd'hui. Et je n'ai pas honte de dire que je prends autant de plaisir à le revoir que quand j'ai été le voir au cinéma !

gnorki
22/08/2020 à 16:45

La maison de l'horreur, irregardable? ses effets sont kitschs mais je trouve qu'ils fonctionnent bien et que certaines scènes sont assez effrayantes. les décors sont hyper bien fouttus et la BO de marilyn manson collait bien au film.