Les nouveautés films et séries à voir sur Disney+ en juillet

La Rédaction | 5 juillet 2021 - MAJ : 02/08/2021 12:07
La Rédaction | 5 juillet 2021 - MAJ : 02/08/2021 12:07

Parce qu'il n'y a pas que Netflix ou Amazon Prime Video dans ce monde et que d'autres plateformes voient leur catalogue grandir chaque jour, chaque semaine et chaque mois, on a décidé de faire le point sur les nouveautés prévues sur Disney+Chaque début de mois, Ecran Large reviendra donc sur quelques nouveautés ajoutées par Disney+ dans son catalogue, films et séries confondus, originaux ou pas, dans une liste non exhaustive.

Alors, quels sont les films et les séries à ne pas manquer sur la plateforme de streaming en ce mois de juillet ?

 

photo Star

 

déjà disponible

Love, Simon

Ça parle de quoi ? Simon est gay, mais personne ne le sait. Alors que son secret menace d'être révélé, sa vie bascule dans une aventure aussi drôle que touchante alors qu'il recherche son premier amour. 

Pourquoi il faut le regarder ? Pour la subtilité et la normalité de Love, Simon. Le film, à l’inverse de bien des productions tentant de parler du coming-out à l’âge adolescent, décidé de ne pas en faire un événement incroyable. Exposant les péripéties de Simon comme un parcours initiatique pas bien différent de ceux d’autres ados, Love Simon n’apporte rien de révolutionnaire au genre et c’est peut-être son point fort. 

Nick Robinson incarne le héros avec beaucoup de doigté, sans fioritures et permet ainsi une belle histoire d’amour, mais surtout, une fois n’est pas coutume pour les teen-movie américains, de s’éloigner d’un discours de “hors-cadre” ou “hors-case” face à un héros gay. Une histoire toute simple avec un héros tout simple. Également au casting, Katherine Langford (13 Reasons Why) et Alexandra Shipp (X-Men : Apocalypse)

Notre critique du film

 

Photo Nick RobinsonUn tour en classe avec Simon pendant les vacances d'été

 

Chronicle

Ça parle de quoi ? Après avoir été en contact avec une mystérieuse substance, trois lycéens se découvrent des super-pouvoirs.

Pourquoi il faut le regarder ? Avant de laisser Hollywood crasher sa carrière avec ses 4 Fantastiques, et de tenter un comeback très maladroit avec CaponeJosh Trank était considéré comme un jeune cinéaste promis à un avenir radieux. C'est principalement grâce à ce Chronicle, film de super-héros filmé en found-footage, co-écrit par Max Landis, qui a également été renié par l'industrie après diverses accusations.

Et force est de constater que malgré la vague absurde de déclinaisons super-héroïques diverses et variées qui l'ont suivi, le long-métrage tient encore largement la route, notamment grâce à une utilisation du found footage franchement novatrice, qui tranche avec ce que le genre nous offrait à l'époque. Les adolescents investis d'un pouvoir immense du jour au lendemain manipulent eux-mêmes les caméras potentielles d'un public né pour les voir s'entretuer. Ils façonnent leur image en temps réel, teintant de leurs exactions d'une ambiguïté de point de vue fascinante.

Si certaines trajectoires ne brillent pas par leur subtilité, l'ensemble reste ainsi très plaisant à suivre. Et c'est en plus vraiment une relique d'un autre temps.

 

photo, Dane DeHaanOn vit dans une société

 

Nixon

Ça parle de quoi ? Richard Nixon, président américain entre 1969 et 1974, fut un dirigeant très controversé. La complexité de son personnage est mise en avant à travers la campagne qui l'a propulsé à la tête de l’exécutif jusqu'au scandale du Watergate en passant par les problèmes d'alcoolisme qu'il partageait avec sa femme Pat Ryan.

Pourquoi il faut le regarder ? La figure plus que contestable de Richard Nixon, le 37e président des États-Unis, a inspiré plusieurs fictions politiques américaines. L’épisode de Watergate aura par exemple fasciné bon nombre de cinéastes tels que Francis Ford Coppola pour Conversation secrète ou bien Alan J. Pakula dans cette plongée stimulante des événements qu'est Les Hommes du président.

Pour un premier portrait de Richard Nixon, Oliver Stone semblait être le cinéaste le plus adapté pour cette mission. Très politisé, le réalisateur de Salvador et de Tueurs nés s’est régulièrement emparé de l’actualité politique comme récit historique à mettre en image. Plus particulièrement à partir de JFK, Oliver Stone s’est intéressé à différentes figures du pouvoir américain dont George W. Bush, mais dans le cas de Nixon, la maîtrise va de pair avec la performance remarquable d’Anthony Hopkins.

En effet, cet alliage de ce portrait de la vie du président américain et la touche unique d’Anthony Hopkins crée une belle entité cinématographique. Et finalement, Oliver Stone, ancien pro-Nixon pour être ensuite passé du côté des progressistes, rend compte de la complexité d’un homme englué dans l’alcool et la folie du pouvoir. 

Notre dossier sur les meilleurs films et séries politiques

 

Photo Anthony Hopkins, Joan AllenEt une petite danse avec Disney

 

Le Nom des gens 

Ça parle de quoi ? Bahia Benmahmoud, jeune femme extravertie, n'hésite pas à coucher avec ses ennemis pour les convertir à sa cause. En règle générale, elle obtient de bons résultats. Jusqu'au jour où elle rencontre Arthur Martin, quadragénaire discret, adepte du risque zéro. Elle se dit qu'avec un nom pareil, il est forcément un peu facho. Mais les noms sont fourbes et les apparences trompeuses...

Pourquoi il faut le regarder ? Le climat politique actuel étant quelque peu... tendu, revoir le film réalisé par Michel Leclerc fait un bien fou. Loin, très très loin des banales productions "sans étiquette", Le Nom des gens décide d'explorer toutes les facettes de son parti-pris, des plus ridicules aux plus graves, sans jamais se délester de son irrésistible légèreté. À travers le personnage de Bahia, campé avec une énergie contagieuse par Sara Forestier, le film ausculte le spectre du militantisme, ses contresens et son romantisme.

C'est surtout le vent de liberté que fait souffler cet engagement tous azimuts qui emporte. Une ode à la libération sous toutes ses formes, qu'importe si elle passe par la sottise et l'échec. Car Leclerc a pour lui de ne jamais prendre ses personnages de haut, quel que soit leur comportement, et de capter avec une certaine agilité les turpitudes qui en font des êtres politiques, certes, mais surtout humains.

 

photo, Sara Forestier, Jacques GamblinLe timing est presque parfait

 

BIENTÔT DISPONIBLE

Monstres & Cie : Au Travail - le 7 juillet

Ça parle de quoi ? Après les événements de Monstres & Ciele rire est finalement devenu la ressource principale d'énergie de Monstropolis. Nombreux sont ceux qui veulent faire partie de l'équipe d'élite, notamment le jeune Tylor Tuskmon.

Pourquoi il faut la regarder ? Comment passer à côté du retour d'un des univers les plus passionnants et touchants créés par Pixar ? Eh bien ce n'est pas possible et, de fait, il faut absolument se jeter sur cette suite de Monstres & Cie se déroulant seulement six mois après l'histoire du film. Reste toutefois à savoir si vous y attendez de grandes réflexions ou juste une petite pastille sérielle pour la famille. D'après la bande-annonce, la série sera indiscutablement adressée en priorité aux enfants plus qu'à leurs parents ayant découvert le film il y a vingt ans.

Plus qu'une suite à Monstres & Cie, la série semble suivre les traces du prequel Monstres Academy sorti en 2013 avec un ton déjà beaucoup plus enfantin. Avec l'arrivée de nouvelles recrues et donc de nouveaux visages, Disney+ semble vouloir attirer un nouveau public plutôt que rameuter les conquis d'antan. Rien qui ne doit vous empêcher d'y jeter un oeil malgré tout.

Notre classement des Pixar

 

 

Les Portes du temps

Ça parle de quoi ? La légende raconte que depuis la nuit des temps, des guerriers immortels, les Grands Anciens, protègent le monde de l'emprise des Ténèbres. Le jeune Will découvre qu'il est le dernier de cette longue lignée et qu'il a une mission à accomplir : lui seul a en effet le pouvoir de voyager dans le temps pour y retrouver des Signes de Lumière.

Pourquoi il faut le regarder (ou pas) ? Aaaaaaaaah 2007, époque bénie du sous-Harry Potter. On est encore un an avant l’adaptation de Twilight, chapitre 1 : Fascination et l’inondation de films young-adult noyés dans l’eau de rose. Ici, c’est une saga empruntant aux légendes arthuriennes et au folklore anglo-saxons sortis dans les années 1960 et 1980 portée à l’écran pour 45 millions de dollars. Au vu des effets spéciaux en -1080 p, le budget a dû largement passer dans les cachets de Ian McShane et Frances Conroy, qui viennent s’encanailler en jouant les mentors d’opérette.

Pas grand-chose à sauver dans cette adaptation d’une banalité confondante. Le héros est au mieux indifférent au pire insupportable, les péripéties sont téléguidées en plus de s’enchaîner mécaniquement. Les portes du temps sont visiblement restées coincées dans le titre vu qu’on passe plus de temps à New York. Les enjeux sont simplifiés à l’extrême et on retiendra tout juste Christopher Eccleston qui cabotine tellement qu’on dirait qu’il est joué par Jim Carrey. Un conseil : passez votre chemin devant ces portes du temps.

 

Photo, Alexander LudwigFuyez ce film plus vite qu'Alexander Ludwig

 

De vrais mensonges

Ça parle de quoi ? Un beau matin de printemps, Émilie reçoit une lettre d’amour, belle, inspirée, mais anonyme. Elle la jette d’abord à la poubelle, avant d’y voir le moyen de sauver sa mère, isolée et triste depuis le départ de son mari. Sans trop réfléchir, elle la lui adresse aussitôt. Mais Émilie ne sait pas encore que c’est Jean, son employé timide, qui en est l’auteur. Elle n’imagine surtout pas que son geste les projettera dans une suite de quiproquos et de malentendus qui vont vite tous les dépasser…

Pourquoi il faut le regarder ? Pierre Salvadori a une place toute particulière dans le paysage de la comédie française. Avant De vrais mensonges, le cinéaste a pu explorer dans Après vous... et Hors de prix, les rouages de la comédie romantique sophistiquée et à en faire son terrain d’exploration le plus savoureux. Dans le cas du septième long-métrage du réalisateur, le trio principal composé d’Audrey Tautou, de Sami Bouajila et de Nathalie Baye est plongé dans le théâtre des quiproquos et des malentendus et dans les décors solaires de la ville de Sète.

De la même manière que dans Hors de Prix, c’est un homme amoureux qui lance le récit principal, avant que l’on s’intéresse plus largement au personnage féminin, le véritable moteur de l’action. C’était sans compter sur Nathalie Baye, qui parvient avec brio à jongler entre le ridicule et la légèreté jusqu'à agripper la caméra de son aura. Et finalement, ce que l’on apprécie le plus n’est pas tant les moments comiques (Judith Chemla, incroyable en coiffeuse introvertie) que les moments de tendresses et de confidences saisissants le regard et les tréfonds de notre cœur. 

 

photo, Judith Chemla, Nathalie BayeOui, vous pouvez maintenant voir le film sur Disney+

 

Les Indestructibles 2

Ça parle de quoi ? La famille de super-héros doit faire face à une nouvelle organisation... et un nouveau méchant.

Pourquoi il faut le regarder ? Quatorze ans. Il aura fallu attendre 14 ans pour voir la suite des aventures des Indestructibles, promise, abandonnée, espérée, annoncée et fantasmée. Et pendant tout ce temps, il ne s'est rien passé. Les Indestructibles 2 débute quelques secondes à peine après le cliffhanger de son illustre prédécesseur, comme si des années de marvelleries, des dizaines de crashs multi-millionaires et un culte-super-héroïque virant au fanatisme n'étaient pas passés par là.

En fait, Brad Bird s'en moque, car son sujet, comme il l'a avoué lui-même, a toujours été la famille. Alors que les derniers représentants du genre gesticulent pour teinter d'une fibre méta artificielle (encore présente dans Black Widow) leurs péripéties schématiques, le cinéaste se penche sur l'essentiel : ses personnages. Et lorsqu'il se laisse aller à un morceau de bravoure hallucinant, que ce soit lors d'une poursuite à moto délirante ou d'une garde d'enfant apocalyptique, il ne prend même pas la peine de regarder dans le rétroviseur pour jeter un coup d'oeil à la concurrence, qu'il a déjà largement dépassé.

Toujours épique (la BO de Michael Giacchino donne des frissons), toujours émouvante et toujours sacrément pertinente (le regard qu'elle porte sur la déconstruction du mythe de la ménagère est d'une modernité impressionnante), cette suite se regarde avec plaisir, et ça sera toujours le cas dans 14 ans.

Notre critique du film

 

PhotoChangement de programme

 

Turner & Hooch saison 1 - le 21 juillet

Ça parle de quoi ? Un marshal américain ambitieux et renfermé hérite d’un gros chien indiscipliné. Finalement, il ne tarde pas à réaliser que l’animal dont il ne voulait pas pourrait bien devenir le partenaire qu’il cherchait.

Pourquoi il faut la regarder ? Basé sur le film Turner & Hooch qui est devenu aussi culte que son interprète, Tom Hanks. Dans la même veine que la série gentiment nanardesque Rex, Chien flic et de la franchise Beethoven, Turner & Hooch a participé à la conquête du cœur des Américains par Tom Hanks au même titre que Big. 

Ici, la série met en vedette le fils du personnage de Hanks campé par Josh Peck (L'Aube rouge) qui hérite également d'un chien. La même ligne d’intrigues joyeusement conflictuelles que le film s’en suit avec une cohabitation pas de tout repos entre le chien et son maître. Une histoire d’amitié qui se perpétue de père en fils qui n'a rien d'original, mais qui pourrait faire vibrer la fibre nostalgique de plus d’un spectateur.  

 

photo, Josh PeckLa star de la série et le gars qui tient la laisse

 

Ant-Man et la Guêpe - le 23 juillet

Ça parle de quoi ? Après son intervention dans la confrontation Captain America vs Iron Man dans Civil WarScott Lang aka Ant-Man a beaucoup de mal à concilier sa vie de famille avec son rôle de super-héros. Et une nouvelle mission risque de chambouler un peu plus ses réflexions.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que Paul RuddEvangeline LillyMichael Douglas et Michelle Pfeiffer. En vérité, Ant-Man et la Guêpe est un film extrêmement mineur au sein du MCU, même s'il détient quelques pistes sur l'avant-Avengers : Endgame et la résolution du problème Thanos, et très peu de scènes d'action inventives ou mémorables. Réalisé par Peyton Reed, ce deuxième volet des aventures de l'homme-fourmi vaut donc surtout pour ses personnages et notamment celui de la Guêpe.

Incarnée par Evangeline Lilly, la Guêpe est sûrement un des personnages féminins de l'univers Marvel les plus émouvants et approfondis. Par ailleurs, le personnage de Ghost (interprétée par Hannah John-Kamen) est sûrement une des antagonistes les plus touchantes et intrigantes (à défaut d'être suffisamment exploité par le scénario et d'être une véritable menace, surtout à l'heure où Thanos fout la pagaille avec le reste des Avengers).

Notre critique du film

 

photo, Paul RuddLa dimension quantique, ça rigole beaucoup

 

Philadelphia

Ça parle de quoi ? Ils sont cinq, ils tiennent un bar. Et tous ensemble, ils forment une des plus iconoclastes brochettes de vices humains jamais assemblée, dont le mot d'ordre semble être un mélange d'alcoolisme, d'inventivité et de savonnage de planche collectif.

Pourquoi il faut la regarder ? Quelques semaines après la grand-messe télévisuelle générée par Friends : Les Retrouvailles, nombreux sont ceux qui se demandent quelle série pourrait bien prendre la suite de cet indéboulonnable classique de la sitcom. Genre parfois pris de haut, quand bien même on y trouve quantité de joyaux, il s'est déployé avec force depuis les années 90, offrant des succès tels que SeinfeldSpin cityHow I Met Your Mother ou plus récemment Brooklyn Nine-Nine. Mais il est une petite merveille qui demeure passablement sous-estimée en France, en dépit de son aura culte.

Vous vous demandez à quoi Danny DeVito occupe ses journées ? Comment survivent à notre société Darwinienne cinq surréalistes poivrots ou comment des scénaristes ont bien pu meubler 13 saisons de leurs mésaventures ? Pour répondre à ces mystiques interrogations, il ne vous reste plus qu'à vous plonger dans cette bourrasque comique dont l'inventivité n'est jamais prise en défaut, et dont chaque trouvaille pousse plus loin les rivages de l'absurde. Jamais bête et toujours méchante, la série est une de ces créations à la fois inépuisable et fragile, dont il semble que chaque outrance pourrait être vaporisée si le grand public se penchait dessus, et ne manquait pas, au passage, de s'étouffer en recrachant son café.

 

photo, Danny DeVito"Allô ? La police du bon goût ?"

 

Legion saison 2

Ça parle de quoi ? Oscillant toujours entre rêves, névroses et fantasmagorie, David ainsi que ses compagnons d'infortune se lancent à la poursuite du Roi des Ombres, qui est parvenu à s'échapper. Mais plus ils progressent, plus le voile de la réalité menace de se déchirer.

Pourquoi il faut la regarder ? Dès sa première saison, Legion avait impressionné par sa capacité à renouveler non seulement les attendus du récit super-héroïque, mais aussi ceux de la SF américaine, le plus souvent dévolue au grand écran et à des blockbusters calibrés. Mais la saison 2 va encore beaucoup plus loin, tant elle s'amuse à dynamiter nos attentes. Mélangeant une quantité de boucles narratives ahurissantes, un goût certain pour l'imagerie surréaliste, et une créativité rare en matière de montage, ces quelques épisodes parviennent une nouvelle fois à fasciner.

Détonant mélange de trip sériel, d'imagerie influencée par l'architecture moderniste, aussi bien que Salvador Dali ou les démences d'Alejandro Jodorowsky, Legion parvient toujours à se réinventer, prouvant qu'un matériau originel aussi foisonnant que celui de la franchise X-Men offre aux auteurs qui le souhaitent d'infinies possibilités. Et quand le créateur en question n'est autre que Noah Hawley, auquel on doit déjà la formidable série Fargo, soutenu par des interprètes du niveau de Dan Stevens ou Aubrey Plaza, le résultat est forcément renversant.

Notre critique de la saison 2

 

Photo Dan StevensQui veut triper ?

 

Wilson

Ça parle de quoi ? Après la mort de son père, un misanthrope cherche son ex-femme, droguée. Lorsqu'il apprend qu'une fille est née après leur divorce, il tente de reconstituer sa famille coûte que coûte.

Pourquoi il faut le regarder ? L’affiche du film montrant Wilson négligeant expressément le rituel de politesse d’au moins une pissotière d’écart, donne le ton du film. Wilson est un misanthrope amoureux du genre humain, qui aime les gens au moins autant qu’il les déteste. Ballotté par la vie et les événements, Wilson va tenter de leur donner du goût et du sens à travers une série de tribulations à la fois pathétiques et émouvantes.Le réalisateur Craig Johnson a fait ses classes dans le cinéma indépendant américain et sa mise en scène en porte les stigmates : la caméra et la photo sont quasi inexistantes, remplacées par un faux naturalisme. 

Le film vaut surtout pour l’abattage de ses comédiens et comédiennes qui donnent chair à ses personnages d’inhabilités sociaux si attachants. Laura Dern en ex-camée sur la voie de la repentance, Isabella Amara qui joue Claire, la fille de Wilson, Judy Greer, mais surtout Woody Harrelson, démentiel et touchant dans le rôle de ce solitaire sans filtres. Il insuffle énormément d’âme à cette adaptation de la BD de Daniel Clowes, également scénariste, dont le regard tendre et cynique se percevait déjà dans Ghost World de Terry Zwigoff (du même auteur).

 

Photo, Woody HarrelsonOcean's spleen-even

 

Mais aussi...

Camping, Body of Proof saison 1 à 3, Confessions d'une accro du shoppingAll About Steve, Crazy Heart, grown-ish saison 1 et 2, Je te promets saison 1...

Tout savoir sur Ant-Man et la Guêpe

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commentaires
Lolipop
05/07/2021 à 16:28

Donc toujours pas Dick Tracy ni Young Indiana Jones Chronicles...

Terminéator
05/07/2021 à 16:23

Y’a vraiment rien en nouveauté sur Disney+ . C’est du déjà vu . Même amazone et appleTv+ a plus de contenu inédit . Alors comparé à Netflix . C’est pour ça que ce dernier restera toujours numéro 1 …