Les nouveautés films et séries à voir sur Amazon Prime en juin

La Rédaction | 9 juin 2021 - MAJ : 12/06/2021 00:31
La Rédaction | 9 juin 2021 - MAJ : 12/06/2021 00:31

Parce qu'il n'y a pas que Netflix dans ce monde et que d'autres plateformes voient leur catalogue grandir chaque jour, chaque semaine et chaque mois, on a décidé de faire le point sur les nouveautés prévues sur Amazon Prime VideoChaque début de mois, Ecran Large reviendra donc sur quelques nouveautés ajoutées par Amazon Prime Video dans son catalogue, films et séries confondus, originaux ou pas, dans une liste non exhaustive.

Alors, quels sont les films et les séries à ne pas manquer sur la plateforme de streaming en juin ?

 

photo, Jennifer LawrenceSuivez la flèche

 

Déjà disponible

Sicario

Ça parle de quoi ? La zone frontalière entre les États-Unis et le Mexique est devenue un territoire de non-droit. Kate, une jeune recrue idéaliste du FBI, y est enrôlée pour aider un groupe d’intervention d’élite dirigé par un agent du gouvernement dans la lutte contre le trafic de drogues. Menée par un consultant énigmatique l'équipe se lance dans un périple clandestin, obligeant Kate à remettre en question ses convictions pour pouvoir survivre.

Pourquoi il faut le regarder ? Avant d’être une fille dans un train et une silencieuse mère de famille dans Sans un bruitEmily Blunt a gagné ses galons du côté du cinéma d’action avec notamment Edge of Tomorrow, mais surtout Sicario. Le troisième film tourné aux États-Unis de Denis Villeneuve a été l’occasion de voir la comédienne dans un autre registre. Le thriller policier Sicario est un film assez opaque dans lequel Emily Blunt incarne une recrue du FBI qui se trouve plongée dans un monde où le manichéisme n’existe pas.

Cette belle mise en lumière de la réalité des trafics de drogue en Amérique et au Mexique a été aussi une première grande incursion du réalisateur canadien vers un cinéma davantage concentré vers l’action. Le travail sur le son et la mise en scène d’un monde aride rendent le long-métrage assez unique en son genre. À noter également la performance toujours aussi juste de Josh Brolin et un Benicio Del Toro  en grande forme.

Notre critique du film 

 

Photo Emily BluntNe pas oublier de mettre le téléphone sur silencieux

 

End of Watch

Ça parle de quoi ? Brian Taylor et Mike Zavala sont deux officiers de police patrouillant à South Central, un quartier chaud de Los Angeles. Brian va proposer à Mike d’embarquer des caméras pour filmer leur quotidien sur le terrain. Mais ce quotidien déjà bien mouvementé va connaître de nouvelles secousses lorsque nos deux compères vont s’intéresser aux affaires d’un cartel mexicain d’un peu trop près. 

Pourquoi il faut le regarder ? Certains cinéastes ont ancré leur cinéma si profondément dans certaines villes qu’un changement de contexte urbain leur assure une mort artistique immédiate. David Ayer n’est pas de ceux-là puisque Bright était relativement nul alors que le film se déroulait à Los Angeles, sa ville de prédilection. Après avoir scénarisé Training Day et Fast & Furious (mais si, il y avait un scénar, on vous jure), End of Watch est son troisième film en tant que réal après Bad Times et Au bout de la nuit.

Surfant sur la vague du found footage, le film exploite très malhonnêtement son concept, offrant des angles de vue qui n’ont clairement pas été filmés depuis les poitrines de Jake Gyllenhaal et Michael Peña. Néanmoins, les deux comédiens se coulent dans leur rôle avec une aisance admirable et on se surprendrait à croire qu’on suit ces deux policiers. Ajoutez à ça que David Ayer n’est jamais meilleur que lorsqu’il baigne dans un Los Angeles crasseux, où les murs des ghettos cachent de sombres vérités. Regardez-le l’estomac accroché.

 

photo, Jake GyllenhaalQuand t'as pas ton masque au volant

 

Tu ne tueras point

Ça parle de quoi ? L'extraordinaire histoire du soldat Doss, un jeu objecteur de conscience qui s'est enrôlé dans l'armée en refusant de porter atteinte à la vie d'autrui.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que c'est l'un des plus grands films de guerre récents. Mel Gibson plonge les spectateurs au coeur des combats explosifs, sanglants et funestes de la Seconde Guerre mondiale dans Tu ne tueras point. Rarement la guerre n'aura été filmée de manière aussi frontale et virulente, avec une violence jamais dissimulée et une détresse permanente.

Un choix scénaristique et de mise en scène qui colle évidemment à l'univers, aux thématiques, du réalisateur qui continue à raconter la foi, la religion, l'espoir... au milieu d'un déchaînement de violence. Porté par un impressionnant Andrew Garfield, le long-métrage poursuit les grandes explorations existentielles et religieuses de Mel Gibson après les excellents La Passion du Christ et Apocalypto dans une atmosphère éprouvante et asphyxiante. À ne pas manquer.

Notre critique du film

Notre retour sur Apocalypto en vidéo

Notre dossier sur La Passion du Christ

 

Photo Andrew GarfieldUn homme de foi

 

48 heures et sa suite

Ça parle de quoi ? Pour retrouver deux criminels en fuite après un casse, l’inspecteur de police Jack Cates fait libérer sur parole, leur ancien complice Reggie Hammond qui est censé savoir où se trouve le butin. Tout les oppose, mais ils vont devoir faire équipe et retrouver le magot en moins de 48h, avant que Reggie doive retourner en prison. 

Pourquoi il faut le regarder ? Au commencement des buddy-movie, il y avait 48 heures. Le film de Walter Hill est souvent considéré comme le patient zéro du genre soit les tribulations d’un duo que tout oppose, forcé de coopérer s’il veut s’extraire de la situation où il se trouve.

Ici, c’est le droit et procédurier inspecteur incarné par Nick Nolte qui s’oppose à la boule de tchatche et d’énergie qu’est le petit escroc incarné par Eddie Murphy. Ce film signe d’ailleurs son entrée en grande pompe dans le microcosme hollywoodien, lui qui n’est encore « que » membre de la troupe du Saturday Night Live. Leur tandem fonctionne à merveille, la rencontre des deux tempéraments faisant tout le sel du film et représente d’ailleurs le seul intérêt de sa suite 48 heures de plus où les rôles s’inversent, et c’est désormais l’escroc qui doit aider l’inspecteur à se blanchir d'une affaire tout en étant traqué par des méchants liés au premier volet.

 Heureusement, les deux films sont servis par la mise en scène de Walter Hill, sèche, brutale et parfois crasseuse qui filme la ville et le désert avec le même feeling de western urbain. Rassurez-vous, même mis bout à bout, les deux films durent moins de 48h. 

 

photo, 48 heures de plusLe scénario tient sur un post-it

 

La saga Hunger Games - 8 juin

Ça parle de quoi ? Katniss Everdeen vit dans l’état totalitaire de Panem qui chaque année organise les Hunger Games où chacun des douze districts offre deux adolescents pour un combat à mort. La jeune Katniss compte bien ne plus laisser le gouvernement gagner aussi facilement et devient rapidement un symbole d’espoir.

Pourquoi il faut le regarder ? La saga adaptée des romans de Suzanne Collins a fait exploser l’actrice aujourd’hui oscarisée Jennifer Lawrence. Avec son récit qui semble tout droit inspiré de Battle Royale de Kinji Fukasaku, la saga Hunger Games s’inscrit dans la longue tradition du teen-movie dystopique. Les personnages adolescents balancés dans un monde à faire frémir Big Brother sont légion avec dans la même lignée les sagas Divergente ou Le Labyrinthe. Mais c’est Hunger Games qui a vraiment lancé le ton et si tous les films ne se valent pas, Jennifer Lawrence ne perd jamais de vue son personnage et offre une belle performance à chaque métrage.

Avec des méchants convaincus d’être gentils et des gentils propulsés au rang de héros, la lutte de Katniss Everdeen pour la libération du pays de Panem, au travers de jeux cruels puis d’une révolte, tiendra en haleine les fans du genre. Mêlant violence, amour, amitié et sens du devoir, la saga Hunger Games offre du grand spectacle avec un casting regroupant Donald Sutherland, Julianne Moore, Philip Seymour Hoffman, Lenny Kravitz, Liam Hemsworth et bien d’autres. Offrant le point de vue d’une adolescente sur une société totalitaire, Hunger Games veut exposer l’idée qu’une seule personne peut changer les choses, de quoi inspirer les jeunes générations.

 

photo, Jennifer Lawrence, Elizabeth BanksEt que le sort vous soit favorable

 

bientôt disponible

Mixte 14 juin (4 épisodes) et 21 juin (4 épisodes)

Ça parle de quoi ? En septembre 1963, le Lycée Voltaire devient mixte et accueille des filles pour la première fois de son histoire : c’est le début d’une nouvelle ère. Elles sont 11 au total pour une centaine de garçons : une vraie révolution.

Pourquoi il faut la regarder ? En apparence anodin, l'évènement conté par cette nouvelle série Mixte est pourtant passionnant. On sait à quel point les turpitudes de l'adolescence conditionnent nos rapports au genre. Par conséquent, les premières étudiantes à faire l'expérience de la mixité ont dû en voir des vertes et des pas mûres. Le constat a de quoi inspirer autant de scènes amusantes que de réflexions sur les rapports entre garçons et filles dans la cour impitoyable de l'école.

Mixte, écrite sous la direction de Marie Roussin, déjà scénariste des Bracelets rouges, semble s'intercaler entre ces deux perspectives, en s'amusant de la situation tout en mettant en évidence les problématiques qu'elle soulève. Elle s'appuie pour ça sur une belle brochette d'acteurs, dont font partie Pierre Deladonchamps (L'Inconnu du Lac), Maud Wyler (Alice et le maire, le très flippant court Acide) et une Nina Meurisse tout juste sortie du Petite maman réalisé par Céline Sciamma.

 

photoLa guerre des boutons

 

I, Frankenstein - 15 juin

Ça parle de quoi ? Adam, la créature de Frankenstein, a survécu jusqu'à aujourd'hui, grâce à une anomalie génétique survenue lors de sa création. Son chemin l'a mené jusqu'à une métropole gothique et crépusculaire, où il se retrouve pris par une guerre séculaire sans merci entre deux clans d'immortels. Adam va être obligé de prendre parti et de s'engager dans un combat aux proportions épiques.

Pourquoi il faut le regarder ? Franchement, on adorerait avoir une réponse, mais rarement 65 millions de dollars auront été si mal investis. Le scénario n’est qu’un pot-pourri d’Underworld, Blade... bref, tous les films où deux civilisations s’opposent en secret et où une personne va venir mettre le bazar, jouer l’élu, etc. La créature de Frankenstein est d'ailleurs ici une sorte de super-héros gothique qui marmonne des phrases prétendument badass.

Aaron Eckhart est un formidable comédien, mais même avec la moitié du visage en moins, il était plus expressif. Le reste du casting tente de se démener avec des dialogues insipides et écrits par des enfants de 8 ans. Le tout au milieu d’une profusion de CGI qui tiennent à peu près la route, mais qui vous inspireront au mieux un bâillement poli. En revanche, c’est le film parfait si vous souhaitez passer un moment de déconnexion totale en vous moquant du 1er degré lénifiant et de la bêtise du scénario. 

 

photo, Aaron Eckhart"Donc vous voulez que je rembourse vos places, c'est ça ?".

 

Life : Origine Inconnue - 15 juin

Ça parle de quoi ? À bord de la Station Spatiale Internationale, les six membres d’équipage font l’une des plus importantes découvertes de l’histoire de l’humanité : la toute première preuve d’une vie extraterrestre sur Mars. Alors qu’ils approfondissent leurs recherches, leurs expériences vont avoir des conséquences inattendues, et la forme de vie révélée va s’avérer bien plus intelligente que ce qu’ils pensaient…

Pourquoi il faut le regarder ? On reparle encore souvent de Life, et pour cause : ça reste un petit miracle hollywoodien. Alors que l'industrie américaine grand public se contente aujourd'hui de trancher entre micro-productions sacrifiables et méga-franchises réplicables, il reste une anomalie, une série B au casting dément (Jake GyllenhaalRyan ReynoldsRebecca FergusonAriyon BakareHiroyuki Sanada, rien que ça) et au budget confortable de 58 millions de dollars, malgré sa noirceur évidente.

Et s'il est très loin d'être parfait, son cynisme à toute épreuve ainsi que plusieurs instants de bravoure horrifiques efficaces en font un des divertissements friqués les plus honnêtes de ces dernières années. Il aurait mérité un succès plus retentissant (lui et la dernière tentative du genre, Underwater). Heureusement, sa diffusion sur différents services de SVoD continue de ravir des spectateurs qui, engoncés dans leur canapé, le savourent avec plaisir. Alors, rejoignez-les !

 

Photo Jake GyllenhaalUn signal fort

 

Sabotage - 15 juin

Ça parle de quoi ? Ce sont des policiers de l’extrême, spécialisés dans les opérations les plus violentes et dangereuses. Mais un cartel surarmé, des millions de dollars, et quantité de grosses douilles vont se mettre en travers de leur chemin. 

Pourquoi il faut le regarder ? Si la subtilité était une variété de migraine, Sabotage serait probablement l’équivalent de l’aspirine. Si le film n’a pas marqué le public lors de sa (discrète) sortie en salles, il mérite peut-être urgemment d’être réévalué à la hausse. Tout d’abord, il s’agit du film le plus abouti de David Ayer, sans doute pas aussi esthétisant que Fury, mais beaucoup plus cohérent narrativement, et riche de quantité de scènes extrêmement fortes. Il faut dire que le casting se compose presque exclusivement de tronches qui suent littéralement la badasserie, et évoquent une sorte de Horde Sauvage post-moderne.

En outre, cet opéra de bourrinerie absolue constitue la performance d’Arnold Schwarzenegger la plus réussie de sa carrière post-politique, dans laquelle il propose une prestation physique franchement épatante, tout en jouant de son magnétisme naturel et en passant par des émotions plus complexes que la colère. Et puis avouons-le, on aura rarement vu un film décrire avec plus de précisions comment transformer un organisme humain en pâté de couenne. 

 

photoArmé et dangereux

 

Shameless - saison 11 - 15 juin

Ça parle de quoi ? Pour les enfants Gallagher, la vie n'est pas un long fleuve tranquille. Fiona, 20 ans, élève du mieux possible sa sœur et ses quatre frères. Leur mère les a abandonnés. Leur père, Frank, alcoolique, dilapide l'argent des allocations familiales. 

Pourquoi il faut la regarder ? On suit la famille Gallagher depuis maintenant une décennie, ils font presque partie de la nôtre désormais. Si on a vu les enfants grandir et prendre un milliard de mauvaises décisions, la famille la plus “white trash” du petit écran n’a jamais cessé d’évoluer. Les Gallagher ont eu l’occasion d’en voir de toutes les couleurs permettant à la série d’aborder tous les sujets. La pauvreté, l’alcoolisme, la maladie mentale, l’homosexualité, le viol, le racisme, la sexualité, inégalité des chances, la grossesse adolescente ou encore le deuil, tout y passe dans Shameless et ce, sans honte ni préjugés.

Si la série est adaptée d’un show anglais, elle a pris le même chemin que The Office avec une sauce à l’américaine qui n’a rien à envier à l’originale. Abordant sans tabou les sujets les plus délicats comme Skins à son époqueShameless ne perd jamais son sens de l’humour acide et sombre porté par le talent de Emmy Rossum et William H. MacyUn récit décomplexé dans un Chicago très “ghetto” qui offre de beaux moments de poésie et de tolérance entre deux coïts virulents.

 

photoUne petite bière avant d'aller déterrer un cadavre du jardin

 

Dernier train pour Busan - 17 juin

Ça parle de quoi ? Un virus inconnu se répand en Corée du Sud, l'état d'urgence est décrété. Les passagers du train KTX se livrent à une lutte sans merci afin de survivre jusqu'à Busan, l'unique ville où ils seront en sécurité...

Pourquoi il faut le regarder ? Alors que le zombie est une figure importante du cinéma d’horreur, il est surtout un genre majoritaire dans la production américaine qui a tourné et retourner ce monstre du septième art. Pourtant, l’Italie avec Lucio Fulci a su donner une autre image esthétique du zombie au cinéma, mais également l’Asie, avec le prodigieux Dernier train pour Busan.

Ici, derrière son sens du spectacle, le long-métrage de Yeon Sang-Ho mêle le genre au mélodrame social et une histoire de réconciliation entre un père et sa fille. Le rythme endiablé du film se conjugue parfaitement à un grand sens du cadre et une belle expression des sentiments humains de la part des acteurs. La simplicité du récit n’enlève rien à l’effort manifeste de renouveler l’image du zombie que la série The Walking Dead a grandement participé rendre moderne.

Notre critique du film

 

Photo"Où se trouve ma commande Amazon ?"

 

Sans un bruit - 20 juin

Ça parle de quoi ? Une famille tente de survivre sous la menace de mystérieuses créatures qui attaquent au moindre bruit. S’ils vous entendent, il est déjà trop tard.

Pourquoi il faut le regarder ? C'est ce qui s'appelle avoir le sens du timing ! Alors que la sympathique suite arrive sur les écrans de cinéma, Amazon Prime Video nous offre la séance de rattrapage. Une belle occasion de s'y mettre, d'autant que ce premier opus avait été une vraie bonne surprise à l'époque, grâce à un concept puissant, un peu bancal et fort en incohérences, mais parfaitement maîtrisé, ainsi qu'une facture technique parfaitement adaptée à ses ambitions.

La mise en scène habile de John Krasinski et le sound design dirigé par Brandon Procter s'accordent parfaitement pour concevoir quelques scènes de tension remarquables. Certes, le film est particulièrement adapté à l'expérience en salles (sauf avec des mangeurs de popcorns), mais on vous conseille de mettre le son à fond, éteindre toutes les lumières et éviter au maximum la pause pipi. Et si ça vous plait, il n'y a plus qu'à prendre son ticket de cinéma !

Notre critique du film

 

Photo John Krasinski, Emily BluntJim à barbe

 

Harry Bosch - saison 7 - 25 juin

Ça parle de quoi ? Des enquêtes complexes, dangereuses et tendues comme des arbalètes menées par Harry Bosch, détective au sein de la célèbre Cité des Anges, qui a la fâcheuse tendance à mettre des balles à l’intérieur des suspects. 

Pourquoi il faut la regarder ? Comptant parmi les premiers succès d’Amazon ainsi qu’une des plus durables productions de la plateforme Amazon, Harry Bosch est une série classique, dans le bon sens du terme, qui préfère jouer sur la qualité des ingrédients qu’elle mijote, plus que sur leur originalité. Dans le fond, il s’agit d’un “cop-show” comme nous en avons vu des dizaines, avec des policiers à la mâchoire carrée, et des méchants pas franchement gentils. 

Mais le comédien Titus Welliver nous offre une performance non seulement fidèle aux textes de Michael Connelly, et aussi terriblement stimulante, toute en intériorité, en colère rentrée et en explosions de violence. L'écriture générale, si elle ne renouvelle pas le genre, se montre extrêmement précise et carrée, toujours centrée sur les réactions et affects de ses personnages, plutôt que des effets de manche. En outre, la mise en scène est particulièrement soignée, et porte à ses décors une beaucoup plus grande attention que le tout venant des séries policières. 

 

photo, Titus WelliverC'est bien, c'est beau, c'est Bosch

 

Solos - 25 juin

Ça parle de quoi ? L'histoire de sept personnages racontant chacun leur tour leur vie, le sens de leur existence, à travers des époques et des lieux différents.

Pourquoi il faut la regarder ? Parce qu'on est toujours à la recherche d'une bonne série d'anthologie après le déclin de Black Mirrorla dégradation de American Horror Story ou le retour moderne raté de The Twilight ZoneEt justement, c'est l'un de ses scénaristes, David Weil, derrière l'épisode Ovation (saison 2 épisode 4) qui est aux manettes de Solos, mais aussi le créateur de Huntersla fameuse série où Al Pacino dézingue des nazis. Rien de spécialement rassurant sur le papier puisque l'épisode Twilight Zone de Ana Lily Amirpour était l'un des pires de la série quand Hunters était bien moins amusante qu'on ne pouvait l'espérer.

Toutefois, avec un pitch jonglant entre le passé, le présent et le futur, les multiples situations sur un monde en perpétuelle évolution et des destins de personnages hétéroclites, Solos reste particulièrement intrigant. Sa manière d'étudier l'humanité et son fonctionnement collectif à travers des individualités pluriels, le tout dans un format court (les épisodes font entre 21 et 32 minutes) pourrait bien amener à de belles réflexions. Et puis on ne va pas cracher sur le casting en or : Anthony MackieHelen MirrenAnne HathawayConstance WuDane StevensUzo Aduba et surtout Morgan Freeman en narrateur.

 

photo, Helen MirrenUn tour dans l'espace

 

Non-Stop - 26 juin

Ça parle de quoi ? Un agent de police de l'air reçoit un SMS d'un numéro masqué menaçant de tuer un passager de l'avion toutes les 20 minutes s'il ne reçoit pas 150 millions de dollars.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que cet agent de police n'est autre que Liam Neeson et qu'il continue sa saga indépendante où il ne peut jamais voyager tranquille (Le Territoire des loups et les futurs The Passenger voire Silence). L'acteur a décidément la poisse et va donc devoir encore protéger tout le monde (ça aussi, c'est son truc depuis Taken) et éviter d'avoir des centaines de morts sur les bras et sa conscience. Et étrangement, Non-stop est un petit plaisir amusant et hyper-divertissant plutôt très bien mené par Jaume Collet-Serra (sortant à l'époque des corrects Esther et Sans identité, mais coupable de La Maison de cire).

Le réalisateur espagnol a très clairement lancé sa carrière avec ce film d'action aérien avant de rentrer dans les plates-bandes des grands studios (il s'est occupé de Jungle Cruise et gère Black Adam). Et il faut dire que ce n'est pas démérité vu sa mise en scène chiadée (ce plan-séquence impressionnant en milieu de métrage) et un rythme dynamique pour placer le spectateur au coeur d'un huis-clos plein de suspense, le tout avec un sacré casting : Lupita Nyong'oJulianne MooreMichelle DockeryCorey StollScoot McNairyNate Parker ou encore Shea Whigham.

 

Photo Liam NeesonÀ la recherche du méchant vraiment méchant

 

Mais aussi...

DomVikings - Saison 6 (partie 1)Ugly Betty - Saison 1 à 4, Clarkson's FarmLa leyenda de Sergio RamosPennyworth - Saison 2, Manhãs de SetembroSkylinesInfernoLe Book ClubThe Education of Fredrick Fitzell,  Cube² : HypercubeBen Is BackAssassin's CreedInfectésUne famille très moderneSilk RoadTullyThe Buddy GamesWarm BodiesLa RouteLe Dernier RempartMaggie...

Tout savoir sur Sans un bruit

Newsletter Ecranlarge
Recevez chaque jour les news, critiques et dossiers essentiels d'Écran Large.
Vous aimerez aussi
commentaires
Bob nims
10/06/2021 à 01:00

Vive Amazon prime

Ankytos
09/06/2021 à 22:53

Comme je suis d'accord avec mes camarades ! La saison 7 de Bosch est clairement l'excellente nouvelle de cet article. La meilleure sėrie policière (je veux dire vraiment policière) depuis longtemps.

Nath
09/06/2021 à 20:29

Hate de suivre les nouvels épisodes de Harry Bosch. Tout est dans le détail. L acteur principal est excellent.

beyond
09/06/2021 à 18:04

La saison 7 de Harry Bosch, c'est la meilleure nouvelle de la journée. Elle justifie que je m'abonne à Amazon Prime rien que pour la voir. Quel bonheur à l'idée de redécouvrir Titus Welliver faire régner la loi à LA.

PS : La photo de Schwarzy avec le cigare et les cheveux gris. Il aurait fait un Nick Fury parfait. Et n'essayez même pas de me faire changer d'avis.