Marvel : notre classement des films Spider-Man, du pire au meilleur

La Rédaction | 5 juin 2023 - MAJ : 05/06/2023 16:35
La Rédaction | 5 juin 2023 - MAJ : 05/06/2023 16:35

Quels sont les meilleurs (et pires) films Spider-Man, la superstar des super-héros Marvel ? Entre la version Sam Raimi/Tobey Maguire, Andrew Garfield, Tom Holland dans le MCU des Avengers, et les films d'animation : on fait notre classement.

On en a bouffé du Spider-Man depuis que le personnage créé par Stan Lee et Steve Ditko est apparu pour la première fois dans un comics, en 1962. Films, séries ou jeux vidéo ; en solo ou en groupe ; en prises de vue réelles ou en animation ; sous l'identité de Peter Parker ou d'autres (notamment Miles Morales) : l'homme-araignée est devenu une superstar du genre, et un incontournable.

Après de longues discussions et batailles (même pas, parce que c'était relativement simple), Écran Large a classé tous les films Spider-Man, du pire au meilleur.

Notre classement de tous les films Marvel

 


 

10. The Amazing Spider-Man 2 : Le destin d'un héros

Sortie 2014 - Durée 2h21 de torture

 

The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un héros : photoSony (à gauche) et Spider-Man

 

Ça parle de quoi : C'est un peu compliqué pour le pauvre Peter Parker. Sa copine Gwen Stacy l'a lâché, son identité secrète lui prend beaucoup de temps et son meilleur ami se fout de la gueule de son alter ego. Il ne manquait plus qu'un électricien survolté avec un complexe d'infériorité pour sérieusement entacher son moral.

Pourquoi c'est le pire : Parce que c'est un modèle de suite foirée. Marc Webb et ses collaborateurs avaient déjà fait des aventures du tisseur un produit destiné à jalousement garder les droits sans trop brusquer le public, dilapidant les importants moyens d'une industrie très consciente de le dissoudre dans un genre de plus en plus feignant. Fort de son succès économique, Sony va encore plus loin dans la suite, véritable plan d'investissement qui transforme le héros en véhicule marketing.

 

The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un héros : photoTout ça est très pompier

 

Au sommet de leur cynisme, les producteurs jouent sur tous les tableaux pour assurer à l'homme-araignée une longévité : ils révèlent le passif des parents de Peter, multiplient les méchants afin de préparer le terrain pour les Sinister Six et concluent l'intrigue romantique à travers un épisode bien connu des lecteurs de comics.

Résultat : bien que long de plus de 2h20, le long-métrage se vautre dans tout ce qu'il entreprend. Ses velléités spectaculaires sont ensevelies sous les multiples surcouches d'arcs narratifs, tous plus absurdes les uns que les autres. Si le cabotinage de Dane DeHaan et un maquillage délirant arrachent in extremis le Bouffon vert aux abîmes de l'ennui, le personnage d'Electro confine à la caricature involontaire, qui se répercute même dans la musique, répétant - au cas où on ne les avait pas comprises - les insécurités de ce crétin à lunettes. Quant au Rhino, scandaleusement dévoilé par une des bandes-annonces les plus vicieuses jamais montées, il ne sert que de cliffhanger.

 

BagarreDevinez à quel moment du film arrive cette image promotionelle ?

 

Mais le pire, c'est probablement l'histoire d'amour, censée cristalliser les enjeux d'un récit éclaté jusqu'au point de rupture. Conscients qu'ils vont devoir caser la fameuse séquence finale, nécessaire à l'évolution du héros (dans une perspective de licence, bien sûr), les scénaristes James Vanderbilt et Alex Kurtzman imposent au réalisateur de 500 jours ensemble les pires clichés de la comédie romantique américaine toxique, quitte à encore étouffer un peu plus le divertissement et faire écrire au tisseur "I love you" sur un pont de New York. On s'attend presque à voir Hugh Grant débarquer derrière un pylône. Un saccage en règle du talent des deux interprètes principaux.

The Amazing Spider-Man 2 pourrait bien ne pas seulement être le pire Spider-Man, mais aussi l'un des pires films de super-héros, voire l'un des blockbusters américains les plus bassement mercantiles de l'histoire. Tout simplement.

Ce qu'on peut sauver : Hans Zimmer se met à la dubstep.

La note d'Écran Large : 1/5

 

9. The Amazing Spider-Man

Sortie 2012 - Durée 2h17 de trop

 

The Amazing Spider-Man : Photo Andrew GarfieldThe Amazing Spider-Blague

 

Ça parle de quoi : De Peter Parker, mordu par une araignée pas comme les autres, et qui découvre ses pouvoirs de Spider-Man, perd son oncle Ben, tombe amoureux d'une camarade de lycée, et affronte un gentil scientifique devenu fou et monstrueux après une expérience qui tourne mal. Non, ce n'est pas le Spider-Man de Sam Raimi, mais le Spider-Man avec Gwen Stacy et le Lézard.

Pourquoi c'est nul : Parce que c'est l'une des plus belles démonstrations d'une industrie qui marche sur la tête. Après un Spider-Man 4 annulé, le studio a décidé de rebooter Spider-Man, quitte à refaire le film de 2002 à peine dix ans après. C'est donc reparti pour la même origin story et les mêmes ficelles, incontournables dès lors que Peter Parker doit être remis en scène à ses débuts d'homme-araignée.

L'équipe a beau se démener pour modifier un maximum de choses (Gwen Stacy au lieu de Mary-Jane, des fils d'araignée sortant d'une machine, les parents de Peter au centre de ses interrogations), la formule reste la même. D'où un sentiment d'arnaque éhontée qui reste encore, des années après, un monument de futilité.

 

The Amazing Spider-Man : photoLes Griffes de l'ennui

 

Le pire étant qu'il n'y a que ça à voir dans ce cirque du vide, puisque The Amazing Spider-Man brille par ailleurs par sa nullité à tous les niveaux. L'histoire d'amour entre Peter et Gwen est aussi douce qu'un parpaing, les effets visuels sont au mieux génériques et au pire affreux, et les scènes d'action, parfaitement oubliables. Sans parler de la longueur du film, qui insiste sur le minable dans interminable.

Rien ne sauve ce Spider-Man qui n'a rien d'Amazing. Rien ne ressort de ce blockbuster insipide, qui semble avoir été assemblé sur une chaîne de montage d'usine, avec le plus petit des savoir-faire. Ni l'humour (rabaissé), ni l'émotion (grossière), ni l'action (paresseuse). Circulez, y'a vraiment rien à voir.

Ce qu'on peut sauver : Peut-être. Andrew Garfield et Emma Stone, qui n'y sont pour rien dans ce désastre aussi intense qu'un verre d'eau tiède. Et la scène où Spider-Man traverse la ville pour rejoindre le climax naze, grâce aux grues, qui peut éventuellement réveiller en remettant en avant le lien entre l'araignée et New York.

La note d'Écran Large : 2/5

 

8. Spider-man : No Way Home

Sortie 2021 - Durée : 2h30

 

Spider-Man : No Way Home : photo, Tom Holland, Alfred MolinaEt si on mettait notre personnage d'Araignée dans un décor où il peut utiliser ses pouvoirs ?

 

Ça parle de quoi : Vous connaissez Peter par coeur ? Vous en aurez bien besoin parce que le malheureux vient de provoquer un cataclysme multiversiel en déconcentrant ce bon Docteur Strange. Suite à une incantation foirée, destinée à protéger l'anonymat éventé de Peter, des méchants issus de diverses dimensions font irruption à New York. Désigné ennemi public, et encerclé par plus d'adversaires qu'il n'en a jamais connu, Spider-Man va faire face à son destin.

Pourquoi c'est fade : L'exercice est cruel pour Jon Watts, qui doit ici convoquer plusieurs protagonistes immortalisés par ses prédécesseurs, à commencer par Sam Raimi. Et la comparaison est impitoyable. Miné par une direction artistique qui manque perpétuellement d'âme (les décorateurs paraissent s'être plus amusés à concevoir le loft de Happy que les dégaines des super-vilains), handicapé par des effets spéciaux hideux, le réalisateur ne peut masquer son absolu manque d'inspiration.

D'où une suite quasi ininterrompue de joutes basiques, au cours desquels l'Homme-Araignée se bat mollement sur une bretelle d'autoroute, mollement dans un sous-bois, mollement dans un hall d'immeuble, et mollement sur des échafaudages. Le tout, agrémenté de doses massives de fan service, qui pourrait nous régaler, si seulement il servait un quelconque propos narratif. Mais non, les importants clins d'oeil qui émaillent le film sont enfilés comme des perles, et retrouver les trognes d'antan est bien insuffisant pour insuffler un peu d'émotion à l'ensemble.

 

Spider-Man : No Way Home : photo, Alfred MolinaC'était mieux avant 

 

Un constat d'autant plus amer que le film s'avère interminable. Et pour cause, alors que Marvel tient là un concept volontiers absurde, plus propice aux délires imaginatifs et spectaculaires qu'à une évolution en profondeur des personnages, le studio se risque, pour la première fois depuis le début de cette trilogie, de donner de véritables enjeux à son héros; Une louable intention, mais qui intervient beaucoup trop tard pour ne pas sembler artificielle, et alourdit une intrigue déjà trop longue sans cet élément.

Ce qu'on peut garder : Les nostalgiques, malgré la laideur révulsive de ces passages apprécieront l'intervention de certains personnages avec lesquels ils ont grandi, présents durant le dernier tiers du récit, après être apparus dans une séquence digne de Hélène et les Garçons. De même Tom Holland demeure l'atout central de ce reboot, tant il possède un charisme évident, assez juvénile, virevoltant et gauche pour capturer à la perfection l'âme du héros qu'il interprète.

Enfin, la confrontation avec Doctor Strange sera l'occasion d'une plaisante scène, au cours de laquelle la réalité se fissure, et les animateurs 3D de Disney en profitent pour donner tout ce qu'ils ont dans le ventre, le temps de quelques minutes de joute surréaliste et rafraîchissante, où enfin, quelqu'un paraît s'être questionné sur comment utiliser le pouvoir de L'Homme-Araignée.

La note d'Écran Large : 2,5/5 
Notre critique de Spider-Man : No Way Home

7. Spider-Man : Far from Home

Sortie 2019 - Durée 2h10

 

Spider-Man : Far from Home : photo"Je reviens en noir, mais en vrai, on verra mon nouveau costume à peine dix minutes"

 

Ça parle de quoi : Peter Parker est dévasté par la disparition de son mentor Tony Stark et part en voyage scolaire avec son lycée en Europe pour penser à autre chose. Alors qu’il pensait laisser tomber le costume de Spider-Man, il va vite être rattrapé par son destin de successeur de Iron Man, lorsque Nick Fury lui demande de faire équipe avec le mystérieux Mysterio pour stopper les Elémentaux qui ravagent les villes européennes.

Pourquoi c’est pas terrible : Tout simplement parce que Spider-Man : Far from Home n’existe à peu près pour aucune raison valable. Suivant la tragédie funeste de Avengers : Endgame, le film vient ramener un petit vent de fraicheur au milieu de la franchise pour conclure la Phase 3 avec son aventure gentillette et douce avec sa troupe d’adolescents. Autant dire que sa présence en fin de phase n’est qu’une manière de conclure sur une note positive la Grande Guerre qui a eu lieu durant les 22 films précédents.

 

Spider-Man : Far from Home : photo, Zendaya, Tom HollandUne romance adolescente plus qu'un film de super-héros

 

Car au-delà de sa scène post-générique qui vient ouvrir des portes inédites dans l’univers super-héroïque avec la révélation de l’identité de Spider-Man (et donc Peter Parker) au monde entier, le long-métrage est très mineur. Son déroulé est largement attendu, les séquences d’action ne sont franchement pas inventives (à l’exception d’une) et les révélations autour de Mysterio et de ses véritables intentions n’ont surpris personne (tout du moins, personne ayant suivi la promo complètement ratée du film, divulguant presque toute son histoire et ses ressorts avant sa sortie).

C’est peu dire que le film déçoit quand même Jake Gyllenhaal n’arrive pas à être crédible dans la peau de Quentin Beck, son jeu étant trop monocorde pour ce rôle de vilain rusé et violent.

 

Spider-Man : Far from Home : photo"Avec mes illusions, on pourra peut-être le faire croire que c'est un grand film"

 

Pourquoi ça peut aller quand même : Parce qu’on savait que le film serait une petite pastille super-héroïque sans grande conséquence et imaginée juste pour faire passer le temps. De ce point de vue-là, le film est assez plaisant avec toute sa trame teen plutôt réussie entre l’humour bien dosé, les personnages joliment développés (grâce à leur mise en place efficace dans Homecoming) et quelques situations touchantes (notamment grâce au talent de Zendaya).

Et si on y regarde de plus près, le personnage de Mysterio est même une façon pertinente de traiter de sujets de fonds percutants à notre époque entre les fakes news, les faux-semblants et le danger d’une société des apparences. De manière encore plus meta, il est même une sorte de métaphore de l’univers cinématographique Marvel, faisant presque du film une critique envers sa propre franchise et la poudre aux yeux que le MCU balance sur ses spectateurs à grand renfort de CGI. Comme quoi, derrière le récit attendu et prévisible, on aurait pu avoir une sacrée grande réflexion sur le monde et l'illusion du cinéma. Nouvel acte manqué donc.

La note d'Écran Large : 2,5/5 
Notre critique de Spider-Man : Far from Home 

 

6. Spider-Man : Homecoming

Sortie 2017 - Durée 2h13

 

Spider-Man : Homecoming : Photo Tom HollandEnfin un Spider-Man moins antipathique

 

Ça parle de quoi : Après avoir participé à l'affrontement des Avengers dans Captain America : Civil War, Peter Parker prend à coeur son rôle de gentille araignée du quartier, mais souhaiterait accomplir quelque chose de plus grand, ce que réprime Tony Stark, devenu son mentor et chaperon. Alors qu'il essaie de concilier ses débuts de super-héros et sa vie de lycéen, il croise par hasard un nouvel ennemi, le Vautour, qui est en fait le père de Liz, la jolie fille avec qui il veut sortir.

Pourquoi ça peut aller : Parce que Spider-Man : Homecoming se démarque intelligemment des précédentes versions de Sam Raimi et Marc Webb pour donner une nouvelle dynamique à la licence embourbée dans sa propre mythologie. Exit donc l’origin story bien connue du personnage - la morsure d’araignée radioactive et la mort de l’oncle Ben -, qu’il préfère expédier en deux répliques pour explorer à la place de nouvelles pistes narratives.

Dans cette démarche, le film prend la forme d’un teen movie et s'amuse avec les principaux clichés du genre, entre les profils stéréotypés - la garce blonde, la meuf anti-système, le fils à papa relou, le nerd maladroit -, la quête d’identité et l'histoire d'amour, sans oublier l’obligatoire bal de fin d’année. 

 

Spider-Man : Homecoming : Photo Marisa Tomei, Tom Holland+1 aussi pour la réinvention de tante May

 

En assumant son ton plus léger et comique, Homecoming réussit enfin à faire de Peter Parker un ado geek et loser crédible, le physique et la voix plus juvéniles de Tom Holland y étant pour beaucoup. Le récit s'intéresse finalement autant à l’adolescent sous le costume qu'au super-héros, avec une simplicité efficace. 

Pourquoi ça déconne quand même : Le Peter Parker de Tom Holland est peut-être plus sympathique que celui de Tobey Maguire, mais la réalisation de Jon Watts a tout à envier à celle de Sam Raimi. Alors que le scénario cherche à donner une nouvelle impulsion au personnage, les scènes d’action manquent cruellement de relief et d’inventivité.

Que ce soit au niveau des chorégraphies des combats, des décors, du montage ou des effets spéciaux, tout est déjà vu et rien n'est vraiment excitant à l'oeil, hormis peut-être une scène sur le ferry héritée de Spider-Man 2. Plus globalement, la réalisation comme la photographie sont aussi banales que paresseuses, de quoi presque regretter les séquences en ralentis de Marc Webb (presque on a dit).

La note d'Écran Large : 3/5
Notre critique de Spider-Man : Homecoming

 

5. Spider-Man 3

Sortie 2007 - Durée 2h19

 

Spider-Man 3 : photo Doppelgänger

Ça parle de quoi : Peter Parker a enfin réussi à concilier sa vie amoureuse avec Mary Jane et ses obligations de super-héros, tout va pour le mieux, ou presque. Son copain Harry Osborn veut le tuer pour venger la mort de son père, un nouveau journaliste, Eddie Brock, convoite son poste de photographe au Daily Bugle et un symbiote alien visqueux s'est accroché à son cyclomoteur et installé chez lui pour finalement ne faire qu'un avec lui.

Avec son nouveau costume, il part à la recherche du criminel devenu l'Homme-Sable, qui s'avère être le véritable assassin d'oncle Ben, mais quand son comportement commence à changer, il décide de s'en débarrasser, ce qui engendre la naissance d'un nouvel ennemi, Venom.

Pourquoi c'est pas si mal : Parce que Sam Raimi fait preuve d'une incroyable générosité et peut se le permettre avec le plus gros budget de la trilogie (258 millions, hors inflation et frais marketing). Même s'il a été largement critiqué à sa sortie (et qu'il est encore aujourd'hui), Spider-Man 3 n'est pas si catastrophique. La passion de Sam Raimi est intacte et continue de se ressentir dans ce spectacle familier, mais visuellement époustouflant.

Le réalisateur multiplie les affrontements et fait preuve d'une incroyable inventivité tout en racontant ses personnages à travers l'action. Dès le premier quart d'heure, avec un affrontement entre Harry Osborn sur son planeur et une certaine bague ; puis avec le sauvetage de Gwen Stacy d'une grue devenue folle, où Peter utilise différentes surfaces pour arriver jusqu'à elle, ou dans le combat final avec Spider-Man et Harry face à Venom et l'Homme-Sable.

 

Spider-Man 3 : photoDaddy issues

 

Le film commence même plutôt bien, avec un ton semblable aux deux précédents, et accueille également ce qui reste sans doute la meilleure scène de la trilogie : la naissance de l'Homme-Sable. Un instant de grâce totalement muet, porté par la sublime musique de Christopher Young, qui concentre toute la tragédie de l'Homme-Sable et laisse transparaître la tristesse et le désespoir de Flint Marko, devenu un monstre sans corps, incapable de saisir le collier de sa fille. Une séquence poignante et toujours aussi réussie malgré les années.

Et après les pitreries de Tom Hardy dans Venom et Venom : Let There Be Carnage, Topher Grace n'était pas si mal en Eddie Brock. Un adversaire pour Peter Parker et un personnage plutôt convaincant jusqu'à ce Venom lui dégouline dessus et qu'il tombe dans le surjeu, en plus de gagner des canines de vampire sans aucune raison.

 

Spider-Man 3 : photoL'Homme-Sable (s'il fallait vraiment le préciser)

 

Pourquoi ce n'est pas génial non plus : Parce que la générosité dont fait preuve Sam Raimi crée finalement un sentiment de trop-plein. Après un début relativement classique, dans le même ton que les deux précédents films, Spider-Man déroule un scénario prévisible et beaucoup trop surchargé. Entre la vengeance d'Harry, la traque de l'Homme-Sable, la naissance du Spider-Man noir et de Venom, les histoires d'amour et les scènes de danse, le film se perd dans ses intrigues et ne parvient pas à compenser par son rythme délirant.

La romance et les disputes entre Peter Parker et Mary Jane manquent de plus en plus d'humanité et commencent à être lassantes, autant que le rôle de demoiselle en détresse que la jeune femme prend à la fin pour la troisième fois en trois films.

 

Spider-Man 3 : Photo VenomEt depuis, on a eu bien pire 

 

Gwen Stacy est bâclée et réduite à une belle poupée avec laquelle Peter tente de rendre Mary Jane jalouse et l'ajout de Venom réclamé par le producteur Avi Arad se ressent clairement au sein du récit. La météorite qui abrite Venom tombe au bon endroit après dix minutes de film et Eddie Brock se retrouve catapulté de la même façon pendant la scène de la grue pour revenir plus tard dans l'église au bon moment.

Au final, Spider-Man 3 tombe à plat et tourne même au ridicule lorsqu'il essaie d'apporter de l'humour et du burlesque. Même si le passage avec le Peter Parker obscur a marqué l'histoire d'Internet et les mémoires, il reste risible au possible, tout comme le Harry Osborn d'un James Franco en roue libre et son running gag de la chute. Malheureusement, les incroyables scènes d'action ne rattrapent pas la déception et Spider-Man 3 reste considéré comme le mal-aimé de la trilogie réalisée par Sam Raimi, le vilain petit canard, trop ambitieux, trop grand, trop raté.

La note d'Écran Large : 3/5 


4. Spider-Man

Sortie 2002 - Durée 2h

 

Spider-Man : Photo Kirsten Dunst , Tobey MaguireEmballons-nous sous la pluie

 

Ça parle de quoi : Peter Parker, le plus nul et nerd des adolescents, qui est amoureux de la plus belle des filles, et est ami avec le plus riche des losers. Mordu par une araignée magique, il gagne des super-abdos, super-pouvoirs et super-responsabilités. Légèrement rongé par la culpabilité après avoir provoqué malgré lui le meurtre de son oncle, il décide de tout faire pour être un héros. Quitte à affronter le père de son meilleur ami, Harry Osborn, devenu le Bouffon vert suite à une expérience scientifique. Et quitte à cacher son identité et faire une croix sur sa relation avec Mary-Jane, parce que sa mission passe avant.

Pourquoi c'est super : Spider-Man n'a pas été le premier, mais il a été le premier à tout changer. Il y avait eu des Superman et Batman en pagaille, Blade ou encore X-Men, mais c'est l'homme-araignée qui a ouvert en grande les portes du règne des super-héros, dans des proportions folles, avec un succès phénoménal pour l'époque.

Mais au-delà de la valeur historique du film, Spider-Man reste une grande et belle anomalie. Passé entre diverses mains depuis les années 80, le projet est miraculeusement arrivé jusqu'à Sam Raimi, le sale gosse d'Evil Dead qui avait tâté du super-héros dans Darkman. Un choix inspiré, qui a donné à la trilogie une couleur unique en son genre.

 

Spider-Man : PhotoUne araignée au plafond et au mur

 

Le film respire ainsi la tendresse geek, que ce soit avec ce Peter Parker profondément maladroit et timide, cette triste fragilité de Mary-Jane, ou ce déchirement baroque de Norman Osborn. Grand môme doté de gros jouets, Sam Raimi orchestre une aventure palpitante, maîtrisée de bout en bout, qui alterne entre de purs moments de comédie (Peter qui cherche à contrôler ses toiles), des instants de douceur extrême (le baiser sous la pluie), et des pics d'action fantastiques (le climax sur le pont).

Le réalisateur a pris des libertés avec les comics, mais sans jamais renier leur âme, embrassant leur dimension kitsch (le Bouffon vert) avec une candeur idéale. Et surtout, sans jamais perdre de vue son moteur, son sujet et sa destination : Spider-Man, ce héros presque normal, ce surhomme dans le corps d'un ado, et sûrement le plus humain des surhumains.

 

Spider-Man : PhotoQui aurait l'esprit mal placé d'y voir un début de porno ?

 

Pourquoi c'est moins super : Le rouleau-compresseur de l'industrie est passé sur la formule Spider-Man, tellement copiée depuis qu'elle en a perdu tout son charme. De l'antagoniste qui sort de la sphère intime du héros à la romance contrariée, en passant par la gestion compliquée des pouvoirs, le scénario signé David Koepp (Jurassic Park, L'Impasse, Panic Room) est devenu un tel maître-étalon qu'il ressemble désormais à une aventure en pilotage automatique, racontée à 100 à l'heure, quitte à trop accélérer.

Il n'y a qu'à voir le traitement de Mary-Jane, archétype de la demoiselle en détresse qui passe son temps à hurler et être attaquée-kidnappée, pour se dire que le grand Spider-Man a une saveur (trop) old school dans ses moments les plus ordinaires.

La note d'Écran Large : 3,5/5

 

3. Spider-Man New Generation 

Sortie 2018 - Durée  1h57

 

Spider-Man : New Generation : photoLa Justisse League

 

Ça parle de quoi : Miles Morales est un adolescent afro-américain de Brooklyn qui admire Spider-Man et mène une vie normale, jusqu'au jour où il se fait mordre lui aussi par une araignée radioactive et découvre à son tour ses super-pouvoirs. Dans le même temps, Wilson Fisk alias le Caïd, un dangereux criminel de New York, met au point un accélérateur de particules nucléaires capable d’ouvrir un portail sur d’autres univers.

Son invention provoque alors l’arrivée de plusieurs autres versions de Spider-Man dans sa réalité, dont un Peter Parker plus âgé, Spider-Gwen, Spider-Man Noir, Spider-Cochon et Peni Parker, tout droit sortie d’un dessin animé japonais.

Pourquoi c'est génial : Avant que le MCU commence à affoler la toile (sans mauvais jeu de mots) avec toutes les théories autour du multivers et de la présence de Tobey Maguire et Andrew Garfield dans No Way Home, Sony avait déjà concrétisé sa méga réunion arachnéenne en 2018 avec Spider-Man : New Generation, qui se démarque en tous points des autres adaptations.

 

Spider-Man : New Generation : photoMeilleure illustration possible du spider sens

 

Plutôt que de se concentrer sur Peter Parker et les quelques personnages habituels qui gravitent autour de lui, le film choisit de s'intéresser à Miles Morales et d'étendre l'univers de l'Homme-Araignée au-delà de tout ce qu'on avait déjà pu voir sur grand écran. Même s'il enchaîne plusieurs références aux précédents films (notamment pour se moquer de Spider-Man 3), et reprend certains personnages comme le Bouffon Vert, le film est conscient qu'il ne doit pas rester accroché aux héros déjà adoubés.

Il décide donc de frapper un grand coup avec la mort du Peter Parker familier au public et la désacralisation du super-héros dans sa version d'adulte paumé. Que ce soit par le découpage de l'image, l'esthétique pop art ou la mise en scène de l'action, le film saisi également toutes les opportunités et profite de toute la liberté créative que lui offre l'animation. De quoi donner l'impression de voir des planches et des cases s'animer à l'écran, avec plusieurs marqueurs visuels forts relatifs aux comics books.

Pourquoi on peut chipoter : Évidemment, le scénario ne s'intéresse pas de manière égale à toutes les versions alternatives de Spider-Man et certaines paraissent donc sous-exploitées par rapport à d'autres. Heureusement, Spider-Man : New Generation 2 débarquera en salles en octobre 2022 pour redresser la barre.

 

La note d'Écran Large : 4,5/5
Notre critique de Spider-Man : New Generation

 

2. Spider-Man : Across the Spider-Verse

Sortie : 2023 - Durée : 2h20

 

Spider-Man : Across the Spider-Verse : photoLa preuve que l'animation est toile blanche où tout est possible

 

Spider-Man : New Generation ayant placé la barre très, très haut, le risque pour Spider-Man : Across the Spider-Verse était de souffrir de la comparaison avec son aîné, qui était une leçon de cinéma et un miracle dans une industrie de moins en moins encline à prendre des risques avec ses superhéros les plus populaires. L'autre risque était de vouloir tisser encore plus loin pour grimper en puissance, quitte à s'écrouler sous le poids de ses propres ambitions narratives et visuelles. 

Au final, le résultat dépasse toutes les attentes et s'avère plus effervescent encore. Across the Spider-Verse est une déflagration visuelle, une explosion créative qui multiplie les idées et stimule autant le regard qu'il coupe la respiration. Les séquences d'action, tout particulièrement, sont d'une intensité et d'une fluidité folle, sans jamais que l'hyperactivité revendiqué ou le patchwork artistique n'en deviennent écoeurant (et ça même quand il tombe dans le fan service obligatoire). 

 

Spider-Man : Across the Spider-Verse : photoUn univers qui valorise toutes les failles de l'héroïne

Les couleurs, les textures, l'animation et les design sont pensés en fonction de chaque Spider-Man et du medium dont ils sont tirés (et il en défile plusieurs dizaines à l'écran), tandis que de nombreux plans s'apparentent à des toiles expressionnistes. C'est tout particulièrement le cas dans la dimension de Gwen Stacy, qui est d'une beauté et saisissante, et s'avère surtout le principal terrain d'expression de la jeune protagoniste. Son univers pastel aux formes plus abstraites s'adapte aux émotions qu'elle a tendance à réprimer ou étouffer. Un simple moment de tendresse avec bouleverse ainsi son monde perpétuellement mouvant, telles des aquarelles en train d'être peintes sous les yeux du public.

En plus d'être une perle visuelle et un cadeau ienstimable pour n'importe quel fan d'animation, Across the Spider-Verse marque également une belle progression narrative par rapport au premier film. Le scénario creuse davantage ses personnages et exploite pleinement les tropes tragiques du héros arachnéen. Miles Morales, plutôt que d'accepter de suivre le même parcours que ses homologues, choisi de reprendre son histoire en main au moment où sa légitimité est bafouée, même s'il faudra patienter avant de découvrir le dénouement. Cette fin frustrante en deux parties qui nous laisse sur un cliffhanger est par ailleurs le seul reproche qui ne serait pas du pinaillage. Mais le désagrément sera, on l'espère, vite oublié d'ici quelques mois.

Notre critique de Spider-Man : Across the spider-Verse


1. Spider-Man 2

Sortie 2004 - Durée 2h08

 

Spider-Man 2 : photoSpider-rame

 

Ça parle de quoi : C'est un peu compliqué pour le pauvre Peter Parker. Sa copine Mary Jane l'a lâché, son identité secrète lui prend beaucoup de temps et son meilleur ami veut la mort de son alter ego. Il ne manquait plus qu'un scientifique un peu trop ambitieux, Otto Octavius, pour sérieusement entacher son moral.

Pourquoi c'est le meilleur : Parce que c'est un modèle de suite réussie. Sam Raimi et ses collaborateurs avaient déjà fait des aventures du tisseur un terreau d'expérimentations hollywoodiennes jubilatoire, investissant les importants moyens d'une industrie pas encore consciente de participer à l'établissement d'un genre surpuissant pour déployer un style directement inspiré des comics books. Fort de son succès, loti d'un budget plus conséquent encore (200 millions de dollars), il va encore plus loin dans la suite, démonstration stylistique de tous les instants qui transforme le héros en fantasme cinématographique.

 

Spider-Man 2 : photo, Tobey MaguireLa passion pour les costumes déchirés continue

 

Au sommet de son art, Raimi en profite pour renouer subtilement avec un récit plus sombre, voire carrément horrifique par moments. Certaines scènes sont restées célèbres, comme le plan du bris de verre qui vient se loger dans la tête de l'assistante d'Octavius ou bien sûr l'incroyable séquence de réveil du grand méchant, important au beau milieu d'une super production hollywoodienne, son sens du découpage savant et les visions de terreur d'Evil Dead, tronçonneuse incluse.

Plus généralement encore, une tragique noirceur habite l'intégralité du long-métrage, grâce évidemment à cet antagoniste ambigu, variation organique sur le thème du scientifique mégalo dont la création se retourne contre lui. Esclave de sa propre monstruosité, filmée avec un soin quasi sadique, il s'est condamné lui-même à jouer les méchants, contredisant avec intelligence les motivations de feu le Bouffon vert. Différence que Raimi, David Koepp et Alfred Gough cultivent au point d'introduire un nouveau bouffon en puissance, premier ennemi directement issu des capacités de Peter.

 

Spider-Man 2 : photo, Alfred MolinaAlfred Molina et se ses tentacules : deux personnages légendaires

 

Notre héros lui-même, en pleine dépression après sa rupture avec Mary Jane, est écrit comme un double de son fascinant ennemi. Quand lui aussi se sent contraint par sa puissance, qui empoisonne sa vie personnelle, il l'abandonne presque littéralement, grâce à l'une des plus belles idées du film : ses pouvoirs sont directement connectés à son humanité, contrairement à ceux de son adversaire. Du moins jusqu'à ce qu'il se ressaisisse, à la vue de tous, à l'occasion de la scène du métro, de très loin le plus spectaculaire des morceaux de bravoure de cette longue saga inégale, qui avait déjà atteint son apogée après deux itérations.

Spider-Man 2 pourrait bien ne pas seulement être le meilleur Spider-Man, mais aussi l'un des meilleurs films de superhéros, voire même l'un des blockbusters américains les plus généreux de l'histoire. Tout simplement.

Ce qu'on peut quand même critiquer : Selon un dissident au sein de la rédaction, dont nous tairons le nom pour protéger sa famille, le film est une bien piètre adaptation. Nos RH s'occupent de son cas à l'heure où nous écrivons ces lignes.

La note d'Écran Large : 4,5/5
Notre critique de Spider-Man 2

 

Spider-Man : No Way Home : photo, Tom HollandSpider-Man s'accroche pour sa prochaine adaptation

 

Sans surprise, Spider-Man 2 décroche donc haut la main la première place du classement. Mais si No Way Home reste loin du podium, un autre film pourrait chambouler l'ordre établit et pimenter les débats : le très attendu Spider-Man : New Generation 2. Sans oublier qu'Amy Pascal a teasé une prochaine trilogie avec le MCU et Tom Holland, confirmant un peu plus que la liste des adaptations du superhéros risque bien de s'allonger dans les années à venir. Là encore, pour le meilleur ou pour le pire.

 

FAQ

Quels sont les prochains films Spider-Man ?

Aux dernières nouvelles, Spider-Man : Beyond the Spider-verse, la suite de Spider-Man : Across the Spider-Verse arrivera en salles le 3 avril 2024. Et Tom Holland devrait lui aussi revenir dans un nouveau film Spider-Man.


Où regarder les films Spider-Man ?

La trilogie Spider-Man de Sam Raimi est disponible sur Netflix, comme les deux volets de The Amazing Spider-Man et le film Spider-Man : Homecoming. Les films Spider-Man : Far from Home et Spider-Man : New Generation sont disponibles en VOD. 

QUEL EST LE MEILLEUR SPIDER-MAN ?

Selon nous, le meilleur film est Spider-Man 2 (qui a reçu un Oscar pour ses effets spéciaux), mais Spider-Man : New Generation a également reçu un Oscar (celui du meilleur film d'animation en 2019).


DANS QUEL ORDRE REGARDER LES FILMS SPIDER-MAN ?

Même si Spider-Man : No Way Home rappelle des personnages des précédents films, les longs-métrages avec Tobey Maguire, Andrew Garfield et Tom Holland ne sont pas connectés les uns aux autres. Dans l'ordre chronologique, c'est d'abord la trilogie de Sam Raimi qui est sortie, puis les deux films de Marc Webb, suivi de Spider-Man : Homecoming, puis Spider-Man : New Generation, Spider-Man : Far from Home et enfin No Way Home.

Tout savoir sur Spider-Man

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commentaires
Grey Gargoyle
02/10/2023 à 19:52

(10) Amazing Spider-Man 2
(9) Spider-Man 3
(8) Amazing Spider-Man
(7) Spider-Man: Homecoming
(6) Spider-Man: No Way Home
(5) Spider-Man: Far from Home
(4) Spider-Man
(3) Spider-Man 2
(2) Spider-Man: Across the Spider-Verse
(1) Spider-Man: Into the Spider-Verse

CharlesSwitzerland
07/06/2023 à 12:23

Classement fait par un progressiste d'un certain âge. Progressiste car la diversité (même animée) est au haut du classement quand bien même c'est très mauvais. Et d'un certain âge car de tout évidence, les films de Sam Raimi étaient peut-être bien pour l'époque mais pour les génération d'aujourd'hui c'est soporifique...

Johnny Cage
05/06/2023 à 20:23

Je préfère largement les Amazing plutôt que les Spidey de Tom Holland. J'ai été voir NWH uniquement pour le fan service Tobey/Andrew. Je ne compte pas les films d'animation, car pour moi, ils ne jouent pas dans la même cours que les live action, cela n'engage que mon avis.

Voilà mon classement du pire au meilleur :

Spider-Man : Homecoming
Spider-Man : Far From Home
Spider-Man : No Way Home
The Amazing Spider-Man
Spider-Man 3
The Amazing Spider-Man 2
Spider-Man 2
Spider-Man

Pour en revenir aux films d'animation, j'ai vu New Generation sur Netflix, il est vraiment pas mal, le suite sera assurément génial à n'en pas douter.

Hppd
05/06/2023 à 19:43

À part les New generation que je ne trouve pas si bien et le Amazing 1 pas si mauvais je suis parfaitement d accord ! ^^
Petites note, si t aimes Amazing 2 ne lis pas les critiques de film et enchaînes avec disons... N'importe quel blockbuster enfait ... Ce n est pas un crime d aimer le strass et les paillettes sans se soucier de la construction du scenar ou des personnage (rip ultimate électro et bouffon vert...) Même si l ensemble se prend trop au sérieux c est un nanar qui fou le feu aux rétines ! Alors pourquoi pas ^^ ( c est toujours mieux que 95% de la filmo de vin diesel)

Cinéphile en colère
05/06/2023 à 19:30

J'ai jamais pu accrocher à la trilogie de Sam Riami : le traitement des personnages est niais, caricaturale (les personnages de tante May, Mary Jane et Harry sont insupportable) On en fait trop dans le pathétique que se soit le jeu des acteurs ou les situations embarrassante dans lesquels ils se trouvent. La mise en scène est virtuose mais le reste gâche tout. Les Amazing on leurs défauts, mais ils ont une tonalité qui est bien plus intéressante. Quand à la trilogie de Tom Holland c'est catastrophique de bout en bout.

Babylon
05/06/2023 à 17:44

Ce classement est injustement sévère avec les Amazing, c'est ironique car objectivement les 2 et 3 de Sam Raimi sont des modèles de niaiserie ! Je ne comprends pas du tout le rejet de Amazing 2.

Gogo
05/06/2023 à 15:24

C'est marrant je classe tout a l'inverse d écran large les Amazing sont pour moi les meilleurs spiderman et ceux avec Tobey maguire les moins biens.

Sojur0
05/06/2023 à 13:10

Pour une fois que je suis en phase avec Écran Large. Mis à part New Génération que j'aurais mis moins bon que le premier Spiderman de Sam Raimi et Accross The Spiderverse que j'aurais pas pu classer puisque pas encore vu.
Au moins, ça peut vouloir dire que l'appréciation de la qualité de tous ces films est globalement partagée si on les a tous vu.

Morcar
05/06/2023 à 10:57

En dehors de "No Way Home" qui est vraiment mauvais, j'aurais bien du mal à classer "Homecoming" et "Far From Home" vis à vis de "Spiderman 3", à cause du fait que les films du MCU ne fonctionnent pas en dehors du MCU. J'ai beaucoup aimé les deux premiers Spiderman de Tom Holland, mais à mon goût il y a trop de références au MCU, d'éléments venant du MCU, qui font que les films ne peuvent pas être appréciés seuls (c'est le souci de tous les films du MCU).
Donc malgré tous les défauts de Spiderman 3, je préfère le revoir que revoir les films avec Tom Holland, car il ne nécessite rien d'autre que de voir les deux premiers volets.

Les Amazing sont ratés, certes, mais je préfère encore revoir le premier Amazing Spiderman que revoir "No Way Home".

SebSeb
30/05/2022 à 18:03

New Gen est le meilleur à tous les niveaux !

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