Spider-Man : Homecoming est ce soir à 21h05 sur W9.
La mythologie de Spider-Man dans les comics est une source grandiose d’histoires.
Après la trilogie très populaire de Sam Raimi et les deux films de Marc Webb avec Andrew Garfield, l’Homme-Araignée est revenu, encore. Cette fois-ci sous les traits de Tom Holland dans Spider-Man Homecoming , et ses deux suites Spider-Man : Far from Home et Spider-Man : No Way Home, de Jon Watts.
À force de rebooter Spider-Man tous les quarts d’heure, Peter Parker est devenu plus que familier. Pourtant, l’histoire du super-héros né sur papier dans les années 60 est longue, riche, et pleine de surprises. Ecran Large revient sur cinq histoires particulièrement marquantes et étonnantes, tirées de la version “classique “ de Spider-Man et non sa version Ultimate.
LES SIX BRAS DE SPIDER-MAN
Alors qu’il traverse une phase difficile de sa vie, Peter Parker décide qu’il ne veut plus être Spider-Man (ça lui arrive régulièrement). Il invente alors un sérum pour le débarrasser de ses pouvoirs : il le boit, s’endort… et se réveille avec six bras !
Spider-Man garde ses six bras le temps d’une courte saga, et finira par redevenir normal grâce au Dr Curt Connors (alias le Lézard).
Oups ! Ca va être difficile à cacher !
LE SUPER BOUFFON
Bien des années après la mort de Norman Osborn (il va mieux depuis), et après que Harry ait arrêté de jouer avec l’équipement de son père, un mystérieux individu trouve une cachette du Bouffon vert et le matériel qui y est rangé. Il décide alors de l’utiliser pour devenir un nouvel ennemi de Spider-Man : le Super Bouffon (en VO : Hobgoblin).
Le Super Bouffon est le pire ennemi de Spider-Man dans les années 80. Implacable et intelligent, il ne recule devant rien pour devenir de plus en plus puissant : il pille toutes les cachettes de Norman Osborn pour y prendre de l’équipement, il hypnotise un voyou pour tester à sa place le sérum qui a donné ses pouvoirs au Bouffon vert et va même jusqu’à manquer de faire perdre son bébé à la femme de Harry Osborn, pour obliger ce dernier à l’aider.
Le Super Bouffon sait soigner ses entrées !
Le Super Bouffon est également un cauchemar pour le lecteur, car on ne connait pas sa véritable identité. Pendant des années, les soupçons se tournent tour à tour vers tel ou tel personnage. Puis un jour, le secret est révélé : le Super Bouffon est Ned Leeds, mari de Betty (ancienne petite amie de Peter Parker et secrétaire de J Jonah Jameson). Il sera exécuté par les hommes d’un rival de Wilson Fisk.
Mais le créateur du personnage reviendra là dessus quelques années plus tard, en livrant la véritable identité du Super Bouffon telle qu’il l’avait imaginée (Roderick Kingsley).
Mais qui se cache sous le masque ? (pour de vrai)
LE CLONE DE SPIDER-MAN
Le professeur Miles Warren, qui enseigne à l’université où est inscrit Peter Parker dans les années 70, est obsédé par Gwen Stacy. A la mort de cette dernière, il en créé un clone, ainsi qu’un autre de Parker et découvre à cette occasion qu’il est Spider-Man.
Comme il tient le Tisseur pour responsable de la mort de Gwen, il dresse contre lui son clone qui est persuadé d’être l’original. Les deux Spider-Men finissent par unir leurs forces contre leur ennemi commun, et l’un des deux – le clone – meurt dans une explosion.
Deux Spider-Man pour le prix d’un !
En réalité, on apprendra dans les années 90 que le clone avait survécu (en prenant l’identité de Ben Reilly), et qu’il y en a eu d’autres. Pire encore : ce serait lui le vrai Peter Parker, et donc celui dont on a suivi les aventures pendant vingt ans serait la copie. Cette seconde saga du clone, particulièrement embrouillée et très (trop) longue, se conclura par la mort de Ben Reilly… qui s’avère finalement être vraiment un clone.
Il va peut être falloir arrêter les cloneries !
LES ORIGINES MYSTIQUES DE SPIDER-MAN
Tout le monde connaît les origines de Spider-Man : Peter Parker est mordu par une araignée radioactive et acquiert des pouvoirs qui font de lui Spider-Man. Dans les années 2000, une nouvelle origine est proposée pour le personnage : il y aurait en effet toute une composante mystique autour de Spider-Man, et l’araignée qui lui a donné ses pouvoirs l’aurait fait de toute façon, même sans avoir été irradiée.
Cela induit la mise en place de tout un folklore mystique autour des araignées, et cet aspect totémique est même confirmé par des personnages “magiques” de Marvel (dont le Docteur Strange).
Ezekiel a des secrets à révéler
Malgré les efforts du mystérieux Ezekiel (qui a les mêmes pouvoirs que lui) pour l’influencer dans cette voie, Peter choisira de ne considérer que l’aspect scientifique de ses pouvoirs. C’est d’ailleurs la science qui lui permettra de défaire le redoutable Morlun, un ennemi surpuissant qui se nourrit d’êtres aux pouvoirs totémiques comme lui : il se soumet en effet à une surdose de radiations pour que la consommation de son sang affecte Morlun.
Premier combat contre Morlun : La science est utile !
LA MORT DE SPIDER-MAN
Pour des raisons que la science ne saurait expliquer, Peter Parker est gravement malade et meurt à petit feu. Pour ne rien arranger, Morlun revient combattre Spider-Man, toujours décidé à en faire son quatre heures.
Cette fois, le combat prend des proportions épiques, et Peter Parker finit très gravement blessé. Alors que Morlun s’en prend à Mary Jane, Peter subit une étrange mutation (il lui pousse des dards sur les avant-bras et des crocs) qui lui permet de tuer Morlun, avant de finalement succomber à ses blessures.
Spider-Man se fait défoncer par Morlun… au sens propre !
Mais ça ne s’arrête pas là pour Peter. Conservé à la Tour Stark le temps de trouver un moyen de préserver son secret par delà la mort, son corps subit une drôle de transformation : il semble avoir été « vidé ». Il s’avère que Peter a “mué” et s’est enfui pour s’enfermer dans un cocon de toile sous un pont, en laissant sa peau derrière lui.
Plusieurs jours passent, pendant lesquels une voix mystérieuse dit à Peter que Morlun n’a tué que sa partie humaine, qu’il pourra renaître s’il accepte pleinement la partie “araignée” de son être. Il obéit, et on le voit ensuite revenir vers ses proches sans aucune trace des blessures qu’il a subi au cours de sa carrière de super-héros et de sa mystérieuse maladie.
THE BOY WHO COLLECT SPIDERMAN(1984)
de Roger Stern(scénario) /Ron Frenz(dessins).
Thé Amazing Spider-Man #248 (Marvel).
Strange 194 (lug).
10 pages d’émotion.
Le meilleur one shot (tout confondus) de tous les temps !
Mon plus grand fan était une merveille oui….
j’aurais bien voulu avoir le nom des albums d’origines pour retrouver ces histoires @la rédac 😉
Un one shot paru dans STRANGE pour les nostalgiques intitulé :
MON PLUS GRAND FAN.
Sublime récit où SPIDEY rend visite à un gosse qui est son plus grand fan.
Ce dernier lui raconte tout ses exploits,lui montre sa collection et lui clame son amitié.
La fin du récit nous emmène au moment où le gamin demande à SPIDEY son identité, Peter Parker s’exécute devant le gosse qui comprends tout.
Peter lui dit adieu sur le rebord de la fenêtre son masque à moitié mis. Des larmes coulants sur ses joues….
La dernière planche nous montre la silhouette de SPIDEY au loin dans le ciel nocturne, au premier plan on voit le portail d’un hôpital pour enfants condamnés où vit le fan de SPIDEY…
Chef d’oeuvre absolu du 9eme art.
@GaetanDesrois
Une très sale erreur, effectivement, merci !
Bonjour, article très intéressant, par contre vous avez fait une faute de grammaire dans le titre : 5 histoires folles que les films n’ont pas (encore) adaptéES (COD placé avant l’auxiliaire avoir, tout ça tout ça)
le Caid est aussi un des grand ennemies du tisseur,qui pourrai faire le lien avec DarDevil ça à de la gueule non?
Oh oui la dernière chasse de Kraven est un bijoux, mais difficilement adaptable en film.
Sinon je suis pas fan de Morlum, trop décalé comme perso.
Je n’en parlerai pas un jour de plus
La dernière chasse de Kraven est certainement l’une des plus belles aventure de Spider-Man. Et même en y ajoutant du fond et cie, la structure de Sinister Six écrit par Stan Lee pourrait avoir une belle gueule au cinéma.
C’est ce qui m’avait entre autre plu dans The amazing Spider-man 2, la naissance de ce groupe de super vilains.