Les nouveautés films et séries à voir sur Netflix du 24 février au 2 mars 2023

Netflix balance nombre de films et séries dans son catalogue chaque semaine, sans qu'on les remarque ou que la plateforme ne l'annonce officiellement. Écran Large revient sur les nouveautés ajoutées par Netflix du 24 février au 2 mars 2023, films et séries confondus dans une liste non exhaustive.

Quels sont les films et les séries à ne pas manquer ce week-end sur la plateforme de streaming ? 

FORMULA ONE – SAISON 5

Disponible sur Netflix - Durée : 10 épisodes de 40 à 50 minutes environ

La course sera rude

Ça parle de quoi ? Pilotes, directeurs ou propriétaires d'écuries... Qu'ils soient sur le circuit ou dans le paddock, ils sont prêts à tout et vivent la saison de Formule 1 à 300 à l'heure. 

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que Netflix s’est constitué un catalogue fascinant. Le géant du streaming a remplacé les vidéos club d’antan où l’on pouvait voir d’obscurs films d’horreur côtoyer des histoires d’amitié entre une enfant et un chimpanzé ou bien le dernier Ken Park. La plateforme a réussi à supplanter cette offre en allant encore plus loin dans l’éclectisme, notamment en proposant bon nombre de documentaires allant du grotesque au passionnant.

On peut notamment trouver Formula One, une série-documentaire sur les coulisses de la Formule 1 qui s’efforce de traiter en profondeur du milieu numéro un des sports motorisés. Elle s’aventure aussi bien à analyser les enjeux économiques de ce sport que les destins des pilotes qui dédient leurs vies à finir premier sur la ligne d’arrivée. La qualité de la réalisation pourrait attirer les néophytes et achever des convaincre les amateurs de grande vitesse.

1917

Disponible sur Netflix - Durée : 1h59

Une scène dingue

Ça parle de quoi ? Première Guerre mondiale. Le Nord. Deux caporaux britanniques doivent traverser les lignes ennemies pour tenter d'empêcher des centaines de soldats d'aller à la mort. 

Pourquoi il faut le regarder ? Si vous êtes fans de films de guerre impressionnants, comme Dunkerque ou Il faut sauver le Soldat Ryan, 1917 s’inscrit dans la même lignée. Sam Mendes livre ici un film viscéral et incroyablement tendu, notamment quand le héros s’infiltre en plein dans les lignes ennemies. Toute la brutalité de la Grande Guerre se retrouve dans un enchaînement d’horreurs qui met à l’épreuve l’humanité des personnages. Mais si son scénario est en apparence très classique, ce sont bel et bien ses effets spéciaux qui ont fait sa renommée.

Sam Mendes fait ainsi de son film une sorte de plan-séquence géant, avec un numéro de maestria technique complètement soufflant. Grâce à un ingénieux stratagème de montage, la caméra du réalisateur paraît ne jamais s’arrêter, et donne à 1917 un côté presque lancinant qui enchante et étourdit. Cette plongée dans l’enfer de la guerre vaut le coup d’œil rien que pour cette prouesse, qui lui avait valu les Oscars de la meilleure photographie et des meilleurs effets visuels. Mention spéciale pour le casting, impeccable tout du long et assez prestigieux (Benedict Cumberbatch, Colin Firth ou Richard Madden en seconds rôles notamment).

Notre critique de 1917

WE HAVE A GHOST

Disponible sur Netflix - Durée : 2h05

Ça parle de quoi ? Dans cette comédie d'aventure surnaturelle, une famille fait le buzz en ayant filmé un fantôme dans leur nouvelle maison. 

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que c’est une comédie familiale avec des têtes bien connues du grand public (David Harbour connue pour Stranger Things et Anthony Mackie, récurrent chez Marvel) pour pouvoir enrôler toute une famille à se poser gentiment sur le canapé durant les deux heures que We Have a Ghost a à offrir. 

Là où le film gagne des points, c’est dans la tendre histoire d’amitié qu’il dépeint entre Ernest le fantôme mutique et Kevin Preslay (interprété par Jahi Di’Allo Winston). Aussi, c’est Christopher Landon qui est derrière la caméra, artisan capable derrière les films d’horreur Happy Birthdead et Freaky, qui a toujours quelques trouvailles de mise en scène pour stimuler l’attention du spectateur. 

Notre critique de We Have a ghost

QUEEN AND SLIM

Disponible sur Netflix - Durée : 2h13

Prêt à en découdre au pays de l'oncle Sam

Ça parle de quoi ? Leur premier rendez-vous vire au drame après la mort d'un policier lors d'un contrôle routier. Les fugitifs s'engagent dans un voyage qui va bouleverser leur existence. 

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que le casting est excellent. On y retrouve le fascinant Daniel Kaluuya accompagné de l’hypnotique Jodie Turner-Smith. Le reste du casting  de Queen & Slim n’est pas en reste puisque Bokeem Woodbine (Fargo saison 2), Chloë Sevigny et Flea viennent compléter la distribution.

Et si le casting ne suffit pas à vous convaincre, l’équipe derrière la caméra pourrait s’en charger avec Lena Waithe au scénario (Ready Player One, En avant) et Melina Matsoukas à la réalisation (Master of None, Insecure). Du beau monde en somme pour cette relecture de Bonnie & Clyde sur fond de discours social sur les conditions de la communauté noire américaine. Une oeuvre puissante qui se sert de son héritage archétypal pour mieux s'émanciper et délivrer un spectacle malin et rentre dedans.

L'INCROYABLE HULK

Disponible le 1er mars - Durée : 1h35

Une vraie tête de porte-bonheur

Ça parle de quoi ? Après un accident de laboratoire, un scientifique se transforme en être surhumain quand il est en colère. Tandis qu'il cherche un remède, un journaliste s'emploie à le démasquer. 

Pourquoi il faut le regarder ? Vous n’avez rien compris au Hulk de Ang Lee en 2003 ? Vous avez trouvé le Hulk de 2008 avec Edward Norton fade à en crever ? Voici l’opportunité de se réconcilier avec le géant de jade à l’écran avec ce film de 1978. Celui-ci est tiré directement de la série culte de la fin des années 1970, avec Bill Bixby qui incarnait Banner et Lou Ferrigno dans le rôle de son alter ego énervé.

Pour les amateurs de gros délires bien kitsch, L’Incroyable Hulk est fait pour vous. Et pour ceux fatigués de la machine infernale du MCU et la multiplication des projets super-héroïques ces dernières années, voilà un film précurseur qui ne s’embarrasse pas à installer un univers connecté. C’est aussi certainement une des premières adaptations des comics Marvel à avoir rencontré un franc succès, bien avant l’arrivée de Blade, des X-Men ou de Spider-Man.

COLLECTION SPIDER-MAN

Disponible le 1er mars

Lesquels ? Spider-Man, Spider-Man 2, Spider-Man 3, The Amazing Spider-Man, The Amazing Spider-Man 2 : Le Destin d'un héros et Spider-Man : Homecoming.

Pourquoi il faut les regarder ? Parce que parmi tous les super-héros, Spider-Man est sans doute celui qui a connu le plus d’adaptations derrière Batman. La trilogie de Sam Raimi a complètement révolutionné le genre du super-héros et se place comme une référence absolue (oui, même Spider-Man 3). Même si les reboots menés par Andrew Garfield et Tom Holland sont bien plus inégaux, ils restent malgré tout toujours une expérience satisfaisante, notamment pour les nouveaux venus.

Peter Parker est un héros universel, avec des problèmes de taille humaine, ce qui permet de s’identifier à lui très facilement. Et au jeu de l’interprétation, Tobey Maguire, Andrew Garfield et Tom Holland brillent tous à leur manière dans leur incarnation du personnage. Du côté des films en eux-mêmes, on saluera évidemment la prouesse de Raimi, qui parvient avec brio à transposer l’univers des comics dans ses longs-métrages. Le reboot de 2012 a pour lui le couple formé par Andrew Garfield et Emma Stone, véritable cœur émotionnel des deux films, jusqu’à une conclusion déchirante dans The Amazing Spider-Man 2.

On regrettera l’ingérence de Sony dans leur confection, qui les a sans doute empêchés d’atteindre leur plein potentiel (le second volet est un gros bazar, mais il vaut le coup d’œil rien que pour son scénario complètement stupide). Enfin, avec Spider-Man : Homecoming et le passage du Tisseur dans le MCU, on retrouve une aventure moins grave et plus terre-à-terre qui fonctionne plutôt très bien, notamment grâce au talent de Tom Holland, né pour jouer Peter Parker. 

le traître

Disponible le 1er mars - Durée : 2h25

Méditer-ranée

Ça parle de quoi ? Tommaso Buscetta quitte la mafia sicilienne et accepte de témoigner contre ses anciens patrons. 

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que les films de mafia ont la vie dure, et qu’entre nous on ne s’en lasse pas vraiment. Trahisons, exécutions, repas de famille, la formule est éculée et pourtant on reste fasciné par les dessous du monde de la pègre italienne. Et même si Netflix a livré le film testament du genre avec The Irishman, la plateforme n'en restera pas la pour autant.

Le Traître devrait plaire à tous les amateurs du grand banditisme tendance Méditerranée. Le film nous vient de la maison mère et pouvoir voir un film de mafia en italien, ça a quand même de la gueule. Les coups bas et les menaces tombent comme les cendres d’un incendie tout juste éteint et prêt à reprendre, un peu comme le personnage de Pierfrancesco Favino qui chercher à quitter ce monde qui le rattrapera toujours. Une œuvre passionnante qui devrait en régaler beaucoup.

fast and furious : hobbs & shaw

Disponible le 1er mars - Durée : 2h17

Hobbs & Shaw

Ça parle de quoi ? Envoyé en Angleterre prévenir une menace biologique mortelle, l'agent américain Luke Hobbs doit faire équipe avec son ennemi juré, le mercenaire Deckard Shaw. 

Pourquoi il faut le regarder ? Si vous êtes fan de la saga Fast & Furious et que la famille vous est chère, alors le spin-off Fast & Furious : Hobbs & Shaw est certainement un immanquable. On retrouve qui plus est des membres un peu éloignés de la famille de Vin Diesel avec dans les rôles principaux Dwayne Johnson et Jason Statham, des messieurs bien plus habitués à mettre des bourre-pifs que Vin Diesel et sa clique.  

Et fatalement, quand un réalisateur de films d’action et ancien cascadeur comme David Leitch est derrière la caméra (le premier John Wick, Atomic Blonde, Deadpool 2, Bullet Train), le divertissement est de mise. Les chorégraphies sont plus inspirées que dans la plupart des films de la saga principale, il y a quelques trouvailles visuelles et les affrontements sont bien brutaux bien jouissifs.  

Notre critique de Fast & Furious : Hobbs & Shaw

L'Affaire Fourniret : Dans la tête de Monique Olivier

Disponible le 2 mars

Ça parle de quoi ? De 1987 à 2003, les crimes de Michel Fourniret en font le meurtrier le plus tristement célèbre de France. Simple pion ou complice active, son épouse reste quant à elle une énigme. 

Pourquoi il faut la regarder ? Vous aimez les séries de fiction sur les serial killers comme Dahmer : Monstre - L'histoire de Jeffrey Dahmer et vous dévorez ensuite les documentaires consacrés à ces tueurs ? Et bien la plateforme a tout un paquet de productions de ce genre et une nouvelle addition made in France dont il serait bête de se priver vient tout juste de débarquer.  

Après la mini-série sur L’affaire Grégory, c’est maintenant au tour de l’affaire Fourniret d'être au coeur d'une série-docu avec L'Affaire Fourniret : Dans la tête de Monique Olivier. Mais là où la nouveauté se différencie du genre, c’est qu’elle ne fait pas le portrait du tueur comme à l’accoutumée, mais bel et bien de son complice, de quoi apporter une touche d’originalité dans le genre. 

MAIS AUSSI...

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