Cannibal Holocaust, Hellraiser, Battle Royale: la nouvelle plateforme Shadowz comble les amateurs d'horreur

Simon Riaux | 13 mars 2020 - MAJ : 09/03/2021 15:58
Simon Riaux | 13 mars 2020 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Les amateurs de cinéma de genre, de viande sur les murs, d’exorcismes qui tournent mal et de bébêtes gluantes ne sont pas toujours les mieux servis par les grandes plateformes de streaming. Ils peuvent se réjouir, Shadowz débarque dans l’Hexagone dès ce vendredi 13 mars (c'est par ici pour s'inscrire), pour leur offrir pléthore d’abominations filmiques.

Les connaisseurs ou amateurs de cinéma horrifique pourront dans quelques jours poser leurs yeux sur le catalogue fourni de ce nouvel acteur du cinéma dématérialisé et légal, qui est parvenu à assurer son existence grâce à une campagne Ulule qui aura violemment porté ses fruits. Du coup, l’occasion était trop belle de revenir sur une sélection de ce que Shadowz vous propose de plus appétissant en matière de cauchemars cinématographiques.

Sans plus attendre, voici nos 15 films les plus incontournables, disponibles dès le lancement de la plateforme (qui est juste là, si vous voulez vous inscrire)

 

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CANNIBAL HOLOCAUST : Le plus viandard

Plus qu'un film : un mythe, qui a fait couler beaucoup d'encre et provoqué une vague de scandales à sa sortie en 1980, le réalisateur Ruggero Deodato ayant été accusé d'avoir réellement tué des gens pour son film. Quelques décennies après, Cannibal Holocaust reste une référence en la matière, souvent copié mais jamais égalé dans sa puissance baroque, sa folie furieuse et sa violence immense.

Récit d'un cauchemar en deux parties, le film suit une expédition qui vient en aide à des reporters disparus en Amazonie, avant que leurs images ne soient montrées, révélant leur sort aux mains d'une tribu cannibale. Un vrai voyage au bout de l'enfer, qui mérite mieux que la simple étiquette de film affreusement violent.

 

PhotoRare image d'illustration qui n'exige pas un avertissement

 

BLUE RUIN : Le plus revanchard

Le film qui a fait connaître Jeremy Saulnier est un récit de vengeance unique, qui s’amuse à prendre à rebrousse-poil tous les stéréotypes du genre. À commencer par la vengeance elle-même, puisque c’est elle qui ouvre le récit, au lieu de le conclure. En faisant de cet acte libérateur un geste traumatique, le cinéaste peut retourner comme un gant tout un pan du cinéma de genre, et le cerveau du spectateur au passage.

Emmené par un casting de trognes hautes en couleur, Blue Ruin sidère par le talent avec lequel il s’inspire des débuts rocailleux des frères Coen, pour mieux proposer son propre sillon. Si vous avez le cœur bien accroché et que vous n’avez rien contre les trous de balles, dégustez cette vengeance, brûlante comme il faut.

 

photoAllez, un lexo, et pis ça repart

 

DONNIE DARKO : Le plus lapinou

Donnie Darko mérite sans nul doute sa place parmi les plus grands premiers films. Avec ce teen movie désenchanté, tordu et vertigineux, qui a aussi lancé la carrière de Jake Gyllenhaal, le réalisateur Richard Kelly a démontré un formidable talent de metteur en scène, au service d'un imaginaire aussi fascinant qu'inquiétant. Comme une version cauchemardesque de Harvey, où Cary Grant avait pour ami imaginaire un lapin, Donnie Darko raconte ainsi l'histoire d'un adolescent instable, qui apprend via un gros rongeur aux longues dents que la fin du monde est proche. Et que lui seul peut espérer l'arrêter.

Tour à tour drôle, angoissant, tendre et étrange, c'est un film culte, qui a acquis ce statut après une naissance compliquée, où Christopher Nolan et Francis Ford Coppola ont joué un rôle. Sans oublier Drew Barrymore, productrice et actrice, sans qui le film ne se serait pas fait. Des années après, Donnie Darko reste une pépite noire et mélancolique, bercée par une bande-son géniale, et une poignée d'images sensationnelles. De quoi donner envie d'enchaîner sur Southland Tales et The Box, les deux autres bijoux de Richard Kelly.

Notre critique complète par ici.

 

photo, Jake Gyllenhaal, Jena MalonePourquoi tu portes ce stupide costume d'homme ?

 

BATTLE ROYALE : Le plus scolaire 

On ne présente plus ce film culte qui a traumatisé toute une génération avant de donner son nom à un genre vidéoludique actuellement ultra-dominant, véritable phénomène culturel à l’essor record. Il faut dire qu’avec quasiment deux décennies d’avance sur son époque, Kinji Fukasaku cristallisait les angoisses d’une société tout entière convaincue d’être vouée au sacrifice, et désireuse d’en découdre, dans un grand geste nihiliste.

Comprenez qu’on réunit ici une classe de lycéens tokyoïtes, qu’on les équipe arbitrairement d’armes lourdes ou d’objets contondants, avant de leur laisser quelques heures pour s’entretuer sans quoi… ils mourront.  Poussant son principe jusque dans ses ultimes retranchements, le métrage est une des propositions les plus cruelles de son époque, encore invraisemblablement mal élevée et enragée, bien des années après sa sortie, le choc initial et quantité de copies pâlotes (coucou Hunger Games !)

Notre critique complète par ici.

 

Photo"Elle est quand même bien velue cette réforme du bac"

 

DREAM HOME : Le plus brutal

Le film d’horreur satirique est peut-être une des facettes les plus casse-gueules du genre, tant il est difficile d’en doser les ingrédients sans les sacrifier les uns aux autres. Comment conserver la drôlerie sans éteindre l’horreur ? Comment composer un propos politique sans verser dans le tract facile ? Comment répandre des hectolitres de sang sans totalement verser dans le grand-guignol ?

La réponse s’appelle Dream home, merveille de néo-slasher consacré aux turpitudes extrêmes d’une future propriétaire, bien décidée à faire chuter le prix de l’immobilier local à coups de masse dans les gonades et de hache en travers du front. Ravageur et hilarant, le film est un sommet de mauvais goût gorasse comme on l'aime, qui ne sacrifie jamais l’agressivité de son propos. Et c'est là toute la beauté de ce film riche en émotions aussi fortes que contradictoires, ne jouant jamais contre une description ultra-violente du libéralisme appliqué à l'immobilier.

Notre critique complète par ici.

 

photoEt pan, dans les dents.

 

FRISSONS : Le plus collé-serré

Prenez un lotissement de grand standing, verrouillé pour la nuit, un scientifique parfaitement inconscient à défaut d’être fou, des locataires bien sous tous rapports, mais impatients de laisser libre cours à leurs pulsions et un parasite fabriqué en laboratoire, sexuellement transmissible, ayant la fâcheuse habitude de mettre ses hôtes dans un état de frénésie sexuelle remarquable et vous obtiendrez la recette d’une soirée mouvementée.

Voilà pour les prémices de ce film, une rareté qui compte parmi les premières œuvres marquantes de Cronenberg. Réalisé avec trois ficelles et deux bouts de latex (on ne va pas se mentir, ça se voit un peu), le film est déjà une formidable promesse, où s’expriment les motifs d’un immense auteur en devenir, qui pose déjà au centre de son cinéma des corps mutants, une horreur charnelle et des névroses envahissantes. Un film aussi attachant que dérangeant, et par moment bien crado comme il faut.

 

photoCiel, des canadiens partouzeurs de droite !

 

HELLRAISER : Le plus sado-maso 

Romancier sous-estimé et cinéaste volontiers méprisé, Clive Barker est un des auteurs les plus fascinants de la fin du XXe siècle, un des rares stylites à avoir su manier poésie, horreur, fantasy et érotisme. Ce mélange détonnant, Hellraiser - Le pacte en est la quintessence, grâce à ses Cénobites, grands prêtres de l’enfer se délectant d’enlever des humains pour leur offrir une cathédrale de souffrances si sophistiquées qu’elles en deviennent indissociables du plaisir.

Shadowz a en outre le bon goût de réunir les trois premiers films de la saga, à savoir les seuls à être dignes d’intérêt. En effet, ces deux premières suites, souvent maltraitées, méritent d’être largement réhabilitées. En dépit d’effets spéciaux inégaux, le 2e épisode propose une extension de l’univers plutôt passionnante, et un goût pour le cauchemar qui marque la rétine, quand le 3e, malgré d’évidentes limites, chronique avec une réelle jubilation la décadence d’une fin de siècle à la vulgarité féroce.

Retrouvez notre dossier sur les 3 premiers chapitres.

 

photoLe docteur va vous recevoir, pas la peine de vous laver les mains

 

LA PLANETE SAUVAGE : Le plus frenchy

On oublie trop souvent que la France demeure un des grands territoires de l’imaginaire, comme la puissance de l’animation américaine laisse parfois croire que Disney et Pixar sont les seuls pourvoyeurs de grandes œuvres en la matière. La preuve, avec cette merveille signée René Laloux. La Planète Sauvage est un pur récit de science-fiction tirant vers l’onirique, qui s’impose, plusieurs décennies après sa sortie, comme une proposition à la force inoubliable.

Porté par une direction artistique remarquable, mais surtout une animation qui, jouant de la fluidité comme de la rigidité, nuance en permanence le propos, tout en conférant à l’ensemble un sentiment d’inquiétante étrangeté, La Planète sauvage mérite le coup d’œil. Traversé de visions persistantes, véritable astre attirant à lui des concepts à la poésie lancinante, le film brille à la manière d'un entêtant souvenir, sans cesse revisité, et toujours mouvant.

 

photoLe spin-off flippant d'Avatar 

 

LONG WEEK-END : Le plus écolo

Un couple de citadins profite d’un week-end prolongé afin de rallumer une flamme vacillante. Arrivés dans un petit coin de paradis australien coupé du monde, ils comptent jouir d’une nature riche et accueillante. Mais de pulsions de mort en consommation absurde, ils vont progressivement souiller un sanctuaire, qui paraît se retourner progressivement contre eux. Colin Eggleston nous propose ici une fable nauséeuse, débordant d’une cruauté visionnaire.

Dès 1978, son film annonce une prise de conscience écologique à rebours, où faune et flore s’unissent pour piéger des humains inconscients et incapables de respecter leur environnement ou eux-mêmes. Entre fable panthéiste, survival au ralenti et horreur existentielle, ses héros nous renvoient à nos peurs les plus primales, à un sentiment de déracinement extrêmement violent. Filmé avec un sens du cadre redoutable, monté comme une tragédie horrifique, Long Week-end est un film entêtant, inoubliable et radical.

 

photoEcco le dauphin a pris très cher

 

PHANTASM : Le plus funeste

Les années 80 auront été celles d’un cinéma de genre souvent rieur et goguenard, poussant la conscience de lui-même à la limite de la parodie. Les teenagers et autres jeunes personnages en sont les héros types et dans un grand éclat de rire, ils semblent toujours nous annoncer que l’horreur n’est pas aussi terrible et abominable que nous le redoutons. Mais pas dans Phantasm.

Ici, l’immense Don Coscarelli nous offre le cauchemar d’un jeune garçon, qui réalise que l’étrange fossoyeur qui réside dans leur petite ville est une créature monstrueuse. Mise en scène formidablement inventive, amour immodéré pour une imagerie qui clame sans cesse son amour de la série B et d’un cinéma merveilleusement déviant… Phantasm est un bijou inclassable de l’horreur, où se déploie un univers aussi attachant qu’irrémédiablement cruel.

Et parce que Shadowz veut votre bonheur, les 5 films de la saga sont disponibles sur la plateforme, et voici notre dossier consacré au premier chapitre et au culte qui l'entoure.

 

Photo Phantasm 2Chacun son phantasm hein

 

THE BATTERY : Le plus indé

Les grands studios ayant depuis longtemps compris l’intérêt d’intégrer des filiales « indépendantes » capables de leur attirer de jeunes metteurs en scène talentueux, le cinéma indépendant américain s’est progressivement industrialisé, parfois au détriment de la créativité et du sentiment d’urgence qui président à beaucoup de créations indépendantes. Et c’est précisément ce que ressuscite avec une énergie magnifique le réalisateur Jeremy Gardner .

Toujours à mi-chemin entre série B vénère, démerde, auto-fiction, comédie et amour absolu pour le genre, Gardner narre des histoires inclassables et souvent bouleversantes, comme ici, l’errance de deux meilleurs copains au milieu d’une apocalypse zombie. The Battery est une de ces pépites qui parviennent, à force de créativité) renouveler et repenser un genre passablement essoré. Humain et attachant, le film demeure tristement méconnu eu égard à ses formidables qualités.

 

photoLa zombromance, tout un concept

 

WOLF CREEK 2 : Le plus over the top

Wolf Creek avait marqué par la grande rigueur de sa mise en scène et la finesse de sa construction dramatique. Autant de qualités que sa suite jette dans une jolie turbine à viande pour mieux s’essayer à un happening délirant et d’une violence extrême. Absolument tout ce que l’Australie compte de décors, d’animaux et d’humains est ici précipité dans une sorte de slasher sous cocaïne, dans lequel un boogeyman qui ferait passer les xénomorphes pour des colibris enduits de caramel au beurre salé. Oubliez toute raison ou tout sens de la mesure, Wolf Creek 2 est le parc d’attractions ultime des amateurs de massacre.

Ici on fait de la purée de kangourou, on arrache des boîtes crâniennes, on démembre, on membre, on bouffe et on collectionne des quantités industrielles de cadavres putrescents. Littéralement rien ne peut arrêter cette formidable machine de destruction, qui s’emballe sans cesse, redistribuant ses cartes, ses enjeux, au gré de l'imagination brutale d’un réalisateur en totale roue libre. Trop souvent sous-estimé, le formidable Greg McLean lance toutes ses forces dans la bataille, et risque fort de vous éclabousser.

 

photoIl n'est pas shérif, mais il va vous faire bien mal

 

THE COLLECTOR/THE COLLECTION : Le plus piégé

On moque souvent Saw, inventeur du torture porn, sous-genre aussi éphémère que décrié. S’il y a beaucoup à dire sur le sujet, on oublie que ce type de productions pensant les séquences piégeuses et graphiques comme des points d’orgue performatifs nous ont offert un excellent diptyque, The Collector et The Collection. Mais qui distingue ces deux fêtes de la viande rouge d’un énième étalage de barbaque ?

Tout d’abord, leur scénario est plutôt malin, les personnages y sont plaisants à défaut d’être originaux, notamment un héros qui, loin d’être une vague enveloppe maltraitée par le scénario, se révèle un protagoniste charismatique et revanchard. Mais les deux grandes forces de ces films hauts en couleur sont une mythologie plutôt baroque et mieux vendue que d’ordinaire, ainsi qu’un vrai talent pour la mise en place de pièges redoutables.

Que le scénario fasse d’une innocente bicoque un festival de l’accident domestique ou accueille des teufeurs débiles à coups de moissonneuse batteuse, vous risquez fort de prendre un méchant pied.

Retrouvez ici la critique de The Collector.

 

photoLe meilleur boogeyman des années 2010 ?

 

RAZORBACK : Le plus australien

Longtemps perçu comme un chouette condensé de déviance à l’australienne, Razorback s’est progressivement imposé comme un des rares chefs d’œuvres de la Ozploitation, devenue l’emblème d’un cinéma toujours plus vertigineux, rugueux, agressif, et forts des contrastes qui fondent sa nature à la fois luxuriante et hostile. Le film de Russell Mulcahy est tout cela à la fois, jusqu’à provoquer une sorte d’ivresse profondément unique.

Film d’aventure, survival épique, chronique âpre d’une ruralité qui ferait passer Massacre à la tronçonneuse pour un épisode des Teletubbies, le film mute continuellement, jusqu’à rassembler toute sa galerie de monstrueux personnages dans un décor surréaliste, les entrechoquant contre un sanglier quasi-mystique au cœur d’une usine à viande aux proportions herculéennes. Oui, Razorback est une création bizarroïde, et on pense bien ne pas en recroiser de sitôt une de ce calibre.

 

photoDrame de l'orthodontie 

 

SIX FEMMES POUR L'ASSASSIN : Le plus giallo

C’est en grande partie grâce à cette œuvre longtemps méprisée par la critique que le giallo acheva de prendre forme, avant qu’un certain Dario Argento ne le sublime et ne lui fasse la tempête pour les siècles des siècles. Devenu un classique, pour ne pas dire un manifeste esthétique à lui seul, le chef-d’œuvre de Mario Bava demeure, plus de 60 ans après sa sortie, une création indispensable à tout amateur de cinéma horrifique.

Tout ce qui fait la valeur du cinéaste y est ici condensé. Ce récit meurtrier situé dans les abords de la mode tire parti du phénoménal instinct esthétique de Bava, qui parvient à transformer la moindre situation, chaque mort, en un feu d’artifice plastique et un tremplin mental redoutable. Textures, couleurs et sons poussent le dispositif vers un point de transe, une forme d’éclat, de bonheur filmique, entre délire mortel et orgasme expérimental.

 

photoUn film qui a terrifié des générations de daltoniens

photoRendez-vous ce vendredi 13 (un signe !)

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commentaires
Mx
15/03/2020 à 18:48

Clair qu’il y a des excellents titre, putain, razorback, cool de le retrouver celui-là, il est sorti récemment en édition collector chez Carlotta, frissons de Cronenberg arrivera courant avril dans une édition splendide chez sec films, et les 3 premiers hellraiser sont dispos en coffret collector chez sec, encore.

Et the collector est une putain de bonne grosse série b.

Monny
15/03/2020 à 11:29

Le plus "frenchy" ? y'a également French Blood !

homelander
14/03/2020 à 12:58

Amazon Prime est bien mieux fourni pour les films d'horeur

MystereK
13/03/2020 à 20:16

Le catalogue est magnifique mais tous les titres que j'ai vu en cliquant sur je découvre, je les ais déjà.

D@RK, il y a du Bava, de l'Argento, du Deodato....

D@rk
13/03/2020 à 19:46

Dimmi, Simon, ci sono film horror italiani su questo sito ?
Buona serata e alla prossima.

Elvakelus
13/03/2020 à 17:43

Quid de "brain dead?", Evil dead et antrepophangous?,vu quelques un dans la liste et en découvrir d'autres .

Lili Jae
13/03/2020 à 17:30

Elle a l'air top la plateforme. Je vais jeter un coup d'oeil de suite : très bonnes réf!!!

Thorfinn
13/03/2020 à 17:12

Putain y a du LOURD

Caracalla
13/03/2020 à 16:45

Ouais ça donne envie. Il faut saluer l'initiative :)

Franchement je vais y jeter un coup d'oeil.

Boddicker
13/03/2020 à 13:51

Beaucoup de bonnes choses en effet.
Sinon, vous avez déjà vu un dauphin?