Les nouveautés films et séries à voir sur Amazon Prime en mars

Parce qu'il n'y a pas que Netflix dans ce monde et que d'autres plateformes voient leur catalogue grandir chaque jour, chaque semaine et chaque mois, on a décidé de faire le point sur les nouveautés prévues sur Amazon Prime Video. Chaque début de mois, Ecran Large reviendra donc sur quelques nouveautés ajoutées par Amazon Prime Video dans son catalogue, films et séries confondus, originaux ou pas, dans une liste non exhaustive.

Alors, quels sont les films et les séries à ne pas manquer sur la plateforme de streaming en mars ?

Sur les chapeaux de roue

DÉJÀ DISPONIBLE

Charlie et ses droles de dames

• Sortie : 2000
• Durée : 1h38
  
  

La Sainte-Trinité

Ça parle de quoi : De Cameron Diaz, Drew Barrymore et Lucy Liu qui jouent aux Drôles de dames version kung-fu hollywoodien, sur Aerosmith et The Prodigy.

Pourquoi il faut le (re)voir : Parce que c'est absolument culte, et si vous pensez le contraire, c'est triste. Sorti en 2000 en plein cœur de l'ère post-Matrix, Charlie et ses drôles de dames est plus qu'un vulgaire produit MTV qui a provoqué des crises d'épilepsie (et participé aux pires scènes de Scary Movie 2). C'est le parfait prototype du blockbuster hollywoodien décomplexé, grandiloquent et grotesque, qui s'auto-ridiculise en continu pour revendiquer à l'extrême son absurdité. Soit une forme d'honnêteté totale, pour une fois.

De l'intro (qui se moque de Mission : Impossible II) aux bastons dans le manoir du grand méchant, en passant par le bullet time dans la maison de Body Double, Charlie et ses drôles de dames use et abuse de tous les tics emblématiques des années 2000. Mais il le fait avec une telle générosité et une telle énergie que le résultat reste une bizarrerie réjouissante. Et c'est d'autant plus magique que Drew Barrymore, Lucy Liu et Cameron Diaz sont fantastiques dans cet exercice de comédie périlleux.

In the land of saints and sinners

• Sortie : 1er mars 2024
• Durée : 1h46

On a déjà vu ça quelque part...

Ça parle de quoi : De Liam Neeson qui se bastonne avec des gens, mais cette fois dans un cadre un peu plus original.

Pourquoi il faut le voir : Ne vous laissez pas tromper par un titre qui fait penser à une production A24 cumulant les prix à Sundance et des décors irlandais superbes : In the Land of Saints and Sinners est bien une Neesonerie supplémentaire, avec son pépé flingueur au lourd passé forcé de revenir aux affaires. La formule est la même, à ceci près qu'elle est exécutée avec un peu plus de coeur qu'à l'accoutumée.

C'est bien quand Neeson ne flingue pas que le film parvient presque à être touchant. Son attachement au policier du coin et à la botanique nous fait presque regretter autant que lui, pour une fois, de le voir reprendre les armes. Si vous avez pris l'habitude d'utiliser les thrillers de l'acteur pour vous endormir, ça marchera toujours. Si vous y cherchez un poil plus de substance, ça peut marcher aussi.

• À lire aussi : notre critique de In the Land of Saints and Sinners

Ricky Stanicky

• Sortie : Le 7 mars 2024
• Durée : 1h48 

Ça parle de quoi : Depuis vingt ans, trois amis ont "créé" un ami imaginaire, Ricky Stanicky, pour leur permettre de se tirer des situations les plus compliquées. Un jour, quand leurs épouses demandent à rencontrer le fameux Sticky, les trois potes engagent un acteur pour l’incarner.

Pourquoi il faut le voir : Ricky Stanicky, ça sent la comédie sans prise de tête. Après avoir pris un tournant plus sérieux dans son oscarisé Green Book : Sur les routes du Sud, Peter Farrelly semble opérer un sacré retour aux sources. La moitié de la fratrie, à qui l'on doit notamment Dumb & Dumber, Fous d’Irène et Mary à tout prix propose ici une comédie au casting bien senti et au pitch barré comme il faut. 

Ici, on retrouve un John Cena totalement en roue libre en Rod, un acteur-imitateur raté qui doit incarner Ricky Stanicky, meilleur ami fictif de Zack Efron et sa bande. Pour les fans de comédies absurdes et légères du début des années 2000, il n’y a aucune hésitation à avoir.

Ferrari

• Sortie : Le 8 mars 2024
• Durée : 2h11

Ça parle de quoi : Été 1957. La faillite menace l'usine qu'Enzo Ferrari et sa femme, Laura, ont construite à partir de rien dix ans plus tôt. Leur mariage instable a été ébranlé par la perte de leur fils. Pendant ce temps, les pilotes se lancent dans la périlleuse course de 1 000 miles à travers l'Italie, la Mille Miglia.

Pourquoi il faut le voir : Derrière la voiture rouge et l'emblème de cheval, il y a une entreprise qui a failli couler, et dont l'histoire vaut la peine d'être racontée. Filmée par Michael Mann, celle-ci promet d'être incroyable : le cinéaste signe son grand retour après Hacker en 2015. Avec Adam Driver, Penelope Cruz et la brillante Shailene Woodley, Ferrari est une implacable plongée dans les têtes de ceux qui ont fait la légende de la marque.

Pour ceux qui souhaitent des courses à tout-va, il est évident que le film de Mann va décevoir. Mais le réalisateur américain a toujours réussi à écrire des personnages fascinants. Mann a fait vibrer Hollywood avec Heat, Collatéral et un paquet d'autres films. Le savoir de retour (avec un long-métrage qui reprend la recette de ses meilleurs films) est un réconfort pour les amoureux de son cinéma.

• A lire aussi : Notre critique de Ferrari

BIENTÔT DISPONIBLE

Venus - 11 mars

• Sortie : 11 mars 2024
• Durée : 1h40

Bruits de couloir

Ça parle de quoi : Lucia, danseuse dans un club géré par des truands, part avec la caisse. Elle se réfugie dans un immeuble où le grand banditisme est loin d'être la seule menace...

Pourquoi il faut le voir : Le réalisateur Jaume Balagueró, auteur de [REC] et du génial Malveillance, avait fait peu parler de lui après son calamiteux [REC] 4 : Apocalypse, si ce n'est pour le raté Muse et un film de braquage assez éloigné de ses univers horrifiques. Quel plaisir de le revoir relativement en forme avec Venus, projeté notamment au Paris International Fantastic Film Festival, où nous l'avons découvert.

Soyons honnêtes : il ne s'agit pas d'une oeuvre mémorable, mais bien d'un petit divertissement bien troussé, qui, malgré son ambiance mystique, voire lovecraftienne, n'a pas de grande ambition. Et c'est justement ce qui le rend attachant, d'autant qu'il peut faire preuve d'une réelle efficacité, au milieu de cette vague de films d'épouvante prenant place dans des barres d'immeuble.

À noter qu'un autre grand nom du cinéma fantastique ibérique, Álex de la Iglesia, sort son film ce mois-ci dans le catalogue Prime après une projection au PIFFF. Seulement, Veneciafrenia est nettement moins réussi...

The Woman King - 13 mars

• Sortie : 13 mars 2024
• Durée : 2h15

Ça parle de quoi : Inspiré de faits réels, The Woman King suit le destin épique de la Générale Nanisca, qui entraîne une nouvelle génération de recrues et les prépare à la bataille contre un ennemi déterminé à détruire leur mode de vie.

Pourquoi il faut le (re)voir : Parce que The Woman King a un casting XXL : Viola Davies (The Suicide Squad, La Couleur des sentiments), John Boyega (Star Wars, Pacific Rim : Uprising) et Lashana Lynch (The Marvels, Mourir peut attendre) proposent tous des performances de haut niveau. Les décors sud-africains élèvent le film, sans même parler de son pari inaugural risqué, puisque le long-métrage est l’un des premiers blockbusters hollywoodiens portés par des femmes afro-américaines.

Si son histoire reste traitée de manière plutôt classique, elle aborde tout de même un sujet original : l’épopée d’une unité de guerrières seules contre le monde, protégeant leur royaume de Dahomey.

Invincible - Partie 2 - 14 mars

• Sortie : 14 mars 2024
• Durée : 4 épisodes d'environ 45 minutes

Ça parle de quoi : Encore sous le choc de la trahison de Nolan dans la première saison, Mark s'efforce de reconstruire sa vie en faisant face à une multitude de nouvelles menaces, tout en luttant contre sa plus grande peur – celle de devenir son père sans même le savoir.

Pourquoi il faut la voir : Parce que la première saison d'Invincible était une réussite totale, un coup de poing inattendu. Et la première partie de la deuxième est largement à la hauteur. Pourtant, adapter les comics de Robert Kirkman, Cory Walker et Ryan Ottley n'était pas une tâche aisée : leur œuvre a acquis un statut culte, et beaucoup se sont cassé les dents sur ce type de défi. Sauf qu'en plus d'être à la hauteur des comics, Invincible est devenue une série absolument dingue, parmi les meilleurs programmes du petit écran ces dernières années.

C'est drôle, tragique, toujours juste et percutant : chaque personnage est très travaillé et attachant, forçant quasiment le spectateur à lancer l'épisode d'après. Et en plus de ça, la saison 2 corrige en partie un gros défaut de la première et a considérablement amélioré l'animation qui peinait parfois à suivre, pour un résultat encore plus impressionnant. 

Road House - 21 mars

• Sortie : 21 mars 2024
• Durée : 1h54

Ça parle de quoi : Un ancien combattant de l'UFC est engagé comme videur dans un relais routier, et tente de reconstruire sa vie. C'était sans compter sur un méchant gang...

Pourquoi il faut le voir : Dans les années 80, le fantasme masculin s'appelait Patrick Swayze. En 2024, c'est Jake Gyllenhaal tous muscles dehors qui prend la relève dans le remake (que personne n'a demandé) de Road House, réalisé par Doug Liman (Edge of Tomorrow, Mr. & Mrs. Smith, La Mémoire dans la peau).

Sorti en 1989, au milieu des Dirty Dancing, Ghost et Point Break, le film original avait largement contribué à ériger Patrick Swayze en icône de son époque, malgré (ou grâce à) un scénario pas bien folichon. En 2024, Road House mise encore plus sur le physique de son acteur-star, qui affrontera Conor McGregor pour rendre la baston encore plus solide. A voir si c'est plus intéressant que La Rage au ventre, autre film entièrement dédié à "regardez comme Jake Gyllenhaal est musclé et tape fort".

The Boys in the Boat - 29 mars

• Sortie : 29 mars 2024
• Durée : 2h04

Au moins le titre n'est pas mensonger

Ça parle de quoi : De l'équipe d'Aviron qui concourt aux Jeux olympiques de 1936 à Berlin.

Pourquoi il faut le voir : Les deux évènements les plus chiants de l'année étant les Jeux olympiques et la sortie d'un nouveau film de George Clooney, The Boys in the Boat est l'occasion de vérifier si l'addition de deux négatifs peut vraiment donner du positif. Heureusement, le long-métrage ne raconte pas le périple d'une équipe dans l'enfer de la ligne 7, ni son slalom entre les cadavres en putréfaction qui encombrent la Seine. Il se concentre plutôt sur les jeux organisés par un pays nazi, ce qui est tout de même un poil plus intéressant.

Afin de se rassurer, il faut se dire qu'on a échappé à pire : le livre de Daniel James Brown, parait-il passionnant, a bien failli passer entre les mains de Kenneth Branagh et du scénariste Chris Weitz (dont il vaut mieux éviter la page IMdB) avant que l'égérie Nespresso ne jette son dévolu dessus. Les critiques américaines (il est déjà sorti aux États-Unis) sont très tièdes, ce qui est donc à peu près aussi surprenant que le fiasco à venir des JO parisiens.

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