Le Nom de la rose - n° 5

Vincent Julé | 17 août 2010 - MAJ : 14/12/2023 15:39
Vincent Julé | 17 août 2010 - MAJ : 14/12/2023 15:39

Après vous avoir proposé nos classements des meilleurs films d'horreur puis des meilleurs films de science-fiction, l'équipe d'Ecran Large s'est très longuement réunie pour délibérer et choisir ses 25 meilleures scènes de sexe de l'histoire du cinéma. Deux mois de gestation - il a bien fallu revoir les dites séquences pour que le vote soit le plus éclairé possible - pour un classement qui prêtera forcement à débat.

Et comme on ne change pas une formule qui gagne, on a fait appel à notre guest préféré, le réalisateur Vincenzo Natali pour commenter notre classement. Un choix d'autant plus logique que son récent Splice, offre l'une des scènes de sexe les plus troublantes vues sur un écran de cinéma de récente mémoire. 

 

N°25  : Mickey Rourke a de la chance !

N°24 & 23 : Femmes des années 80

N°22 & 21 : Le verbe, le cul, le plaisir

N°20 & 19 : Le cul de Rebeccas, le zizi de Bruce

N°18 & 17 : Alors, ils ont vraiment baisés ou pas ?

N°16 & 15 : Viva España & Mexico !

N°14 & 13 : Oh, mais, mon Dieu, il va la tuer !

N°12 & 11 : Le tourisme sexuel, de la rue à l'escalier !

N°10 & 9 : Deux générations, deux frissons !

N°8 : Emmanuelle aime la gadoue !

N°7 : Faites l'amour, pas la guerre... ou alors les deux !

N°6 : La sodomie, c'est pas interdit !

 

 

  5Le nom de la rose (1986) de Jean-Jacques Annaud

 

Vincenzo Natali : Une autre scène de sexe par Jean-Jacques Annaud. Et c'est un bon complément à L'Amant, car comme dans ce dernier, il n'y pas de musique, pas de fioritures. C'est juste simple, charnel et vrai. Christian Slater y livre l'une de ses meilleures "performances".

 

Sandy Gillet : Même prise (sans jeu de mots aucun) hors de son contexte, cette séquence fout la gaule. Alors si en plus, on est dans le film, y a moyen de se trémousser sur son siège histoire de cacher tant bien que mal l'objet du délit pour le reste du métrage... Au-delà, on se dit qu'Annaud n'a jamais fait mieux dans le genre. C'est bien simple ce seul passage éclate L'Amant dans son intégralité, film pourtant bardé de scènes licencieuses, et en rappelle une autre que le cinéaste réalisera bien des années plus tard dans Stalingrad où un couple copule au milieu de tous sans autre forme de procès que l'envie de baiser chevillée au cul. Ici la force de la chose réside dans l'incroyable magnétisme dégagé par la sauvageonne qui n'est tenue par aucune espèce de retenues sociales et la gaucherie intellectuelle du moine interprété par un jeune premier prénommé Christian Slater. De cette ambivalence nait la tension érotique qui atteint un point rarement atteint au cinéma. Sur ce d'ailleurs, il est bien temps de vous laisser...

 

 

 

 

 

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