Après Astérix et Obélix : l'Empire du Milieu - les trois films à (re)voir absolument

La Rédaction | 13 février 2023 - MAJ : 13/02/2023 12:15
La Rédaction | 13 février 2023 - MAJ : 13/02/2023 12:15

Notre petite sélection de trois films à (re)voir absolument après le dernier Astérix et Obélix : l'Empire du Milieu (que vous l'aimiez ou non).

NOTRE CRITIQUE D'ASTÉRIX ET OBÉLIX : L'EMPIRE DU MILIEU

Après un démarrage qu'il convient de relativiser, Astérix et Obélix : l'Empire du Milieu est toujours à l'affiche avec Guillaume Canet et Gilles Lellouche pour jouer les irréductibles Gaulois (et grands sauveurs du cinéma français). En attendant de savoir si le film sera ou non une réussite, du moins au box-office français, Ecran Large a fait une petite sélection de trois films à (re)voir après ou à la place de ce dernier Astérix, que vous aimiez ou non le film.

 

photo

 

LES 12 TRAVAUX D'ASTÉRIX

Sortie : 1976 - Durée : 1h22

 

Les 12 travaux d'Astérix : photo"Le port est au bord de la mer"

 

S'il fallait définir le mot "culte" (et la culture française) en un film, ce serait Les 12 travaux d'Astérix. C'est simple : à peu près chaque minute du film réalisé par René Goscinny et Albert Uderzo est imprimée dans la tête de la France, grâce aux dialogues savoureux, aux gags intemporels, au rythme parfait, aux clins d'œil malicieux, et aux personnages fantastiques (et grâce aux multiples rediffusions oui).

La maison qui rend fou, l’île du Plaisir, le restaurant de Mannekenpix, l'antre de la bête, le regard d'Iris, le vénérable du sommet... Penser aux 12 travaux d'Astérix, c'est penser à un chef-d'œuvre du genre, où il n'y a rien à jeter tellement c'est millimétré et mythique. C'est d'autant plus beau que le film (tiré d'une histoire originale, et pas d'une bande-dessinée) était le projet rêvé de Goscinny et Uderzo, qui ont créé les studios Idéfix pour tout contrôler, et devenir les Walt Disney français. Et il suffit de (re)voir la plupart des films Astérix récents pour se redire, encore et encore, à quel point ces 12 travaux avaient déjà tout dit d'Astérix... il y a quasiment 50 ans.

Pourquoi Les 12 travaux d'Astérix reste un classique

 

NE LE DIS À PERSONNE

Sortie : 2006 - Durée : 2h05

 

Photo François Cluzet, Marie-Josée CrozeLe goût des choses simples

 

Si Guillaume Canet est désormais l’un des réalisateurs préférés de la ménagère, ce n’est pas seulement grâce aux Petits mouchoirs. Après son coup d’essai à la réalisation (Mon idole), le jeune cinéaste a eu la bonne idée d’adapter un roman policier de Harlan Coben, l’auteur de gare par excellence (ce qui n’est pas forcément une mauvaise chose d’ailleurs).

Passées les blagues faciles, il faut bien reconnaître que Ne le dis à personne est de loin le meilleur film de son réalisateur. Au-delà de son intrigue paranoïaque et l’interprétation inspirée de François Cluzet, le long-métrage est porté par la mise en scène carrée et efficace de Canet. Certes, on pourrait considérer l’ensemble parfois scolaire, mais l'implication de l'auteur est là, en particulier dans quelques moments de tension bien sentis, comme cette dangereuse traversée d’autoroute.

 

IRON MONKEY

Sortie : 1993 - Durée : 1h30

 

Iron Monkey : photoEn attendant John Wick 4

 

En voulant rendre hommage aux classiques du cinéma d’arts martiaux, Astérix et Obélix : L’Empire du Milieu a confirmé que ce genre de scènes d’action demande une minutie particulière, absente du film de Guillaume Canet. Au-delà de l’inventivité d’une chorégraphie, le découpage y joue un rôle prépondérant, pour mettre en valeur à chaque mouvement de caméra et à chaque coupe les prouesses physiques des comédiens.

Dans le genre, Yuen Woo-ping (chorégraphe de Tigre et dragon, Kill Bill et Matrix) reste l’un des maîtres incontestés, et ses passages remarqués à la réalisation ont permis d’assister à certaines des scènes d’action les plus démentes du septième art. Avec Iron Monkey, le bonhomme va au bout de cette logique, grâce à un pur récit pop qui mêle la figure légendaire de Wong Fei-hung (ici enfant) à un justicier combattant la corruption, à mi-chemin entre Robin des bois et Zorro.

D’une générosité sans bornes, le film est un modèle de construction scénique, et trouve toujours le moyen de pousser dans ses retranchements les idées les plus délirantes, jusqu’à un combat sur des pylônes en feu. Du cinéma, du vrai.

Tout savoir sur Astérix et Obélix : l'Empire du Milieu

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