Les nouveautés films et séries à voir sur Amazon en décembre
Parce qu'il n'y a pas que Netflix dans ce monde et que d'autres plateformes voient leur catalogue grandir chaque jour, chaque semaine et chaque mois, on a décidé de faire le point sur les nouveautés prévues sur Amazon Prime Video. Chaque début de mois, Ecran Large reviendra donc sur quelques nouveautés ajoutées par Amazon Prime Video dans son catalogue, films et séries confondus, originaux ou pas, dans une liste non exhaustive.
Alors, quels sont les films et les séries à ne pas manquer sur la plateforme de streaming en décembre ?
DÉJÀ DISPONIBLE
Pretty Little Liars : Original Sin
Durée : 10 épisodes d'environ 50 minutes
On dirait Souviens-toi... l'été dernier saison 2
Ça parle de quoi ? Il y a 20 ans, un drame terriblement terrible a failli retourner la ville de Millwood. Aujourd'hui, comme par hasard, des adolescentes sont harcelées par un harceleur. Elles doivent payer pour le péché commis par leurs parents, mais apparemment, elles ne sont pas si gentilles que ça, elles non plus.
Pourquoi il faut la regarder ? Très bonne question. On a beau savoir que Pretty Little Liars a été un immense succès pendant 7 saisons, on vient de découvrir l'existence d'un univers entier de spin-off, avec Ravenswood, The Perfectionnists, et maintenant Pretty Little Liars : Original Sin. Inutile de faire comme si on savait de quoi on parlait ou qu'on pensait sincèrement que c'était une série importante : on s'en fout royalement.
Mais comme quelqu'un a perdu un pari dans l'équipe, il a été chargé d'écrire sur Original Sin dans cet article. Tout ce qu'il peut dire, c'est qu'a priori, il n'y a plus personne à convaincre (si vous avez regardé les 160 épisodes de Pretty Little Liars et les suivants, vous êtes déjà passé.e de l'autre côté), que l'affiche donne l'impression que c'est la saison 2 de la daube Souviens-toi... l'été dernier sur Amazon, et que le pitch ressemble à un sketch inspiré par Freddy Krueger.
Las Vegas 21
Sortie : 2008 - Durée : 2h02
De premier de la classe à expert du blackjack
Ça parle de quoi ? Élève prodige au MIT, Ben Campbell doit exercer un travail alimentaire dans le but de payer ses études. Un beau jour, son professeur Micky Rosa lui propose d’intégrer son équipe composée de brillants mathématiciens, afin d’utiliser leurs talents au blackjack. Ben va alors découvrir les fastes de Las Vegas.
Pourquoi il faut le regarder ? Parce que le mot d’ordre de Las Vegas 21 est l’efficacité. Il ne faut pas chercher une quelconque originalité dans le parcours de Ben, ni dans ses amours et encore moins dans ses difficultés quotidiennes. En revanche, le long-métrage gagne en profondeur lorsqu’il s’attarde sur l’acclimatation du protagoniste à un univers totalement étranger, séduisant en diable. La prestation de Jim Sturgess contribue énormément à cet aspect du film.
Par ailleurs, Robert Luketic met en scène habilement la relation singulière qui unit Ben et son mentor Micky Rosa. On ne sait jamais si l’admiration prévaut sur le côté paternaliste dans cette relation, ou inversement. Dans la peau de Micky Rosa, Kevin Spacey, excelle dans le rôle de cet être manipulateur et charismatique, un rôle qui lui était coutumier depuis Superman Returns (Lex Luthor) et bien sûr Usual Suspects.
HAWA
Durée : 1h44
Hawa fomente son plan d'attaque
Ça parle de quoi ? Hawa, 15 ans, vit seule avec sa grand-mère gravement malade, et craint d'être placée dans un autre foyer par les services sociaux. Elle élabore alors un plan : celui de se faire adopter par quelqu’un qu’elle admire plus que tout : une des femmes les plus puissantes du monde. Lors de sa quête, elle rencontre plusieurs personnalités qui lui permettront de se rapprocher de son rêve…
Pourquoi il faut les regarder ? Parce que si vous avez aimé le très controversé Mignonnes, chronique impitoyable d’une enfance parsemée d’envolées (littéralement) fantastiques, Hawa est plus ou moins la même chose. Comme dans Mignonnes, on y suit une jeune fille au parcours jonché d’événements incongrus et surréalistes, comme ses invraisemblables rencontres avec Mister V, Yseult, Thomas Pesquet et même... Michelle Obama.
Mais bien que le récit se pare d’une légèreté semblable à un conte de Noël, le long-métrage affiche avec une naïveté séduisante un optimisme inébranlable devant une bien triste fatalité. Une posture qui dans une certaine mesure rappelle le Freaks de 1932 de Tod Browning mais aussi le touchant Takara, la nuit où j'ai nagé de Damien Manivel avec ce protagoniste jeté à corps perdu dans une aventure à l’issue incertaine.
Bientôt disponible
TROIS FILMS DE NOËL - 2, 9 ET 16 DÉCEMBRE
Durée : 1h35, 1h27 et 1h40
De quoi ça parle ? De beaux-parents qu'on veut enguirlander, de bague de fiançailles qui se retrouve au mauvais doigt et de réveillon orageux qui termine en grande histoire d'amour. Bref, des films de Noël créés par algorithme.
Pourquoi il faut les regarder ? Parce que le mauvais goût a le droit de ressortir pendant les fêtes de fin d'années, que ce soit pour manger des huitres, porter des pulls d'ordinaire illégaux ou regarder des téléfilms comme Ton Noël ou le mien ?, Something from Tiffany's ou About Fate qu'on n’aurait jamais l'idée de lancer hors décembre.
Comme d'habitude, tout versera sans doute dans les bons sentiments, coeurs avec les doigts, couples trop bien coiffés qui s'embrassent sous une neige artificielle et réconciliations près de la cheminée parce que Noël c'est avant tout la sacro-sainte famille.
NANNY - 16 DÉCEMBRE
Durée : 1h38
De quoi ça parle ? D'une nourrice sans papier qui commence à travailler pour une famille aisée. En parallèle, elle se prépare à accueillir son propre fils resté au pays. Sauf que ces retrouvailles vont être dérangées par des manifestations paranormales...
Pourquoi il faut le voir ? Récompensé du prestigieux grand prix du Jury au festival de Sundance et produit par Blumhouse (attendez, ne partez pas), Nanny est sorti en salles en novembre aux États-Unis, précédé d'une belle petite réputation. En France, il faudra passer par la plateforme de son distributeur pour découvrir le premier long-métrage de Nikyatu Jusu.
Après plusieurs courts-métrages fantastiques (dont une histoire de vampire), la réalisatrice et scénariste s'attaque à un récit qu'on devine bien évidemment très social, à l'aide d'un casting assez intrigant. Anna Diop, vue dans Titans et aperçue dans Us, donne la réplique à Michelle Monaghan, reine des blockbusters utilisée à contre-emploi. La bande-annonce a pour elle d'en dévoiler très peu, donc on lui donnera volontiers sa chance.
La trilogie de Klapisch - 16 décembre
Sortie : 2002, 2005 et 2013 - Durée : 2h00, 2h05, et 1h57
"On fait une suite, c'est la mode"
Ça parle de quoi ? Le parcours sur plus de quinze ans de Xavier, de ses études à sa carrière d'écrivain en passant par son rôle de père. Les hasards de l'existence le conduiront à Barcelone, Paris, New York et Londres.
Pourquoi il faut les regarder ? Parce que la trilogie de Cédric Klapisch (L'Auberge espagnole, Les Poupées Russes et Casse-tête chinois) est devenue culte avec les années. Portés par un casting à propos (Romain Duris, Audrey Tautou, Cécile de France et Kelly Reilly), les trois longs-métrages dégagent une énergie juvénile et une candeur que le cinéaste n'est pas parvenu à retrouver depuis (surtout quand on regarde le mauvais En corps, dernier film en date du cinéaste).
On s'amuse à suivre l'évolution de Xavier dont les tribulations tour à tour, amusent, agacent ou émeuvent. Cédric Klapisch retranscrit d'ailleurs fort bien l'histoire à travers le temps de son héros et de son entourage et fait de Xavier un héritier toute proportion gardée, au personnage d'Antoine Doinel cher à François Truffaut.
JACK RYAN - SAISON 3 - 21 DÉCEMBRE
Durée : 8 épisodes de 55 minutes
"Alors c'est ça le scénar de la saison 3 ?"
Ça parle de quoi ? Jack Ryan est en fuite et pris dans une course contre la montre. Il est impliqué à tort dans une conspiration de grande envergure et se retrouve soudainement fugitif. Recherché à la fois par la CIA et par une faction internationale qu'il a découverte, Jack est contraint de sillonner l'Europe pour tenter de rester en vie, tout en essayant d'enrayer une conspiration majeure.
Pourquoi il faut la regarder ? Parce que si vous aimez Jason Bourne ou que vous avez regardé les dernières saisons de Jack Ryan, la saison 3 s’annonce comme le prochain programme d'action/espionnage à ne pas manquer.
Toujours portée par un Krasinski qui témoigne d'une impressionnante physicalité, la nouvelle saison entend bien sauter à pieds joints dans les codes classiques du genre tout en laissant l'acteur se débrouiller tout seul dans ce bazar (puisqu'il a l'air d'être le seul à y croire). Et rien que pour son irrésistible abnégation, il se pourrait que la promesse d'un spectacle bourrin et régressif arrive à faire avaler la pilule de l'étiquette mercantile "Tom Clancy" toujours accolée à la production.
peacemaker - 30 décembre
Durée : 8 épisodes de 50 minutes
Ça parle de quoi ? Spin-off au film The Suicide Squad consacré à l'anti-héros incarné par John Cena !
Pourquoi il faut la regarder ? Parce que c’est James Gunn et que tous les projets super-héroïques qu’il ose toucher se transforment en or (si si). Après ses deux volumes des Gardiens de la Galaxie chez Marvel et son indispensable The Suicide Squad chez DC, le monsieur est revenu sur un personnage du film dans le spin-off sériel Peacemaker.
Encore une fois, le réalisateur n’y va pas de main morte pour se moquer gentiment de ses personnages. Et si ça fonctionne toujours autant, c’est parce qu’il les aime éperdument. Le résultat est par conséquent, tout aussi hilarant, épique et bourrin que l'a été le long-métrage qui présentait déjà le ridicule, mais excellent John Cena (que l’on retrouve une nouvelle fois en slibard dans la série).
Notre critique de The Suicide Squad
DMZ - 30 décembre
Durée : 4 épisodes d'environ 1 heure
De quoi ça parle ? Dans un futur proche, les États-Unis sont ravagés par une guerre civile. Au sein de celle-ci, une médecin s'efforce de venir en aide aux résidents et de retrouver son fils, tout en restant vivante.
Pourquoi il faut la voir ? Parce qu'il est difficile de résister à l'appel du post-apo, même après Snowpiercer (la série), The Walking Dead : World Beyond, Y, le Dernier Homme ou autres pires exemples du genre. Si la bande-dessinée dont la série est tirée n'est pas forcément très populaire par chez nous, la bande-annonce sortie en mars dernier promettait une direction artistique solide et des décors de Manhattan en ruines avec des immeubles éventrés et une nature sauvage plutôt crédibles et immersifs. La série compte également l'actrice Rosario Dawson en tête d'affiche, qu'on reverra prochainement dans la peau d'Ahsoka Tano sur Disney+.
Mais aussi...
Prisoners, I Still See You, Tout… Sauf en famille, Suicide Squad, Angry Birds : Le Film, Ocean’s 8, Pixels, Pretty Little Liars : Original Sin - Saison 1, Ibiza, Hitman & Bodyguard 2, La Chapelle du Diable, Meilleurs Ennemis, The Bad Guy - Saison 1, Sicario, Killing Gunther, Eleita - Saison 1, Vampire Academy - Saison 1, Sauver ou Périr, Sang Froid, FC Barcelone : une nouvelle ère - Saison 1, Brightburn, Love Addicts - Saison 1...
22/12/2022 à 07:27
Hé ben dit donc, cest pas terrible tout ça..
15/12/2022 à 09:36
faudrait m'expliquer la hype sur james gunn et le côté indispensable de son suicide squad
14/12/2022 à 19:10
@Joko : tu es la première personne a me dire que des mecs adorent ça... je n'en nai jamais rencontré. Des nanas qui détestent oui, ca aussi jen connais mais des mecs, jamais vu. Même mes potes gays les plus friands de films a romance ne sont absolument pas fans de ce genre.
(Je parle bien des téléfilms romantiques de Noël avec des acteurs au rabais et des scenario cousus de fil blanc) Tu aimes bien toi ?
14/12/2022 à 17:30
@Cidjay
... plein de "gonzesses" détestent ça, plein de "mecs" aiment ça.
Et les comédies romantiques c'est toujours pareil. Les slashers c'est toujours pareil. Les films catastrophe c'est toujours pareil. Les films de super-héros c'est toujours pareil. Etc. Et ça marche, donc rien de spécial, circulez.
14/12/2022 à 17:20
jamais vraiment compris cet engouement des "gonzesses" pour les téléfilms de noël à l'eau de rose. ma femme en est addict, et pas qu'elle... je me suis rendu compte que dans mon entourage, il y a une véritable secte d'adoratrices de ce genre de spectacle (aucun homme dans le lot étrangement).
Les téléfilms de noël, pourquoi ça marche alors que c'est toujours pareil ?