Black Mirror saison 6 : le meilleur et le pire de la série Netflix ?

La Rédaction | 16 juin 2023
La Rédaction | 16 juin 2023

La saison 6 de Black Mirror sur Netflix est (enfin) arrivée après quatre ans d'absence. Notre critique des cinq nouveaux épisodes.

Alors que la saison 5 de Black Mirror prouvait que la série d'anticipation était à bout de souffle, son créateur Charlie Brooker a décidé de faire une longue pause. Ainsi, depuis juin 2019, le phénomène SF du début des années 2010 avait complètement disparu des écrans radars pour tenter de se refaire une santé.

Et puis soudain, en mai 2022, Netflix a annoncé la mise en chantier d'une sixième saison. Un an plus tard, les premières images sont tombées et finalement, Black Mirror a donc fait son retour sur le N rouge ce 15 juin 2023 avec cinq nouveaux épisodes. Avec près de quatre ans de pause, la série a-t-elle réussi à retrouver le niveau d'exigence qui a fait sa notoriété ? On décrypte un à un les cinq épisodes de cette saison 6 (avec quelques spoilers potentiels).

 

 

joan est horrible

Durée : 56 min

 

Black Mirror : Photo Salma HayekKill Bill meets Une Nuit en Enfer

 

Joan découvre un soir avec horreur que la nouvelle série du moment raconte sa vie au jour le jour. Celle-ci la dépeint comme une personne horrible, ce qui va conduire son entourage à la renier.

Cet épisode n’est sûrement pas le premier de cette saison pour rien. Modèle absolu black mirror-esque, Joan est horrible coche toutes les cases des obsessions de la série : dérives de la technologie moderne, limites de l’humain face à la robotique, perte de l’identité... Le ton et le déroulé de l’épisode sont si attendus qu’il est difficile de l’appréhender sans avoir l’impression d'écouter patiemment une anecdote déjà connue. Pourtant, l’envie d’aller toujours plus loin dans l’adresse au spectateur est manifeste, et l’écriture fait recours à un second degré intéressant.

 

Black Mirror : Photo Annie MurphyAnnie Murphy, la vraie Joan

 

Par exemple, la plateforme “Streamberry” sur laquelle est diffusée la fameuse série est une version à peine transformée de Netflix : même logo aux lettres rouges sur fond noir, même menu de présentation, même idée d’un contenu formaté... La série entame sa sixième saison avec un tacle à sa propre plateforme. Subversion amusante ou, peut-être, cynisme facile. L’atout principal de cet épisode est sans nul doute Salma Hayek, qui interprète la Joan fictive. Avec humour, elle joue une version caricaturale d'elle-même, révoltée d’être remplacée dans la série par une Salma Hayek générée par intelligence artificielle.

Elle condense à elle seule tous les coups de pieds donnés dans le quatrième mur, et sa participation décomplexée fait le sel de ce premier épisode. Malgré ce bon point, et s’il était judicieux pour cette saison de Black Mirror de traiter du sujet brûlant de la place des IA dans la création artistique, peut-être aurait-il fallu l’aborder d’une manière plus surprenante et moins programmée, tant cet épisode tourne (encore) au petit exercice conceptuel un peu facile.

Note : 2/5

 

loch henry

Durée : 54 min

 

Black Mirror : Photo Myha'la Herrold, Samuel BlenkinC'est arrivé près de chez eux

 

Au fin fond de l’Écosse, un jeune homme rend visite à sa mère dans son village d’enfance, et en profite pour lui présenter sa petite amie. Celle-ci ne tarde pas à être fascinée par le récit d’un fait divers sordide survenu des années auparavant.

Cet épisode change un peu de la formule habituelle pour aller vers la petite série B d’horreur simple. S’il y a un discours, surtout à la fin, sur l’exploitation du malheur par l’industrie de l'image et sur la glorification des monstres, on est loin des thèmes dystopiques auxquels Black Mirror a habitué son public.

C’est à la fois la force et la faiblesse de cet épisode : un retour à une simplicité rafraîchissante, où l’atmosphère de la campagne écossaise prévaut sur les tours de passe-passe scénaristiques d’un futur proche. Mais à force de revenir à des codes connus de modeste film d’horreur, Loch Henry peine à être plus qu’une version écourtée (et un peu frustrante) de série B formatée.

 

Black Mirror : Photo Daniel PortmanPodrick prend un pot

 

Quitte à prendre cette direction, l’épisode aurait sans doute gagné à y aller plus franchement, en essayant d’effrayer davantage, et en salissant un peu son image et son look général aussi poli que le reste de la série.

De la même manière, là où certaines thématiques sont à peine esquissées (comme le regard porté sur un personnage noir dans un village où tout le monde est blanc depuis des générations), l’écriture se refuse à traiter réellement les sujets et se contente de brouiller vainement les pistes avec. En somme, les intentions sont bonnes (et le casting aussi), mais l’exécution est timide et se limite à être une copie pas désagréable, mais un peu pâle de n’importe quel thriller horrifique.

Note : 3/5

 

mon coeur pour la vie

Durée : 1h20

 

Black Mirror : Photo Josh HartnettLe grand retour de Josh Hartnett

 

1969, deux astronautes sont chargés d'une mission longue et périlleuse dans l'espace, mais peuvent garder une vie de famille normale sur Terre grâce à une technologie révolutionnaire.

Il vaut mieux en savoir le moins possible pour en conserver les surprises scénaristiques et bouleversements psychologiques des personnages, mais difficile d'évoquer ce troisième épisode sans en révéler un minimum (attention spoilers donc, encore). Loin de son pitch initial, Mon coeur pour la vie débute sur Terre, aux États-Unis, où deux hommes (Aaron Paul et Josh Hartnett) profitent de leur vie de famille respective comme n'importe quel père et mari américain, au gré de sorties au cinéma ou après-midi paisible dans le jardin.

En vérité, ces deux hommes ne sont que des "répliques", celles permettant à leur hôte humain de transférer leur conscience de la station spatiale où ils se trouvent à leur chez soi terrien. Une technologie ultra-avancée pour les années 60 qui placent immédiatement cet épisode de Black Mirror dans une uchronie loin de nos découvertes scientifiques de l'époque (et d'aujourd'hui). Rien qui n'empêche l'épisode de se poser des questions parallèles à notre monde.

 

Black Mirror : Photo Kate MaraLe paradis sur Terre ?

 

Derrière sa mission spatiale de façade, Mon coeur pour la vie bascule après un drame sordide (pastichant la famille Manson). Le moyen pour Black Mirror de retrouver ce qui a régulièrement fait son charme (San Junipero, Hang the DJ) : l'amour, celui qui relance tout et détruit tout. Ainsi, Charlie Brooker et le réalisateur John Crowley jonglent entre un spectacle SF impressionnant (les sorties spatiales), une noirceur lugubre et une romance aussi apaisante que déprimante.

Dans la veine du cinéma de Drake Doremus, l'épisode vient explorer la relation des personnages vis-à-vis d'une technologie dont ils perdent peu à peu le contrôle et dénaturant leur identité. Et rares ont été les épisodes à prendre autant de temps pour développer leurs protagonistes (les deux hommes et Lana, incarnée par la superbe Kate Mara) dans Black Mirror, créant une véritable accroche émotionnelle et troublant progressivement les spectateurs au fil de l'intrigue.

Bien sûr, la trame est connue et l'épisode subit quelque peu sa longueur excessive pour ne pas finir par faire du surplace, voire devenir prévisible. Cela dit, il capture avec une fausse-douceur si captivante la frontière fine entre l'humanité et l'horreur, et dénonce subtilement la toxicité masculine dont les femmes sont systématiquement victimes, qu'il en devient assez bouleversant. En résulte, une romance funèbre déchirante et indéniablement un des épisodes majeurs de cette saison (et ce, même si la fin est trop expédiée).

Note : 4/5

 

mazey day

Durée : 40 min

 

Black Mirror : Photo Zazie BeetzDe Mazey Day à Mayday

 

Une jeune actrice rongée de remords après un délit de fuite est recherchée et poursuivie par des paparazzi qui n'ont aucune limite. 

Après les récits d'anticipation sur les dérives technologiques et sociétales des cinq premières saisons, la saison 6 continue de se tourner vers le passé, et par conséquent de s'éloigner du concept de départ de Black Mirror. Mazey Day se déroule ainsi quelque part dans les années 2000 et pour bien le faire comprendre, l'épisode va jusqu'à déterrer la marque Ed Hardy, le morceau Supermassive Black Hole de Muse et le mariage de Tom Cruise et Katie Holmes. Il n'en faut donc pas plus pour comprendre que l'épisode ne sera pas un sommet de subtilité. 

Surtout que Mazey Day passe après plusieurs récents documentaires sur Britney Spears et l'acharnement médiatique dont elle a été victime à cette même époque, et n'a rien de plus intéressant à raconter. Zazie Beetz joue une photographe de presse à scandale tiraillée entre son éthique et son compte en banque tandis que Clara Rugaard incarne une actrice en plein craquage nerveux après un délit de fuite.

 

Black Mirror : Photo Clara Rugaard-LarsenDe victime à coupable à revictime à recoupable 

 

Après avoir introduit une troupe de paparazzi qui font passer le harcèlement, le stalking, l'effraction de domicile et le voyeurisme pour un simple métier, le scénario opère au dernier moment une bascule fantastique qui distille tout l'effroi et le cynisme du réel, et tombe comme un cheveu sur la soupe. Tout ça pour faire une analogie, là encore peu subtile, de la proie qui devient le prédateur et du paparazzi qui se retrouve littéralement pris en chasse.

Note : 2/5

 

démon 79

Durée : 1h14

 

Black Mirror : Photo Anjana VasanLe regard qui tue

 

Une vendeuse de chaussures solitaire, souffre-douleur de ses collègues racistes, rencontre un démon en formation. Il lui propose de commettre des meurtres pour éviter l'apocalypse.

Les précédents épisodes prenaient déjà leur distance avec le modèle Black Mirror en investissant le passé. Celui-ci n'a même plus grand-chose à voir avec le concept original, puisque l'autrice Bisha K. Ali et le réalisateur Toby Haynes remontent carrément jusqu'à la fin des années 1970, où la carrière politique ainsi que les idées de Thatcher atteignent leur acmé et où les fameux écrans noirs n'existent pas encore. L'occasion pour la série de s'amuser avec une patine esthétique nostalgique qui évoquerait presque les premiers films de Ti West.

 

Black Mirror : Photo Paapa EssieduHe's crazy like a fool

 

Et ce n'est pas plus mal : malgré sa caractérisation un peu caricaturale, l'épisode évite les défauts de certains de ses prédécesseurs. Il est moins une énième leçon de morale technologique qu'une fable funèbre qui prend le temps de travailler ses pointes d'humour noir grâce, entre autres, à une ambiance so british et à la performance de Paapa Essiedu, génial en démon réincarné en membre de Boney M. Puisant ses inspirations aussi bien dans le serial killer movie poisseux que dans certains écrits de King, le récit donne assurément le change des satires de science-fiction.

Mais ce choix curieux lui permet surtout de laisser tomber le didactisme cher à Brooker pour traiter plus subtilement de la violence politique et de ses motivations, à travers quelques personnages secondaires touchants. Et même de s'offrir une fin nihiliste, touchante et savoureuse, qui surpasse le niveau de misanthropie d'une grosse partie de la série. L'une des meilleures surprises de la saison.

Note : 3,5/5

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commentaires
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30/03/2024 à 22:04

"joan est horrible" et "mon coeur pour la vie" sont dans l'esprit Black Mirror mais très moyen. "Joan est horrible" est marrant, rien que pour ça, il se laisse regarder, par contre la fin n'a aucun sens.
"Mon coeur pour la vie" est dans l'esprit Black Mirror mais c'est long, franchement chiant. C'est le seul épisode crédible. Oui effectivement les familles pas protégées est un non-sens mais si elles auraient été protégée et bien cet épisode n'existerait pas. Une note de 4/5, plutôt 1/5. Je met une meilleure note à Joan est horrible car c'est au moins drôle, 2/5.
Les 3 autres épisodes n'ont rien à faire là, note 0/5. Les 2 derniers : du fantastique ! dans Black Mirror, n'importe quoi ! On va où là et le second épisode pareil qu'est-ce que cette histoire vient faire dans Black Mirror... Un gros bide cette saison 6, totalement ratée. Mes notes sont sévères car je les compare aux bons épisodes de la série

le complot des ewoks
10/07/2023 à 20:22

@ Ankh : je pense que le point des autres commentaires (et qui fait sens une fois que tu y penses) c'est que si tu arrives à faire une réplique aussi sophistiquée, qui fait tout identique à l'homme, alors oui c'est elle que tu envoies, surtout si tu peux remplacer le "conducteur" et donc avoir un astronaute fonctionnel H24.
Mais bon Black Mirror reste des fables donc a prendre en tant que telle
(après j'ai trouvé l'épisode lonnnnnng, et le tout en effet fade et hors sujet mais bon ^^)

Ankh
03/07/2023 à 10:47

Je ne commente pas souvent. Je ne donnerais pas mon avis sur la série, j'ai surtout été étonné des commentaires sur l'épisode des astronautes. Non ce n'est pas illogique d'envoyer les gars là haut avec leurs répliques en bas. Je ne dis pas que le scénario n'a pas de faille mais pas celle-ci. À l'heure actuelle on a déjà des types envoyés sur des stations spacial pour de longues périodes et ça se goupille bien. Le truc d'avoir une réplique c'est un plus pour supporter l'isolement mais en rien ce n'est logique d'envoyer une réplique qui fonctionne grâce à une connexion dans l'espace, s'il y a un problème de connexion bah la mission est finie, si se sont les humains en haut ils peuvent toujours improviser. Je pense sincèrement qu'à l'heure actuelle si on avait cette technologie on enverrait tout de même les humains en haut et leur répliques seraient sur terre.

Emn
29/06/2023 à 00:38

4/5 pour l'épisode 3 ???? Mais quelle grosse blague. L'histoire n'a aucune logique :
- Rien ne justifie que les astronautes et leurs familles ne soient pas protégés sur Terre. C'est une mission à plusieurs milliards, faut être un peu plus précautionneux lol.
- Le principe de la réplique qui reste sur Terre avec l'humain qui va dans l'espace est complètement débile. C'est l'inverse qu'il faut faire, bande de demeurés !!!!! La réplique qui ne mange pas, qui ne tombe pas malade, qui ne peut pas se faire mal, etc, c'est elle qu'on l'envoie en mission dans le vaisseau spatial évidemment !!! Et le vrai humain, il reste tranquillement chez lui. Ça n'a aucun putain de sens que ce soit comme ça dans l'histoire. En plus, un humain peut se connecter à une réplique différente de la sienne... Ça rend la chose encore plus idiote !!! Parce que si l'humain est dans le vaisseau et meurt pendant la mission, c'est baisé. Alors que si c'est la réplique qui est dans le vaisseau, ben y a même pas besoin que ce soit toujours le même gars qui contrôle la réplique, ça peut changer tous les jours.
C'est n'importe quoi... 4/5 pour un truc pareil, mais mdr, les exigences sont au plus bas ici.

Etorlipua
28/06/2023 à 00:26

Misères du "Monde d'après"

Depuis 2020, la production de fiction, comme la production artistique, est timorée et médiocre. Nier deux années de l'histoire humaine passées dans la peur massivement institutionnalisée n'est pas sans conséquences.

Dans cette évolution, on voit le style "dystopique", qui invente une réalité parallèle, tenter de supplanter dans l'intérêt du public l'anticipation et la science-fiction.
Ce mouvement obéit à l'idée qu'il ne s'agit plus d'espérer apprendre de nos erreurs, ce qui est le rôle essentiel de l'anticipation. Il faut juste se satisfaire d'être au purgatoire plutôt qu'en enfer. On produit donc des dystopies, où notre réalité est empirée dans des drames fictionnels donnant volontiers dans le thriller pour nous convaincre que l'horreur n'est pas de ce monde, en dépit des efforts des médias pour terroriser le public avec des actualités largement orientées vers la violence, et tronquées de surcroît. Comme s'il était préférable d'avoir peur de ce qui aurait pu se passer, plutôt que d'envisager les conséquences de nos actions et, éventuellement, d'y remédier.
Car si le pire s'est passé dans une autre réalité, c'est qu'on y a définitivement échappé, et qu'on peut alors se satisfaire du moins pire.
C'est aussi qu'on refuse désormais l'idéal, on refuse d'envisager le meilleur. L'absence de films optimistes signe aussi cette tendance du comportement social.
Donc, pour accepter les termes de la déchéance inéluctable de notre choix de civilisation, nos élites cultivent la peur et condamnent l'idéal à l'oubli, et la prudence à l'obsolescence.
L'espoir est mort, vive le malheur !

Thom
26/06/2023 à 12:34

"le petit écran noir n'existait pas encore", dites vous concernant l'épisode Démon 79. Ah ? La télévision n'en est pas un ? Le petit écran a son rôle dans l'histoire pourtant. Secondaire mais présent.

Loch Henry est tout à fait dans l'esprit, avec une grosse critique du voyeurisme liés aux faits divers repris sous forme de show tv, qui ne datent pas d'hier ! Joan également...mon coeur pour la vie est dans un autre thème mais reste très beau, à l'instar de San Junipero qui reste l'un des meilleurs eps.

Mazey Day en revanche je suis ok je ne vois pas trop le rapport. Le loup garou est complètement wtf. Dommage car l'idée de base était bonne.

La série ne parle pas que de nouvelles technos. C'est une composante de la série, mais pas son essence. Prenons "La chasse", dans la saison 2. Où est la technologie ? Absente. Et pourtant c'est un épisode ultra marquant.

Bref, résumer BM à une série sur les nouvelles technos est une grossière erreur, ça va bien au delà et cette S6 est plutôt réussie. Dans l'ensemble de toute façon la série est plutôt hétérogène avec de grosses montagnes russes en terme de qualité.

HOT DOG EATER
25/06/2023 à 11:30

Pas l'impression d'avoir regarder black mirror , c'est pas dégeu mais c'est pas ouf .

Calyopi
20/06/2023 à 19:52

Je crois que comme beaucoup j'ai été très déçue par la saison.
Il n'y a que le dernier épisode et celui avec les astronautes qui se suivent mais franchement pas sans longueur ( pourtant les épisodes sont cours!! )
C'était ennuyeux et prévisible cette saison.
Je n'ai retrouvé l'essence même de la série qui laissait toujours songeur.

Lolotte1289
19/06/2023 à 22:25

Alors moi j'ai adoré les première saisons dans un monde futuriste presque réaliste
mais la faut qu'on m'explique dans la dernière saison le coup du loup garou des démon ah si j'ai retrouver l'esprit que j'apprécie dans l'épisode joan est horrible ou mon cœur pour la vie
c'est dommage qu'ils n'ont pas trouver d'autre idées futuriste mais bon après peut-être qu'ils veulent toucher un public plus large ce qui se comprend.

Jimmy
19/06/2023 à 18:18

J'ai déjà regardé les quatres premiers épisodes et je n'ai été agréablement surpris que par le premier avec Salma Hayek, drôle, ironique, dans la veine des autres "Black mirror", par contre j'ai trouvé "pauvres" et incompréhensibles les trois autres épisodes, ennuyeux, manquant d'audace et suggérant plus que montrant les scènes, dur de s'attacher aux personnages ni de les détester, j'espère que le dernier épisode remontera le niveau.

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