Resident Evil : on a classé tous les jeux, du pire au meilleur épisode

Geoffrey Crété | 27 mars 2023 - MAJ : 04/04/2023 17:20
Geoffrey Crété | 27 mars 2023 - MAJ : 04/04/2023 17:20

Quels sont les meilleurs épisodes de la saga de jeux vidéo cultes de Capcom, Resident Evil ?

Notre test de Resident Evil 4 le remake.

Pourquoi Resident Evil 4 reste le parfait best of de la saga culte.

En plus de 25 ans, Resident Evil a donné une quinzaine de jeux principaux et presque autant de dérivés, des films d'animation, une saga de films Resident Evil avec Milla Jovovich, un reboot au cinéma Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City, ou encore une affreuse série Resident Evil sur Netflix. Autant dire que la saga est parfaitement incontournable.

Mais Resident Evil, c'est d'abord et surtout des jeux vidéo, à la qualité très variable. Retour sur les meilleurs épisodes de la saga, entre jeux originaux et remakes, en se focalisant sur les épisodes majeurs (excluant donc The Umbrella Chronicles, Outbreak, The Darkside Chronicles et autres)

 

 

16. Resident Evil 3 (remake)

  • Sortie : 2020
  • Disponible sur : PS4, Xbox One, Switch
  • Personnages jouables : Jill Valentine, Carlos Oliveira

 

photoGérer les attentes des fans avec finesse

 

Le pire de RE3 : Comment peut-on rater un tel remake ? Déjà, en zappant une grosse partie du jeu d'origine. Adieux les corbeaux, le ver de terre, le cimetière, l'hôtel de ville, le beffroi, le parc... et surtout la durée de vie. Resident Evil 3 se boucle en 5-6 heures, comme l'original certes, mais c'est très loin du remake de RE2 et des attentes modernes.

Ce RE3 remixé ressemble à un speedrun premium, développé en quatrième vitesse et largement axé sur Nemesis. Il rythme l'aventure avec des phases d'arène trop basiques pour satisfaire, tandis que l'exploration et l'angoisse sont remises au second plan. Tout est accéléré et survolé dans ce remake, qui passe à côté de tout le principe de l'original (Nemesis collé aux basques, qui peut surgir n'importe où), et qui manque d'une vraie vision et cohérence (cette curieuse phase de shoot à la sortie de l'hôpital). Autant dire que c'est le remake sous sa pire forme.

 

photoPatient Covid stade 14

 

A sauver dans RE3 : Heureusement, le remake de RE3 est beau, et ça saute aux yeux dans la partie où on joue Carlos dans l'hôpital. Là, le jeu marque une pause, renoue avec l'ambiance horrifique de la saga, et réutilise les bonnes vieilles ficelles (le silence, l'attente, la tension). C'est certainement le meilleur moment du remake. D'ailleurs, ce RE3 marque quelques points côté bestiaire, avec notamment les nouveaux Hunters Beta et ces ignobles Brain Demos/Suckers.

Le test du raté Resident Evil 3 remake.

 

15. RESIDENT EVIL : REVELATIONS 2 

  • Sortie : 2015
  • Disponible sur : PS3, PS4, Xbox 360, Xbox One, Switch
  • Personnages jouables : Claire Redfield & Moira Burton, Barry Burton & Natalia Korda

 

photoGirls vs zombies : volume 14 

 

Le pire de Revelations 2 : Encore un scénario proprement stupide. Au lieu d'exploiter l'amusante histoire de virus T-Phobos qui réagit à la peur, Revelations 2 rejoue l'île perdue avec sa prison et son manoir, et déroule une mythologie de plus en plus confuse avec un énième joker ridicule (une nouvelle Wesker, Alex). Le découpage avec deux duos et des chapitres sortis sur plusieurs semaines n'arrange rien, et aboutit à une narration et un rythme indigestes.

Le gameplay est presque pire puisque le bonheur régressif de la coop de RE5 et RE6 laisse place à une vaste blague. Moira éclaire le décor et tape avec un pied-de-biche, Natalia "flaire" les ennemis à travers les murs, et voilà. Autant dire que c'est un épisode parfaitement oubliable de la saga, qui se contente de recycler des morceaux à droite à gauche.

 

Resident Evil : Revelations 2 : photoNatalia, pire personnage jouable


A sauver dans Revelations 2 :
Le chapitre 3 avec Claire offre ainsi quelques moments amusants à base d'énigmes-clins d'œil, autour de statues et plafond meurtrier. Tomber sur un vieux manoir au fin fond d'une mine redonne également le sourire, mais ce petit plaisir est désormais purement automatique, et joue bien trop la carte de la nostalgie pour être véritablement satisfaisant.

Le test du décevant Resident Evil : Revelations 2.

 

14. RESIDENT EVIL 6

  • Sortie : 2012
  • Disponible sur : PS3, Xbox 360, Windows, PS4, Xbox One, Switch
  • Personnages jouables : Leon S. Kennedy & Helena Harper, Chris Redfield & Piers Nivans, Sherry Birkin & Jake Muller

 

photo Power ninja zombie apocalypse

 

Le pire de RE6 : Scénario réduit à un enchaînement de bastons et poursuites, technique dépassée et level design basique, gameplay de plus en plus poussiéreux, personnages traités par dessus la jambe... RE6 était le point de non-retour, et la mort artistique et thématique de la saga.

Reprenant la recette de RE5 (qui reprenait déjà celle de RE4), Resident Evil 6 cherche l'adrénaline à n'importe quel prix (ce dino-boss). Le découpage en plusieurs scénarios et duos accentue cette impression de gigantesque collage de clichés, rythmé par 153 arènes et quelques coups de théâtre de bas étage. RE6 se noie dans une surenchère absolue, qui est distrayante pendant quelques heures, avant de sombrer dans le tragique et l'ennui. Du mauvais cauchemar à la carte, pensé pour une simple consommation.

 

photoToujours plus d'arènes et boss débilos

 

A sauver dans RE6 : Le début du jeu, avec Leon sur un campus, est relativement satisfaisant et prometteur. Et la coop sauve RE6, puisqu'à deux, on peut en rire et y prendre un vrai plaisir régressif.

 

13. RESIDENT EVIL 5

  • Sortie : 2009
  • Disponible sur : PS3, Xbox 360, Windows, PS4, Xbox One, Switch
  • Personnages jouables : Chris Redfield, Sheva Alomar

 

Photo Chris Redfield, ShevaMon t-shirt préféré trop serré pour mes gros pecs ? Pas du tout

 

Le pire de RE5 : Après un démarrage amusant (et copié sur RE4), RE5 dérive peu à peu vers une énorme plaisanterie beauf et kitsch, dont le seul moteur est l'overdose et la surenchère. Loin de l'équilibre de RE4, RE5 s'enlise pour de bon dans la série Z avec des personnages ridicules (Excella, sortie d'un mauvais porno slovaque), du drama hilarant (Jill et Wesker, le pseudo-trauma de Chris), des scènes d'action extrêmes, et l'impression que tout ça a été pensé comme une grosse attraction bête et à peine méchante.

La campagne solo est un sketch, avec une IA capable de viser comme un sniper ou Gilbert Montagné selon l'occasion, et qui gère n'importe comment son inventaire. De quoi offrir quelques doux moments de rage, surtout avec un gameplay très rigide qui rend certaines phases insupportables, et une construction ultra répétitive.

 

photoOn dirait pas mais c'est bien Resident Evil

 

A sauver dans RE5 : L'idée d'élargir l'univers avec ces histoires de marché noir dans des pays pauvres est intéressante... et légèrement douteuse quand les américains héroïques se retrouvent à décimer des villages africains. Mais le seul vrai intérêt de RE5 résite dans son joyeux bordel (des tribus cannibales ! des tombeaux à la Tomb Raider ! un volcan !). Et encore une fois, la coop sauve le jeu.

 

12. RESIDENT EVIL ZERO 

  • Sortie : 2003
  • Disponible sur : GameCube, Wii, Xbox 360, PS3, PS4, Xbox One, Windows, Switch
  • Personnages jouables : Rebecca Chambers, Billy Coen

 

photo Ce personnage hautement passionnant de Resident Evil premier du nom

 

Le meilleur de Resident Evil Zero : c'est très beau, et l'ambiance est particulièrement réussie grâce à des environnements très riches. Il y a un gros effort côté direction artistique, dès le début avec une partie dans un train en marche, et même par la suite dans un bâtiment-labo-manoir qui ne manque pas de surprise.

Zero défend aussi un très beau bestiaire : scorpion géant, mille-pattes géant, chauve-souris géante et sangsue géante offrent quelques sensations fortes, et des visions sensationnelles. À ce titre, le niveau de difficulté (en partie grâce/à cause de la coop des deux personnages) ajoute un petit bonus potentiellement salvateur.

 

photoMettre la main à la patte

 

Les problèmes de Resident Evil Zero : le jeu creuse encore la mythologie pour les mauvaises raisons, quitte à rajouter une couche inutile qui finira en bas de page d'un obscur document ramassé sur une poubelle dans un autre jeu. Toute l'intrigue autour de Marcus, Spencer, Birkin et Wesker est donc aussi grotesque que dispensable.

Zero a également du mal à imposer ces personnages, Rebecca et Billy manquant énorémment de charisme dans la galerie Resident Evil. Les boss sont d'ailleurs bien plus mémorables que ce duo. Le système de zapping entre les deux personnages n'est d'ailleurs pas entièrement réussi et satisfaisant, mais a au moins le mérite de redynamiser le gameplay et le level design.

 

11. Resident Evil 8 : Village

  • Sortie : 2021
  • Disponible sur : PS5, PS3, Xbox One, Xbox Series, Switch
  • Personnages jouables : Ethan Winters

 

photoLe retour de Lady D

 

Le meilleur de RE8 : Le côté cauchemar à la carte assumé. Lady Dimitrescu, Donna Beneviento et sa copine Angie, Salvatore Moreau et Heisenberg sont autant de portes vers de petits mondes qui renvoient aux vampires, loups-garous et autres mutants, tout en piochant dans le gothique, le fantastique et même le cyberpunk. Résultat : impossible de ne pas apprécier au moins une partie de ce RE8, particulièrement du côté du château de Lady D et la maison hantée des poupées.

Moins décousu que RE7, Resident Evil : Village avance plus que jamais dans les territoires de Silent Hill (papa déterminé à sauver sa fille disparue, paysages embrumés, communauté pieuse, créatures nées d'une thérapie freudienne ratée). C'est évidemment moins beau, noir et radical, mais ça rebat les cartes de Resident Evil dans un étrange nuage de mélancolie. Pour la première fois depuis longtemps, la fin ne se contente pas de la victoire héroïque, et ouvre une porte plus douce-amère.

 

photoLa hache de naguère

 

Le problème de RE8 : Village reprend trop la formule de RE7, avec un Ethan qui tue tous les membres d'une famille dérangée. La construction est donc très plate, d'autant que le jeu retombe dans l'enchaînement d'arènes et boss-giga-mutants-géants. Comme RE8 a été pensé par chapitres, l'horreur est vite réduite à un simple menu au lieu de créer un cauchemar cohérent et uni. Et la mort de Lady Dimitrescu si tôt dans l'aventure, alors qu'elle semblait si centrale, n'aide pas à maintenir le cap.

Par ailleurs, Village pose plus que jamais la question du rapport avec Resident Evil avec ses lycans, vampires, et autres créatures des enfers. Il y a bien un pont créé à la toute fin, histoire de, mais c'est tellement capillotracté que c'en est presque comique. Même chose pour Chris Redfield, moins figurant que dans RE7, mais tout aussi transparent : il aurait pu porter un autre nom et assurer le même job, avec les mêmes dialogues ridicules. De quoi vraiment se dire qu'il y a un souci dans la saga.

Notre test de Resident Evil : Village

 

10. RESIDENT EVIL : REVELATIONS 

  • Sortie : 2012
  • Disponible sur : Nintendo 3DS, Windows, PS3, Wii U, Xbox 360, PS4, Xbox One, Switch
  • Personnages jouables : Jill Valentine, Chris Redfield

 

photo Bestiaire cool mais court

 

Le meilleur de Revelations 1 : Le choix inspiré d'un bâteau fantôme comme décor digne d'un film d'horreur donne à Revelations la saveur d'un bon Resident Evil. C'est particulièrement efficace dans les premières heures, où l'exploration est construite sur les silences, le mystère et les surprises. Entre la lampe torche et les éclairs à l'extérieur, Revelations installe une très belle ambiance, et renoue avec l'efficacité du huis clos sans pour autant se contenter d'un énième manoir.

Le virus T-Abyss amène un nouveau bestiaire, et c'est l'un des plus mémorables. Ces affreuses créatures blanchâtres, aux formes parfaitement bizarres, rajoutent une touche d'étrangeté et d'horreur qui aide à renouveler le cauchemar. C'est encore plus évident avec les phases sous l'eau, où la saga s'aventure hors des sentiers battus.

 

photoResident Evil : Sea edition

 

Les problèmes de Revelations 1  : RE4 et RE5 sont passés par là et le jeu ne résiste pas longtemps à un nouveau délire shooter bas du front. C'est d'autant plus problématique que le gameplay reste trop rigide pour encaisser ça, malgré quelques ajouts pour faire illusion.

Ce premier Revelations se perd en plus dans une énième intrigue faussement complexe mais vraiment répétitive (l'unité d'élite BSAA à la place des STARS, Veltro à la place d'Umbrella, et le T-Abyss comme nouveau virus). Difficile pour Jill Valentine et Chris Redfield d'exister dans cette sempiternelle histoire de trahisons et révélations qui devient peu à peu une gigantesque blague.

 

9. RESIDENT EVIL 7

  • Sortie : 2017
  • Disponible sur : PS4, Windows, Xbox One, Switch
  • Personnages jouables : Ethan Winters

     

photo[REC]ident evil

 

Le meilleur de RE7 : Arrivée au bout du rouleau, la saga tentait un redémarrage audacieux, dans le fond (nouveau personnage, nouveau  décor) comme dans la forme (vue à la première personne). L'effet est immédiat et le plaisir des premières heures, immense, puisqu'il n'y a plus aucun repère dans cet enfer qui enchaîne les frayeurs, les sursauts et les surprises.

Entre la découverte de Mia, le choc sanguinolent de perdre sa main, la peur rampante d'être chopé par un Baker, et la terreur face aux créatures sortant des murs, RE7 se repositionne sur ce qui compte : le survival horror. C'est d'une simplicité et d'une efficacité redoutables, avec de vrais moments de tension et de vrais moments d'action, le tout dans une ambiance de redneck délicieuse. La vue à la première personne est parfaitement utilisée, et l'équilibre semble parfait... pendant les premières heures.

 

photoLes griffes de l'ennui

 

Le moins meilleur : RE7 s'écroule rapidement et misérablement au fil des heures. Après le combat contre Marguerite (éventuellement jusqu'à Lucas), le jeu s'engouffre dans un tunnel passablement répétitif. L'exploration du bateau est interminable, l'angoisse laisse place aux jumpscares basiques avec les apparitions d'Eveline, la partie dans les mines est tristement baclée, et le boss final est une gigantesque blague. Après un démarrage sur les chapeaux de roue, dans une atmosphère si réussie, c'est la douche froide.

RE7 ressemble à un demi-jeu, qui n'avait pas assez de carburant pour tenir ses promesses. C'est d'autant plus frustrant que le jeu est particulièrement court (on parle de 6-8 heures), et que la difficulté retombe après les premières heures très tendues.

Autre problématique : le rapport avec Resident Evil. Oui, Chris et Umbrella reviennent à la toute fin, mais d'une manière parfaitement ridicule et artificielle. Avant ça, c'est une sombre histoire de champignon infernal et de gamine transformée en arme biologique, qui ressemble énormément à un sous-Silent Hill. Oui, le twist sur la mamie est amusant, mais ça n'en reste pas moins une histoire qui n'avait pas grand-chose à faire avec la marque Resident Evil.

 

8. RESIDENT EVIL 3 : NEMESIS

  • Sortie : 2000
  • Disponible sur : Windows, PlayStation, PS3, Dreamcast, GameCube
  • Personnages jouables : Jill Valentine et Carlos Oliveira

 

photoC'est moi la STAR

 

Le meilleur de RE3 : Resident Evil 3 : Nemesis négocie un virage vers l'action et fait de Raccoon City un grand terrain de jeu à explorer et surmonter, sur fond de compte à rebours avant l'apocalypse. C'est une parfaite visite guidée, qui joue avec les souvenirs (le commissariat) mais exploite surtout la ville dans tous les recoins (parc, hôpital, cimetière, beffroi, usine, et beaucoup de rues), pour véritablement profiter du décor et des extérieurs.

Avec Nemesis comme boss increvable au centre de tout le cauchemar, RE3 gagne une dimension plus horrifique. Car contrairement à son précédesseur Mister X dans RE2, il est rapide et omniprésent jusqu'au bout, créant un sentiment de poursuite sans fin. De ses apparitions mémorables (la fenêtre du commissariat)) à ses sprints quand il ouvre les portes, en passant par la petite musique angoissante qui annonce qu'il n'est pas loin, il donne un tout autre rythme RE3.

 

photoÇa me dit quelque chose

 

Le moins meilleur : Conçu dans des conditions pas vraiment optimales (ça devait être un petit projet dérivé, développé en parallèle de Code Veronica et autour d'un nouveau personnage), RE3 redescend d'un cran en terme d'ambition. Le jeu est plus court et plus simple que RE2, et file en ligne droite en multipliant les décors et péripéties sans toujours en tirer profit. C'est particulièrement évident avec Nikolai, antagoniste parfaitement oubliable, et les derniers affrontements contre Nemesis, extrêmement basiques.

RE3 ressemble donc presque une promenade de santé, qui recycle les idées des précédents jeux, avec Nemesis pour faire diversion, et un passage avec Carlos Oliveira pour varier en cours de route. Même le système de choix, mis en avant à l'époque, n'apporte finalement pas grand-chose, puisqu'ils changement à peine le déroulé de l'action. En somme, un prototype de suite industrielle un peu paresseuse.

 

7. RESIDENT EVIL : CODE VERONICA 

  • Sortie : 2000
  • Disponible sur : Dreamcast, PS2, PS3, PS4, GameCube, Xbox 360, Xbox One
  • Personnages jouables : Claire Redfield, Chris Redfield

 

photoLes ailes de l'enfer

 

Pourquoi Code Veronica mérite mieux : Le vrai Resident Evil 3, c'est lui. Code Veronica est la véritable suite de l'histoire, et c'était l'épisode de la modernité avec un moteur 3D qui a permis de redynamiser la mise en scène (la joie des travellings, enfin). Mais les circonstances ont fait que Nemesis lui a piqué le titre de Resident Evil 3 pour des raisons de business PlayStation, le faisant passer pour un spin-off. Sa sortie sur Dreamcast, qui a automatiquement limité son succès, a achevé d'en faire un épisode mal-aimé et souvent mis de côté.

Pourtant, Code Veronica est bien plus stimulant que RE3. En quittant les Etats-Unis pour une île paumée, le jeu ouvre ouvre de nouveaux horizons avec des décors hallucinés et inattendus. D'un manoir décoré de cadavres et de velours à un voyage en Antarctique, en passant par un Nosferatu qui semble sorti de Silent Hill, Resident Evil retrouve ce bon vieux goût d'horreur gothique. Le jeu ne manque pas de visions cauchemardesques, et varie les plaisirs avec un cauchemar qui sort des sentiers battus.

 

Resident Evil : Code Veronica : photoNosfera-tue

 

Pourquoi Code Veronica a ses problèmes : C'est l'épisode de la bascule, qui montre les premiers symptômes d'une franchise en pleine mutation. Il n'y a qu'à voir Wesker en pleine parodie de Matrix, ou Alexia qui ricane comme une grande méchante à la moindre occasion, pour constater que Code Veronica glisse sérieusement et tristement vers le gros Z.

C'est dans l'ADN de Resident Evil, et l'histoire des Ashford rend hommage à ce goût du Z, mais Code Veronica passe un cap avec un niveau de niaiserie embarrassant. Entre Steve le-rebelle-qui-n'a-pas-confiance-en-les-gens, des musiques qui semblent parfois sortir d'une scène neuneu de Final Fantasy, et pas mal de scènes gênantes (toutes celles entre Claire et Steve, et la toute fin, par exemple), c'est un festival.

 

6. RESIDENT EVIL 4

  • Sortie : 2005
  • Disponible sur : Windows, PS2, PS3, PS4, GameCube, Wii, Xbox 360, Xbox One
  • Personnages jouables : Leon S. Kennedy (et Ashley, vite fait)

 

Photo Leon KennedyAdios amigos

 

Le meilleur de RE4 : C'est la grande première grande révolution de la saga, et le point de non-retour. En passant à une vue à la troisième personne avec une caméra accrochée à l'épaule du personnage, en glissant vers le shoot pur et dur, et en mettant l'action au premier (explosions, fusillades et autres QTE à la chaîne), RE4 a changé les règles du jeu. Il ne fallait plus survivre et compter ses munitions, mais tout détruire et compter les têtes explosées.

Avec une bonne quinzaine d'heures au compteur, RE4 est un ride éprouvant et spectaculaire, qui enchaîne sans relâche ni pitié les affrontements en tous genres. Un Massacre à la tronçonneuse en Espagne, une créature aquatique, des trolls, des Wolverines moyenâgeux, un copain soldat-ninja parmi une armée de Rambos... le programme est copieux, le cauchemar dingue, et les montées d'adrénaline aussi.

L'Espagne moyenâgeuse est certes comique, mais permet à RE4 de redéfinir l'horreur. Avec ces villageois-zombies d'un nouveau genre, qui donnent l'impression d'être en plein redneck movie, le cauchemar prend une forme bien plus inquiétante et perturbante. A mesure qu'on avance, on traverse quasiment les époques (les villages et marécages, le château, la base militaire, les labos), comme si l'enfer était sans fin, et qu'il n'y avait plus d'issue dans ce monde devenu fou. Et avec en plus un très beau bestiaire (notamment les regeneradors et Verdugo), l'aventure est plus que mémorable.

 

Resident Evil 4 : photoTop 10 des meilleurs ennemis de la saga

 

Les problèmes de RE4 : Le jeu enchaîne les niveaux et décors avec une construction particulièrement basique. Aller d'un point A à un point B, sauver Ashley une énième fois, affronter un ennemi dans une arène, vaincre un QTE insupportable : le chemin devient vite très balisé, malgré les efforts pour constamment surprendre avec une explosion ou autre.

Le jeu marque sinon le plongeon officiel dans la série Z, particulièrement dans la troisième partie sur la zone militaire, avec le copain Krauser le-militaire-ninja-énervé, et Ada Wong dont le rôle de femme-fatale-pas-si-méchante passe avant toute logique ou bon goût (les plans sur son corps, ses pirouettes improbables). Tout ça est visiblement assumé, vu la mise en scène kitsch à grands coups de ralentis et explosions en arrière-plan. Il y a moyen d'en rire, mais aussi de verser une petite larme vu que ça a ouvert la voie à RE5 et RE6.

 

5. Resident Evil 4 (remake)

  • Sortie : 2023
  • Disponible sur : PS5, PS4, Xbox Series X, Windows
  • Personnages jouables : Leon S. Kennedy (et Ashley, vite fait)

 

 

Le meilleur du remake de RE4 : Le remake a retenu les bonnes leçons (donc le contraire du remake de RE3). Il faut moderniser sans trahir, rendre hommage sans s'enfermer dans la nostalgie, et couper si nécessaire pour une meilleure harmonie. RE4 version 2023 commence ainsi en restant dans les clous avant de véritablement repenser certaines zones et idées, particulièrement dans le château de Salazar. Là, le remake réussit son pari haut la main, en ajoutant et retirant des éléments ça et là, pour trouver un meilleur équilibre dans l'action et l'exploration.

Grâce à ça, le cauchemar est bien mieux découpé. C'est en partie grâce au jeu avec l'ombre et la lumière, qui permet de sculpter les environnements et redynamiser le gameplay, évitant le côté trop répétitif de l'original, et créant régulièrement de jolis moments de tension et frissons. Dans la lignée directe du remake de RE2 et Resident Evil Village, la direction artistique est une réussite, avec une palette de couleurs bien plus riche qu'en 2005. Là encore, ça permet au jeu d'être mieux rythmé au fil des heures.

La mise en scène plus soignée a mis de côté l'extrême mauvais goût (ralentis et plans sur le corps d'Ada) pour se focaliser sur la peur, et servir l'excellent bestiaire de RE4. De la première rencontre avec un Garrador à l'apparition du Regenerador, en passant par la phase avec Ashley, le remake remet un peu l'horreur et l'angoisse au centre de l'équation Resident Evil.

 

Resident Evil 4 (remake) : photoSans un bruit

Les problèmes de RE4 : La modernisation est évidemment moins spectaculaire qu'avec les trois précédents jeux, puisque RE4 avait déjà un gameplay dynamique en mode TPS. Si l'original était une révolution à l'époque, le remake est en revanche une simple continuation-copie confirme de RE2 et RE3. De quoi rappeler que l'usine à remake de Resident Evil commence à se mordre la queue.

 

4. Resident Evil 2 (remake)

  • Sortie : 2019
  • Disponible sur : Windows, PS4, Xbox One, Switch
  • Personnages jouables : Claire Redfield et Leon S. Kennedy (et Sherry et Ada, vite fait)

 

photoMort dans 3, 2, 1...

 

Le meilleur du remake de RE2 : C'est un modèle de bon remake, bien pensé et bien exécuté, qui rend parfaitement hommage à l'original tout en offrant véritablement une nouvelle version, différente et complémentaire. Ce nouveau RE2 reprend tous les grands souvenirs du jeu, et rend justice aux décors, ennemis et énigmes majeurs. Ce retour au commissariat de Raccoon City est un plaisir immense, parce que c'est un équilibre jouissif entre la nostalgie et la réinvention.

En même temps, ce RE2 repense profondément le cauchemar. Normal : le gameplay moderne bouleverse totalement l'approche de l'horreur et de la survie. Les angles pré-calculés ont laissé place à une caméra dynamique. Hier, tout était construit sur les cadrages très cinématographiques, bloquant une perspective ou attirant l'attention sur un élément du décor. Le regard était dirigé, dans un pur hommage aux films de genre, comme lors de la première rencontre avec un licker dans un couloir.

Désormais, la pression est littéralement laissée sur les épaules du personnage, créant une tension fabuleuse dans ces coursives exigües, ainsi qu'un sentiment d'étouffement lorsqu'il faut faire demi-tour ou découvrir ce qui se cache au coin du mur. La peur a muté, et c'est cette évolution assumée qui donne tant de force au remake.

 

photo"Vous ne passerez pas !"

 

D'où ce grand bonheur face à une aventure familière, mais constamment étonnante, où le faux confort devient un moteur d'angoisse. L'accent mis sur Mister X en croque-mitaine pèse évidemment beaucoup dans la balance, le colosse transformant l'aventure en pur cauchemar sans fin lorsque ses pas retentissent à l'étage supérieur, et se rapprochent. La peur et la parano sont omniprésentes, comme si chaque minute passée à réfléchir à une énigme ou se repérer dans ce labyrinthe resserrait l'étau. C'est souvent une réalité, qui transforme RE2 en grand ride horrifique. C'était l'ambition du RE3 original avec Nemesis, et c'est le remake de RE2 qui lui rend justice.

Enfin, clou du spectacle : la survie est le mot d'ordre, puisque même sans aller en mode difficile, RE2 est un sacré défi. Bien souvent, la fuite sera la seule issue, et elle impliquera une blessure inévitable. Et sans être vertigineuse, la durée de vie (environ 8 heures) est boostée par la rejouabilité indispensable avec l'autre personnage.

 

photo"Comment ça je dois PAYER ?"

 

Les bémols du remake de RE2 : RE2 n'est jamais aussi fort que lorsqu'il joue la carte de la tension, de l'attente et de la fuite. Dès qu'il passe par la case boss, le remake revient dans les sentiers battus, avec une arène appréhendée en 10 secondes, et une baston très simple à comprendre. Ces phases n'étaient certes pas les plus réussies du jeu de 1998, mais bénéficiaient des designs mémorables des monstres. Ici, ces moments dénotent un peu, et ramènent le jeu dans un cadre trop attendu.

La dernière partie dans les labos est par ailleurs un peu trop simple et expédiée, avec une direction artistique bien moins riche que dans l'original. En gros, le jeu n'est jamais aussi bien que dans le commissariat, et tout ce qui arrive après sera moins mémorable.

Dernier "détail" légèrement honteux : les musiques originales si mémorables de Masami Ueda, Shusaku Uchiyama et Syun Nishigaki, sont disponibles pour les nostalgiques... à condition de se payer ce petit bonus. Sachant que la musique du remake est nettement moins mise en avant, c'est un coup bas.

Le test du remake de Resident Evil 2.

 

3. Resident Evil 1 (remake)

  • Sortie : 2002
  • Disponible sur : Gamecube, Wii, Windows, PS3, PS4, Xbox 360, Xbox One, Switch
  • Personnages jouables : Jill Valentine et Chris Redfield

 

photoLes frissons de la nostalgie

 

Le meilleur de Rebirth : D'abord sorti sur GameCube en 2002, le remake du premier jeu de la saga a été un flop lourd de conséquences. Shinji Mikami expliquait à IGN en 2013 que c'est cet échec commercial, couplé au succès de Resident Evil 4 en 2005, qui a poussé la saga vers l'action. Néanmoins, le temps a un peu réparé cette injustice, notamment parce que ce Rebirth a eu droit à un remaster en 2015, qui lui a permis de toucher un large public.

Comme le remake de RE2, c'est l'équilibre parfait entre hommage et réinvention, avec néanmoins une allure old school revendiquée et très soignée. Des angles de vue pré-calculés (mais version modernisés, comme Code Veronica) aux portes-écrans de chargement, ce remake joue à fond la carte de la nostalgie. Un choix qui, combiné avec les possibilités alors spectaculaires des nouvelles consoles, donne une ambiance délicieusement flippante et hors du temps.

 

photo Jill quand elle est habillée sérieusement

 

Les jeux de lumière absolument magnifiques et les textures poussiéreuses redessinent totalement les environnements, et donnent régulièrement envie de s'arrêter pour observer cette merveille horrifique. Le manoir Spencer abandonne les teintes orangées et lumineuses pour disparaître dans un nuage sombre et gothique, les extérieurs sont beaucoup plus ténébreux, et les labos encore plus angoissants. Visuellement, c'est donc une réussite éclatante.

En plus, les surprises ne manquent pas dans ce nouveau cauchemar. Entre Lisa Trevor (qui n'était pas dans le jeu original), les zombies qui ressuscitent pour devenir parfaitement terrifiants (à moins d'être brûlés ou d'avoir perdu leur tête avec un bon coup de fusil à pompe), et beaucoup de nouveaux lieux au charme certain, le remake assure amplement sa mission de réinvention de Resident Evil.

Le moins meilleur : Le choix de largement conserver le gameplay rigide des origines a été un frein pour pas mal de gens, mais franchement, non c'est très bien. Ça fait partie du charme old school de Resident Evil.

 

2. RESIDENT EVIL 1 (original)

  • Sortie : 1996
  • Disponible sur : PlayStation, Windows, Saturn
  • Personnages jouables : Jill Valentine et Chris Redfield

 

photoUn pixel-zombie dans le placard

 

Le meilleur : Difficile de ne pas célébrer là où tout a commencé. Capcom et Shinji Mikami se sont bien entendu inspirés du premier Alone in the Dark, monument du survival horror conçu par des français en 1992, mais la réussite de ce premier Resident Evil n'en demeure pas moins grande. Ce n'est pas de la bête nostalgie, mais la simple réalité face à un chef-d'œuvre intemporel.

Passé une intro qui ressemble à un court-métrage d'Uwe Boll, le cauchemar se révèle par couches successives au gré des pièces et trouvailles, avec une foule de surprises derrière le décor a priori ordinaire du grand hall. C'est un véritable voyage au-delà du réel, d'une richesse horrifique démente.

Comment ne pas parler de cette première apparition de zombie, au fond d'un couloir ? Comment oublier ce foutu serpent venimeux, ces guêpes inattendues, et ces requins improbables ? Comment ne pas avoir en tête des images très nettes de ces égouts, ce sous-sol, ces jardins gothiques, ou ces labos des enfers ? L'imaginaire horrifique de ce premier opus reste incroyablement riche, piochant dans l'horreur, la SF et le fantastique, avec une touche de gore et de thriller parfaitement maîtrisée.

 

photoOn se souvient de toi

 

Oui, le scénario extrêmement simple est digne d'une petite série B, mais il est diablement efficace.  Et la mise en scène très soignée parvient à toujours maintenir le cap, grâce à une foule de moments mémorables (l'apparition des chiens avec les fenêtres, la cinématique en vue à la première personne du Hunter, les écrans de chargement qui servent de pauses terribles).

Resident Evil premier du nom reste un modèle indéniable, encore parfaitement jouable des années après. Et la fantastique musique d'Akari Kaida (First Floor Mansion, Forest is DEAD, Mansion Basement, More Rooms...) est la cerise sur ce gâteau d'angoisse.

 

 

Le moins meilleur : Ce qui a le plus vieilli, c'est bel et bien l'intro du jeu, à l'époque glorieuse où on pensait que c'était une bonne idée d'intégrer des scènes tournées avec de "vrais" acteurs. Mais même ça, c'est irrésistible.

  

1. RESIDENT EVIL 2 (original)

  • Sortie : 1998
  • Disponible sur : PlayStation, Windows, Nintento 64, Dreamcast, GameCube
  • Personnages jouables : Leon S. Kennedy et Claire Redfield (et Sherry et Ada, vite fait)

 

Photo Claire Redfield, Leon Kennedy, Resident Evil 2 RemakeSur le boîtier

 

Pourquoi c'est sûrement le meilleur : Serait-ce la suite parfaite d'un jeu parfait ? Malgré un développement très compliqué (une première version quasi terminée a été abandonnée pour repenser tout le jeu, en changeant notamment la direction artistique et le personnage féminin), Resident Evil 2 est un modèle dans le genre.

RE2 reprend la recette du premier épisode et y ajoute une ambition plus grande. Tout y est plus grand, plus gros, plus gore, sans pour autant perdre l'équilibre de l'horreur et du spectacle. Avec Claire et Leon, le jeu reprend l'idée d'un duo, mais l'exploite beaucoup mieux grâce à des interactions et des chemins qui s'entrecroisent. Résistant à l'appel trop facile d'une romance, l'équipe a créé deux personnages modernes, indépendants et solides, et bien plus intéressants que les clichés de jeune flic idéaliste et jeune femme badass. Leon et Claire ont droit à plus d'espace que Chris et Jill pour exister, et le jeu y gagne de l'émotion.

 

photoSur ton écran

 

L'intrigue en bénéficie, puisque cette suite utilise les bonnes vieilles ficelles du genre pour un cauchemar trépidant : une enfant à sauver comme dans Aliens, le retour, une romance avec une mystérieuse femme fatale, deux gros monstres harceleurs (qui posent déjà les fondations de Nemesis), tout ça autour d'un duo type buddy movie qui se croise et s'entraide. Et entre un gros croco et quelques nouveautés étonnantes dans le bestiaire, l'horreur ne cesse de surprendre dans ce scénario.

Côté univers, RE2 reprend le squelette du premier jeu, avec un commissariat comme QG, qui cache divers secrets et sous-sols menant finalement à l'inévitable labo d'Umbrella. Mais là encore, tout est plus ambitieux et extrême. Ce décor principal est un labyrinthe rempli de pièges, d'énigmes et de créatures. Du premier licker aux plantes infernales du labo, en passant par quelques extérieurs de Raccoon City, il y a la sensation d'avoir traversé un monde entier. Jusqu'au bouquet final d'un double climax spectaculaire, avec compte à rebours, enjeux au max, et morceaux de bravoure vertigineux.

 

photoInoubliables comptes à rebours de fin

 

C'est là l'autre belle idée du jeu : ce double scénario, en partie identique, mais qui offre une autre perspective sur le cauchemar, avec plusieurs variantes très amusantes. D'un objet laissé dans un casier pour le scénario B de l'autre, à des phases de jeu spécifiques à chaque personnage, RE2 est un vrai plaisir de rejouabilité. Leon A et Claire B, Claire A puis Leon B : il y a de quoi faire.

Enfin, impossible de ne pas s'arrêter encore une fois sur l'ambiance sonore et la musique. Les bruitages sont là encore très soignés, servant parfaitement la mise en scène pour créer la tension et définir chaque bestiole, même hors champ. Et les thèmes de Masami Ueda, Shusaku Uchiyama et Syun Nishigaki (avec la participation de Naoshi Mizuta) sont mémorables, à cheval entre les simples ambiances et les grands moments épiques (The Front Hall, The First Floor, The Marshalling Yard, The First Malformation of G,The Underground Laboratory).

Dernière petite touche parfaite : Romero a réalisé une pub pour le jeu, avec Brad Renfro en Leon et Adrienne Frantz en Claire, qui affrontent une horde de zombies. Une rencontre évidente, qui a même failli mener le cinéaste à l'adaptation du jeu au cinéma... avant que ça n'arrive entre les mains de Paul W.S. Anderson.

 

 

Tout savoir sur Resident Evil 4 (remake)

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commentaires
Lougnar
28/03/2023 à 15:22

J'ai acheté RE4 remake sur PS4 fat... Quelle erreur ! Graphiquement c'est du foutage de gueule ! Même Uncharted 4 qui a 7ans est bien plus beau, un comble !

LouiG
28/03/2023 à 09:40

Dire qu'à l'époque j'ai fait RE3 sur un cd gravé, en n&b et en japonais .... quel kiff ^^

Cidjay
28/03/2023 à 09:29

Le Resident Zero est un très bon épisode, bien mieux que les 2 revelations je trouve, et Le rebirth est mieux que l'original qui a très mal vieilli.
Les deux plus mauvais sont à mon sens le 6 et le 5...

Dododu92
28/03/2023 à 08:58

RE3 Remake est globalement apprécié pour sa rejouabilité et pour son scoring.

Le mettre en pire c'est une grossière erreur de jugement.
C'est un jeu typé arcade avec un rythme soutenu, des graphismes et un gameplay de très bonnes factures.

Ce qui est déjà beaucoup pour un jeuxvidéo.

Ensuite ses NG+ , sont très importants et font entièrement parti de l'expérience de RE3R.

Il y avait largement pire à mettre franchement, dans les spin-off notamment.

Le pire c'est que c'est un bon jeu en plus, il pourrait même être dans les tops de certains.

Geoffrey Crété - Rédaction
27/03/2023 à 19:33

@real

C'est justement ce que je salue pour le premier : l'ambiance, vraiment soignée et réussie. Et qui sauve le côté paresseux du gameplay et de l'intrigue. En revanche, Revelations 2, c'est vraiment impossible pour moi, l'ambiance est très, très loin des autres épisodes, ça ne sauve rien.

real
27/03/2023 à 19:20

Hello à tous.
Comme lu plus haut, je vous trouve dur avec Révélations 1 & 2.
S'ils n'ont pas la maniabilité et l'élégance de leurs ainés, ils sont su retrouver, chacun à leurs sorties, l'ambiance gothique et "frisson" qui avait souvent manqué, par frénésie ou grandiloquence.

Geoffrey Crété - Rédaction
27/03/2023 à 18:31

***Information : le classement a été entièrement mis à jour le 27 mars 2023, donc possible que certains jeux discutés dans les précédents commentaires ne soient plus exactement à la même place****

Fre89
08/05/2021 à 22:05

Le 5 était de base une gageure...à l'époque, passer après le 4 relevait clairement du défi. Quelque part, Shinji Mikami a indirectement signé la mort de sa saga en pondant le 4ème opus...
Après c'est vrai que le RE VILLAGE de son côté questionne pas mal sur ce qu'il peut finalement apporter au lore de Resident Evil...et comme vous l'avez précisé le rapport avec Umbrella est tellement...'what the fuck?", si j'ose dire. Le jeu est pas mal mais on sent les inspirations à OUTLAST 2, RE 4, etc. Donc c'est un jeu qui en a sous le capos mais qui arrive à très vite trouver ses limites à force de vouloir rendre dommage au 4.
On retombe aussi dans les mêmes travers que le 7 ou le 6: "Resident Evil Modern Warfare" hein. Faire un survival-horreur qui puisse plaire à tout le monde (tout joueurs confondus j'entends), c'est un peu le gros problème avec CAPCOM (le cas d'école RE6 où c'était limite du Michael Bay haha). Mais ça repose une autre questions sous-jacente: la saga RESIDENT EVIL a t-elle toujours été en sursis? Pour avoir un semblant de réflexion sur le sujet, je vous renvoie sur une excellente vidéo qui montrait déjà les inspirations (les plagiats?) sur Alone In The Dark pour pondre le tout premier RE en 96...
De toute façon on approche du grand final. A moins de rebouter la saga je les vois pas nous pondre un Resident Evil 12. A un moment faut passer à autre chose.

Marty
07/05/2021 à 16:00

"il n'y a rien à sauver dans cet épisode en dehors du gameplay et des graphismes!"

C'est deja pas mal pour un jeu vidéo XD !!

Y'en a ils me font mourir de rire XD

Personne
07/05/2021 à 11:17

Après le RE3, ça n'a plus rien à voir avec Résident Evil, faut que Capcom change de nom sur cette franchise, allez je me refais le 1, il est trop cool, et c'est celui là le vrai...

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