Natalie Portman : le côté obscur de la bonne élève d'Hollywood

A l'occasion de la sortie en salles de May December de Todd Haynes,  voici une tentative d'exploration de la carrière de Natalie Portman, actrice hollywoodienne à la carrière parfaite et sans accroc... Ou presque.

Depuis l’enfance, Natalie Portman s’est forgée la plus exemplaire des carrières hollywoodiennes. Auréolée de succès dès Léon en 1994, l’aura de l’actrice n’a jamais faibli, quels que soient les rôles dans lesquels elle a su s’illustrer, de la reine Amidala dans la prélogie Star Wars à la danseuse classique de Black Swan (une performance qui lui vaudra l’Oscar de la meilleure actrice en 2011).

Aujourd’hui à l’affiche de May December, un film du génie Todd Haynes qui tourne en dérision son image de bonne élève, Portman porte un regard lucide et ironique sur un parcours qui semble parfois terriblement lisse...

Pourtant, sa carrière si immaculée ne s’est pas déroulée sans contraintes, sans risques ou même sans obsessions plus ou moins cachées et révélatrices. En soumettant son personnage public aux règles strictes imposées par l'industrie, Portman a su s'imposer dans le temps, tou en ménageant par ailleurs ses engagement politiques. Un succès qui est le résultat d'énormes coups de chance, ou la juste rétribution d'un travail acharné ? Ou les deux ? Comme elle l’avait précédemment fait pour Winona Ryder, Judith revient en vidéo sur ce parcours hors normes, aussi exemplaire que méticuleusement orchestré.