Marvel : Spider-Man : No Way Home balance un deuxième extrait avec Doctor Strange

La promotion à peine poussive de Sony-Marvel pour Spider-Man : No Way Home dévoile un deuxième extrait à la veille de sa sortie en salles.

Alors qu'on avait déjà vu le Bouffon Vert dans un premier teaser et que les critiques américano-dithyrambiques du film sont tombées, Sony continue une opération marketing bien forcée, à coups de TV Spot, mais surtout d'extraits de Spider-Man : No Way Home. À la veille de la sortie du film, qui est sûrement le plus attendu de l'année, le but est de titiller les nerfs des fans, pour que l'explosion n'en soit que plus retentissante lors de leur visionnage.

Cette attente démesurée, on la doit évidemment à la capacité du film à réunir les personnages des trois sagas cinématographiques Spider-Man grâce au multivers, versant sans vergogne dans l'interfranchise qui faisait rêver l'enfant en nous. Celui qui éclatait ses jouets super-héroïques les uns sur les autres. Néanmoins, dans No Way Home, c'est du sérieux, la preuve dans un extrait où Spiderman et Doctor Strange règlent un désaccord concernant les dangers du multivers.

When Stephen Strange talks about the Multiverse, you listen.

One last peek at #SpiderManNoWayHome before it swings into theaters this week. pic.twitter.com/yOMICz4FlF

— PlayStation (@PlayStation) December 14, 2021

Avec comme en-tête de tweet "Quand Stephen Strange parle du multivers, vous l'écoutez", tout est déjà un peu dit. Spider-Man vole une boîte qui pourrait visiblement sceller le destin des méchants qu'il doit attraper et renvoyer dans leurs univers respectifs. Cette quête de retour à l'ordre multiversel et le désaccord entre l'Araignée et le Sorcier Suprême ont déjà été annoncés dans la seconde bande-annonce de No Way Home, donc rien de neuf sur le plan scénaristique.

On profite donc des restes de la mise en scène de Scott Derrickson (le réalisateur de Doctor Strange), qui a légué les visuels assez marquants de la distorsion magique à l'univers cinématographique Marvel. Spider-Man est balancé comme une balle de ping-pong par les divers artifices du sorcier, impuissant, jusqu'à être transporté dans la fameuse dimension miroir (qui aurait pu résoudre bien des intrigues du MCU, mine de rien). 

On ne cambriole pas impunément le Sorcier Suprême

On notera aussi un passage de la bande-son assez marquant par la gravité de son style (quand Spider-Man tombe dans la dimension miroir). Une sympathique séquence d'action qui, sans être plus inventive que ce qui a déjà été instauré dans le MCU, a le mérite de réutiliser ses atouts de manière astucieuse. Qui plus est, le dilemme auquel Peter semble être confronté est assez intéressant, à croire que ses ennemis jurés peuvent être sauvés, malgré l'inéluctabilité de leur destin. 

Reste à voir si la mise en scène de Watts suivra sur les 2h30 de métrage, et si ces points d'intrigue pourront respirer dans l'océan de références au passé qui nous attend. Spider-Man : No Way Home sortira le 15 décembre dans les salles françaises, et il y a fort à parier que Marvel et Sony, pour s'être permis de balancer autant la sauce, ont encore quelques petites surprises sous le coude.