Les nouveautés films et séries à voir sur Disney+ en octobre

La Rédaction | 6 octobre 2021 - MAJ : 08/11/2021 11:07
La Rédaction | 6 octobre 2021 - MAJ : 08/11/2021 11:07

Parce qu'il n'y a pas que Netflix ou Amazon Prime Video dans ce monde et que d'autres plateformes voient leur catalogue grandir chaque jour, chaque semaine et chaque mois, on a décidé de faire le point sur les nouveautés prévues sur Disney+Chaque début de mois, Ecran Large reviendra donc sur quelques nouveautés ajoutées par Disney+ dans son catalogue, films et séries confondus, originaux ou pas, dans une liste non exhaustive.

Alors, quels sont les films et les séries à ne pas manquer sur la plateforme de streaming en ce mois d'octobre?

 

photo Star

 

DÉJÀ DISPONIBLE

20 ans d'écart

Ça parle de quoi ? Alice Lantins a 38 ans. Elle est belle, ambitieuse et fait preuve d'une impeccable conscience professionnelle au point d'en oublier sa vie privée. Bref, elle a tout pour devenir la prochaine rédactrice en chef du magazine Rebelle, tout, sauf son image de femme coincée. Cependant, lorsque le jeune et charmant Balthazar, à peine 20 ans, va croiser le chemin d'Alice, le regard de ses collègues va inexplicablement changer. Alice va feindre la comédie d'une improbable idylle.

Pourquoi il faut la regarder ? Soyons honnêtes un instant. Les statistiques jouent contre vous. Vos chances d'être un beau, mais timide jeune homme sont limitées. Celles de rencontrer une femme de vingt ans votre aînée, intelligente, sensible, sculpturale et prête à tout pour pulvériser son image de quarantenaire coincée sont infinitésimale. Quant à la perspective que de cette rencontre naisse une histoire d'amour unique et ravageuse, l'oublier vous rendrait un grand service.

Et c'est la raison pour laquelle existent des films comme 20 ans d'écart. Pour que vous puissiez, un peu vivre par procuration un bonheur de papier glacé. Et parce que la vie est bien faite, le long-métrage a la politesse de ne pas vous prendre pour des jambons, en confiant son interprétation à Virginie Efira et Pierre Niney, tous deux excellents, et excellemment servis par un scénario certes prévisible, mais bien construit, équilibré, bourré du charme et de la malice qui font les comédies romantiques réussies.

 

photo, Pierre Niney, Virginie EfiraLe fameux développé-couché

 

BIENTÔT DISPONIBLE

muppets haunted mission - le 8 octobre

Ça parle de quoi ? L’action se déroule le soir d'Halloween, alors que le grand Gonzo, irréductible casse-cou est mis au défi en compagnie de Pepe la crevette royale de passer une nuit dans l'endroit le plus sinistre de la Terre : un manoir hanté ! Il va avoir la mauvaise surprise d'être effrayé par pléthore de personnage du casting mythique des Muppets au cours de cet Halloween Specials !

Pourquoi il faut le regarder ? D'abord parce qu'à chaque production gravitant autour du Muppet Show, on se pose la question légitime de savoir si on sera encore pris dans ce tourbillon de nostalgie autour du mythique programme pour enfants inspiré de la contreculture hippie des années 60 du génial marionnettiste Jim Henson.

Ensuite, parce que ce numéro spécial Halloween, intitulé Muppets Haunted Mansions'inspire des quatre maisons hantées situées dans divers parcs Disney, qu'il comporte trois chansons inédites, et parce que ce rendez-vous familial et chantant débordera à ras bord de guests. De quoi permettre aux adultes comme aux enfants de voir des visages familiers au sein de cette cérémonie de l'effroi Muppet (cet effet pourrait toutefois s'estomper face à une audience qui n'est pas américaine).

Si vous avez de 3 à 99 ans, vous êtes le public cible de ce programme qui ne se borne pas à être un excellent divertissement pour enfant, mais qui a pu, par le passé, référencer Stanley Kubrick ou Star Trek, entre autres. Il a en effet toujours cultivé l'appétence du public adulte, avec des problématiques récentes comme l'amour libre ou l'usage de stupéfiants (qui a conduit certaines familles américaines à boycotter le show des Muppets en 2015). Vivement de voir ce que donnera celui là, donc.

 

photo 1De gauche à droite, Kermit la grenouille et Peggy la cochonne. À moins que ça ne soit l’inverse.

 

reservation dogs - LE 13 octobre

Ça parle de quoi ? Quatre adolescents résident dans une réserve amérindienne dans l'Oklahoma. Rêvant de la quitter pour la Californie, ils commencent à commettre des crimes mineurs...

Pourquoi il faut la regarder ? Créé conjointement par Sterlin Harjo, réalisateur amérindien descendant de la tribu des Seminoles, et Taika Waititi, qui est décidément partout dernièrement, Reservation Dogs annonce la couleur dès son titre. La série déborde ainsi de références cinématographiques et pop culturesques en veux-tu en voilà, mais ne se limite bienheureusement pas à ça. 

Déjà, Reservation Dogs prend un cadre inhabituel à l'écran, une réserve indienne et parvient à en croquer le quotidien avec tendresse, justesse et surtout humour. Avec son casting de comédiens majoritairement d'origine amérindienne, Reservation Dogs est un joli récit sur l'apprentissage de l'âge adulte à ne pas manquer. 

 

photoLa tribu des Goonies

 

patti cake$ - LE 15 OCTOBRE

Ça parle de quoi ? Patricia Dombrowski, alias Patti Cake$, rêve de devenir une star du hip-hop. Sauf qu'elle vit dans une petite ville du New Jersey, travaille comme serveuse, et doit surtout s'occuper de sa mère, une chanteuse ratée et instable, et sa grand-mère. Mais après un battle sur un parking où elle attire l'attention avec son talent de slammeuse, elle va se lancer dans un plan pour y arriver.

Pourquoi il faut le regarder ? Sur le papier, rien de neuf dans cette histoire d'émancipation sur fond de white trash, qui lorgne sur du Ken Loach avec une touche de 8 Mile. Mais le réalisateur et scénariste Geremy Jasper veut surtout s'amuser avec son héroïne, incarnée par la fantastique Danielle Macdonald. Ce qui devient évident quand elle pose avec son meilleur ami indien, un noir métalleux et sa grand-mère en fauteuil roulant avec un masque, pour chanter le fameux PBNJ.

Le cliché de pur cinéma indépendant estampillé Sundance (il y a une amourette, une amitié menacée, et une victoire tant attendue) est là, mais il y a aussi et surtout une petite euphorie face à tant d'énergie et d'humour.

La critique de Patti Cake$

 

Photo Danielle Macdonald, Siddharth Dhananjay, Mamoudou AthiePochette de ton prochain album préféré

 

Poltergeist - LE 15 OCTOBRE

Ça parle de quoi ? Lorsque les Bowen emménagent dans leur nouvelle maison, ils sont rapidement confrontés à des phénomènes étranges. Une présence hante les lieux. Une nuit, leur plus jeune fille, Maddie, disparaît. Pour avoir une chance de la revoir, tous vont devoir mener un combat acharné contre un terrifiant poltergeist…

Pourquoi il faut le regarder ? En 1982, Poltergeist de Tobe Hooper (Massacre à la tronçonneuse) va mettre tout le monde d'accord. Près de 120 millions de dollars de recettes dans le monde, 3 oscars, une rumeur de malédiction entourant le film et son casting... il n'en faudra pas plus pour que le film et ses entités ectoplasmiques perverses et cruelles marquent les esprits

Trente ans plus tard, alors qu'Hollywood est en peine entreprise de recyclage nostalgique, la Fox débauche Gil Kenan (Monster HouseLa Cité de l'ombre) pour remaker la bête. Poltergeist sort mi-2015 et la malédiction a visiblement suivi le film puisque cette fois, c'est le scénariste qui semble être mort avant même le début du tournage. Quand le film ne propose pas une resucée inconsistante du premier, il ajoute de nouvelles idées totalement inutiles, en blindant son récit de jumpscares et d'effets à la mode. Esprits, ne vous montrez pas, par pitié. 

 

Photo, Kennedi ClementsLe casting qui essaie de s'échapper du film

 

the predator - LE 22 OCTOBRE

Ça parle de quoi ? Les pires prédateurs de l'univers sont maintenant plus forts et plus intelligents que jamais, ils se sont génétiquement perfectionnés grâce à l'ADN d'autres espèces. Alors qu’un jeune garçon devient accidentellement leur cible, seuls un équipage hétéroclite d'anciens soldats et un professeur de sciences contestataire peuvent empêcher l’extinction de la race humaine.

Pourquoi il faut le regarder ? Pour lui accorder une seconde chance. Réalisé par le Shane Black post-2010 qui entreprend de saper le respect que les amateurs de son cinéma avaient pour lui en désacralisant à peu près toutes leurs idoles, mutilé et reshooté à l'excès, The Predator semble pensé par le studio comme un reboot fertile et par le cinéaste comme un terrain de jeu stérile.

Black y dézingue dans la joie et la mauvaise humeur la portée mythologique de la bestiole, court-circuitant les ambitions du studio pour ramener la franchise à des motifs bien plus bourrins. Il l'assume à travers son récit et illustre très littéralement le concept de "bigger and louder", autant dans la caractérisation de ses monstres, désormais supplantés par des "super-predators" que dans la progression narrative, culminant avec un climax aussi abruti que chargé en gore numérique. Pas un grand film, donc, loin de là, mais un divertissement taillé pour les week-ends difficiles.

Notre critique de The Predator

 

photo The PredatorUne gueule qui ne porte plus bonheur au box-office

 

Pyramide - LE 22 OCTOBRE

Ça parle de quoi ? Un groupe d'archéologues légèrement jeune et débile explore une étonnante pyramide, découverte dans le désert en Égypte. Évidemment, ils vont s'y retrouver piégés. Et évidemment, ça va mal se passer vu que la pyramide est truffée de pièges et gardée par un monstre.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que personne ne peut résister à un film écrit comme un escape game, même si c'est mauvais. Première réalisation de Grégory Levasseur, fidèle scénariste d'Alexandre Aja (Furia, Haute tension, La Colline a des yeux, Mirrors), Pyramide est plus à ranger du côté de 2e sous-sol (co-écrit avec Aja) qu'autre chose.

Le programme est évidemment excitant pour tout fan de film d'horreur en huis clos, où les personnages interchangeables sont éliminés les uns après les autres dans un récit cousu de fil blanc. Et de ce côté, Pyramide amuse, grâce à un décor à peu près inédit dans un tel cadre. Sauf que tout ça pue un peu trop le mauvais The Descent et [REC] (encore un abruti qui filme), avec un méchant dieu égyptien carnivore qui court après des sous-Lara Croft et Nathan Drake. Le réalisateur a bien du mal à créer un peu de mythologie horrifique, notamment parce que ce Anubis en CGI est tout sauf terrifiant avec sa tronche de gros chien anémique. Reste une petite série B bête et amusante, à condition de ne pas en attendre beaucoup.

La critique de Pyramide

 

Photo"Je crois qu'il attendait une bonne idée dans le film"

 

Mais aussi...

Möbius, Margaret, De l'autre côté, The Orville saisons 1 & 2, Les petits mouchoirs, A l'origine, Les Simpson saison 32, This Is Not A Love Story, Amours, piments et bossa nova, The Chi saison 4, American Dad saison 17, Au-delà des murs...

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commentaires
Spooky
06/10/2021 à 20:06

The predator...

zetagundam
06/10/2021 à 18:00

Je vous trouve bien sympa avec la comédie ratée de Shame Black

Wiiz
06/10/2021 à 14:07

Et l'excellente série The Fosters qui arrive aussi le 20 Octobre sur Disney+ !

Hank Hulé
06/10/2021 à 13:23

reservation dogs est excellent !