Venom 2 devrait encore décevoir côté violence et sang (sans surprise)

Venom : Let's There Be Carnage s'est vu attribuer la classification PG-13, du coup le film risque d'être aussi mou que le premier.

Le monde cruel et violent des comics est rarement un univers enfantin. Cependant, ce n’est pas parce que le matériel de base est brutal que les films suivent la même mouvance. Afin de se garder un large public, les studios derrière les adaptations, que ce soit Marvel, Warner Bros. ou Sony, édulcorent autant que possible afin de proposer un divertissement familial. 

Les fans des comics peuvent alors aisément trouver que les adaptations cinématographiques perdent de leurs identités. Et Venom : Let There Be Carnage ne sera pas en reste puisque le film a reçu une classification PG-13 (ce qui implique un accompagnement fortement recommandé et certaines images pouvant ne pas convenir à des enfants de moins de 13 ans). Pas de quoi nous faire en mettre plein les yeux pour autant.

Attention, faut pas faire peur aux enfants

Le personnage d’Eddie Brock, interprété par Tom Hardy depuis Venom, est l’hôte d’un symbiote alien qui mange des gens. Répétons-le, il mange des gens. Pourtant, la suite Venom : Let’s There Be Carnage n’a reçu que la classification PG-13 pour des séquences intenses de violence et d'action, un langage grossier, des éléments perturbateurs et des références suggestives. Le premier volet avait reçu le même traitement pour son langage et des séquences intenses de violence et d'action de science-fiction... qu'on a surtout entendues en hors-champ. 

L’espoir des fans de voir le film réalisé par Andy Serkis d'obtenir un classement R (accompagnement parental nécessaire pour les enfants de moins de 17 ans aux États-Unis) est donc brisé. Tout comme dans Venom, la suite des aventures d’Eddie Brock risque de concentrer son action (et ses dérives sanglantes) en hors-champ. Voilà qui est bien dommage quand le principal antagoniste est prénommé Carnage (Woody Harrelson). Malgré la petite pépite de violence bien sanglante que Sony a entre les mains, sa préoccupation est ailleurs. 

"Cher Tom, déso mais ça va encore être nul. Bisous"

Car comme le box-office a ses raisons, la classification R aurait pu être une montagne infranchissable, notamment en période pandémique. Peut-être également réfréné par le succès plus que mitigé de The Suicide Squad (qui avait bénéficié de cette classification) au box-office, Sony cherche à rentabiliser à fond, surtout que le film sortira exclusivement en salles. Un film probablement édulcoré, ce qui est vraiment décevant pour le potentiel gore de Venom, mais qui est finalement assez logique au vu de la jeunesse de l’univers étendu de Sony qui prend comme modèle le très rentable MCU et ses films presque tous classifiés PG-13. 

Il n’empêche qu’on risque d’être encore une fois laissé sur notre faim avec Venom : Let There Be Carnage qui n’aura probablement de terrifiant que son titre (et le jeu monosyllabique de Tom Hardy). Le film est prévu pour le 20 octobre 2021, pour vous préparer au carnage, vous pouvez retrouver notre critique du premier opus.