Avatar 2 : 5 preuves qu'il est (vraiment) meilleur que le premier

La Rédaction | 14 juin 2023 - MAJ : 15/06/2023 08:39
La Rédaction | 14 juin 2023 - MAJ : 15/06/2023 08:39

Même si le film divise, les rédacteurs d'Ecran Large sont d'accord sur un point : Avatar 2 : La Voie de l'eau est encore meilleur qu'Avatar.

NOTRE CRITIQUE D'AVATAR 2

Il fallait le voir pour le croire, à tel point qu'on doutait encore de son existence en enfilant nos lunettes 3D, mais Avatar 2 : La Voie de l'eau est bel est bien sorti au cinéma après plus 13 ans d'attente, de faux départs, de fantasmes et d'engueulades. Le premier volet de la saga de James Cameron a divisé le public et alimenté les débats cinéphiles en poussant la mauvaise foi dans les deux camps. Sans surprise, la suite ne fera certainement pas l'unanimité non plus (et heureusement).

Du côté d'Ecran Large, pour changer, les rédacteurs ne sont pas d'accord sur tout, n'ont pas aimé le film pour les mêmes raisons et ne lui font pas les mêmes reproches, mais il y a bien un point qui met tout le monde d'accord : Avatar 2 est bien meilleur qu'Avatar.

ATTENTION SPOILERS

 

 

Dans ta gueule l'ECOLONIALISME

C’est le principal reproche fait au premier opus : sa critique frontale du colonialisme et de ses conséquences écologiques, deux facettes de la même pièce capitalistique. L’urgence climatique imposait de laisser tomber les pincettes, disaient les uns. C’est quand même trop grossier pour être intéressant, assuraient les autres. Et Avatar : la Voie de l’eau pourrait bien les réconcilier, puisque Cameron y précise sa vision, fort des acquis de son précédent film, et toujours bien sûr dans le carcan d’un méga-blockbuster destiné à conquérir le monde.

Grâce à Avatar premier du nom et en amenuisant l’importance de Jake Sully au profit de sa petite famille, il se permet d’adopter d’emblée le point de vue des indigènes plutôt que celui des humains, celui des colonisés plutôt que celui des colonisateurs, ce que peu de divertissements américains ont eu l’occasion d’expérimenter, y compris – au hasard – Pocahontas et Danse avec les loups.

 

Avatar : La Voie de l'eau : photoWelcome to the jungle

 

À travers ce changement de paradigme absolument inédit, puisqu’au milieu de cet univers intégralement virtuel, les Hommes deviennent visuellement les intrus, il bat en brèche les traditionnelles excuses occidentales (la pacification de tribus violentes entre elles, la collecte de ressources inutilisées). Le cinéaste et son spectateur n’ont d’autre choix d’embrasser le mode de vie Na’vi, lui aussi confronté à des discriminations et des conflits, toutefois sans commune mesure avec l’agression colonialiste menée par Quaritch.

L’invasion de Pandora est totale : le scénario lie toutes les problématiques environnementales entre elles et s’attarde cette fois plus précisément sur le spécisme, décrit comme une conséquence directe du mode de pensée colonisateur. Insolite sur le papier, l’idée de pousser la volonté d’empathie jusqu’à dévoiler succinctement la subjectivité d’un cétacé extraterrestre pourrait paraître farfelue. Mais cela permet à Cameron, à qui cette cause tient particulièrement à cœur, d’afficher un militantisme justifié : face à une menace qui décline, parfois même inconsciemment, ses méthodes à la moindre de ses interactions avec son environnement, il faut renier le statu quo cher à nombre de blockbusters contemporains, et faire front.

 

Avatar : La Voie de l'eau : photoIl faut sauver Payakan

 

moins manichéen, plus politique

Le gros problème d'Avatar premier du nom était incontestablement son manichéisme entre les gentils Na'vis d'un côté et les méchants humains-militaires de l'autre. Et forcément avec une vision aussi binaire, le long-métrage manquait de nuances. Il proposait une lecture assez basique des enjeux mis en place sans jamais réussir, de fait, à engager une réflexion complexe sur toutes les thématiques au coeur du récit. On pouvait donc craindre, derrière la maestria technique, une nouvelle désillusion scénaristique.

Heureusement, Avatar : La Voie de l'eau s'améliore en tout point à ce niveau, James Cameron prouvant qu'il est toujours capable de retrouver une forme d'éclat narratif comme pour ses précédents scénarios. Il y a encore évidemment des défauts à certains niveaux (deux ex machina, pan de personnages étrangement mis de côté...), mais les personnages de ce deuxième volet sont vraiment une de ses grandes réussites tant ils offrent un regard plus élaboré sur la guerre en cours sur Pandora.

 

Avatar 2 : La Voie de l'eau : Photo Stephen LangQuaritch, le personnage le plus fascinant ?

 

Le personnage de Quaritch est, de ce point de vue, l'un des plus passionnants tant son nouveau parcours (dans le corps d'un Na'vi désormais) l'oblige à vivre un chemin quasi-identique à celui de Jake Sully dans le premier volet. S'il ne ressent pas forcément les mêmes émotions, le voir intégrer ce corps le rend plus ambivalent, d'autant plus lorsqu'il découvre qu'il a un fils (Spider) et qu'il va choisir, dans le climax final, de le sauver au lieu d'anéantir. Le super-méchant sans âme d'Avatar se transforme soudain en super-méchant avec un coeur et des incertitudes, lui conférant un arc bien plus intrigant pour la suite.

Et cette belle nuance se ressent aussi dans le reste du métrage à travers d'autres personnages. Son fils Spider, par exemple, est la métaphore même de l'entre-deux, coincé dans son corps d'humain et guidé par son amour des Na'vi, évoluant au fil du film après avoir croisé le chemin de son père (on en parle plus bas).

Par ailleurs, l'inquiétude, voire le désespoir, du biologiste (incarné par Jemaine Clement) lors des chasses de tulkun interroge l'éthique des deux camps, le scientifique étant bien conscient qu'il fait partie d'un système destructeur, mais navré de ne pouvoir s'en échapper. Et même si c'est une bribe dans un film de 3h12, cela démontre habilement les dissemblances qui peuvent habiter chaque être humain dans cette guerre (loin de faire totalement l'unanimité donc). 

 

Avatar : La Voie de l'eau : photoL'éveil d'une conscience

 

Au-delà, les Na'vi connaissent aussi une forme de revirement. Alors que tous semblaient vouloir s'engager dans la lutte contre les humains dans le premier volet, le débat s'ouvre dans Avatar 2. Pour les Metkayina, la guerre n'est pas forcément leur combat et ils préfèrent rester à distance du conflit dans un premier temps.

Autant dire que le dualisme du premier volet laisse la place à une intrigue beaucoup plus politique. Les personnages naviguent entre la culpabilité et la rédemption, quel que soit leur camp, et se questionnent alors enfin sur leur conviction et l'altérité. En résulte une oeuvre bien plus passionnante sur l'éveil des consciences et la frontière plus floue du Bien et du Mal.

 

Avatar : La Voie de l'eau : photoQuand le pays de l'eau prend feu

 

DU BON drama des familles

S'il marque le retour tant attendu de Jake et Neytiri, Avatar 2 est autant la suite de leur histoire que le début de celle de leurs enfants. Ceux-ci, au nombre de quatre (ou quatre et demi en comptant Spider), prennent donc une place cruciale dans le récit, qui s'intéresse plus à leur évolution dans leur nouvel environnement qu'à la lutte de leurs parents, qui se retrouvent éclipsés par leur fougueuse progéniture.

Cet apprentissage des us et coutumes des Metkayina permet d'inverser le rapport de force dans la très belle et puissante séquence finale, qui voit les enfants enseigner ce qu'ils ont appris à leurs parents pour les sauver et leur transmettre une forme de sagesse et de savoir qu'ils n'avaient pas. Mais cette distribution étendue, au-delà de soulever de nouvelles questions d'héritage et de transmission, est aussi l'occasion d'installer de nouvelles dynamiques entre les personnages et au passage de muscler leur caractérisation, mais toujours à travers des prismes universels : la paternité, la maternité, l'amitié ou l'amour.

Le fait d'inclure leurs enfants dans la narration permet également d'impacter plus durement et violemment le couple, car si la mort de Grace Augustine était touchante compte tenu de sa relation maternelle avec Jake, celle de Neteyam est déchirante et plus qu'un prétexte pour lâcher une larme ou deux. 

 

Avatar : La Voie de l'eau : photoLe daddy issue, une valeur sûre

 

Un des principaux reproches qui a été fait au premier Avatar était son manichéisme comme on le disait plus haut, à cause de personnages assez caricaturaux, dont le colonel Miles Quaritch. Si la symbolique de le faire revenir dans la peau de son ennemi n'est pas particulièrement fouillée, le scénario s'est débrouillé pour rendre le personnage plus gris et interroger sa nature profonde à travers sa relation naissante avec Spider, le fils biologique de Quaritch 1er du nom. 

Ce mini-Tarzan a un positionnement délicat, si ce n'est tragique, et intensifie presque à lui seul toute la dramaturgie qui reposait principalement sur l'histoire d'amour impossible de Jake et Neytiri dans le précédent opus (même si cet aspect est repris à moindre échelle avec Lo'ak et Tsireya). Spider a un pied dans chaque camp, mais n'a pas encore trouvé sa place, ni son identité. Ce personnage est tiraillé entre deux figures paternelles, deux peuples et deux cultures voués à se détruire mutuellement. Sa relation ambigüe avec Kiri est d'autant plus pertinente qu'elle partage ses interrogations, sa différence et son appartenance à deux mondes en guerre.

 

Avatar : La Voie de l'eau : photoPlus subtile que le white savior habituel 

 

AVATAR 2 fois plus d'action

Il y avait de l'action dans le premier Avatar, mais y avait-il de grands morceaux épiques qui restent en tête pendant des jours, des mois, des années ? Pas sûr. Mais pas grave, puisqu'Avatar 2 y remédie avec un climax sous forme d'immense shoot d'action.

Dans les airs, à la surface de l'eau ou sous l'eau, sur le bateau à l'endroit et à l'envers : James Cameron multiplie les niveaux d'action dans un feu d'artifice où presque tous les personnages sont réunis pour livrer une bataille. Tout semble se jouer ici, maintenant, pour sauver la famille, le clan, l'océan, et finalement l'âme de Pandora. Même la baleine solitaire rejoint la fête, tandis que le cinéaste ne cesse de jouer avec les dimensions, les distances et les environnements, jusqu'à un point monsieur météo avec l'éclipse. Ou comment assembler un best of de sensations et de couleurs, avec bien évidemment du bruit et de la fureur.

Ainsi, si Avatar 2 traîne un peu la patte durant la première moitié, la surdose d'action remplit finalement à merveille la mission du blockbuster total.

 

Avatar : La Voie de l'eau : photoClimax de folie dans 3, 2, 1...

 

Si ce climax fonctionne aussi bien, c'est avant tout parce que James Cameron additionne les conflits pour créer le sentiment d'une urgence collective et individuelle. Autrement dit : les personnages sont les vrais moteurs de l'action, et pas de simples outils. Il faut sauver les enfants sur le bateau et sous l'eau, il faut échapper à Quaritch et aux chasseurs, et il faut éviter les tirs dans le chaos. Ensuite, et avec un deuil à digérer, il faut libérer Kiri et Tuk, et venger la mort de Neteyam. Enfin, il faut s'échapper du bateau qui coule, stopper Quaritch, et finalement sauver Jake, Neytiri et Tuk.

Le monde des enfants entre en collision avec celui des adultes, et la mort brise la candeur des plus jeunes. La guerre totale (le clan Metkayina qui attaque avec les Sully) devient un affrontement personnel (Jake et Neytiri contre Quaritch), avant de se conclure sur une note de pure survie dans un décor d'apocalypse. Cette somme de péripéties qui gonfle la dramaturgie, c'est exactement ce qui manquait au premier Avatar, trop resserré sur quelques personnages (dont des seconds rôles peu intéressants) et conflits trop simples. 

 

Avatar : La Voie de l'eau : photoLe crabe aux pinces dehors

 

James Cameron, lui, semble réunir toutes ses obsessions et donc la moitié de sa filmo (notamment Abyss et Titanic) dans une exaltante escalade d'action et émotion. Le jeu de mots n'est pas de trop : ce climax se traverse comme en apnée, avec quelques respirations bienvenues pour mieux repartir.

Les gens ayant gardé les yeux ouverts sans trop baver se demanderont sûrement où est passé le clan Metkayina (éjecté du climax sans explication), et comment la famille a pu se faire un gros câlin sans penser à Spider. Ils pourront aussi se demander si James Cameron a bien fait de se mesurer à son propre classique Titanic avec une nouvelle scène de naufrage, forcément minuscule à côté. Mais une chose est sûre : sur Pandora, James Cameron n'a pas (déjà) fait mieux, et Avatar 2 écrase le premier.

 

Avatar : La Voie de l'eau : photoNeytiri qui rira le dernier

 

CGI, 3D, HFR, 4K, HDR, IMAX, PZK, CQFD...

S'il y a bien une chose sur laquelle le premier Avatar est inattaquable, c'est sa technique tout bonnement révolutionnaire. James Cameron n'a pas seulement popularisé et perfectionné l'usage moderne de la 3D, mais a inventé de nouveaux outils essentiels au cinéma numérique, à la peinture d'univers virtuels et à la performance capture.

Forcément, on était en droit de se demander si Avatar 2 n'allait pas souffrir d'une perte de cet effet de surprise, mais l'effet de sidération reste total. James Cameron ne s'est pas reposé sur ses lauriers, et a amené une nouvelle fois le cinéma dans le turfu en creusant l'écart avec la concurrence. Au-delà de la précision de textures plus photoréalistes que jamais, La Voie de l'eau est capable de montrer des micro-détails ahurissants qui accentuent l'immersion, du grain de beauté du personnage de Kate Winslet aux cicatrices discrètes de Neytiri.

 

 

C'est d'autant plus impressionnant que les corps des Na'vi (et leurs expressions faciales) s'intègrent parfaitement dans l'univers de Pandora, en particulier avec l'eau, matière ô combien difficile à rendre en CGI, et qui interagit avec les peaux de manière parfaite.

Mais surtout, Avatar 2 prouve à quel point Cameron comprend la technologie et la façon de faire accepter des évolutions à un public récalcitrant. Alors que le HFR (High Frame Rate, une augmentation du nombre d'images par seconde) a été boudé par le public depuis Le Hobbit et Gemini Man pour son fameux "soap opera effect" (qu'on détaille dans la vidéo ci-dessus), le cinéaste a su contourner le problème. 

En alternant les traditionnelles 24 images par seconde avec son double (48 donc), Cameron acclimate l'oeil sans compromettre la fluidité accrue de ses images, dont on perçoit tous les détails. La 3D, très bien pensée au demeurant, en devient plus confortable, et l'on espère sincèrement que cette démarche pourrait enfin imposer un outil essentiel, mais peu apprécié jusque-là. Il va sans dire que l'artiste a perçu les (rares) limites du premier Avatar, et les a transcendées.

Tout savoir sur Avatar 2 : La Voie de l'eau

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commentaires
Jesuis1salepetitcon
20/06/2023 à 23:10

Avatar1 : je suis allez le voir a l'epoque au cinoche bourré de monde lunette 3d je suis rester 30mn et je me suis sauvé laissant mes ami(e)s j'ai essayè de le voir en dvd bluray mais non meme sans lunette 3d j'ai laché au bout de 45mn une histoire merdique pour un film de merde alors je vais pas voir les suites pourtant je suis un grand fan de cameron terminator aliens abyss titanic truelies mais pas avatar

sylvinception
15/06/2023 à 18:06

Et c'était vraiment difficile de faire mieux!! :-)

Neomitch
15/06/2023 à 16:53

@Arnaud (le vrai)

La phrase de Jake est plutôt explicite pour ma part,si ce nouveau programme d'extraction de mémoire était déjà existant au moment de la mort de son frère,il n'aurait pas fait cette réflexion là à Neytiri,elle a donc bien été finalisée par la suite et directement sur Pandora où il y a de nombreux scientifiques,elle n'a pas forcément été inventée sur Terre et amenée ensuite sur Pandora.
Cela ne pose aucun soucis de cohérence sur ce point avec le 1er film de mon côté,je n'ai pas besoin que l'on me donne plus d'infos dans le film à ce sujet;)

Et pour la colonisation de Pandora,là non plus pas de problème pour moi. Les humains vont visiblement sur la planète qu'ils connaissent la plus ressemblante à la terre (eau...) tout simplement. Peu importe si il y a quelques soucis au niveau de l'acceuil^^,c'est une question de survie et les humains savent très bien qu'ils vont pouvoir y vivre malgré tout puisque certains y sont depuis plusieurs années.

Nous ne serons probablement pas d'accord mais ce n'est pas grave,tant que je m'y retrouve c'est le plus important.
Bonne continuation en tout cas:)

Arnaud (le vrai)
15/06/2023 à 13:29

@Neomitch
Mais au final on s’en fout parce que finalement on fait une chose qu’on ne devrait pas faire dans un film (sauf quand c’est le but premier du réal, comme dans Inception, Total Recall ou d’autres, ce qui n’est clairement pas le cas ici ce n’est pas une intention de Cameron) a savoir qu’on interprète

Et on le fait parce que Cameron n’a pas été foutu d’être clair sur ce point.
Vu ta première réponse j’imagine que Durendal en parle dans sa vidéo, et je sais que d’autres ont dit la même chose (Odieux Con*ard le dit il me semble dans son blog)

A partir de ce moment là, il y a incohérence si autant de gens voit une incohérence
Et qu’importe que certains comme toi essayent de sauver le truc en interprétant des bouts de scène.

Une petite phrase toute con a un moment du style « vous êtes les premiers sur qui on teste cette technologie nouvelle » et voilà.
Ça restait pas crédible, mais ça aurait été cohérent

Arnaud (le vrai)
15/06/2023 à 13:18

@Neomitch

Ben justement si le voyage dure 5ans tu penses bien qu’ils n’envoient pas un vaisseau toutes les semaines
Compte tenu du peu de temps qu’il se passe entre l’arrivée de Sully et la fin du film il est évident que la technologie était déjà sur place quand il est arrivé. Tu me donnes des billes la

Sinon on reparle de l’espèce humaine qui cherche à se délocaliser sur une planète où elle ne peut pas respirer ? Et où la nature entière est contre elle depuis la fin du 1er film ?

Eddie Felson
15/06/2023 à 13:14

@Cidjay +1

Cidjay
15/06/2023 à 12:34

"Avatar 2 : 5 preuves qu'il est (vraiment) meilleur que le premier"

Si c'était si évident. Pourquoi vous sentir obligés de le justifier ?

Toutes, absolument toutes, les personnes avec qui j'ai pu en parler sont d'accords avec le fait que le 2 est moins bien que le premier (ou encore plus mauvais, c'est selon...)
Avatar 2 est pour ma part une déconvenue.
repompée grossière du premier, l'effet de surprise en moins, et tout un tas de défauts en plus.
(scénario est creux, personnages lisses et inintéressants, rythme tantôt rushé, tantôt aphasique) reste "l'objet technique" très impressionnat pour qui s'y connaît un peu en effets spéciaux.

Neomitch
15/06/2023 à 10:54

Mince petit bug,je reprends^^

Rien que le voyage vers Pandora dure 5 ans.

Neomitch
15/06/2023 à 10:48

@Arnaud (le vrai)

Il est dit au début du 2ème film que la copie de mémoire est effectuée sur quelques soldats juste avant la bataille finale du 1er film.
D'autre part, entre le début et la fin du 1er film s'écoule plus de 5 ans car rien que le voyage

Arnaud (le vrai)
15/06/2023 à 10:26

@Neomitch

Bon déjà merci je viens de voir que Durendal avait fait une vidéo PJREVAT sur ce film, je vais aller voir ça quand j’aurais un peu de temps

Sinon pour en revenir à la technologie de copie de mémoire, le problème est qu’ils appellent Jake juste après la mort de son frère (ils lui montrent même le corps) et qu’il part pour Pandora dans la foulée
Or, dixit le 2e film, ils copient la mémoire de Quidditch (me rappelle plus son blase) et même celle de son équipe (des troufions de base quand même) avant la fin du 1er film. Et seulement quelques semaines séparent le début de la fin du film

Donc à moins de considérer que les mecs ont mis au point cette technologie révolutionnaire en quelques jours, l’ont envoyé direct sur Pandora pour en faire profiter des soldats no-name random plutôt que des politiques et puissants sur Terre, moi je vais en rester au fait qu’elle existait depuis un moment (mais n’était pas divulguée partout)

Donc si cette partie est incohérente et rend tout le premier film inutile

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