Venom 2 : pourquoi c'est un incroyable Carnage en 10 raisons

La Rédaction | 20 octobre 2021 - MAJ : 20/10/2021 13:29
La Rédaction | 20 octobre 2021 - MAJ : 20/10/2021 13:29

Venom 2 : Let There Be Carnage est une horreur extraordinaire. Pourquoi c'est un désastre unique en son genre, en 10 raisons.

Après avoir subi Venom, vous hésitiez entre vous crever un œil avec vos clés de voiture ou commencer une thérapie pour comprendre pourquoi vous vous voulez tant de mal ? Vous aurez probablement envie de foutre le feu à votre fauteuil de cinéma et le cabinet de votre thérapeute après Venom : Let There Be Carnage, si des envies cinéphilo-suicidaires vous avaient poussé à aller le voir en salles, "au cas où".

 

 

Vomi sur les glorieux écrans de cinéma à partir du 20 octobre, le film avec Tom Hardy repousse les limites du bon goût et du bon sens pour offrir une expérience particulièrement désagréable, et tellement peu amusante qu'elle ferait passer Elektra et Catwoman pour des classiques incompris.

Pourquoi c'est une abomination en 10 raisons, au cas où la critique de Venom 2 n'était pas assez claire.

ATTENTION SPOILERS

 

photoSony goulu

 

1 - Tom Hardy, stop

Combien faut-il de navets à un acteur pour que ses bons films et grands rôles soient noyés dans un océan d'eaux usagées par des choix de carrière douteux ? La question est bête, gratuite et méchante, mais la réponse de Tom Hardy aussi. Si Venom et surtout son succès avaient donné à l'acteur des airs de gueule de bois à l'huile de vidange, Venom 2 donne la sensation que Bronson et Max Max appartiennent à une autre dimension du multivers.

Où est passé le corps massif de Warrior ? Le charisme de La Taupe et Locke ? La force silencieuse de Quand vient la nuit et Dunkerque ? Le bulldozer de The Dark Knight Rises ? Venom a le Tom Hardy qu'il mérite : celui de Target et Capone, c'est-à-dire celui d'une auto-caricature de l'extrême, qui passe ici son temps à trembloter et suer. Évidemment à des années-lumière d'une interprétation sérieuse et torturée, l'acteur est également trop loin d'un vrai grand-guignol assumé, si bien qu'il déambule comme un pantin désarticulé, trimballé devant divers fonds verts et intérieurs sans âme. Et comme il n'a à peu près rien à jouer (là où le premier film était une origin story, au moins), c'est un triste cirque.

 

photo, Tom HardyLe Tom Hardy d'hier jugeant celui de demain

 

C'est le moment où les bonnes âmes pourraient avoir un peu de clémence ou pitié pour Tom Hardy, qui a certainement besoin de payer son matériel de muscu et occuper son temps entre deux Christopher Nolan, ou avant que la foudre divine d'un George Miller ou Alejandro González Iñárritu ne lui retombe dessus. Que nenni : Tom Hardy a co-signé l'histoire de Venom : Let There Be Carnage, et il est également crédité comme producteur.

Autant dire que le monsieur a délibérément participé à cet édifice débilisant. Le pouvoir offert par le premier film a été utilisé de la pire des manières, et certainement pas pour étoffer ce anti-héros et lui donner une trajectoire intéressante.

 

photo, Tom HardyAllez directement dans le caniveau sans passer par la case prison

 

2 - Woody Harrelson (et Naomie Harris) (et tout le monde EN fait)

En sa qualité de producteur et de co-scénariste, il était bien légitime d'offrir la place de choix au sieur Hardy sur le podium du néant radioactif. Mais à tout seigneur tout honneur, il n'est pas le seul ici à jouer comme un ballon percé. Il faut même saluer avec quel investissement ses petits camarades, pourtant brillants artistes, s'échinent à l'égaler dans la nullité. Commençons par Woody Harrelson, qui a déjà fait plus souvent qu'à son tour dans le cabotinage, mais tente ici une expérience particulièrement hasardeuse.

On a plus d'une fois le sentiment d'assister à une parodie grossière de son personnage de Tueurs Nés, interprété par une momie, ponctuellement barbouillée d'effets numériques. Une composition de cet ordre, alliée à un personnage horriblement mal caractérisé est une source d'embarras continuel. Mais ce volcan de la honte bien modeste en comparaison de ce que nous propose l'excellente Naomie Harris. Découverte dans 28 Jours plus tard, trop souvent reléguée au rang de second couteau, elle s'y est néanmoins toujours révélée extrêmement aiguisée, comme en témoignent Miami Vice ou plus récemment Skyfall.

 

photo, Naomie HarrisQuand tu contemples la suite de ta carrière

 

Mais ici, on ne sait pas bien pourquoi la malheureuse surjoue en permanence son personnage de méchante vraiment trop méchante au rire diabolique qui évoque plus la fusion d'une casserole en fonte dans un haut-fourneau que l'expression du Mal. Sans doute consciente de ne rien pouvoir faire pour sauver son personnage, elle se livre à un numéro de seppuku dramaturgique bouleversant, comme si chaque atome de son corps exigeait qu'elle fusionne avec un trou noir.

Notons enfin que personne ne fait rien pour s'élever au-dessus de la mélasse. Michelle Williams sidère dans une imitation un peu gauche de pistolet à clou, Reid Scott tente de nous faire croire qu'il est décédé depuis quelques semaines, et l'invraisemblablement charismatique Stephen Graham semble lutter avec d'intimes problèmes de transit. S'il y a bien une chose qu'on ne peut pas retirer à cette troupe de comédiens en déroute, c'est l'absolue cohérence de leur naufrage.

 

photo"Non, je t'assure, c'est même pas la peine d'apprendre ton texte"

 

3 - La comédie romantIque eddie/venom

C'est le grand moteur """humoristique""" de Venom 2 : la relation amicalo-amoureuse entre Eddie et Venom, traitée comme dans une comédie romantique. Le duo partage une vie, un appartement et un quotidien jusqu'à l'inévitable dispute explosive, puis la séparation. Chacun essaie de tracer sa route en solo, et Venom va même sortir en boîte pour chiner d'autres gens. Mais rien n'y fait, Eddie reste le meilleur. Les deux se retrouvent donc pour discuter et s'excuser, avant une étreinte gluante. Après s'être rabibochés et sauvés en acceptant leurs différences, ils finissent en vacances à la plage.

Le comique de répétition atteint une limite stratosphérique dans le scénario, qui tourne en boucle sur cette note crypto-gay. Et non, parler de crypto-gay n'a rien d'exagéré puisque tout le scénario en joue, allant même jusqu'à utiliser les mots "sortir du placard", champ lexical ô combien explicite du coming out. Venom va même jusqu'à assumer et étaler ses sentiments sur scène, dans un showcase, dans une ambiance plus ou moins clairement queer.

Il va sans dire que tout ça est abordé du bout des doigts, avec autant d'extravagance que lorsque Disney place un couple de lesbiennes dans Star Wars (dans l'arrière-plan-cligne-des-yeux-et-tu-passes-à-côté). C'est donc à la fois très répétitif et parfaitement naze, puisque personne n'ose y aller franco, et s'en amuser réellement.

 

Photo, Tom Hardy"C'est elle ou moi"

 

4 - Le scénario n'a aucun sens

Venom 2, c'est l'histoire du grand méchant tueur en série Cletus Kasady qui cherche un ami. Il a beau garder le secret de l'emplacement de ses victimes, il décide que son copain sera Eddie Brock, et qu'il sera le seul à pouvoir venir lui parler dans la prison. Le même Eddie Brock qui a gagné une grosse réputation de journaliste à la fin du premier film, et qui bien évidemment va décrypter les indices (c'est-à-dire le dessin géant sur un mur de la cellule) pour retrouver les corps des victimes de Kasady. Lequel est très énervé d'avoir été... trahi ?

À la fin du film, Kasady perd la bataille, et lâche un "Moi je voulais juste qu'on soit amis, snif", avant d'être bouffé par Venom

Il y a aussi Frances Barrison, sa copine évidemment méchante, et élevée dans le même orphelinat alors qu'elle a des super-pouvoirs, mais peu importe. Frances est méchante, tellement méchante qu'elle rigole comme un petit diable, a envie de cramer les flics, et va jusqu'à attaquer la copine d'Eddie pour attirer Venom à Carnage. Mais à la toute fin, en plein climax, elle réalise que tout ça est peut-être trop méchant. Elle s'écrie donc subitement que c'est abusé de faire du mal à la blonde qu'elle a elle-même été kidnapper.

 

photoEddie, un ami qui vous veut du bien

 

Le vide est abyssal et la souffrance, réelle, face à ce film sans queue ni tête. Tout repose sur une suite de coïncidences grotesques, avec un niveau de je-m'en-foutisme qui défie les pires telenovelas : Eddie et Venom qui résolvent le mystère des meurtres grâce à un dessin sur un mur et Google image, le gardien de l'orphelinat qui a crevé l'oeil de Frances et qui évidemment est le flic qui colle aux basques d'Eddie, Kasady qui mord le héros juste avant son exécution et paf bienvenue Carnage, le teasing de Toxin au détour d'un plan qui n'a pas grand sens...

Venom 2 a vraisemblablement été assemblé comme un film-post-it, avec diverses scènes obligatoires collées les unes aux autres. Le pire étant que le film n'obéit même pas véritablement aux codes hollywoodiens élémentaires, puisque tout va bien trop vite pour ça.

 

photo, Woody HarrelsonTahiti Bob Warrelson

 

5 - y a-t-il un réalisateur aux manettes ?

Le précédent Venom était un attentat contre l'ophtalmologie, mais en recrutant Andy Serkis au poste de réalisateur, on pouvait espérer que Sony ait choisi de redresser - un peu - la barre, tant l'acteur, producteur et metteur en scène avait dans son escarcelle de solides arguments à faire valoir. Devenu célèbre grâce à ses interprétations de Gollum, King Kong et autres César, le performeur n'en est pas resté au simple stade de l'interprétation sublimée par la technologie, puisqu'il a monté sa propre société de MoCap, devenant un des acteurs les plus respectés et performants du secteur.

Il était donc tout indiqué pour concevoir, encadrer et tirer le meilleur d'un projet nécessitant de gérer la présence envahissante d'effets spéciaux numériques, leur interaction avec personnages et décors, mais aussi diriger ces protagonistes virtuels et veiller à ce qu'ils existent aux yeux des spectateurs. En tant que narrateur, Serkis a fait ses preuves grâce à Mowgli, catastrophe industrielle produite par Warner, avant d'être doublée sur la ligne de sortie par Le Livre de la Jungle de Disney, puis revendu à Netflix. Un échec total donc... doublé d'une belle réussite artistique, et porté par une mise en scène soignée, voire inspirée.

Dès lors, si on se doute bien que le cinéaste a accepté Venom 2 pour se racheter une conduite et une viabilité économique aux yeux des grands studios, son CV parlait pour lui. Malheureusement, on se demande s'il ne fait pas office de prête-nom ici, tant il est impossible de distinguer quel est son apport au projet, une quelconque patte ou excellence technique. En l'état, tout est aussi navrant techniquement que dans le précédent volet, jamais on ne croit aux hideux effets répandus à l'image, tout comme on ne saisit jamais quelle pourrait bien être l'intention de la mise en scène, du découpage ou du montage, régulièrement aux fraises. 

 

photoMon précieux !

 

6 - La foire aux blagues

Depuis son avènement avec Iron Man en 2008, le MCU a appréhendé l'humour comme un de ses principaux ingrédients, poussant absolument tous ses films sur le terrain de la comédie familiale. Ricochet d'une stratégie qui assoit la puissance et l'éclatant succès de Disney, le reste de l'industrie a tenté d'émuler cette recette, souvent de la plus navrante manière, ainsi qu'en témoigne Venom 2.

C'est bien simple, non seulement le scénario enchaine les blagues avec plus d'insistance que Seth Rogen un lendemain de cuite, mais jamais aucune ne fonctionne. La faute à leur nature première, qui oscille entre délire pipi-caca (la gênance de la première séquence dans les toilettes du commissariat) et greffe non-sensique. Premièrement, cette profusion que rien ne vient justifier, jamais, nuit considérablement au programme de base, à savoir raconter les mésaventures d'un salaud attaché à une entité démoniaque dévorant tout sur son passage, mais se trouve encore démultipliée par un montage hasardeux.

 

photo"Et là bim ! la mouche qui pète !"

 

On se souvient que la première bande-annonce du métrage dévoilait notre héros faisant son possible pour tolérer son hôte numérique alors que ce dernier préparait n"importe comment un semblant de petit-déjeuner. Pour idiote qu'elle soit, la scène jouissait d'un tempo comique indiscutable. Très éloigné du sens des personnages, mais rythmiquement efficace. Cette réussite a totalement disparu dans le montage final, puisque Serkis doit insérer en son sein un dialogue poussif pour surligner des enjeux banals, annihilant tout espoir comique.

Plus problématique, on peine parfois tout simplement à distinguer l'objectif de telle ou telle vanne. Pourquoi humilier si cruellement Dan, qui n'a littéralement rien fait à personne, et dont on ne comprend donc pas qu'il sauve tout le monde au bout du compte ? Pourquoi terminer sur un énorme doigt d'honneur à la littérature de Cervantes, sinon pour encourager chacun à assumer une beauferie satisfaite ? Mépris, stupidité ou complaisance, on ne le saura jamais, mais aucun de ses ingrédients n'est favorable à une grosse marrade.

 

photoMême le décor défèque sur sa star

 

7 - L'aseptisation totale

Le savon, c'est très bien pour se laver, mais comme arôme, on a connu plus satisfaisant. Peut-être inconscient de cette équation hygiéno-artistique, le film se savonne la face au point d'en faire des bulles. Et peu importe que l'intrigue prétende mettre face à face deux des plus violents, brutaux, cruels et impitoyables personnages de tout le catalogue Marvel : personne ici ne souhaite prendre le début d'un risque. À vrai dire, on se demande même si le scénario de Kelly Marcel et Hardy n'est pas encore plus inoffensif que celui du film original.

Venom y était déjà un super gentil trop rigolo, mais au moins y mangeait-il quelques crânes, et pas seulement celui du grand-méchant. De même, il ne passait pas son film à réclamer du chocolat, des nuggets ou à regretter de ne pas combattre le mal. Passons sur Carnage qui est tout simplement dénué de la moindre motivation, qui ne bénéficie d'aucun enjeu durant tout le film, pour nous désoler de la savonnette ingérée par les méchants. Kassidy, comme il l'avoue lui-même, n'est motivé que par deux choses : son amour éternel pour Frances et son souhait d'avoir enfin un bon copain (sérieusement)

Ce savonnage généralisé est frappant quand le film s'essaie timidement à des ressorts un peu moins enfantins de comédie. Quand Eddie dialogue à trois avec d'autres protagonistes, notamment Anne, ou que cette dernière flatte le symbiote en flirtant avec lui, on sent bien dans quelle mesure les dialogues installent les ingrédients nécessaires à un double niveau de lecture. Et on constante bien comment rien ne vient jamais les transformer ou développer, l'ensemble étant bien conscient qu'il lui faudrait alors jouer avec un humour plus corrosif, ou une forme d'ambiguïté incompatible avec la comédie tout public.

 

photoDrôle comme un gros nuage de smog

 

8 - L'escroquerie pure et simple

À bien y regarder, il y a quelque chose de miraculeux dans ce Venom 2. Comment une telle brochette de talents a-t-elle pu aboutir à semblable cataclysme ? D'ordinaire, tout blockbuster qui se respecte, de par son budget et donc sa capacité à s'attirer de coûteux talents, peut au moins revendiquer telle ou telle réussite, ou limiter la casse, quand il surprend dans un domaine spécifique. Mais rien de tel ici, d'ailleurs le blockbuster s'avère même incapable de séduire dans la nullité, comme si les rivages du Z frelaté lui étaient interdits, et que seules les eaux saumâtres du navet sclérosé pouvaient l'accueillir.

Sérieusement, ce miracle de je-m'en-foutisme prend ici des proportions jamais vues. On l'a dit, le casting est exceptionnel. L'équipe de production chevronnée. Le compositeur n'est autre que Marco Beltrami, quand le légendaire Robert Richardson se charge de la photographie, le duo de monteurs a une expérience plus que solide... tout, absolument tout était réuni pour que même accidentellement, le film parvienne à réussir quelque chose.

Mais non, tout le monde s'en carre tellement l'oignon que rien n'a de sens. La durée de la chose est ridicule pour un film contenant deux antagonistes et en introduisant un nouveau (Toxin, de manière totalement incompréhensible). Le scénario ne fait même plus semblant de s'inventer des raccourcis, quand dès la première rencontre entre Eddie et Kletus, le symbiote prend le pouvoir pour indiquer au héros (supposément un journaliste d'investigation...) dans quelle direction orienter son enquête. Personne n'en a rien à faire... et peut-être même pas le spectateur.

 

photoQuand même la 3D s'en balec

 

9 - La fameuse scène post-générique

Quelle est la raison d'être de Venom : Let There Be Carnage ? Le carrelage de la nouvelle salle de bain de la villa de Tom Hardy ? La 25e voiture de sport d'un ponte de Sony ? Un pari perdu par Michelle Williams dans les chiottes de la cérémonie des Oscars ? Oui, mais pas que.

À l'écran, c'est certainement la scène post-générique, coup de tonnerre dans le cosmos super-héroïque puisque le multivers débarque comme une onde de choc. Venom et Eddie sont ainsi catapultés dans la dimension des Avengers et plus particulièrement Tom Holland en Spider-Man, directement à la fin de Spider-Man : Far from Home, lorsque l'identité de Peter Parker est révélée au grand jour.

Ainsi, Venom est invité à la grande fête du MCU, de toute évidence pour apparaître dans un Spider-Man : No Way Home qui s'annonce chargé. Car vu comme Venom lèche l'écran LCD, il a visiblement un problème avec l'homme-araignée, et s'attaquera au super-héros tout comme Dr Octopus. Ce troisième Spider-Man en solo chez Marvel va-t-il se fracasser plus vite que son ombre sur le mur de la surenchère, comme le Spider-Man 3 de Sam Raimi, mais sans le talent ? Réponse le 15 décembre.

 

photoQuand tu vois Venom rejoindre ta vie

 

Dans tous les cas, cette scène est gentiment naze pour plusieurs raisons. La première : l'humour est tellement étalé qu'il abîme considérablement le spectaculaire de la situation. Entre la telenovela en plein écran (un troll ultime), Tom Hardy avachi comme un vieux clodo qui a gagné au loto, et l'autre locataire de la chambre qui sort de la salle de bain, c'est une overdose en deux minutes chrono.

La deuxième : vu que cette scène est au fond la seule chose vraiment utile, du point de vue du récit, Venom 2 n'en ressort que plus creux, en parfait film-remplissage. De quoi se dire que vraiment, tout ça aura été une merveilleuse perte de temps.

 

Photo VenomDe l'importance de relativiser les échecs d'hier

 

10 - y'en a pas

On vous avait promis 10 raisons ? Venom avait promis de ne pas nous donner des envies de guerres civiles. Comme le film est une pure arnaque, l'article qui lui est dédié le sera aussi. Pour la beauté du geste et la violence de l'intention.

Tout savoir sur Venom : Let There Be Carnage

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commentaires
SoCorsu
24/11/2021 à 11:10

Je commence par dire que je reste un public facile, car FAN des BD et de ce genre de spectacle.
J'argumente mon point de vue : "c'est nul".

Fabrice
27/10/2021 à 11:09

Si vous n'aimez pas passer votre chemin. J'aime pas et je ne passe pas mon chemin... Surtout devant des "cinéphiles" incapable d'argumenter en faveur d'un film et d'en décrire un contenu qui ferai peut-être envie d'y aller.

Snake
25/10/2021 à 16:39

Pour ma part je me suis régaler un très bon film si vous aimez pas ce genre de film passé votre chemin

Fabrice
25/10/2021 à 12:49

D'un autre côté on va pas attendre des personnages de comics qui passe leur temps a se foutre sur la gueule depuis 70 ans. Il n'y a jamais eu de superbes histoires avec les superman et consort... A part le duo Clairmont /Byrne qui a fait du bon x men dans les années 70 ça n'a jamais volé très haut ces personnages. Seul des mecs comme Warren Ellis sont des gens qui on dans ce milieu quelque chose à dire. Après c'est du mad in us, creux sans rien de consistant de la façade... L'Amérique de Netflix un écran net pour un cerveau fixe... Ou même des daubes comme venom peuvent plaire et trouver grâce aux yeux de certains. Avec comme argument du vide. Putain on en est arrivé ou l'histoire c'est quand même un gars qui essaye d'empêcher à son passager extra terrestre de bouffer les gens... Sic...
Et certains vont nous dire qu'il faut voir plus loin que ça... Putain trop fort ces ricains...

Sparta
25/10/2021 à 10:40

@ecranlarge

Toujours à critiquer des film dans le mauvais sens j ai pas vus beaucoup d article ou vous appuyer un film dans le positif en tout cas on m en propose pas beaucoup.

@a ceux qui aime le film

Il est pas mal, peut être un démarrage assez long, sinon ça ce regarde. Ça vaut pas un film d épopée mais il en faut pour tout les goûts et puis regardons les chiffres au box office c est plutôt intéressant de voir qu il cartonné plutôt bien.

Vive les nains à mort les elfes.

Byakuren
24/10/2021 à 12:24

Alors, déjà...silence.

Si ont parlé de "navet" ici...c'est surtout le nombre de bêtises que je lis dans cet articles. J'ai vue le film hier et, honnêtement j'ai vraiment apprecier ! J'ai ris, été inquiète lors de situation désespérer et j'ai ressentit de la compassion pour Venom ainsi que Eddie brock. Le film n'as pas pour objectif de révolutionner l'année, mais de nous faire passer un bon moment.

De montrer Venom autre chose que comme une bête sanguinaire tueuse...il recherche sa place et surtout de s'entendre avec son hôte. *c'est qui n'est pas evident*

Un combat entre son instincs qui est sa nature primaire et sa raison nouvellement acquis de part l'influence de Eddie. ( je tient à dire que Disney est derrière donc le côté sanglant qu'il y aurait put avoir dans les comics, vous oublier!)

Et qu'avez vous pas comprit dans le mot "adaptation?" Ce n'est pas du tout copier simplement et purement le comic !( dans ces cas là, autant s'arrêter au comics...)

Tout ça pour dire que, il a certes ses défauts mais un film qui réussis à me faire rire, ressentir de la peine ou de l'empathie pour ces personnages, qui me fait passer un bon moment, n'en déplaisent aux autres qui pensent pas comme moi, pour moi c'est un film réussi. Je ne vais pas laisser une majorité pensé pour moi. J'ai aimer le film, j'ai apprécié le moment, je le considère comme un bon divertissement malgré ses défauts.

C'est tout pour moi.

Byakuren
24/10/2021 à 12:14

Alors, déjà...silence. si ont parlé de "navet" ici...c'est surtout le nombre de bêtises que je lis dans cet articles. J'ai vue le film hier et, honnêtement j'ai vraiment apprecier ! J'ai ris, été inquiètelm lors de situation désespérer et j'ai ressentit de la compassion pour Venom ainsi que Eddie brock. Le film n'as pas pour objectif de révolutionne l'année mais de nous faire passer un bon moment. De montrer Venom autre chose que comme une bête sanguinaire tueuse...il recherche sa place et surtout de s'entendre avec son hôte. *c'est qui n'est pas evident* Un combat entre son instincs qui est sa nature primaire et sa raison nouvellement acquis de part l'influence de Eddie. ( je tient à dire que Disney est derrière donc le côté sanglant qu'il y aurait put avoir dans les comics, vous oublier!) Et qu'avez vous pas comprit dans le mot "adaptation?" Ce n'est pas du tout copier simplement et purement le comic !( dans ces cas là, autant s'arrêter au comics...) Tout ça pour dire que, il a certes ces défauts mais un film qui réussis à me faire rire, ressentir de la peine ou de l'empathie pour ces personnages, qui me fait passer un bon moment, n'en déplaisent aux autres qui pensent pas comme moi, pour moi c'est un film réussi. Je ne vais pas laisser une majorité pensé pour moi. J'ai aimer le film, j'ai apprécié le moment, je le considère comme un bon divertissement malgré ces défauts. C'est tout pour moi.

Prisca
22/10/2021 à 11:34

On peu ne pas aimer, ce film est peut être vide
Mais vous et cinglant avec des gens qui ont sûrement plus de talents que vous n'en aurez jamais.

foul
22/10/2021 à 11:18

ecran large petit cerveau le film est sympa c'est pas le film de l année d'accord ms quand meme

Flo
21/10/2021 à 13:58

Précisons que dans ses origines factuelles, Cletus Kasady ne considère pas Brock comme un ami potentiel, mais comme un père - puisque le symbiote noir a engendré le rouge.
Il fait un transfert œdipien fou et pervers, puis tentera ensuite de créer sa propre "famille" (monstrueuse bien sûr).

…Et n’en voulons pas trop à Tom Hardy :
Si ça se trouve, il est en pleine Phase « Nicolas Cage des années 2000-2010 », qui n’a plus rien à prouver, qui s’amuse majoritairement dans des prods plus « enfantines » et plus « Bis », sans se poser de question pertinentes sur ses actes (peur de trop tomber dans la surintelectualisation de l’actorat ?)…
Et qui avec l’âge sera réinventé en acteur baroque et surréaliste, matière vivante que tout cinéaste peut réutiliser à loisir pour les projets les plus hors-normes qui soit – et qui ne lui font pas peur du tout. Manque juste la collection de moumoutes vivantes.

Le vrai Symbiote, c’est lui.
Vivement la Cinquantaine! ;-)

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