Star Wars : L'Ascension de Skywalker est-il vraiment parti pour être un désastre au box-office pour Disney ?

Mathieu Jaborska | 30 janvier 2020 - MAJ : 09/03/2021 15:58
Mathieu Jaborska | 30 janvier 2020 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Dès le début de sa promotion, l'ultime volet de la saga Skywalker interrogeait quant à ses résultats au box-office. Après quelques semaines, qu'en est-il ?

Un bon mois après sa sortie, Star Wars : L'Ascension de Skywalker alimente toujours des débats. Le film lui-même, considéré par beaucoup comme un ratage ; la version abandonnée du film aussi, que Colin Trevorrow devait réaliser, et qui a été dévoilée dans des images étonnantes ; et bien sûr, le succès du blockbuster au box-office.

Le carton phénoménal de Star Wars : Le Réveil de la Force en 2015 étant à peu près indépassable, Les Derniers Jedi ayant été très controversé, cette conclusion était attendue au tournant pour savoir si Disney allait vraiment payer le prix de ses choix.

C'est donc l'heure d'un premier bilan côté business (et pour retrouver notre avis sur le film, c'est par ici dans la critique).

 

Photo Daisy Ridley, Mark Hamill"Je le sens papy, le pire est à venir"

 

L'EMPIRE DISNEY CONTRE-ATTAQUE

Qu’importent les analyses en profondeur, les comparaisons alambiquées et les recomptages, les faits sont là : d’un pur point de vue économique, en tant qu’investissement, Star Wars 9e du nom est un succès. Le symbole est tout trouvé : le film de J.J. Abrams est officiellement rentré dans le club des films milliardaires. Il y a quelques années, y pénétrer était presque utopique. Aujourd’hui, les videurs sont plus sympathiques, surtout quand on porte la marque de Mickey.

 

photoDisney se fait des droïdes en or

 

Eh oui, il est beaucoup plus simple de passer cet impressionnant cap pour un blockbuster de cette ampleur. En 2019, neuf films ont connu cet honneur. Seulement voilà : sur ces 9 films, 8 sont des productions Disney ! Si la barre du milliard est aussi accessible, c’est surtout grâce à la firme qui récoltera l’argent dans tous les cas. Il aura fallu un phénomène presque unique tel que le Joker de Warner pour réussir à faire une percée dans ce prestigieux groupe, à la 7e position. Le reste du classement est occupé, dans l’ordre, par Avengers : Endgame, Le Roi LionLa Reine des neiges 2Spider-Man : Far from home (en partenariat avec Sony), Captain Marvel, Toy Story 4 et Aladdin. Dans tous les cas, L'Ascension de Skywalker rapportera gros à ses producteurs, comme le reste de l’année 2019, propulsant les actionnaires de la firme dans une galaxie lointaine, très lointaine.

Il faut rappeler que cet article est un bilan encore préliminaire. Le long-métrage a encore le temps de vivre. À l’heure de son écriture, il est encore distribué dans plus de 3 000 salles aux États-Unis et dans 48 autres pays. Le film n’a donc pas juste atteint le milliard : il va le dépasser assez facilement.

 

photo, Oscar IsaacEn route vers le succès

 

LA FORCE CASSE TOUT

À l’ouverture, comme ses prédécesseurs, il a fait s’arracher les cheveux à pas mal de gérants de multiplexes. Les premières séances ont été prises d’assaut. En France, il a attiré 2,4 millions de spectateurs dans les salles obscures pour sa première semaine, emmagasinant 16,4 millions de dollars. Il aura fallu cinq semaines pour que 1917 le dépasse. Aux États-Unis, il a cumulé 177,3 millions de dollars pour son premier week-end, ce qui en fait tout de même le 12e plus gros démarrage de tous les temps, juste derrière Captain America : Civil War et neuf autres productions Disney.

Le pays de l'oncle Sam est vraiment l’endroit où le film s’en sort le mieux - et c'est là qu'un studio récupère le plus sur les recettes, surtout sur les premières semaines. Peut-être moins réticent à la culture Disney que les révolutionnaires européens, le public américain constitue tout de même 48 % des recettes du film, c’est-à-dire plus que sur les opus précédents, respectivement à 45,3 % et à 46,5 %. Sur ce territoire, il a cumulé jusque-là plus de 500 millions de dollars, ce qui en fait le 3e plus gros succès de l’année. Et rien ne l’empêche de rêver de la 2e place, tenue par Le Roi Lion et ses 543,6 millions. Hors inflation, c’est tout de même le 15e plus gros succès américain de tous les temps.

Quand on a atteint un tel chiffre au beau milieu de son exploitation, il est définitivement impossible de parler d’échec. Quelles que soient les ambitions de Disney pour ce dernier opus, il reste une opération plus que juteuse.

C’est d’autant plus vrai que ces résultats astronomiques ont été atteints malgré une presse loin d’être généreuse, même aux États-Unis. Peu de films présents dans le top 50 peuvent se targuer d’avoir autant bravé la critique.

 

photo, Adam DriverQuand tu débarques au box-office

 

UN SCORE BIEN EN DESSOUS DES ATTENTES

Toutefois, forcément, quand on compare ces résultats aux attentes de Disney, on peut parler de déception. Sur le papier, L'Ascension de Skywalker avait tout pour plaire à un très large public et pour exploser tous les scores. C’est vendu comme une conclusion à une saga mythique qui est probablement l’univers le plus installé dans la culture populaire contemporaine, le budget est énorme (il est estimé à 275 millions, soit plus que les 200 millions de l'épisode 8, mais moins que les 306 millions de l'épisode 7), la promotion est gargantuesque.

C’était censé être l’aboutissement de trois trilogies de films, soit un must-see absolu pour quiconque aime le son des sabres lasers, et ils sont beaucoup dans ce cas.

 

photo, Adam Driver, Daisy RidleyL'épisode 7 contre l'épisode 9

 

Si dépasser Le Réveil de la Force et ses 2 milliards de dollars de recette (le 3e plus gros score de l'Histoire hors inflation derrière Avatar et Endgame, excusez du peu) n’était pas un objectif raisonnable, puisque ce film est sorti dans un contexte d'attente unique, les exécutifs de Disney devaient espérer que ce dernier opus, signé du même réalisateur, allait au moins dépasser le 1,3 milliard des Derniers Jedi, si détesté par les fans. Il aurait été logique que le film qui clôt ces ultimes aventures familiales éclate son prédécesseur.

En l’état, c’est peu probable. Certes, le film a dépassé le milliard, mais il est déjà sorti dans tous les marchés importants, dont la Chine, et les 300 millions qui lui manquent ne seront sûrement jamais atteints.

Dès le démarrage du film, il était loin derrière les 220 millions cumulés par l’épisode 8 en un week-end, ce qui en faisait le 4e meilleur démarrage aux États-Unis, juste derrière… l’épisode 7. Mais les premiers chiffres ne font pas tout. Le bouche-à-oreille ou la période de sortie d’un film peuvent largement influencer son succès tout au long de sa carrière. Néanmoins, encore une fois, il s'est fait vite distancer. Encore selon le box-office américain, Le Réveil de la Force perdait 39,8 % de spectateurs après son 1er week-end, 39,5 % pour le 2e, 53,1% pour le 3e et 37,8 % pour le quatrième, une bonne performance pour un blockbuster de ce calibre. Les Derniers Jedi avait certes perdu 67,5 % de son public après son premier week-end, mais il avait largement profité des longs week-ends de Noël (qui lui avaient carrément fait gagner de l’audience). L'Ascension de Skywalker a perdu 59,2 % de spectateurs le premier week-end, 52,3 % le 2e week-end, 56 % le 3e week-end. Juste après, il a perdu 1 221 salles. Les distributeurs ne s’y trompent pas : le produit est loin d’être très régulier.

 

photo, Naomi AckieLa faute aux nouveaux personnages...

 

LA CHINE PASSE DU CÔTÉ OBSCUR

La marque Star Wars n'est pas du tout populaire sur ce territoire, les films étant inédits en salles avant l'épisode 7. Malgré ça, et le désintérêt clair et net du public chinois pour la saga au fil des récents films, Disney y croyait : un accord a été conclu avec le géant Tencent China Literrature pour vendre l'univers étendu avec des romans.

Car le marché chinois est aujourd’hui déterminant pour beaucoup de mastodontes du genre, qui y récoltent des centaines de millions pour grossir leurs recettes. Mais pour l'épisode IX, c’est une véritable catastrophe.

Pour son démarrage, il a récolté moins de la moitié de ce qu’avait récolté son prédécesseur, 12,2 millions, ce qui ne le plaçait qu’à la 3e position. À titre de comparaison, le premier volet de la postlogie y avait glané pour son premier week-end 52,3 millions de dollars, 124,1 millions en tout. Le film de Rian Johnson, lui, y avait bien moins trouvé son compte avec 42,5 millions en tout, mais ça sera toujours plus que ce dernier opus, qui a pour l’instant gagné 20,5 millions sur ce territoire désormais très convoité, c’est-à-dire moins de la moitié du score français de 52 millions.

Bien loin du bide de Solo bien sûr, il devrait dépasser la semaine prochaine sans problème l’autre spin off Rogue One, tout juste derrière la barre du milliard, mais il ne fera pas beaucoup plus, un résultat efficace, mais pas à la hauteur des espoirs que les financiers de Disney avaient placé en lui.

 

photo, Kelly Marie Tran... ou aux personnages passés à la trappe ?

 

LA FAUTE AU PUBLIC ?

L’intérêt porté à la trilogie s’essouffle de plus en plus vite. L’épisode 7 a été plus régulier que le 8, lui-même plus régulier que les quatre premières semaines de l’épisode 9. À qui la faute ? Quelque chose ne fonctionne pas. Quand on regarde la prélogie, pourtant très décriée à l’époque, les résultats sont différents. Certes, La Menace fantôme a atteint 924,3 millions (le milliard si on prend en compte la ressortie en 2012), mais La Revanche des Sith a été bien plus énorme (850 millions) que L'Attaque des clones (649,4 millions).

Pour ce qui concerne la trilogie originale, l'effet est le même sur le territoire américain. Hors inflation, Un nouvel espoir avait rapporté 307,2 millions, L'Empire contre-attaque 209,3 millions et Le Retour du Jedi 252,5 millions. À l'internationale, circuit très différent à l'époque, c'est un peu moins le cas, car le 6e opus n'a pas vraiment atteint le score de son prédécesseur (374 millions contre 400 millions). Cependant, au moins aux États-Unis, le bénéfice économique lié à la perspective excitante d'une conclusion n'est pas négligeable. Mais dans le cas de L'Ascension de Skywalker, l'argument n'a pas tant convaincu.

Et surtout, l'intérêt du public a bien plus vite décru, alors qu'entre les épisodes 2 et 3 par exemple, peu de changements sont à noter de ce côté. Qu’est-ce qui fait que Star Wars a perdu une partie de son audience ?

 

photo, Billy Dee WilliamsLe dernier volet... avant le prochain film

 

"C'ETAIT MIEUX AVANT"

Forcément, on peut parler d’un « effet Disney », impliquant que, dès le rachat de Lucasfilm par le nouvel ogre d’Hollywood, le public est resté méfiant et n’est allé voir que les premiers films pour confirmer ses soupçons. Mais c’est beaucoup trop réducteur. En effet, tout ce qu’a produit Disney en rapport avec la franchise galactique n’a pas été boudé par les fans. Solo est un cas à part dont on parle ici, mais Rogue One par exemple, a, lui, tout à fait rempli ses objectifs. Parvenir à un tel score sur la seule foi de l’univers convoqué est assez impressionnant, d’autant plus qu’il s’agit probablement du plus gros succès critique des longs-métrages post-rachat.

 

photo, Daisy Ridley, Adam DriverUne certaine passion pour le recyclage

 

L'essai de Gareth Evans est considéré par beaucoup comme le meilleur morceau du Star Wars sans George Lucas, et cela concerne aussi les détracteurs des épisodes précédents. Et on ne parle même pas de The Mandalorian. La série phare de Disney+ a largement contribué au succès de la plateforme. Il est difficile d’obtenir des chiffres exacts, mais la plupart des analystes s’accordent à dire qu’il s’agit d’une des séries les plus économiquement fiables du moment. Bref, la marque Disney n’a globalement pas vaincu la marque Star Wars, même quand la première exploite sans la moindre vergogne la deuxième, cassant le rythme classique de sortie de la franchise pour proférer moult spin-offs.

C’est bien la postlogie dans son ensemble qui souffre d’un réel désamour. Les épisodes principaux cartonnent tous au début de leur exploitation, avant de se faire de plus en plus délaisser. Le public intéressé est celui qui suit la saga et se précipite la voir en salles, moins le spectateur désireux de passer un bon moment devant un blockbuster hivernal.

La preuve : Jumanji : Next level, sorti en décembre, a bien sûr fait moins fort que son concurrent direct, mais depuis les deux derniers week-ends de l'exploitation américaine, il est repassé devant. Le film d’aventure de Kasdan n’est pas aussi générateur de hype, comme disent les jeunes, mais il tient plus le coup sur le long terme. Pour certains, c’est un événement, pour d’autres, de plus en plus nombreux, un énorme blockbuster de plus. Et si le blockbuster en question se fait attaquer par la critique, son visionnage n’est plus obligatoire.

 

photo, Dwayne Johnson, Karen Gillan, Kevin Hart, Kevin Hart, Awkwafina, Nick JonasJumanji : Next level se défend face à Star Wars

 

STAR WARS ET DISNEY : L'HEURE DU BILAN

Quelle est la responsabilité de Disney dans tout ça ? La gestion de la franchise a globalement bien changé depuis que la firme toute puissante est aux commandes. Pour ce qui concerne les six premiers films, ils sortaient avec un intervalle de trois ans à chaque fois, histoire d’avoir le temps de concevoir la chose, mais aussi de créer une attente chez le public, attente qui a sans aucun doute contribué à l’établissement d’un culte autour de la saga. Disney a décidé que ce rythme n’était pas assez soutenu pour permettre un bénéfice maximum et a décidé, du moins au début, d’alterner un épisode principal, puis un spin-off, ce qui fait un épisode principal tous les deux ans et un Star Wars par an.

Forcément, un phénomène d’accoutumance s’est fait ressentir. Malgré la publicité omniprésente de l’épisode 9, le film n’était pas si attendu et créer une excitation artificielle à grands coups de teasing ne vaudra jamais un bon marinage du public. Dans les faits, cette stratégie leur a été bénéfique : quasiment tous les films de la saga (y compris donc ce dernier opus), ont rapporté très gros.

 

concept Duel of the fateUn concept de la version de Trevorrow

 

Solo ne s’était pas encore vautré au moment où la production de ce dernier épisode a dû démarrer, et donc il est difficile d’accuser la nouvelle politique de Lucasfilm, décidée en panique quand les exécutifs de la firme se sont rendu compte que la marque galactique pouvait ne pas être systématiquement synonyme de gros sous. Mais déjà à l’époque du début de la production de L'Ascension de Skywalker, soit bien avant l’épisode 8, les délais semblaient impossibles à atteindre. Le dernier épisode a été repoussé à quelques semaines de l’arrivée en salles de son prédécesseur, conséquence logique du renvoi de Trevorrow, et apparemment du rejet de sa vision dans son intégralité au profit du fan-service invasif de J.J. Abrams.

De telles décisions, couplées au rythme déjà très soutenu de sortie des films, ont forcément impliqué des délais difficiles à tenir pour les créatifs. Forcément, la pré-production a dû en être impactée, mais la post-production a dû prendre encore plus cher. La monteuse Maryann Brandon s'est dernièrement régulièrement exprimée sur le sujet, révélant la coupe de certaines séquences pourtant essentielles à la compréhension de l'intrigue ou le filmage de reshoots. Même le tournage s'est vu raccourcir drastiquement. Selon elle. par rapport au Réveil de la Force, ce dernier opus aurait perdu 4 mois de tournage, ce qui n'aide pas forcément le résultat final.

Les délais assoiffés de billets verts ont-ils tués Star Wars ? Pas encore, mais Disney lui-même semble avoir fait le bilan de ses fautes dans l’affaire. Conséquence : tous les projets sous forme de trilogie sont annulés et cette structure chère à George Lucas devrait officiellement être abandonnée. Le mystérieux prochain film est prévu pour 2022, histoire d’allouer du temps (mais pas trop non plus) à sa production. Tout porte à croire que le modèle économique de la franchise va se calquer sur l’autre gros morceau made in Disney : le MCU, plus prolifique et peut-être bien plus rentable.

 

photoStar Wars et Marvel : à terme, même combat ?

Tout savoir sur Star Wars : L'Ascension de Skywalker

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commentaires
Karma
16/03/2020 à 09:20

Disney a réussi un tour de force : faire arrêter de faire poindre une poule aux oeufs d'or.

Et mieux rendre les spectateurs indifférents. On ne peut pas photocopiller Sw à l'infini en espérant ce que cela marche.

Excès de créativité (ah Rogue One) ou prise de risques minimums et politiquement correct glucosé jusqù'au trognon ? Telle est la question :

Plus de détails dans cette vidéo qui résume bien tous les problèmes de fond :

https://youtu.be/WtOR4-LujVY

prof west
02/02/2020 à 16:06

non le 9 est bien le meilleur des 3 dernier largement , mais rogue one reste la pépite de l'ère disney illuminati stars wars c'est juste que 85/90% des pseudos fans star wars ne connaissent que dalle a l'univers étendu des animés et des romans alors ils ne comprennes rien aux films logique c'est trop troué !

shion
02/02/2020 à 16:03

endgame était une belle merdasse et un beau foutage et il a bien attiré mdr

Mera
01/02/2020 à 22:45

Oui 317 millions de dollars semble énorme (surtout vu le spectacle du VIII, rien de mauvais mais rien de fou non plus) mais bon, Spider-Man 3 coûte bien officieusement 300 millions de dollars, même chose pour Pirates des Caraïbes 3, des films de 2007, alors avec l'inflation...Pas impossible quoi. Même Batman v Superman coûte en réalité plus de 300 millions de dollars (assez incompréhensible vu le film, que j'aime bien mais qui propose rien de dingue en action, surtout par rapport à Man of Steel) d'après les très fiables The Hollywood Reporter.

J'ai du mal à croire que Disney lâche 75 millions de dollars de plus entre deux opus alors que le VIII rapporte nettement moins que le VII et que Solo flop totalement. Que le IX coûte en revanche moins que le VIII me semble bien plus logique.

Kaddarick
01/02/2020 à 09:43

Le fait que dans la nouvelle trilogie les méchants soient tous des hommes blancs et que les gentils soient tous des non hommes blancs ( à part un ou deux débiles légers peut être) a peut-être privé Disney d'une bonne partie de son public.

Taro
31/01/2020 à 21:35

Surement... il est même plus nul que le dernier jedi.....

Darksky
31/01/2020 à 20:34

C est marrant de voir les pseudo analyse de pseudos bides.... Je ne sais pas pour les autres mais j' ai pas été voir ce film car le 8 m avait profondément déçu et du coup c est le 9 qui en paye le prix

Miami81
31/01/2020 à 12:23

C'est clair que l'abondance de films estampillés Star Wars a tué l'envie de beaucoup de monde hormis les fans d'aller voir les films.
Après, ça reste un choix des producteurs. Lucas voulait une œuvre qui soit culte alors que Disney mise plus sur les rentrées d'argent. Que ça plaise ou non, les deux visions se défendent.
Reste que dans l'histoire cinématographique, Star Wars va rejoindre des sagas comme Terminator ou Die Hard dont la surenchère de films et/ou leur pauvreté a fini par faire perdre le côté attendu des sorties.

Berolson
31/01/2020 à 11:05

Pour (re ) découvrir " l'héritier de l'empire ", le tome 1 de la trilogie " la croisade noire du Jedi fou ", en livre audio, rendez vous sur ma chaîne YouTube : taherl berolson.

Fourtwo
30/01/2020 à 21:37

Gareth Edwards et non Gareth Evans qui a réalisé Rogue One

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