Assassin's Creed : après le DLC au cœur de Paris, Ubisoft a déjà plein d'autres projets en tête

Alors que le DLC Assassin's Creed Valhalla : Le Siège de Paris est officiellement attendu pour cet été, Ubisoft annonce déjà la suite des événements, entre départ inattendu et suivi au long cours. 

Assassin's Creed Valhalla est décidément une belle agence de voyages virtuels. Après l'Angleterre du IXe siècle, puis l'Irlande avec l'extension La Colère des Druides disponible depuis le 13 mai dernier, voilà que le prochain DLC promet de faire visiter Paris. Un retour en France pour la série, puisqu'elle y avait déjà mis les pieds pour le titre Assassin's Creed: Unity qui avait reçu un accueil assez mitigé à sa sortie. 

Si Ubisoft a officialisé au cours du dernier événement en ligne Ubisoft Forward l'existence de la prochaine extension nommée Le Siège de Paris, les informations diffusées jusqu'à présent restent assez maigres. L’un des points les plus intéressants du point de vue scénaristique est le fait qu'il y aura un saut dans le temps de huit ans en avant. Les habitués de AC Valhalla savent d’ores et déjà que l’histoire principale et son premier DLC se déroulent en l’an 877, un an avant la défaite des Scandinaves face au Roi des Anglo-Saxons, Alfred le Grand. L'intrigue principale du titre se déroule sur une année, mais le nouveau DLC ferait avancer les choses jusqu’en 885.

Pour ce qui est du contexte de ce futur DLC attendu pour cet été, les joueurs se retrouveront face à un royaume de France uni sous la bannière de Charles Le Gros, arrière-petit-fils de Charlemagne. Retranché à Paris, il mène une guerre contre la présence nordique sur ses terres, jusqu’à ce qu’Eivor et les autres colons de Ravensthorpe décident de s’en mêler. Et il est fort peu probable que les négociations se déroulent autour d'une table accompagnée d'hydromel et de cervoise. 

Ubisoft a confirmé que l'extension Le Siège de Paris comportera des missions d'infiltrations, et que de nouveaux équipements et capacités seront au rendez-vous. Un ajout attendu depuis longtemps par les joueurs sera également intégré dans les semaines à venir, avant même l'arrivée du prochain DLC : l'apparition des épées à une main. 

Eivor découvre qu'il peut tenir une épée à une seule main. 

Le Siège de Paris sera le deuxième DLC majeur de Valhalla, et le studio affirme que ce ne sera pas le dernier. Alors que les précédents titres de la franchise étaient jusqu'à présent suivis sur une année (avec un rythme de parution qui confinait parfois au ridicule de deux voire trois jeux par an), Valhalla sera suivi sur une seconde année. Pas de feuille de route pour l'instant, mais on dispose déjà de quelques indices sur la suite des événements. 

En effet, la bande-annonce dévoilée à l'Ubisoft Forward s'achève avec une porte runique en fusion qui laisse présager d'autres manigances mythologiques à venir. Après l'Angleterre, l'Irlande et bientôt la France, peut-être que la prochaine extension de Valhalla nous fera sortir de la terre des hommes pour nous emmener dans le royaume des dieux ?

The floor is lava challenge.

Alors que l'avenir vidéoludique de AC Valhalla semble être sur les rails du succès, du côté créatif, les choses pourraient être bien plus compliquées. En effet, Raphaël Lacoste, directeur artistique sur la série AC et membre du staff depuis 16 ans, a annoncé son départ d'Ubisoft pour aller rejoindre le studio de Jade Raymon (productrice sur Assassin's Creed, et Watch Dogs) : Haven Studios. Ce studio indépendant travaille actuellement sur un nouveau titre exclusif à Sony. 

Il s'agit d'un coup dur pour la série, d'autant plus que Darby McDevitt, qui occupait le poste de directeur narratif sur la saga AC a lui aussi révélé son départ de la firme pour partir vers de nouveaux horizons. Il fait désormais partie de l'équipe d'iLLOGIKA, un studio de plus petite ampleur, qui se veut spécialiste des expériences narratives. 

Regard tourné vers l'avenir pour les créatifs. 

Est-ce le début d'une fuite des cerveaux chez Ubisoft ? Les raisons de ces départs sont bien entendu confidentielles, et seules sont invoquées en place publique les habituelles explications du type "nous avons eu envie de passer à autre chose". Dans les couloirs du paysage vidéoludique se murmure surtout le fait que l'orientation de la firme vers les jeux-services ne fasse pas l'unanimité. Sur ce type de produit, les rôles des spécialistes de la narration étant réduits à peau de chagrin, ceci pourrait être une bonne raison d'aller voir ailleurs...