Une année, un film : Les oeuvres qui ont marqué Rémi Bezançon (7)

Thomas Messias | 14 juillet 2008
Thomas Messias | 14 juillet 2008

Le 23 juillet 2008 sort Le premier jour du reste de ta vie, un film auquel on tient énormément à la rédaction d'Ecran Large (lire notre critique pour le moins dithyrambique ici). Pour mettre en avant notre énorme coup de cœur de l'année, on a décidé de donner la parole à son auteur. Tout juste âgé de 37 ans (voire 12 ans ½ quand on écoute son actrice Zabou Breitman en parler), Rémi Bezançon est un cinéaste qui aime et connaît le cinéma n'hésitant jamais à faire directement référence aux films qui l'ont marqué comme ce fut le cas dans Ma vie en l'air et encore plus dans son nouveau film.

 

On l'a donc soumis à un jeu pour le moins atroce : choisir un (et seulement un) film phare par année de sa vie et nous raconter pourquoi ce dernier a marqué sa vie de cinéphile (pour ce jeu, on tient compte de la sortie du film en salles françaises).


Jusqu'à la sortie du film, on vous propose tous les jours ses choix. En espérant que cela vous donne envie d'aller voir le sien...

 

 

 

1983
 
 
 

Le retour du Jedi (Richard Marquand)

 

  

 

Je vous l’accorde, Le retour du Jedi n’est pas le meilleur de la trilogie, titre qui revient sans aucun doute à L’empire contre attaque, plus sombre et mieux réalisé (ne parlons pas de l’ « autre » trilogie dont, quoiqu’en disent les fans les plus absolus, il n’y a malheureusement rien à sauver mis à part la toute dernière demi-heure) Mais pour cause d’embouteillages monstres en 1977 et en 1980, je me retrouve à parler de l’épisode VI dont le seul débat à l’époque consistait à savoir s’il y avait des enfants ou des personnes de petites tailles à l’intérieur des Ewoks… Une question aussi importante que Deckard est-il un répliquant ? (voir ici) Ou Noodles a-t-il halluciné toute la fin d’Il était une fois en Amérique ? (voir plus bas…) Blague à part, le Jedi est un film qu’on regarde toujours avec autant de plaisir.

 

 

 

 

 

 

 

1984

 

 

Il était une fois en Amérique (Sergio Leone)

 

 

 

 

« Qu'est ce que t'as fait pendant toutes ces années ? Je me suis couché de bonne heure. » Il était une fois en Amérique est au cinéma ce qu’A la recherche du temps perdu est à la littérature. Si Leone emprunte à Proust la toute première phrase de son monument « Longtemps je me suis couché de bonne heure », c’est qu’il a conscience de s’approcher du thème obsessionnel de l’écrivain : le temps. Le film de Sergio Leone est une fresque passionnante, une merveille cinématographique qui a sa place parmi les plus grands, là haut, tout là haut…

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autoportrait de Rémi Bezançon
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