Henry Cavill n'est "pas fan" des scènes de sexe au cinéma qui sont "trop utilisées"

Henry Cavill remet une pièce dans la machine des scènes de sexe au cinéma, et continue d'alimenter un débat qui n'a pas vraiment lieu d'être.

Le débat sur les scènes de sexe au cinéma ne date pas d'hier, mais il a clairement pris une nouvelle dimension depuis les années 2020 (comme bien d'autres débats stériles sur ce cher septième art, d'ailleurs). Le sujet a été le cœur d'une grosse polémique en 2021 lorsque Netflix aurait jugé les scènes de Blonde trop explicites et aurait failli les retirer du biopic.

Depuis, tout le monde y ajoute son grain de sel : "pour ou contre les scènes de sexe au cinéma" est devenu le nouveau "pour ou contre les films de super-héros". En 2023, Vanessa Kirby avait défendu les scènes de sexe du Napoléon de Ridley Scott. Et comme si ces polémiques ne suffisaient pas, Henry Cavill, actuellement à l'affiche d'Argylle de Matthew Vaughn, a lui aussi donné son avis sur l'utilisation de scènes de sexe au cinéma.

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Cavill anti-sexe ?

Dans le podcast Happy Sad Confused, Henry Cavill est revenu sur les scènes de sexe dans les films et les séries, et il n'est clairement pas convaincu par leur utilisation :

« Je ne les comprends pas. Je ne suis pas un fan. [...]Il y a des circonstances dans lesquelles une scène de sexe est réellement bénéfique pour un film, plutôt que seulement pour le public, mais je pense qu'elles sont trop utilisées de nos jours.

On sent qu'elles sont en trop quand on se demande : "Est-ce vraiment nécessaire ou est-ce que ce sont juste des gens qui portent moins de vêtements ?" Et c’est à ce moment-là qu'on commence à se sentir mal à l'aise et qu'on se dit : "Ce n'est pas une performance [d'acteurs]. Il n’y a pas un seul morceau [de la scène] qui puisse se prolonger dans le reste du film." »

Cavill préfère danser

Tout le monde donne son avis, et personne n'a vraiment la réponse. On est plus ou moins tous d'accord que certains programmes en abusent parfois, tandis que d'autres en font carrément le cœur de leur œuvre (coucou Elite saison 98). D'autres divisent évidemment, à l'image de celle entre Florence Pugh et Cillian Murphy dans Oppenheimer, montrant le scientifique dans toute sa vulnérabilité mais jugé inutile par certains spectateurs.

Le débat est donc sans fin et finalement, à l'image de l'art en général, ne contentera jamais tout le monde. En tout cas, pour ceux qui n'aiment ni les scènes de sexe ni les bons films, Cavill est toujours à l'affiche d'Argylle.