Donjons & Dragons : l'antidote aux blockbusters pourris ?

Donjons & Dragons : l'Honneur des voleurs est désormais dans nos salles pour nous sauver des films de super-héros lourdingues.

La planète pop culture l'attendait la dague entre les dents, encore traumatisée par le turbo-nanar des années 2000 et son Jeremy Irons en roue libre sur l'autoroute du cabotinage. Et pourtant, Donjons & Dragons : l'Honneur des voleurs est un divertissement plutôt correct. Et ces snobs frustrés d'Ecran Large ne sont pas les seuls à le dire, puisqu'il bénéficie d'une très bonne presse et d'un bouche-à-oreille flatteur, qui ont indéniablement participé à son démarrage plutôt honnête au box-office.

Et mine de rien, sa générosité fait l'effet d'un vent d'air frais sur une industrie hollywoodienne de plus en plus mégalo, dont les univers étendus abracadabrantesques s'effondrent le uns après les autres sous le poids des cadences infernales et des cahiers des charges. Pourquoi ? Un Mathieu (encore) enrhumé va tâcher de l'expliquer.

Si cette vidéo vous a donné envie d'ignorer l'inflation pour vous ruer dans le multiplexe le plus proche, un seau XXL de pop-corn au caramel sucré entre les mains, c'est tant mieux. Car Donjons & Dragons prouve bel et bien qu'on peut adapter une grosse licence au cinéma sans prendre le grand public pour une vache à lait. Une bonne raison de le mettre en avant, malgré ses défauts.