Les nouveautés films et séries à voir sur Netflix du 29 octobre au 4 novembre

La Rédaction | 30 octobre 2021
La Rédaction | 30 octobre 2021

Netflix balance à tout va nombre de films et séries dans son catalogue chaque semaine, sans qu'on les remarque ou que la plateforme ne l'annonce officiellement. Chaque fin de semaine, Ecran Large reviendra donc sur quelques nouveautés ajoutées par Netflix dans son catalogue, films et séries confondus, originaux ou pas, dans une liste non exhaustive.

Alors, quels sont les films et les séries à ne pas manquer ce week-end sur la plateforme de streaming ?

 

photo, Matthias Schweighöfer"Je crois entendre le Toudoum de Netflix"

 

Army of thieves

Déjà sur Netflix - Durée : 2h09

 

photo, Matthias Schweighöfer, Nathalie EmmanuelNe vous fiez pas à leurs airs graves, ce sont des bouffons 

 

Ça parle de quoi ? Une mystérieuse femme recrute Dieter, employé de banque, pour braquer trois coffres-forts légendaires à travers l'Europe.

Pourquoi il faut le regarder ? Prequel et spin-off d'Army of the Dead, ce film est une comédie d'action complètement décérébrée, au rythme effréné, et à l'humour abrutissant. On se demande l'intérêt d'étendre un univers de zombies avec une banale histoire de braqueurs type Casa de Papel.

Ce qu'il ne repompe pas directement de son prédécesseur, qui était hautement plus euphorisant par la simple puissance de son concept zombiesque, il le reprend des autres films sans vergogne (quand il ne passe pas tout simplement à faire des références explicitement méta). Army of Thieves, c'est cet objet cinématographique non identifié, sur lequel on a envie de faire un jeu de bingo et de shots pour chaque cliché, chaque blague de mauvais goût et chaque référence éclatée qu'il va dégainer à la minute.

Notre critique du film

colin en noir et blanc

Déjà sur Netflix - Durée : Six épisodes d'environ 30 minutes

 

Photo, Jaden Michaels, Colin KaepernickColin (haut) en couleurs

 

Ça parle de quoi ? Colin Kaepernick raconte sa quête d'excellence malgré les obstacles que constituent les différences de couleur, de classe et de culture.

Pourquoi il faut la regarder ? Les documentaires sur les sportifs, c’est du pain béni en or massif 380 carats pour les plateformes de streaming : des success-stories rédigées à l’avance, avec des images d’archives qui n’attendent que d’être montées et commentées. En 2020, déjà sur Netflix, The Last Dance revenait sur la saison 1997-1998 de Michael Jordan au sein de l’équipe des Chicago Bulls et plus largement, sur la carrière du joueur dans les années 1980-1990. En cette fin d’année 2021, c’est au tour de Colin Kaepernick d'être immortalisé dans Colin en noir et blanc

Ex-footballeur américain, ce dernier a connu un retentissement médiatique très important en 2016, lorsqu’au début d’un match, il décida de garder son genou à terre pendant l’hymne national en signe de protestation contre les inégalités raciales. Un geste qui lui vaudra le soutien de nombreux joueurs, des reproches de Donald Trump et une campagne de pub Nike. Retiré des terrains depuis, Kaepernick profite de ce documentaire pour aborder des thématiques comme la discrimination, les inégalités raciales... à travers une reconstitution de sa jeunesse où Nick Offerman (Parks and recreations) et Mary Louise Parker (Weeds) jouent ses parents adoptifs et rien que pour ça, ça vaut le coup.  

demon slayer - saison 1

Disponible le 1er novembre - Durée : 26 épisodes d'environ 23 minutes

 

photoOn vous rembourse votre abonnement Netflix si vous ne pleurez pas devant l'épisode 19

 

Ça parle de quoi ? Tanjiro se lance dans un périlleux voyage pour venger sa famille massacrée par un démon et délivrer sa soeur d'un mauvais sort.

Pourquoi il faut la regarder ? Demon Slayer a vendu 150 millions de mangas, et le film dérivé de son second arc a engrangé plus de 500 millions de dollars en salle au milieu d’un contexte pandémique qui a pourtant bridé des films comme Tenet.

L'adaptation animée de Demon Slayer mérite le coup d’œil en tant que meilleure représentante du genre shonen de la dernière décennie. Sa bande-son, la qualité de son animation, et l’écriture subtile de ses personnages devraient charmer ceux qui ne sont pas fâchés avec l’animation japonaise. Il se pourrait en plus qu’une plus grande partie, si ce n’est l’intégralité du manga, soit adaptée en film, mais aussi en anime, pour notre plus grand plaisir.

the guilty

Sur Netflix le 1er novembre / Sortie en 2018 - Durée : 1h28

 

photo, Jakob Cedergren"Quel est ton film d'horreur préféré ?"

 

Ça parle de quoi ? Relégué au centre d'appels d'urgence, un officier de police tente de secourir une interlocutrice victime d'un enlèvement.

Pourquoi il faut le regarder ? Le huis clos, c’est l’art subtil d’imprimer mouvement et dynamisme à une seule unité de lieu. The Guilty, c’est l’art de river le spectateur à son siège avec un personnage assis pendant presque 1h30. Premier long-métrage du danois Gustav Moller après un court-métrage en 2015, The Guilty est un exercice de style aussi impressionnant que maîtrisé; à mettre en perspective avec le remake joué par Jake Gyllenhaal justement lancé sur Netlfix il y a peu et qui ne vaut clairement que pour son interpète.  

Impressionnant parce qu’il parvient à offrir un vrai morceau de cinéma en jouant discrètement avec les effets de mise en scène, orchestrant un dialogue muet, mais richissime entre le design sonore et l’image. Maîtrisé parce que Moller aménage un suspense à couper à l'Excalibur jusqu’au twist final, retournement surprenant et d’autant plus glaçant qu’il résonne avec le passé nébuleux de notre héros. 

Notre critique du film

Notre critique du remake de The Guilty sur Netflix  

transformers 1, 2 et 3

Sur Netflix le 1er novembre / Sortie en 2007, 2009 et 2011 - Durée : 2h23, 2h29 et 2h34

 

photoLe tas de ferraille le plus majestueux de l'univers

 

Ça parle de quoi ? Une guerre sans merci oppose les Autobots aux cruels Decepticons. Lorsque cette lutte s'étend sur notre Terre, Sam Witwicky, un adolescent ordinaire, devient malgré lui l'espoir de l'humanité.

Pourquoi il faut les regarder ? Transformers, c'est une saga qui a injustement été catégorisée comme un package de beaufitude, de gros canons, de robots et d'explosion. Pourtant, Michael Bay a apporté une telle sensorialité aux designs des Cybertroniens, un tel gigantisme dans la façon dont ils se meuvent dans l'environnement terrien et une mythologie si démentielle qu'il est en réalité impossible d'être imperméable à son style. On peut ressortir de sa séance en ayant adoré ou détesté, mais on ne peut pas juste n'en avoir rien à faire.

Transformers, c'est l'allégorie même du fantasme. À tous les niveaux, le récit de sa trilogie est un spectacle euphorisant. Que ce soit dans la puissance et la noblesse de ses robots jusqu'aux problèmes les plus caricaturaux des Witwicky, Bay exorcise l'énergie difforme et chaotique de notre part adolescente et lui donne une forme bien plus adulte que ce qu'on veut bien voir, entre deux pamphlets machiavéliques de Megatron. Le jusqu'au-boutisme du réalisateur est une véritable marque de respect au contrat moral que tout auteur passe avec ses spectateurs.

Notre classement des Transformers

the harder they fall

Sur Netflix le 3 novembre - Durée : 2h19

 

photoHaut les flingues

 

Ça parle de quoi ? Décidé à se venger, le hors-la-loi Nat Love enfourche son cheval avec sa bande pour régler son compte à son ennemi Rufus Buck, un cruel chef de gang échappé de prison.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que s'il y a bien un genre qui se plaît à muter d'année en année, de mode en mode, pour toujours se réinventer, c'est bien le western. Consubstantiel de l'histoire du cinéma, et bien évidemment du cinéma américain, il aura accompagné le regard des spectateurs sur la mythologie américaine, tout en forgeant le 7e Art outre-Atlantique, engendrant ses héros et ses grandes figures.

Alors forcément, quand un metteur en scène investit cette forme pour s'amuser à la renouveler à l'occasion de son premier film, The Harder They Fall, on est tout de suite curieux. En effet, après avoir réalisé le moyen métrage They die by dawn dans le même style, il pousse tous les curseurs pop au maximum, avec un certain Boaz Yakin comme co-scénariste, qui compte parmi les créateurs les plus malins et insaisissables en activité à Hollywood. Ajoutez à cela un casting prometteur où s'affrontent rien moins que Regina KingIdris ElbaJonathan Majors et Zazie Beetz, pour parfaire ce fumant tableau.

 

Photo ZorroEn avant Netflix

 

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commentaires
MoiLeVrai
01/11/2021 à 15:05

ah le vrai the guilty, je vais me faire un plaisir de le regarder une nouvelle fois.