Kingsman 2 : cette scène d'action complètement folle qui écrase n'importe quel James Bond

La fameuse scène de l’église dans Kingsman : Services secrets (2015) avait su marquer les esprits, de par son second degré, son rythme et sa virtuosité. Mais la suite, Kingsman : Le Cercle d'or, toujours réalisée par Matthew Vaughn et sortie en 2017, contient elle aussi son lot de scènes d’action mémorables. Ode à l’une d’entre elles. ATTENTION : SPOILERS !

Les ingrédients qui font un Kingsman réussi ? Colin Firth et Taron Egerton en smoking, de la mise en scène d’action ultra jouissive et explosive, et une bonne dose d’humour frisant l’absurde. Si Kingsman 2 est souvent considéré comme inférieur au premier volet, il a pourtant su réjouir hautement l’autrice de ces lignes, qui s’en va de ce pas décortiquer la meilleure scène d’action du film pour expliquer un peu l’amour qu’elle lui porte.

Le contexte de la séquence en question ? Eggsy et Harry arrivent dans le repaire de Poppy, une Bree Van de Kamp super méchante incarnée par Julianne Moore, qui veut non seulement soumettre le monde, mais qui retient également le chanteur Elton John prisonnier. Dans ce mini village au style diner des années 50 (mais bourré de robots tueurs), les deux agents secrets arrivent pour tout dynamiter.

 

Les affaires reprennent

 

Who Donut

Tout comme dans le premier opus, cette séquence de joyeux massacre fait office de mise en bouche avant le règlement de compte final entre les deux héros et la grande méchante (secondée de ce traître de Whiskey incarné par Pedro Pascal et qui termine dans un hachoir). De quoi régaler le spectateur dans les grandes largeurs avec un climax d’action décomplexée (quoique les deux affrontements qui suivent ne sont eux-mêmes pas moins savoureux, bien qu’ils impliquent moins de personnages). En parlant de régaler, il faut d’ailleurs parler de l'environnement de la fusillade, qui prend lieu dans le décor improbable d’une sorte de micro-Disney Village des années 50 en plein cœur de la jungle.

Alliant décor d’aventure (ladite jungle) et esthétique vintage et sucrée renvoyant à l’époque des premiers James Bond, la séquence possède de facto un look unique. Mais c’est l’utilisation même du décor qui en fait la réelle puissance : le donut géant utilisé comme cadre de tir mouvant (rappelant le viseur circulaire propre aux introductions des films 007) et l’enseigne en forme de ciseaux qui se décroche pour venir embrocher deux sbires... Chaque élément destiné à faire joli se retrouve en réalité changé en arme comique mais redoutable, faisant de ce décor une dimension particulièrement riche et ludique de la séquence.

 

Un Kingsman dans son habitat naturel