Mission : Impossible - on a classé toute la saga Tom Cruise, du pire au meilleur film

La Rédaction | 21 juillet 2023 - MAJ : 21/07/2023 18:01
La Rédaction | 21 juillet 2023 - MAJ : 21/07/2023 18:01

Quel est le meilleur épisode de la saga culte Mission : Impossible avec la superstar égomaniaque Tom Cruise ? Protocole fantôme ? Fallout ? Rogue Nation ? Le tout premier film ? Mission : Impossible – Dead Reckoning (Partie 1) ?

À l'origine, Mission : Impossible, c'est la série télévisée des années 60 créée par Bruce Geller, avec Peter Graves/Jim Phelps à la tête d'une équipe d'agents secrets incroyables. Désormais, c'est aussi, voire surtout, la saga de Tom Cruise Movies, acteur, producteur et chef d'orchestre d'une franchise incontournable.

Depuis 1996, Tom Cruise/Ethan Hunt court à perdre haleine afin de sauver le monde, film après film. La saga Mission : Impossible a connu des hauts et des bas, à l'image de la trajectoire personnelle et professionnelle de l'acteur, mais elle reste passionnante. Et comme on adore se battre, on a voté pour classer tous les épisodes de la franchise, du pire au meilleur.

Attention spoilers sur les films

 

Ecoute notre podcast sur la saga Mission Impossible !

 

7. Mission : Impossible 2

Sortie : 2000 (et ça se voit) - Durée : 2h03 (et ça se sent)

 

Photo Tom CruiseExplosions ? Check. Colombes ? Check. Cruise ? Check

 

Pourquoi c'est pas si mal : John Woo aux commandes d'un Mission : Impossible, vous en rêviez, le Hollywood des années 2000 l'a fait. Le recyclage et l'essorage des grands noms du cinéma hongkongais se poursuivent avec un deuxième opus qui aura même les honneurs d'une chronique sur Nanarland. Il faut dire que le cinéaste, peu de temps après le pétage de câble Volte/Face, semble presque s'autoparodier, enchainant les séquences d'action surstylisées, les explosions abracadabrantesques et les jets de colombes (de pigeons ?) intempestifs.

Mission : Impossible 2 est un gigantesque pot-pourri du meilleur et du pire de cette période de sa carrière et du cinéma hollywoodien du moment. Difficile de trancher entre les dérapages esthétiques hilarants, un MacGuffin confondant de stupidité, les poursuites interminables et un ventre mou pseudo-romantique plus interminable encore. Tom Cruise, sous pression selon ses partenaires de jeu et forcé de pallier la direction d'acteur d'un Woo qui refuse de parler anglais, est plus flamboyant que jamais, escaladant à mains nues et les cheveux détachés au vent une falaise pour occuper ses vacances. Les personnages secondaires, celui campé par la pauvre Thandiwe Newton en tête, sont aussi insipides et méprisés que possible.

 

Photo Thandie NewtonThandiwe quoi ?

 

Bref, à l'image d'une partition composée par un Hans Zimmer en roue libre, qui alterne reprise à la guitare électrique du thème et vocalises de Lisa Gerrard marchant sur un Lego, MI : 2 est excessif. Les héros draguent à coups de rétroviseurs sur une route de montagne, les climax s'enchâssent les uns dans les autres. Et pour certains (dont une personne à la rédac'), ça en fait paradoxalement l'un des volets les plus mémorables, très imparfait, mais tellement plus débridé que les blockbusters soignés de Christopher McQuarrie.

La scène la plus débile-mais-marrante : Les joutes, c'est marrant. Les motos, c'est cool. Mais quoi de mieux, pour terminer une poursuite de presque 10 minutes, qu'une joute à moto ? Une idée absurde, mais géniale, point d'orgue d'un film qui n'a pas peur d'aligner les cascades du genre. Cela se concrétise par une explosion mécanique (bien sûr) et une double chute de 15 mètres à vue de nez. Rien que pour cette scène, Mission : Impossible 2 mérite le coup d'oeil.

 

6. Mission : Impossible 7 – Dead Reckoning (Partie 1)

Sortie : 2023 - Durée : 2h43 (interminables)

 

 

Pourquoi c'est l'un des moins réussis : C'est l'épisode qui compile tous les pires défauts de la saga tout en se prenant incroyablement au sérieux. Ethan Hunt affronte la grande méchante Entité (qui semble tout droit sortie d'un Fast & Furious), court après une clé pouvant détruire le monde (littéralement une clé), recroise les archétypes de la saga (une autre voleuse malicieuse, encore des flics idiots, d'énièmes boss de la CIA), et écrase encore tous ses copains (Benji et Luther, particulièrement inutiles).

Avec en plus un antagoniste humain fabuleusement insipide, un trauma sorti de nulle part (le flashback désastreux sur cette femme surgie du passé) et la mort décevante d'Ilsa (sacrifice d'un bon personnage pour bêtement motiver le héros, pourtant déjà motivé par la mort de son vieil amour donc), le scénario de Dead Recoking 1 est un carambolage. Ce qui est d'autant plus triste que Hayley Atwell est vraiment une excellente actrice, qui s'en sort admirablement ici.

 

Mission : Impossible – Dead Reckoning (Partie 1) : photo, Hayley Atwell, Tom CruiseVacances romaine

 

On ne va pas voir Mission : Impossible pour le scénario ? Déjà, c'est faux, puisqu'un bon scénario est indispensable à l'efficacité d'un bon blockbuster. Et côté spectacle, Mission : Impossible 7 fait justement pâle figure comparé aux précédents épisodes réalisés par Christopher McQuarrie.

La grande cascade de la moto est beaucoup trop courte et tardive pour avoir un impact. Et entre les échos étranges aux autres blockbusters de 2023 (Fast & Furious 10, Indiana Jones 5 John Wick 4, tournés après) et les références à Uncharted, l'imaginaire de la saga Mission : Impossible semble soudainement s'appauvrir alors que, jusque là, chaque film avait réussi à étonner, et donner l'impression d'un nouveau souffle.

 

Mission : Impossible – Dead Reckoning (Partie 1) : Photo Tom Cruise, Hayley AtwellFranchement, ça vaut pas Uncharted 2

 

La scène la moins ratée : La scène du train, totalement pompée sur le jeu vidéo Uncharted 2 (Christopher McQuarrie prétend ne pas trop connaître les jeux, sauf qu'il avait ouvertement assumé la référence à Uncharted 3 dans l'intro de Rogue Nation). C'est simple mais diablement efficace, notamment parce que Grace et Ethan doivent remonter plusieurs wagons entraînés dans le vide. Les voir accrochés dans un décor retourné, et échapper à un piano digne des Looney Tunes, a quelque chose de réjouissant.

 

5. Mission : Impossible 3

Sortie : 2006 - Durée : 2h06

 

Mission : Impossible 3 : photo, Tom Cruise, Michelle MonaghanLe dernier clip de Green Day

 

Pourquoi il divise : Mission : Impossible 3 n’est pas le plus époustouflant des films de la saga. Avec sa photographie crasseuse qui fleure bon les clips du début des années 2000 et sa mise en scène télévisuelle héritée de la série Alias, du même J. J. Abrams, le film s’est ringardisé très rapidement. Que dire aussi de ses facilités de scénario, comme la manière dont Hunt se sauve de la puce explosive qu’il a dans le cerveau, où la relation clichée et artificielle qui lui est inventée en un clin d’œil avec Julia ?

Et pourtant, le film est également bourré de qualités et de bonnes idées qui méritent d’être reconnues. Parmi celles-ci, il y a le fait que l’histoire développe enfin la thématique des fameux masques hyperréalistes déjà présents dans les précédents opus. La manière dont ceux-ci sont fabriqués, ainsi que la fausse voix qui va avec, deviennent de véritables sujets de suspense et donnent notamment lieu à une scène particulièrement réussie : celle au cours de laquelle nos héros usurpent l’identité du grand méchant interprété par Philip Seymour Hoffman, en copiant son visage et sa voix lors d’un procédé complexe exécuté dans des toilettes en un temps record.

 

Mission : Impossible 3 : photo, Tom Cruise, Keri RussellL'une des meilleures scènes du film (et peut-être de la saga)

 

En parlant de Philip Seymour Hoffman, il faut d’ailleurs souligner ce qu’il apporte au film avec son excellente prestation d’homme singulièrement cruel. Au casting figure également la trop rare Keri Russell, dont la mort du personnage est peut-être l’un des passages les plus marquants de la saga de par l’inéluctabilité et la détresse de cette séquence.

Une scène qui vole haut : La course-poursuite en hélicoptères dans un champ d’éoliennes est en elle-même une idée de spectacle visuel génial. La scène se passant la nuit et la photographie du film étant très sombre, le potentiel en est malheureusement un peu gâché. Pourtant, reste en tête cette confrontation d’hélices qui se rencontrent à des centaines de mètres du sol et qui font trembler le spectateur chaque fois qu’elles menacent de se heurter (ce qui, évidemment, ne manque pas d’arriver). 

 

4. Mission : Impossible - Rogue Nation

Sortie : 2015 - Durée : 2h11

 

Mission : Impossible - Rogue Nation : photo, Tom CruiseVoilà comment on échappe à la scientologie

 

Pourquoi c'est l'un des plus cool : Souvent considéré comme l’un des sauveurs de Mission : Impossible 4 par ses réécritures de scénario, Christopher McQuarrie est devenu depuis Walkyrie l’un des collaborateurs privilégiés de Tom Cruise. Pas étonnant qu’après le succès de Jack Reacher, le réalisateur ait été convié à prendre les rênes de la franchise, pour ne plus les rendre. D’aucuns pourraient se plaindre de ce changement de direction après la diversité d’auteurs des précédents opus, mais McQuarrie a cette valeur d’artisan consciencieux, qui sait adapter son style caméléon aux besoins d’un film.

À vrai dire, Rogue Nation a prouvé plus qu’aucun autre épisode à quel point Mission : Impossible dépend de ses référents, et de sa manière de remixer les grands noms du suspense, du cinéma muet à Hitchcock. C’est sans doute pour cette raison qu’il en est l’opus le plus gracieux, qui tient à la simplicité apparente de sa mise en scène. De ce plan fixe sur la carlingue de l’avion auquel est accroché Ethan Hunt à ce final sobre autour d’une table et d’une bombe, ce cinquième volet est un bijou d’efficacité, qui n’a pas peur de citer ses classiques, même s’il perd un peu en flamboyance.

 

Mission : Impossible Rogue Nation : Photo Tom Cruise,  Rebecca FergusonRebecca Ferguson, la nouvelle venue qui fait la différence

 

Sans doute que l’introduction de Rebecca Ferguson en Ilsa Faust, véritable Ingrid Bergman moderne, y est pour beaucoup dans cette tonalité. En tout cas, Mission : Impossible est plus que jamais devenu avec Rogue Nation (et McQuarrie) un patchwork référentiel grisant et malin, pour des idées particulièrement ludiques (l’infiltration sous-marine pour ne citer qu’elle).

La scène qui dit tout du film : L’Opéra de Vienne n’est peut-être pas le set-piece le plus spectaculaire du film, mais il reflète à la perfection l’ambition de McQuarrie. Relecture assumée de L’Homme qui en savait trop, cette tentative d’assassinat repose habilement sur un montage alterné et sur la spatialisation de ses protagonistes pour engendrer sa montée en tension. À grands coups de flingue-flûte traversière et de combats en coulisses se compose une partition d’action formidablement orchestrée. En bref, toute la maîtrise de Mission : Impossible encapsulée dans une séquence.

 

3. Mission : Impossible 1

Sortie : 1996 - Durée : 1h50

 

Mission : Impossible : photo, Tom CruiseIl reste une poussière juste ici

 

Pourquoi c’est pas loin d’être le meilleur : Mission : Impossible, c’est le premier, l’original, le daron des aventures de Hunt. Donc, forcément, il bénéficie d’une originalité, d’une authenticité et d’un attachement de la part du public tout particuliers. Et ce n’est pas par hasard, puisqu’après tout, c’est le grand Brian de Palma qui est aux commandes. Avec sa patte néo-noir et sulfureuse, De Palma signe un film d’espionnage qui malmène son spectateur en dynamitant ses repères et en exécutant ses personnages à tour de bras.

Si ce premier film n’a pas le souffle épique et les cascades ahurissantes de certaines de ses suites, il ancre déjà les caractéristiques principales de la série, la relation houleuse entre Hunt et sa hiérarchie en tête. Avec un casting déjà luxueux (Jon Voight, Emmanuelle Béart, Kristin Scott Thomas, Vanessa Redgrave, Emilio Estevez, Jean Reno...), ce premier volet place la barre haut, sans qu’elle soit si souvent égalée ou dépassée par la suite.

 

Mission : Impossible : photo, Tom CruiseSignin' in the Rain

 

Il faut dire que la séquence emblématique de Cruise suspendu à quelques centimètres d’un sol piégé, dans une chambre forte d’un blanc aveuglant, reste aujourd’hui l’un des moments les plus cultes de la carrière d’Ethan Hunt et de celle de son interprète. Le tout, mis en scène par un maître du suspense et digne héritier d’Hitchcock s’il en est, était voué à faire date dans le film d’espionnage moderne.

La scène qui mouille la chemise : Alors que Hunt comprend qu’il est soupçonné par son supérieur d’être un ennemi, suite à un tête-à-tête tendu dans un restaurant, le héros doit trouver le moyen de s’échapper avant d’y laisser sa peau. Pour ce faire, il colle un bout de chewing-gum explosif (de marque inconnue) sur un aquarium géant, brisant la vitre et libérant 16 tonnes d’eau dans le décor. Filmée au ralenti, la cascade mythique (et la première de nombreuses cascades signées par l’acteur en personne au sein de la saga) iconise en quelques secondes l’essence de l'Ethan Hunt que l’on connaît aujourd’hui. 

 

2. Mission : Impossible - Protocole Fantôme

Sortie : 2011 - Durée : 2h12

 

Mission : Impossible - Protocole Fantôme : photo, Tom CruiseMains moites, mains moites, mains moites

 

Pourquoi c'est (presque) le meilleur : Protocole Fantôme n’est pas seulement l'un des meilleurs Mission : Impossible. C’est un pur miracle, qui avait tout pour se casser la figure après la réception mitigée du 3. Alors que Tom Cruise semblait sur la sellette, la star a eu la bonne idée de remettre l’esprit d’équipe au cœur de la saga. Bien sûr, avec son sourire Colgate et ses cheveux au vent, l’acteur reste le centre mégalo du film. Mais en producteur habile, Cruise a su être malin en confiant le projet à Brad Bird (Le Géant de fer, Les Indestructibles). Le génie de l’animation inclut une dimension cartoonesque totalement en accord avec les prouesses physiques de la star, et en profite pour faire un pas de côté nécessaire.

Dès l’évasion inaugurale d’une prison, où Hunt doit attendre qu’on lui ouvre une porte, le cinéaste joue du contretemps, du retournement de situation qui oblige les personnages à improviser, parfois en dépit des limites de leur corps. Ce qui marche dans les scènes d’action de Mission : Impossible, c’est cette nécessité de l’inattendu, qui passe ici par le dysfonctionnement permanent des gadgets et de l’organisation des héros. C’est avec cette mécanique en tête que Bird transcende l’exercice, comme lors de cette course-poursuite somme toute classique, qu’il pervertit par l’ajout d’une tempête de sable.

 

Mission : Impossible - Protocole Fantôme : photo, Léa SeydouxL'important n'est pas la chute (les vrais savent pourquoi)

 

Dès lors, l’humain est bien contraint de reprendre le pas sur la machine, et Ethan Hunt se rend compte que sans ses acolytes, il est bien peu de choses. De cette énergie de troupe, Brad Bird compose la scénographie la plus méticuleuse de la saga, et lui offre certains de ses plus beaux morceaux de bravoure, même si l’ensemble peine à se remettre de son deuxième acte dantesque.

La scène pour les gouverner toutes : Impossible de ne pas revenir sur la scène d’escalade à l’extérieur du Burj Khalifa, véritable traumatisme pour toute personne ayant le vertige. Les plans larges de Brad Bird et ses plongées en IMAX suffisent pour authentifier la performance de Tom Cruise, mais le cinéaste ne se contente pas de cet effet wahou. Au contraire, il ne cesse de rebattre les cartes, notamment avec ces gants-ventouses voués à dysfonctionner. Au-delà de cette réussite, c’est aussi la séquence qui symbolise le mieux la réussite marketing de Mission : Impossible, qui sait désormais nous promettre les meilleures cascades suicidaires de son acteur principal.

 

1. Mission : Impossible - Fallout

Sortie : 2018 - Durée : 2h28

 

Mission : Impossible - Fallout : photo, Tom Cruise, Henry Cavill, Rebecca FergusonTom Cruise v Superman

 

Pourquoi c’est le meilleur : Mission : Impossible - Fallout est la quintessence de la méthodologie de la franchise. Plus que jamais, le socle d’espionnage et l’intrigue servent avant tout de liant épuré aux scènes d’action les plus épiques et inventives de la saga. Il faut dire qu’en ramenant Ilsa Faust et Solomon Lane dans l’équation, le film de Christopher McQuarrie profite d’un certain bagage émotionnel, amplifié lorsque Hunt se confronte à son passé en retrouvant Julia.

Fallout cherche à boucler certains arcs narratifs, et à offrir une sorte de paix intérieure à un personnage faisant toujours face à un monde en perdition. Tom Cruise y débute une forme d’étude d’Ethan Hunt (qui sera prolongée dans Dead Reckoning) et interroge son identité de sauveur sacrificiel en l’opposant à son alter-ego maléfique, August Walker (Henry Cavill).

 

Mission : Impossible - Fallout : photo, Tom CruiseMême Tom Cruise a peur de la police française

 

De cette façon, ce sixième opus profite d’une dynamique encore jamais vue dans la saga, gagnant au passage en puissance dans ses enjeux, ses rapports de force entre personnages et ses retournements de situation. Comme si McQuarrie et Cruise testaient les limites de la formule, Fallout ne cesse de se retourner contre ses acquis, et emplit l’espace filmique à sa portée dans une immense course-poursuite haletante entre ciel et terre. Qu’il s’attaque aux rues de Paris, à des toilettes immaculées ou à un flanc de falaise vertigineux, tout n’est que prétexte pour voir Hunt affronter les lois de la gravité. Et c’est beau.

 

 

La scène la plus faste et furieuse : On pourrait bien sûr parler du fameux Halo jump, ou encore du final où Hunt manque de tomber d’un hélicoptère, mais soyons un peu chauvins, car Fallout se passe pour une bonne partie à Paris, et les rues de notre chère capitale n’ont jamais été filmées comme ça.

Au-delà de l’évasion forcée de Lane (ce plan incroyable où la surface de l’eau s’abat sur lui à la verticale), la course-poursuite qui s’ensuit impressionne par son sens du timing. Hunt zigzague entre les obstacles, tandis que la caméra essaie de le suivre. La sensation de danger est palpable, jusqu’à cette traversée à contresens de la Place de l’Étoile qui rappellera aux Parisiens certains de leurs pires souvenirs de conducteur.

Tout savoir sur Mission : Impossible

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commentaires
CMK 9747
27/03/2024 à 09:20

MI2 le plus mémorable et de loin pour toute une génération.
D’ailleurs visiblement c’est le seul qui sucite autant de passions.

Ethan
24/07/2023 à 13:54

@Geoffroy
Oui effectivement c'est plutôt du moins bien dans votre esprit
Désolé alors

Juste pour savoir vous personnellement quelle note mettez-vous à mi2 ?

Tiens pendant que je vous ai sous la main la scène dans les toilettes où les jeunes chantent "la vie en rose" dans fallout n'est ce pas un défaut selon vous ? En boîte de nuit les jeunes fredonnent plutôt des musiques comme kungs. Ce moment de la scène est plutôt ratée selon moi et le seul défaut flagrant de la saga

Geoffrey Crété - Rédaction
24/07/2023 à 13:08

@Ethan

Comme déjà discuté précédemment : oui, ce sont pour nous les moins bons/les pires (même si pour rappel :3,5/5 à Dead Reckoning dans la critique, on a comme d'habitude mis le positif en avant, ici avec Antoine). Jamais je n'ai dit le contraire. Je réagis juste à votre manière d'ultra-simplifier nos avis, en disant par exemple que je considère M:I 2 comme un nanar.

Et sur M:I 2, juste après ce que vous citez, on a écrit : "Et pour certains (dont une personne à la rédac'), ça en fait paradoxalement l'un des volets les plus mémorables, très imparfait, mais tellement plus débridé que les blockbusters soignés de Christopher McQuarrie". Et Mathieu insiste encore sur ça dans le podcast. Là encore, différents avis dans l'équipe, comme toujours ou presque.

Il y a un fossé entre dire que ce film est un "nanar" (tout est nul), et le trouver aussi bien que vous (tout est bien, si jamais c'est votre opinion). Dommage de toujours simplifier ainsi dans les extrêmes. Mais libre à vous de penser ainsi.

Ethan
24/07/2023 à 13:02

@Geoffrey
C'est mon ressenti en vous lisant. On sent que vous y croyez pas vraiment dans ce que le film propose. Vous riez beaucoup du film. Ton équipe parle par exemple de "un ventre mou pseudo-romantique"

J'ai lu ta critique en parallèle sur mi7 et tu sembles déçu.
"Mais qu'est-ce qui s'est passé ? Mission : Impossible 7 compile toutes les pires tendances de la saga avec une intrigue digne de Fast & Furious, un traitement des personnages aussi comique que dans Mission : Impossible 2"

Et ton équipe les classe respectivement dernier et avant dernier

Geoffrey Crété - Rédaction
24/07/2023 à 12:25

@Ethan

Où ai-je dit ou écrit que M:I 2 était un nanar ?
On dirait *un peu* une caricature de mon point de vue.

D'autant qu'on ne parle pas de moi là, mais du classement de l'équipe. Le texte est très clair.

Ethan
24/07/2023 à 12:24

@Morcar
Tu te trompes Geoffrey classe mi2 comme un nanar.

Ensuite sur mi7 tu te trompes les gens et la critique sont plutôt satisfaits.

Ensuite sur les meilleurs ça dépend. Il y a les fans récents qui adorent les derniers et il y a les fans comme moi de la première heure qui préfèrent les premiers

Morcar
24/07/2023 à 09:49

@Geoffrey, personnellement j'ai bien saisi que vous aimiez bien MI2 même si c'est celui que vous aimez le moins. C'est ce qui est fort avec cette franchise selon moi : aucun des films n'est mauvais.

@Ethan, vu les résultats de Dead Reckoning et les retours sur le film, au contraire EL semble avoir un avis en phase avec l'avis général des spectateurs. Ici comme ailleurs sur le net, on voit bien que ce sont majoritairement les films 4 et 6 qui sont les préférés de la plupart des spectateurs, tandis que le 7 est vivement critiqué.

Morcar
24/07/2023 à 09:46

@Ethan, évidemment que Dead Reckoning n'est pas lié à Fallout par l'intrigue, mais quand je relie tous les épisodes depuis le 4 (et l'arrivée de McQuarrie dans l'équipe) c'est vis à vis de la construction du film et de l'intrigue. Le 4 aurait pu être mis en scène par McQuarrie, ça n'aurait pas surpris tant tout dans sa conception ressemble à ce qui va être répété ensuite dans les 5, 6 et 7.
Le film d'Abrams est surtout construit comme un grand épisode d'Alias. On retrouve certe des gimmick d'Abrams dans "Lost", mais c'est avant tout la recette de sa série d'espionnage qui est utilisée pour MI3. C'est la raison pour laquelle Tom Cruise était allé le retrouver, donc ça n'a rien de surprenant.

Johnny Cage
23/07/2023 à 23:07

Perso mon classement est le suivant :

1 - Mission : Impossible
2 - Mission : Impossible - Fallout
3 - Mission : Impossible - Protocole Fantôme
4 - Mission : Impossible - Rogue Nation
5 - Mission : Impossible 3
6 - Mission : Impossible 2

Je n'ai pas encore vu Dead Reckoning d'où son absence de mon classement.

Tobiiii
23/07/2023 à 05:50

Vous êtes durs avec le trois, je l’ai toujours trouvé très efficace et hoffman est le meilleur antagoniste de la saga. Sinon le premier et le 6 le reste c’est pas mal mais en dessous.

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