Les 10 Meilleurs Films adaptés de jeux vidéo (Silent Hill, Mario, Warcraft...)

La Rédaction | 8 avril 2023
La Rédaction | 8 avril 2023

Pour célébrer la sortie de Super Mario Bros. - Le Film, on est revenu (tant bien que mal) sur les dix meilleures adaptations de jeux vidéo en film.

À l’époque (pas si lointaine) des films Mortal Kombat, du Super Mario Bros. de 1993 ou du long-métrage Doom avec Dwayne Johnson, la malédiction des mauvaises adaptations de jeux vidéo en film semblait impossible à conjurer. L’appât du gain des studios mêlé à une compréhension médiocre des licences n’a guère aidé. Parmi tous ces échecs, la liste est longue, et il n’a pas été bien dur pour nous de faire un classement des pires films adaptés de jeux vidéo.

Une entreprise plus compliquée en revanche, ce fut de trouver des bons longs-métrages dans le genre pour proposer une nouvelle liste, pour célébrer la sortie toute récente du rafraîchissant Super Mario Bros., le Film. Pas de séries pour nous sauver – adieu les excellents Cyberpunk : Edgerunners et Arcane, ou même The Last of Us. Il a donc fallu se creuser les méninges et faire des compromis pour réunir les dix meilleurs films adaptés de jeux vidéo selon Écran Large.

 


 

Street Fighter II, le film 

Sortie : 1994 - Durée : 1h36

 

Street Fighter II, le film : photoQuart de cercle + coup de poing

 

En tant que saga emblématique du jeu de combat en 2D – et détentrice de multiples records de vente –, la licence Street Fighter  de Capcom aura engendré un bon paquet d’adaptations. La seconde d’entre elles, sobrement intitulée Street Fighter 2, le film, reste sans contestation possible la plus réussie. Réalisé par Gisaburo Sugii – à qui l’on devra également la série Street Fighter 2 V – l’anime sort au Japon en 1994, soit la même année que Street Fighter - L’ultime combat, le film américain porté par un JCVD en totale roue libre. Bonjour le contraste.

Loin de chercher à instaurer une dimension narrative profonde au sein d’une licence qui n’en a de toute façon pas besoin, le long-métrage de Sugii se focalise sur ce qui constitue l’essence même de Street Fighter : du combat, et encore du combat. Prenant pour prétexte les machinations un brin improbables du dictateur Bison (à la recherche des meilleurs combattants de la planète dans l’optique de leur laver le cerveau, pour en faire d’impitoyables soldats), le film se présente comme un enchaînement d’affrontements assez peu contextualisés, dans la plus pure tradition du jeu de combat.

Bien qu’accordant la priorité aux légendaires Ryu et Ken, Street Fighter II, le film réussit tout de même le tour de force d’intégrer, au sein de ses 96 minutes, la quasi-intégralité du roster du jeu, et ce de manière crédible. Un aspect sur lequel nombre d’adaptations ultérieures se casseront les dents. Nous sommes donc ravis de retrouver les attaques spéciales de chaque combattant, appuyées par une animation qui supporte plutôt bien l’épreuve du temps, au cours de séquences d’affrontements ne reniant jamais une certaine brutalité (Chun Li contre Vega, grand moment). Un exemple trop rare d’exercice de fan-service parfaitement géré, et déroulé à un rythme effréné.

 

Final Fantasy : Les créatures de l’esprit 

Sortie : 2001 - Durée : 1h46

 

Photo Final Fantasy, les créatures de l'esprit Aki Ross, l’héroïne oubliée de la saga Final Fantasy

 

Fascinant à plus d’un titre, Final Fantasy : Les Créatures de l’esprit aurait pu être le Graal de Square s’il ne lui avait pas coûté autant. Le film, co-réalisé par Hironobu Sakaguchi (créateur de Final Fantasy), ne manquait en effet pas d’ambition. À tel point que sa démesure s’est totalement retournée contre lui. Avec une perte s’élevant à près de 100 millions de dollars, Final Fantasy : Les Créatures de l’esprit est l’un des plus gros échecs au box-office de l’histoire du cinéma, rien que ça !

Un désastre (entraînant une fusion forcée de Square avec son concurrent, Enix et poussant Sakaguchi à démissionner) pourtant à la hauteur des admirables prétentions du film. À des années-lumière des adaptations paresseuses de franchises vidéoludiques – qui capitalisent sur l’affection des fans pour leur licence –, Final Fantasy : Les Créatures de l’esprit est une proposition filmique risquée et audacieuse. Avec lui, Sakaguchi s’était refusé au déluge de fan-service facile (se contentant de quelques références minimes à la franchise) pour ne conserver que l’essence la plus pure de son œuvre.

Entre sa fable écologique un peu simpliste (dont la candeur faisait déjà soupirer à l’époque comme Avatar fait lever des yeux au ciel aujourd’hui), mais à l’univers visuel épatant dans un monde de SF à rebours de la saga, Final Fantasy : Les Créatures de l’esprit est une oeuvre malgré tout inspirante. Si son écriture n’est pas exempte de défauts, le film s’illustre surtout par son remarquable défi technologique (très en avance sur son temps) et sa volonté à ne pas être une simple redite d’un épisode populaire de la saga (tel le piètre Final Fantasy VII: Advent Children). Un bel exemple d’adaptation vidéoludique, bien que son échec ait aussitôt tué dans l’œuf ce modèle. 

 

Silent Hill

Sortie : 2006 - Durée : 2h05

 

Silent Hill : photo1, 2, 3... soleil !

 

Silent Hill peut se targuer d’être l’une des rares adaptations de jeux vidéo (si ce n’est la seule) à avoir été globalement appréciée dès sa sortie, autant par les cinéphiles que par les fans. Il faut dire qu’en geek devant l’Éternel, Christophe Gans était un choix idéal. Depuis Crying Freeman, le cinéaste s’est spécialisé dans une approche ouvertement éclectique et pop de ses films, en mêlant de façon plus ou moins digeste des inspirations diverses, et des éléments issus d’autres médiums.

Le jeu vidéo a toujours eu une place importante dans cette démarche, et c’est ce qui rend ce Silent Hill tout bonnement glaçant. Tout en renouvelant son découpage et ses mouvements de caméra au fur et à mesure, Gans suit ses personnages dans la ville fantôme avec une scénographie saisissante, et un hors-champ totalement à-propos.

Cela dit, une fois que Silent Hill doit se lancer dans le cauchemar pur et simple, le réalisateur se lâche dans les effets gore, voire dans le grand-guignolesque dérangeant. L’ensemble ne réussit pas toujours à retrouver la simplicité tétanisante du jeu (la faute à un récit qui repose trop sur des à-coups, sans parler des scènes annexes et inutiles avec Sean Bean), mais cette adaptation se veut aussi respectueuse que généreuse. Autant dire qu’on a hâte de voir Gans s’attaquer de nouveau à la franchise avec un nouveau film.

 

Professeur Layton et la diva éternelle

Sortie : 2009 - Durée : 1h39

 

Professeur Layton et la diva éternelle : photoLa meilleure saga de la DS, un point c’est tout !

 

En tant que saga de jeux d’énigmes fortement inspirées par le whodunit, Professeur Layton avait toutes les bonnes raisons d’être transposée en film d’animation. La Diva éternelle s’inscrit même dans le canon de la série, et se déroule quelques mois avant les événements du Masque des miracles. Pour l’occasion, le studio Level-5 a mis les petits plats dans les grands. L’animation est franchement solide pour une production du genre, et sa dynamique narrative assume plus que jamais le lien avec les romans de Conan Doyle ou d’Agatha Christie, mais avec un twist improbable et science-fictionnelle typique de la franchise.

Mais surtout, cette adaptation modernise le genre qu’elle investit par un jeu de piste qui prend des airs de Saw tous publics. Une idée assez brillante, au cœur d’un récit qui met en avant des énigmes qu’on a envie de résoudre avant notre cher professeur (pour probablement échouer...). Dès lors, cette extension de l’univers s’offre un écrin flamboyant, qui rend hommage à la direction artistique ambitieuse des jeux. À travers un bateau-opéra somptueux, La Diva éternelle réinvente Mort sur le Nil avec une exubérance et un sens du spectaculaire ampoulé qui sied tant à la saga. 

En ressort un final imparfait dans sa résolution, mais franchement fun, qui rappelle pourquoi la franchise initiée sur Nintendo DS est l’une des plus charmantes de sa génération.

 

Ace Attorney 

Sortie : 2012 - Durée : 2h14

 

Ace Attorney : Photo Hiroki Narimiya Un contre-interrogatoire de légende

 

Quelle bizarrerie que ce Ace Attorney réalisé par Takashi Miike (Audition, Ichi the Killer). Le film est une adaptation du premier jeu de la géniale saga des Phoenix Wright (jeu dans lequel un avocat doit résoudre des affaires de meurtre en plein procès) et se concentre principalement sur sa dernière affaire, un choix plutôt bon. Il s’agit définitivement de l’une des meilleures enquêtes de la franchise et la façon dont elle est installée dans le film, est assez bien pensée. L’intrigue est ainsi fidèlement servie, sans jamais trahir le support original et tous les rebondissements de l’affaire s’enchaînent parfaitement sans couac durant les quelque deux heures du film.

Une adaptation loyale dont la mise en scène est néanmoins en total décalage du ton du jeu. Effectivement, Takashi Miike filme les événements de son Ace Attorney comme un film de procès classique, là où le déroulement des jeux Phoenix Wright est tout sauf classique et où le délire des coups de théâtre en série n’a d’égal que la folie des personnages. Quelques "Objection !" se font toujours entendre, mais trop peu de fulgurance de montage et de mise en scène secouent le tribunal. L’ambiance est au contraire plutôt statique et grave, alors que le monde coloré et très musical de Phoenix Wright venait contre-balancer tous ses drames.

Ace Attorney cultive plutôt les silences de malaise et se pare d’une photographie sombre, parfois même sinistre. Ce qui en définitive... rend le film assez hilarant lorsque survient tout l'inévitable grotesque du jeu tant il contraste avec l'ambiance inquisitrice qui règne dans la salle de procès. Le meilleur exemple étant la scène de l’interrogatoire du perroquet qui devient tout bonnement formidable, tant elle est lunaire. Ainsi, et malgré quelques autres soucis (le personnage de Maya raté), cette adaptation parvient à être un petit plaisir d'étrangeté qu'on ne boudera pas, surtout en tant que fan de la saga. Mission accomplie donc.

 

Dofus – Livre 1 : Julith 

Sortie : 2016 - Durée : 1h40

 

Dofus - Livre I : Julith : photoHé on se revoit pour le livre 2 pas vrai ?... Pas vrai ? 

 

Malgré la très appréciée série Wakfu, les studios d’animation français Ankama n’ont pas réussi à convaincre avec leur Dofus - Livre I : Julith afin de lancer leur marque au cinéma. Et c’est bien dommage tant il y a de la passion et du talent dans ce film, dont certaines fulgurances de mise en scène (notamment dans le dernier acte) épatent toujours en le revoyant six ans plus tard. 

Chronologiquement, le long-métrage se passe deux siècles avant le MMORPG Dofus et fonctionne donc à la fois comme une adaptation de son univers et un prequel de celui-ci. Il développe ainsi la mythologie du jeu tout en proposant une histoire originale s’adressant aux enfants et aux adultes. Avec l’aide d’une animation 2D sublime et de visuels chatoyants et colorés, Dofus - Livre 1 : Julith construisait le premier chapitre d’une saga de cinéma très solide sur les fondations de son jeu culte, qui en 2016 était déjà la madeleine de Proust de bien des jeunes adultes. 

Malheureusement, son style bien à lui n’a pas su trouver son public ni une presse très favorable à sa sortie. Dofus proposait pourtant un récit plutôt nuancé et poétique, avec une galerie de personnages certes excentriques, mais attachants. En définitive, les nombreuses qualités du film compensent bien ses imperfections – et on rappelle que c’était seulement le premier long-métrage d’Ankama Animations. On croise donc les doigts pour qu’un livre 2 sorte un jour même si rien n’est moins sûr.

 

Warcraft, le commencement 

Sortie : 2016 - Durée : 2h03

 

Warcraft - Le commencement : photoDifficile cette gueule de bois

 

Warcraft, le commencement est la preuve par A + B que, parfois, la vie est sacrément cruelle. Voilà un film imparfait, notamment à cause de son rythme en dents de scie, entièrement axé autour de son début pétaradant et de sa fin tragique. Le genre d’erreur typique d’un épisode quelconque d’une série en pilote automatique. Mais Warcraft, le commencement doit moins ses errements à Duncan Jones qu’à la production, notamment du côté de Blizzard qui, paraît-il, se fichait complètement du film Warcraft.

Il faut donc rétablir une vérité : atomisé par la critique à sa sortie, Warcraft, le commencement est pourtant moins un mauvais film qu’un film handicapé. Et comme chacun sait, se moquer des handicapés est une activité réservée aux nazis. Écran Large ne partageant pas les inclinations politiques de Leni Riefenstahl, on préférera défendre une œuvre qui a tout de même un certain nombre de qualités intrinsèques. En premier lieu, une forme d’authenticité, d’amour sincère pour l’histoire de Warcraft qui confère à ce film un premier degré et une forme de sérieux dramatique convaincant.

Certes, cela pousse cette adaptation à trop coller au matériau d’origine, beaucoup trop riche en personnages et en spécificités pour un seul film. Obligé d’avancer par à coups, et sûrement trop riche pour les profanes, Warcraft, le commencement a pourtant plus d’une qualité pour compenser autant que possible ses errements. Fidélité absolue aux jeux, effets spéciaux bluffants, atmosphère de fin du monde prenante et personnages complexes : l’essai est raté, mais il ne manque pas de cœur, loin de là, et rien que la scène de "trahison" de Garona en témoigne. Dans le putride secteur des adaptations de jeu vidéo, c’est presque un exemple à suivre.

  

Rampage - Hors de contrôle 

Sortie : 2018 - Durée : 1h47

 

Rampage - Hors de contrôle : Photo Dwayne JohnsonGros bourrin à poils et gros bourrin sans poils

 

L’avantage majeur de Rampage - Hors de contrôle dans cette sélection, c’est que son rapport avec le médium vidéoludique est finalement assez lointain. En adaptant un classique de l’arcade, où le joueur affrontait des animaux géants comme autant de King Kong de pixels, on ne va pas dire qu’il y avait un univers ultra-complexe et un scénario riche à transposer.

En réalité, Rampage utilise sa marque désuète comme caution à un énième Dwayne Johnson movie, où The Rock incarne cette fois-ci un primatologue (rires), désireux de sauver son ami (un gorille albinos) après que celui-ci a été touché par une substance le rendant immense. Pas de bol, d’autres bestioles ont subi le même traitement, ce qui donne lieu à un kaiju eiga bien teubé mais franchement jouissif.

Le film de Brad Peyton est conscient de la marge de manœuvre qu’il a à sa disposition. Son seul devoir, c’est de conclure cette proposition régressive sur l’image d’Épinal que constitue la vision hallucinée de ces créatures de l’enfer en pleine ascension de building. Certes, il faut subir un ventre mou et une tentative assez inutile de développement de ses personnages (dont un Jeffrey Dean Morgan hilarant en agent du FBI), mais IL Y A UN LOUP GÉANT QUI ATTAQUE UN HÉLICOPTÈRE ! Que voulez-vous, à Écran Large, on aime les plaisirs simples de la vie, et dans le domaine, le climax bien pétaradant de Rampage compense aisément ses carences, surtout en comparaison d’autres films du genre.  

 

Pokémon : Détective Pikachu 

Sortie : 2019 - Durée : 1h44

 

Détective Pikachu : photo detective pikachuMais qu’il est meugnon

 

Avec Ryan Reynolds au casting et des centaines de petits ewoks à l’écran, Pokémon : Détective Pikachu aurait pu, aurait dû, être le film placement de produit par excellence. Mais ceux qui comme nous craignaient à l’époque une longue réclame de deux heures pour vendre des peluches et des funko pop ont été très agréablement surpris par cette production de Legendary (encore eux) : en voilà un film qu’il est chouette. La clé de la réussite est simple : se détacher des poncifs de l’univers. Pokémon : Détective Pikachu jette ainsi aux oubliettes la sempiternelle histoire du gosse de 11 ans qui un jour sera le meilleur dresseur.

Mieux encore, il l’attrape par l’autre bout de la lorgnette : ce n’est plus le petit génie qui est le héros de l’histoire, mais un loser orphelin allergique aux Pokémons à la recherche du fantôme de son père. Comme par hasard, c’est aussi le seul à pouvoir comprendre Pikachu. Mystère... Bien sûr, cette histoire d’amitié improbable et de réconciliation familiale par bestiole interposée n’aura pas de quoi éclipser un certain E.T. l’extra-terrestre, mais on prêtera volontiers à Pokémon : Détective Pikachu la volonté de vraiment raconter une petite histoire avec un minimum de créativité.

Plus que son récit vraiment simple comme bonjour, c’est surtout l’univers de Pokémon qui est ici la star du film. Chaque plan fourmille de vie, et les capacités surnaturelles de nos petites créatures permettent à notre film de faire preuve d’imagination, en saupoudrant le quotidien des humains de magie Pokémon. En résulte une œuvre qui certes ne se prend pas la tête, mais parvient à faire rêver grâce à sa malice animalière, à l’aune d’un rebondissement final qui exploite à merveille les capacités des Pokémons ou d’une saynète drolatique avec M.Mime. L’excellente tenue des effets spéciaux achève enfin de rendre ce petit safari plein de clichés irrésistibles.

 

Super Mario Bros. - Le Film 

Sortie : 2023 - Durée : 1h32

 Super Mario Bros. - Le Film : photoHere we go

 

Entre l’échec mémorable du film Super Mario Bros. de 1993 en prises de vues réelles et les séries d’animation oubliées des années 80 et 90, la très populaire licence Super Mario a eu beaucoup de mal à s’extirper des consoles. Il y avait donc de quoi être sceptique à l’annonce d’un film d’animation en 3D coproduit par Illumination (qu’on peut blâmer pour Les Minions) avec Chris Pratt dans le rôle-titre et une démarche industrielle plutôt évidente. Mais Super Mario Bros., le Film est au final un produit certes commercial, mais aussi irrésistible.

Avec seulement 1h30 au compteur, le scénario s’oblige à suivre une ligne droite et à reprendre le schéma narratif sommaire de la plupart des jeux : avancer jusqu’au château de Bowser pour le battre et sauver le Royaume Champignon. En résulte une histoire simple, voire minimaliste, mais sans temps morts et donc bigrement efficace. C’est aussi un film très généreux envers les fans avec une reprise du sound design récréative et un déferlement d’easter eggs et caméos particulièrement stimulants. 

 

Super Mario Bros. - Le Film : photoVictoire totale

 

Comme une immense mosaïque, Super Mario Bros pioche dans plus de quatre décennies de jeux : le parcours de plateforme classique, les combats en arène à la Smash Bros, le circuit de Mario Kart, la cinématique de Luigi’s Mansion ou l’exploration de monde ouvert type Super Mario Odyssey. Ce fan-service décomplexé réussit à apporter au film la nostalgie si chère et recherchée à Hollywood, mais finalement peu facile à exaucer tant le cynisme a tendance à prendre le pas sur la passion et la sincérité. 

Le film évite également plusieurs pièges comme celui de chercher à transcender l’œuvre originale, à rationaliser un univers qui n’a pas été pensé pour être rationnel ou suivre une quelconque logique, ni à surexpliquer des principes vidéoludiques. Le film explique à quoi servent les Power-Up, mais ne brode pas d’histoire alambiquée sur leur existence ou leur origine (de même pour Bowser ou plus globalement le Royaume Champignon). 

Bref, Super Mario Bros est un film malin et régressif, qui réussit là où les précédentes adaptations de la franchise ont échoué.

 

Dossier co-écrit par Lino Cassinat, Antoine Desrues, Déborah Lechner, Léo Martin et Marvin Montes

Tout savoir sur Super Mario Bros., le Film

Newsletter Ecranlarge
Recevez chaque jour les news, critiques et dossiers essentiels d'Écran Large.
Vous aimerez aussi
commentaires
Cidjay
11/04/2023 à 13:36

Final Fantasy est quand même l'une des pires adaptations de jeux vidéo en film...
C'est simple, le film n'a aucun point commun avec ce qui fait l'ADN de la série de J-RPG, les seules similitudes qu'on puisse trouver sont divers easter eggs ci et là...
Mêmes les adaptations Live de Street Fighter et Mortal Kombat respectent plus l'ADN des oeuvres dont elles sont l'adaptations.
et je suis un grand fan de Final Fantasy (pour les avoir quasiment tous fait), je suis allé le voir au ciné à l'époque, et j'ai même essayé de me convaincre en ledéfendant, mais aujourd'hui, avec un minimum de recul et d'honnêteté, je le dis : ce film est daubé.

TheTruth
11/04/2023 à 13:31

Certes, Warcraft a beaucoup de défauts, il m'a extrêmement déçu au cinéma.
Mais je j'ai revu et je l'aime bien finalement.
On sent l'amour du jeu et de l'univers. Peut être trop.
Mais je pense qu'avec un peu plus de temps et d'ambitions, ça aurait pu être qqch.
Auj, tous les films sont très long. Warcraft sortirait en 2023, il aurait droit aux 30/45min qui lui manque.
Une suite ? Un 'reboot" ? J'espère qu'on aura de nouveaux essais, cet univers le mérite.

Morcar
11/04/2023 à 10:48

@Lougnar, je ne suis pas amateur de l'univers de WoW de base, donc peut-être n'étais-je pas le public visé, mais le film Warcraft est pour moi mauvais également. Je préfère revoir tous les Tomb Raider que Warcraft - Le commencement.

Morcar
11/04/2023 à 10:47

Votre classement fait principalement apparaitre des films d'animation, quand même.
Je serais curieux de connaitre votre Top 10 des adaptations live ;)

JohnBarry
11/04/2023 à 10:24

Dommage que Dofus Livre 1 n'est pas rencontré le succès.
Le film est bourré de qualités et j'espère également la sortie d'un livre 2.

Après il faut préciser que le film a été très mal distribué.
Aucune séance à moins de 50km de chez lors de sa sortie, avec quasiment que des horaires en journée.
Je m'étais donc rattrapé avec le Blu-ray :)

Gwadada
10/04/2023 à 20:22

Vous avez oublié la meilleure adaptation qui est Haute tension

Lougnar
10/04/2023 à 16:01

@Tony33 : C'est une blague ! Tkou est une série insipide ! Zéros émotions ! Ramsey joue mal. Il ne ce passe pas grand chose ect... Quand tu as fais le jeu aucuns intérêts car on ne connait pas tout.
Si cette série ne s'appelait pas Tlou, elle ce ferai cracher dessus !

Tom33
10/04/2023 à 14:54

Meilleure adaptation? TLOU HBO.

Lougnar
09/04/2023 à 20:25

Arrêtez ! Warcraft est mauvais ! Les acteurs joues mal ! Les armes et armures font vraiment toc avec des épées qui ce plie et des armures qui sautent sans que le réal le voit au montage...
Trop d'effets spéciaux qui font studio. Seuls les Orcs sont super bien faits. Le mélange avec les vrais acteurs humains bof.
Surtout depuis Avatar 2 en termes d'effets spéciaux, ce Warcraft prend un coup de vieux !

zetagundam
09/04/2023 à 16:32

J'aurai rajouté les films de la saga Fatal Fury

Plus