The Walking Dead : 5 raisons de continuer à y croire (et 5 autres de vraiment perdre espoir)

Geoffrey Crété | 5 avril 2017 - MAJ : 09/03/2021 15:58
Geoffrey Crété | 5 avril 2017 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Après 7 saisons plus ou moins réussies et aimées, l'heure d'un petit bilan est arrivée pour The Walking Dead.

The Walking Dead est détestée, The Walking Dead est moquée, The Walking Dead est critiquée. Mais The Walking Dead est suivie, surveillée de près et attise les haines et passions, malgré les déceptions et frustrations.

Alors que la septième saison de la série adaptée des comics de Robert Kirkman est terminée, et que le showrunner Scott Gimple compte sur au moins 14 saisons, la rédaction s'intéresse au cas The Walking Dead : pourquoi continuer à regarder, pourquoi continuer à critiquer, pourquoi continuer à espérer, pourquoi continuer à désespérer. Réponse en 10 points, qui résument les principales raisons à nos yeux.

 

Photo Andrew Lincoln

 

POURQUOI ON Y CROIT PLUS TROP 

  

LE RYTHME, LES EPISODES ET SAISONS A RALLONGE

On se souvient que la saison 1 ne comptait que 6 épisodes tandis que la saison 2 en alignait seulement 13, preuve que l’œuvre ne dépend aucunement du format actuel. Il faut dire que ce n’est pas pour rien qu’on s’ennuie beaucoup dans cette saison 7 : c'est en grande partie dû à un violent sentiment de remplissage.

Si les épisodes étaient plus courts, ou moins nombreux, la narration ne pourrait pas se diluer à l’infini, les personnages nous perdre au cours de tunnels de dialogues, et chaque rebondissement se deviner à des kilomètres. Mais ce syndrome n'est pas propre à The Walking Dead : des séries Marvel sur Netflix à Mr. Robot saison 2, c'est un symptôme de plus en plus répandu dans le paysage de la télévision américaine. La part de responsabilité du showrunner Scott M. Gimple, qui a remplacé Glenn Mazzara depuis la saison 4 suite au départ de Frank Darabont après la première année, est néanmoins à questionner.

 

Photo The Walking Dead

 

LA SENSATION DE SURPLACE

Dans le fond (le cohésion du groupe et la vision du monde des héros constamment mis à l'épreuve, autour du motif de "l'homme est un loup pour l'homme") comme dans la forme (la récurrence des scènes où un personnage est surpris par un zombie silencieux, et lutte dans un semblant de suspense devenu grossier), TWD semble se répéter à l'infini. La série aurait la place de se déployer largement et de manière ambitieuse, mais l'impression reste celle d'une stagnation, articulée autour de points d'accélération dramatique parfois très maladroits. Sans compter que la narration éclatée, qui a régulièrement vu ses personnages séparés et traités en parallèle, n'a pas toujours servi le mouvement général.

A différents niveaux, TWD manque de force, d'audace, de dynamisme. Ce qui laisse par ailleurs certains acteurs s'endormir confortablement dans un jeu répétitif, trop basé sur des tics et un type d'énergie - une tendance mécanique des séries qui durent aussi longtemps, et qui nécessitent donc plus d'efforts à l'écriture.

 

Photo The Walking Dead

 

LE MÉPRIS DU SPECTATEUR

C’est peut-être le plus gros problème de The Walking Dead : ses auteurs semblent prendre leurs spectateurs pour des imbéciles. Parfois gentiment et discrètement, parfois grossièrement au point de commencer à piquer un peu. Un je-m’en-foutisme et une incurie qui se reflètent notamment dans le traitement de certains personnages, qui confine au pur doigt d’honneur.

De l’épisode centré sur Morgan l’ami des chèvres à la résurrection honteuse de Glenn en saison 6, en passant par la réclame terriblement putassière de la chaîne suite au cliffhanger problématique de la saison 6, l'impression d'être berné voire abusé commence à solidement s'installer.

Et avec la conclusion de la saison 7, c’est une nouvelle fois le sentiment que la série est construite autour d’un noyau de héros invincibles et de seconds couteaux régulièrement sacrifiés. TWD en devient par conséquent très prévisible et dénuée de la moindre surprise, malgré ses airs de spectacle sanglant et cruel qui voudrait que personne ne soit intouchable.

 

fans

 

L'ADAPTATION MOYENNEMENT CONVAINCANTE

Depuis sa première saison, The Walking Dead n’a toujours pas tranché entre adaptation fidèle et œuvre parallèle aux comics. La série ménage donc ici et là quelques surprises, tout en draguant grossièrement les lecteurs. Le résultat est un numéro d'équilibriste parfois tragique : pour une belle trouvaille inattendue, il y a une palanquée de scènes transposées souvent très maladroitement.

Autre problème : les innombrables connexions avec l’œuvre de base génèrent une attente qui ne peut que décevoir le connaisseur, et générer des souhaits voués à frustrer. La preuve la plus parfaite en est Negan : très proche de son modèle de papier et respectueux de son écriture, mais curieusement éteint, malgré le talent de Jeffrey Dean Morgan.

 

Photo Khary Payton

 

LA DIRECTION ARTISTIQUE PARESSEUSE

Dotée d’un budget relativement confortable (entre 2,8 et 3 millions par épisode, ce qui reste toutefois inférieur à Daredevil, Orange is the New Black, House of Cards et bien sûr Game of Thrones), riche d’un monde post-apocalyptique, TWD devrait avoir un look fantastique et nous en mettre plein la vue, avec son univers cataclysmique.

Sauf qu’en l’état, c’est précisément l’inverse. Hangars, maisons abandonnées, nationales encombrées, forêts : les décors sont d’une pauvreté hallucinante, avec l'impression que le monde est refermé sur lui-même malgré les déplacements des personnages. Apercevoir une plage grisâtre ou un tas de gravas devient presque un bol d'air dans ces conditions. Et la mise en image n'aide pas. D'où le sentiment que la série improvise sa mise en scène, ne s’inquiétant jamais de représenter avec audace et inventivité le monde qu’il explore.

 

Photo Andrew Lincoln, Norman Reedus

 

POURQUOI ON Y CROIT ENCORE (UN PEU)

 

LA SÉRIE PEUT ÊTRE AUDACIEUSE

Enterrer The Walking Dead serait oublier que la série a su être percutante et étonnante par le passé. Du groupe original ne restent que Rick et quelques autres, le reste ayant été tué au fil des saisons, parfois contre toute attente. Le soin apporté aux héros actuels, considérés comme intouchables, pourrait (et devrait) donc être utilisé comme un atout afin de surprendre le spectateur.

Par ailleurs, la série a su explorer de sombres territoires. Dans l'épisode Le Verger de la saison 4, Carol et Tyreese finissaient ainsi par tuer Lizzie, une fillette de 12 ans particulièrement tordue : convaincue que les zombies restaient des humains, elle les nourrissait et les appréciait, allant jusqu'à tuer sa petite soeur pour qu'elle revienne elle aussi. Carol l'abat dans une scène mémorable, qui prouve que The Walking Dead peut faire preuve d'une audace réelle.

Depuis, il y a eu les morts de Sam et Jessie, ou encore de Denise : des moments forts, qui rappellent les épisodes mémorables des premières saisons où TWD était féroce. Car les thématiques profondes qui animent l'histoire, malgré ses ficelles et sa paresse, demeurent passionnantes. Et il n'y a qu'à repenser à l'écriture poussive de Fear the Walking Dead pour se dire que la série-mère a des qualités.

 

épisode 14 (3)

 

LA BAISSE DES AUDIENCES

Il y a quelques mois à peine, The Walking Dead faisait figure de mastodonte intouchable. Mais il aura suffi d’une saison pour que tout le monde commence à remettre en question son pouvoir d'attraction, qui avait jusque là été d'une solidité extraordinaire. Si TWD enregistre encore des audiences très bonnes (à titre de comparaison, le record de Breaking Bad était dans les 10 millions pour le dernier épisode), cette saison 7 s’achève sur une note très significative.

Avec 11,3 millions de spectateurs, le season finale (raté et peu satisfaisant à nos yeux) est ainsi la conclusion la moins regardée de la série depuis sa saison 2, ce qui en dit long sur le désintérêt engendré par Rick et ses copains. D'autant que la saison avait démarré très fort avec plus de 17 millions d'intéressés. En moyenne, les audiences globales de la saison sont les plus basses depuis la troisième saison, année lors de laquelle TWD a amorcé sa mise en orbite.

Dire que la chute est enclenchée est certainement prématuré, mais les chiffres parlent d'eux-mêmes : la série avait grimpé dans les audiences de manière claire entre la saison 1 (5,2 millions de spectateurs en moyenne) et 5 (14,4 millions), mais le nombre de spectateurs a baissé sur les deux dernières années. Devant ce phénomène forcément préoccupant, AMC devrait logiquement chercher à réagir. Et on peut espérer que la chaîne exigera de ses scénaristes qu’ils se sortent un peu les doigts et secouent l’univers, devenu trop calme, du show.

 

Photo Andrew Lincoln, Sonequa Martin-Green

 

LA SUITE PRÉVUE DANS LES COMICS

S’il y a une raison d’espérer, elle vient des comics. La série ayant tendance à en recycler la structure, elle souffre logiquement de tares jumelles. Ainsi, on se souvient que toute la séquence accompagnant l’assaut ultra-violent de Negan s’était avérée une des plus ennuyeuses et molles de toute la saga. La faute une structure très répétitive et à une issue jouée d’avance, deux des problèmes dont la série a du mal à se départir.

Avec l'arrivée inévitable de nouvelles intrigues suite à la confrontation entre les forces de Negan et celles de Rick, il y a l'espoir que The Walking Dead revienne un peu à la vie. 

 

épisode 13 (1)

 

L'UNIVERS POST-APOCALYPTIQUE

Celui qui regarde (encore) The Walking Dead a au moins une raison d'y croire : l'univers post-apocalyptique. Ce décor où l'humanité n'est plus qu'une bête blessée, menacée et impuissante, remise à sa place fragile dans la chaîne alimentaire. Sans ville, sans société, sans loi, sans garde-fous, l'Homme retrouve sa nature véritable. L'amateur de cinéma de genre connaît le refrain, et l'apprécie. La série repose sur une formule diablement excitante, avec un riche potentiel dramatique.

TWD a naturellement exploité cette facette, quitte à lourdement recycler quelques motifs au fil des saisons. Mais l'univers où évolue le groupe mené par Rick est un terrain fantastique, capable de fournir encore bien d'autres choses. Le décor est en place : ne reste plus qu'à l'exploiter encore.

 

Photo The Walking Dead

 

LE FUN

Si l'équilibre entre le spectacle horrifique et le premier degré dans l'exploration de l'âme humaine n'est pas toujours satisfaisant, The Walking Dead est encore capable d'amuser - avec option "stupeur et tremblements", selon la sensibilité du spectateur. De la flèche qui perce le crâne de Denise pour achever son discours à la séquence MacGyver où Rick et Michonne tranchent du zombie avec un câble, la série témoigne encore d'une envie de divertir. 

L'amateur d'hémoglobine sera souvent frustré, mais parfois récompensé. La série s'adresse au plus grand nombre, et ne peut donc décemment pas foncer tête baissée dans la violence et l'horreur graphique, mais TWD a offert au fil des saisons de solides séquences, visuellement enthousiasmantes. Pas uniquement au rayon horreur d'ailleurs : la saison 6 avait commencé avec un morceau amusant autour d'une carrière envahie de zombies.

 

épisode 13 (5)

 

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commentaires
Kiddo
05/04/2017 à 21:50

Et c'était tout a votre honneur de mettre en avant Halt and catch fire ou l'immense The knick..
Mais une question pour vous a propos de Quarry.
Etait-ce l'avis général de la rédaction?
Bien sur que ca restera tjrs subjectif mais vu les qualités et exigences scenaristiques et formelles (les incroyables plans séquences qui parsèment la saison dont celui de l'épisode final, anthologique et si dur a regarder) pas si communes (sans parler du cast parfait et je ne parle pas que de Peter Mullan..), c'en est presque inquiétant qu'aucun de vous n'ai pu y voir une qqconque lumière..
Mais fair enough.
Je vais aller pleurer en silence et faire mon deuil..

Geoffrey Crété - Rédaction
05/04/2017 à 21:13

@REA

Si les phénomènes type TWD ou Game of Thrones sont effectivement incontournables, ça ne nous empêche pas de parler d'autre chose. Peut-être pas Quarry, malheureusement pour vous, mais d'autres ont été heureux (on l'espère) qu'on parle de Halt & Catch Fire, Veep ou BoJack Horseman. Parce qu'on refuse de simplement surfer sur les poids lourds. Quitte à parfois écrire des articles peu lus, où il n'y a malheureusement pas d'échange comme sur le moindre article sur TWD.

Et sur TWD : plutôt d'accord sur les points dont vous parlez, et que nous développons pour certains dans l'article d'ailleurs.

REA
05/04/2017 à 21:03

Vous n'avez pas été convaincu par Quarry ? WTF
C'était super. Après les goûts et les couleurs...

Je peux comprendre qu'il ait préférable d'écrire sur une série qui va intéresser des milliers de personnes, plutôt qu'une poignée.

Pour moi TWD est fichu depuis l'hôpital fictif qui a vu Beth y mourir. Cette liberté hors comics était d'une nullité affligeante. Le meilleur arc des comics (les chasseurs = les cannibales) a été balayé (pour ne pas dire tor**é) en une poignée d'épisodes. SCANDALEUX. Le retour de Morgan n'a rien apporté. C'était un de mes persos préférés, et ils l'ont rendu ennuyeux. Et je ne parle même pas d'Alexandria.

La série devrait revenir non pas à 13, mais passer à 12 épisodes. Etre plus audacieuse. Revoir complètement son rythme. Et surtout y inclure du contenu. Mais comment se remettre en question quand des amateurs de médiocrité encense la me**e qu'on leur sert ?

Je prédis une fin bâtarde au show, du niveau de Dexter, LOST.

Geoffrey Crété - Rédaction
05/04/2017 à 17:05

@Kiddo

Quarry est une série qu'on attendait, qu'on a regardé... mais qui ne nous a pas vraiment convaincus. D'où l'absence d'article. Pour l'instant du moins.

Kiddo
05/04/2017 à 17:00

TWD est une insulte a l'intelligence aujourd'hui.
La platitude des saisons est de pire en pire.
Formellement c'est de plus en plus laid.
L'épisode final est un des plus cheap fait jusqu'a présent.
Rien a sauver.
Les deux premières saisons étaient tellement prometteuses..
Perso, après le départ de Shane, de loin le personnage le plus intéressant, ambigu et mieux écrit, le downfall avait commencé.

Et si cette fois vous pouviez enfin parler et rendre justice a cette bombe qui est Quarry, incroyablement passé sous le radar..

Geoffrey Crété - Rédaction
05/04/2017 à 15:11

@Rick

On suit TWD épisode par épisode, comme Legion, Game of Thrones, Ash vs Evil Dead, FTWD, Dragon Ball Z, et d'autres à venir. Ce type de dossier bilan + réflexion, Legion y a eu droit, comme d'autres. TWD n'a donc pas de traitement particulier.

Précisions : on ne fait pas "que descendre", la preuve avec cet article ; on suit les comics, la preuve dans l'article.

Par ailleurs, on vous invite à suivre tous nos dossiers séries pour constater qu'au-delà des phénomènes comme TWD, on parle d'autres oeuvres. Search Party, Santa Clarita Diet, Halt & Catch Fire, The Knick, Veep, Orange is the New Black, sans oublier la rubrique des épisodes cultes (l'occasion de parler de séries hors actu : Buffy, Doctor Who, La Quatrième Dimension, Sliders, BoJack Horseman, Futurama...). Que ces articles attirent moins de gens et déclenchent moins de débats ne veut aucunement dire qu'ils n'existent pas sur Ecran Large.

@pooppopopo

Vous trouverez des éléments de réponse ci-dessus. C'est impossible de satisfaire tout le monde, mais on travaille constamment sur l'équilibre entre les séries poids lourds, et nos coups de coeur.

@D. Grimes

On va donc le répéter, encore : l'argument de l'objectivité lorsqu'on parle de critique, d'art, est un leurre. On accepte totalement qu'on puisse penser différemment de nous, et la rédaction elle-même est souvent divisée. Parce que c'est vraiment intéressant d'échanger en respectant l'opinion de l'Autre, plutôt que chercher celui qui aurait tort et penserait mal (un puit sans fin où s'éteignent les discussions cinéphiles pour nous).

Et vous pouvez relire : les audiences, c'est un fait, et on ne prédit pas bêtement la chute de la série. On prend la réalité des chiffres, et on y voit un boost créatif.

Pour la question de la diversité : notre réponse à Rick s'adresse à vous. On espère donc vous retrouver sur ces autres articles pour débattre de ces séries plus discrètes et moins populaires. Elles attirent moins, déchaînent moins les passions, mais on les défend, on leur donne de la place.

Mais effectivement si vous voulez tordre nos mots et faire de nous l'ennemi, vous trouvez toujours des munitions. Quitte à nous faire dire qu'on a aimé Iron Fist... alors qu'on a justement été attaqué parce qu'on a trouvé ça raté. Quitte à dire qu'on tape sur DC... alors qu'on a été insultés pour avoir passionnément défendu Batman V Superman.

D. Grimes
05/04/2017 à 15:04

@Rick
Complètement d'accord, hum Ecranlarge vous avez toujours le même problème d'objectivité et de neutralité, vous n'y arrivez toujours pas hein ?
Dans les points positifs vous mettez "La baisse des audiences" et vous prédisez l'effondrement de la série, c'est vrai que ça renifle le positif.
Jusqu'au dernier paragraphe, vous dites que même en continuant à regarder on sera frustré, totale objectivité.
Diversifiez-vous, essayez au moins, plutôt que taper sur Walking Dead et le Dceu les 3/4 du temps pour après s'extasier devant la réussite surprise de Iron Fist, par exemple.
Vous recherchez tellement peut la difficulté, parfois on dirait BrainDamaged.

Copeau
05/04/2017 à 14:50

Bah, Ecranlarge parle quand même de pas mal de séries, y compris parfois des dossiers sur des saisons entières. Et puis, Walking Dead est un phénomène de société, c'est normal d'en parler que l'on aime ou pas...et puis si l'article est lu, pourquoi ils s'en priveraient ?

pooppopopo
05/04/2017 à 14:40

Arrêtez de parler de TWD, parlez d'une série sympa comme The Last Kingdom

west666
05/04/2017 à 13:47

j'ai toujours trouvé que les série trop longues tire en longueur et tourne en rond les séries c'est pas comme le sex plus c'est court mieux c'est en faite dans le cas des séries .
Apres on continue a regarder pourquoi parce qu'on a commencé , je me souviens de prison break comme cela a duré une éternité et comme c'était devenu chiant des la 2 ème saisons ...
Au moins TWD a vraiment été sympa les 3 première pour faire du sur place après sans grande surprise ....

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