Episodes Saison Superman & Lois : un retour à Smallville glorieux ou pathétique pour le Arrowverse ?

Arnold Petit | 24 février 2021 - MAJ : 09/03/2021 15:58
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photo, Tyler Hoechlin

Alors que le Superman d'Henry Cavill s'apprête à revenir sur les écrans avec le Zack Snyder's Justice League et que Supergirl va bientôt entamer sa dernière saison, l'Arrowverse continue d'étendre son univers consacré aux personnages de DC avec sa propre série sur l'Homme d'Acier, Superman & Lois. Le premier épisode a été diffusé sur The CW le 23 février. Le super-héros fait son retour à Smallville en même temps qu'à la télévision et espère visiblement y rester un moment.

Attention mini-spoilers !

 

photoLe retour du retour du retour

 

CLARK & LOÏS

On ne compte plus le nombre de projets auxquels Superman a eu le droit depuis sa création en 1938. À la radio, en dessin animé, à la télévision ou au cinéma, le super-héros a traversé les supports et les âges avec sa cape rouge et son S sur la poitrine, chaque adaptation essayant de réinventer le personnage comme elle pouvait. Alors que sa cousine Supergirl va bientôt quitter le petit écran pour rejoindre le DCEU, le Kryptonien incarné par Tyler Hoechlin se retrouve désormais dans sa propre série après avoir été introduit dans l'Arrowverse (renommé CWverse) et avoir pris de plus en plus d'importance au fil des crossovers jusqu'à Crisis on Infinite Earths (auquel on a consacré un dossier ici).

Loïs & Clark : les nouvelles aventures de Superman (qu'on aime beaucoup) et Smallville ont toutes les deux marqué leurs générations et s'intéressaient plus à la vie de Clark Kent qu'aux actions de Superman. Superman & Loïs choisit d'installer son héros dans une ambiance sombre et réaliste, dans la pure tradition de ce qui est réalisé autour du personnage depuis plusieurs années, que ce soit avec Injustice : Les dieux sont parmi nous ou Man of Steel.

Greg Berlanti et Todd Helbing essaient eux aussi de renouveler et d'humaniser la figure de Superman, avec un Clark Kent et une Loïs Lane (Bitsie Tulloch) qui sont parents de jumeaux et ont quitté Metropolis pour retourner à Smallville. Rien qui n'ait pas déjà été vu ou fait dans les comics, mais un drame familial qui a le mérite de s'éloigner des poncifs du Arrowverse, avec son traitement épisodique, ses acolytes rigolos et ses scènes d'action au rabais.

 

photoCoup de foudre au Daily Planet

 

ALIÉNATION

Plutôt que de raconter la même histoire que tout le monde connaît par coeur, ce premier épisode démarre sur un rapide résumé des origines de Superman et de sa rencontre avec Loïs Lane. Un montage simple, efficace, avec des références à la couverture du premier numéro d'Action Comics, au dessin animé de Max Fleischer ou au Clark Kent benêt qu'incarnait Christopher Reeve dans le film de Richard Donner, formant ainsi un bel hommage à l'histoire du super-héros et à tous ceux qui y ont contribué.

Dès les premières minutes, la série veut montrer qu'elle s'est donné les moyens pour être prise au sérieux : un format cinématographique, une photographie à la Titans, des effets spéciaux plus aboutis et une réalisation soignée. Après avoir empêché la fusion d'un réacteur dans une centrale nucléaire avec le père de Loïs, le général Sam Lane (Dylan Walsh), Clark rentre chez lui, auprès de sa femme et de ses fils, tous les deux bien différents. Jonathan (Jordan Elsass) est un garçon confiant et athlétique, sur le point de devenir le plus jeune quaterback de l'équipe de foot du lycée, tandis que Jordan (Alexander Garfin) est réservé et souffre de troubles anxieux.

 

photoJonathan et Jordan Kent

 

Superman & Loïs installe une atmosphère plus mature, qui lui permet d'apparaître comme une proposition unique et originale au milieu des Flash, Batwoman, Black Lightning et autres Legends of Tomorrow, tous sortis du même moule avec quasiment la même recette. Smallville n'est donc plus la petite ville tranquille où Superman a grandi, mais une vision de l'Amérique rurale en pleine crise agricole, à la merci des grosses compagnies, dans laquelle des labos de méthamphétamine explosent avec des familles à l'intérieur.

Comme Loïs & Clark : les nouvelles aventures de Superman, la série veut exploiter l'humanité du super-héros. Comme Smallville, le scénario veut servir de métaphore sur la puberté, le passage à l'âge adulte et la peur d'être différent à travers leurs enfants, qui ne savent pas la vérité sur leur père. Un récit qui n'est donc pas si nouveau que ça, mais qui bouleverse un tantinet la dynamique déjà bien usée entre Clark et Loïs à la télévision ou au cinéma.

 

photoPas évident d'être le plus grand super-héros du monde et daron en même temps

 

MAN OF TOMORROW

Même s'il souffre évidemment de la comparaison avec Henry Cavill, Tyler Hoechlin est un Clark Kent plus qu'admirable et forme un duo attachant avec Bitsie Tulloch, excellente également en Loïs Lane. Son nouveau costume de Superman est certainement moins affreux que celui qu'il portait jusqu'à maintenant et le rouge éclatant de sa cape contraste de façon remarquable avec les couleurs froides de sa tenue ou de l'espace. En revanche, les rembourrages rajoutés pour lui donner une musculature divine le font ressembler à Bibemdum plus qu'à l'Homme d'Acier. 

Heureusement, la série ne mise pas sur ses scènes d'actions (pourtant pas si mal), mais plutôt sur la dose de réalisme qu'elle injecte dans son récit. Cela n'empêche pas pour autant l'introduction d'un mystérieux personnage qui attaque des centrales nucléaires pour attirer l'attention de Superman. Un antagoniste qui devrait avoir un rôle essentiel dans la suite de la série.

 

photoArrête de rentrer le bide, c'est bon

 

Ce premier épisode amène cependant plusieurs grosses incohérences en termes de continuité dans l'Arrowverse, comme si la série se déroulait dans son propre univers. Peut-être que les producteurs n'avaient pas envie d'effrayer les téléspectateurs en les forçant à rattraper tout ce qui s'est déroulé auparavant, mais il va être intéressant de voir comment la série va se raccrocher à l'univers étendu de The CW tout en essayant de conserver ce qui la rend plus ou moins unique en son genre.

Avec ses effets spéciaux reluisants et son ambiance plus sombre que les autres séries de l'Arrowverse, Superman & Loïs montre clairement qu'elle a d'autres ambitions que d'être un simple divertissement. La série tente de réinventer la figure du Kryptonien avec un drame familial qui n'a rien d'original, mais amène malgré tout un changement appréciable dans l'univers étendu de The CW.

 

Affiche

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commentaires lecteurs votre commentaire !
Flo
12/08/2022 à 13:56

Maintenant qu’il y a du recul et, surtout, que l’on a la confirmation nette que ça se passe bien indépendamment de toutes autres productions CW, c’est le bon moment pour regarder « Superman et Lois » pour se rendre encore plus compte de ses divers partis pris.
Que d’abord c’est la première fois qu’on a une histoire en action réelle où Superman serait actif depuis au moins une vingtaine d’années – les cinq premières minutes mettant facilement la larme à l’oeil, et il y en aura 20 de plus dans le onzième épisode, condensées, garanties avec plus de Superman à la Donner (la construction de la Forteresse), avec du Perry, mais pas du Jimmy (toujours ces problèmes de choix d’acteurs entre les productions)… Et du Naz# à combattre, comme au bon vieux temps des comics où des cartoons des frèr€s Fleischer.
Mais ne semblant pas avoir affronté beaucoup d'autres super-vilains dans cet intervalle.
Ni donné une explication quant au fait que des biologies humaines et kryptoniennes aient pu enfanter ensemble.
Et souscrivant à cette convention en vogue depuis des années qui veut qu’un super-héros très puissant ne doit surtout pas passer pour trop parfait.

Exit donc le confort riche et clair de Metropolis (même pas de Jimmy et Perry pour garantir la bonne tenue du Daily Planet), il faut se rapprocher des petites gens des petites villes… Comprendre, les déçus de l’Amérique prêts à suivre un personnage à la Tr#mp si on ne leur ouvre pas les yeux à temps. Des habitants de Smallville qu'on ne va pas cantonner à de simples figurants qui oublient tout très facilement (comme… dans « Smallville »).
Et suivre aussi les atermoiements d’ados perturbés, plutôt qu’aller explorer des planètes lointaines.
Bref, du surhomme oui… Mais bien plus les pieds sur terre. En fait, il semble que la production ait peut-être réussi à résoudre l’équation difficile de la mise en image d’un Superman live puissant : pour que celui-ci inspire encore assez d’humanité, il lui suffit donc d’être également un père de famille très concerné. Ça compense ainsi avec ses bastons à grand spectacle, sans trop avoir à utiliser l’autre méthode humanisante qui est… l’humour au second degré.

Ce qui donne bien l’impression d’un remake de « Smallville ». Mais en bien plus sobre, et qui comporterait en plus un vrai Superman, au top du top de ses capacités, comme une continuation de celui de Cavill.
Pendant que c’est vers ses enfants que se reporte le long récit habituelle de la découverte des racines (dont le vaisseau extraterrestre, la présence d’outre-tombe de Jor-El, la domestication des pouvoirs etc) aussi bien que la puberté au lycée.
Comme si on refaisait l’histoire, mais avec Lois et Clark à la place des parents Kent.

Pour crédibiliser d’autant plus ce type de héros moderne, il y est accompagné de deux autres pères partageant avec lui l’idée d’une vocation dangereuse et tourné vers les autres (le militaire Sam Lane et le pompier Kyle Cushing), pour bien signifier à quel point l’homme se retrouve comme un albatros à terre une fois retourné dans son foyer, où le calme n’existe pas puisqu’il y a là aussi du boulot à faire… Et que si on décide de ne pas fuir ses responsabilités, comme Clark, on n’en a toutefois jamais fini avec les échecs.
Bref, il y a une direction claire et nette, permettant de garantir la teneur du récit.

C'est aussi à moitié une série sur l’adolescence, avec tout le côté imprévisible qui va avec ces mini adultes, cherchant leur voie parmi des centaines de possibilités (Jordan qui tend la main à la brute avec fair-play, brouillant les pistes par rapport à son caractère sombre et angoissant).
Pas étonnant que Clark et Lois ne cessent de tomber des nues devant les actes de fils qu’ils ont pourtant élevé depuis 14 ans : maintenant, ils vont tout le temps changer, partir dans tous les sens.
Qui a besoin des super-vilains quand on a ça à domicile ?

Et puis ça y est, revoilà les kryptomonstres typiques de la série « Smallville ». Tout comme ses ados qui font un pas en avant (des progrès), puis deux en arrière (fatal gâchis).
Et enfin on aura brièvement du vilain (mineur) de Metropolis, avec même Intergang… Mais ce n’est vraiment plus une priorité pour Superman, même s’il a quand même réussi à se faire brièvement surprendre – merci au coup de bol grâce aux gosses, et indirectement grâce à un Sam Lane à l’hypocrisie pas si néfaste que ça.

Peut-être trop d’intrigues et d’épisodes, trop de redondance (Lois vs Kyle), et Chrissy n’est autre qu’une Chloe Sullivan bis, avec le même genre et ainsi la même VF de Edwige Lemoine…
Seulement il y a une nuance de taille, et c’est peut-être bien la façon de mettre en scène, avec pas trop de gros plans et un rythme qui laisse exister les personnages (ça a l’air un chouia moins rapide). Personnages chez qui on peut y projeter toutes les idées possibles en une scène…

Également, ça se voyait quand même assez que cet antagoniste n’était pas un Luthor – trop militaire, pas assez savant.
C’est tout de même dommage que seuls les comics récents continuent à garder l’idée que Clark ait encore ses deux parents terriens. Car en fin de compte, ça amène une complémentarité avec le décès de ses parents kryptoniens, tout comme ce le fût pour les parents naturels de l’ami Bruce Wayne (à peine remplacés par Alfred), alors que Diana elle a juste une mère.
Voilà quoi, les trois Grands sont différents de ce point de vue là.

Et pour ce qui est des particularités qu’on peut projeter sur les personnages de cette série, il y a cette brève scène avec Kyle Cushing chantonnant en espagnol, permettant à Erik Valdez (aux faux airs de Stephen Amel) de faire référence à ses origines…
Mais au personnage aussi. Ce dernier aurait-il changé son nom pour mieux avoir du travail ? Jusqu’où remontent les complexes de cet homme ?
À lui seul, il symbolise quelque chose de pertinent, mais bien caché.

Même si leurs prénoms sont utilisés de façon assez ridicule – Jordan tient de Jor-El (sauf si c’est un kryptomonstre), Jonathan de Jonathan – les deux sont vraiment les fils de Supes, à savoir les meilleurs frèr€s du monde.
Même en ayant un instant à la Caïn et Abel, on se doute que ça va encore s’arranger, il les a bien élevé (et Lois aussi).
Normal, on l’a vu avec les militaires : quand Superman parle, on l’Écoute. Même quand il dit à propos de Tag, ce Vif-Argent en promo (avec le jogging à flèche), que les menottes ne sont pas nécessaires… Et c’est Vrai !
Ça, c’est du respect.

Évidemment, Lois en majesté, à fleur de peau (ses deux fils sont vraiment un miracle).
Et quelques théories très éprouvées, dont ils ne parlent pas encore – Superman ne peut s’attaquer à l’Humanité car il a l’amour de Lois, qui le complète. Révéler l’identité réelle de Clark à John aurait ainsi été un risque calculé pour bien lui faire comprendre cela.
Ça enlève une grande part de l’identité particulière de John Henry Irons.

On a aussi un nouveau remake de « L'Aube de la Justice », avec la lance et tout… mais avec de meilleurs dialogues, sans avoir besoin d’une coïncidence pour arranger les choses in extremis, un côté « c’est comme ça qu’ils auraient pu faire ».
Autrefois, Superman était considéré comme trop lisse car il semblait que tout semble glisser sur lui et ses compagnons, jusqu’à ce que tout s’arrange à la fin.
Et dans cette série, et bien… Tout s’arrange (presque) toujours à la fin, ça ne change pas. Mais maintenant, cela se fait malgré la douleur (les conséquences du gaz font des dégâts, et le remède est douloureux), le doute, les ressentiments etc. De nouvelles épreuves bien plus dures.

Dommage aussi que Tal-Rho se révèle être un simple mélange entre Zod/Hernan Guerra, le gosse de « Brightburn », et un peu Lincoln March… D’ailleurs ça aurait été pas mal qu’il soit encore plus comme March, une espèce de gros mytho humain à pouvoirs, qui pense être le demi-frèr€ caché du plus grand héros du monde.
Ça irait bien pour un type qui ment tout le temps.
Mais la décision de son identité réelle semble scénaristiquement précipitée, pour lier plus son intrigue à celle de Irons.
Sans compter ce loupé de mettre Lana face à son quasi premier amour sans qu’elle le reconnaisse – surtout qu’avec l’esprit de Lara en elle, l’effet est chelou.

Il aura toujours manqué à Tyler Hoechlin une présence physique plus massive, une voix plus grave et sourde, pour ressembler un peu plus à Superman – même si son costume rembourré fait illusion, donnant l’impression que Clark relâche énormément ses muscles quand il est en civil.
Mais en fin de compte, ce look très imposant, très solide et confiant, n’est plus qu’une caricature cartoonesque ou enfantine (vu à hauteur d’enfant, papa c’est le plus grand et le plus fort) de personnage paternaliste. Lequel peut être à lui seul le pilier de toute une famille ou de n’importe quel groupe – c’est d’ailleurs ainsi qu’est représenté Bob Parr (caricaturalement, comme tous les autres personnages) dans « Les Indestructibles », comme un homme hypertrophié… mais dont on voit aussi qu’il a de bien petites jambes.
Si on n’a pas un acteur correspondant à ce look, ce n’est alors pas trop grave : son caractère autoritaire a juste à être crédible dans les circonstances appropriées, plutôt que de resplendir continuellement, même quand il ne fait rien.

Et là, face à Charles Laughton.. enfin, Zeta-Rho ;-) qui possède un des fils, ou bien la façon dont il va dominer finalement Tal… On voit surgir un homme qui devient plus grand que nature, certes avec aussi de la douleur (ce qui est d’autant plus méritant).
Et la femme au côté de l’homme, idem. Et les fils. Et les alliés. Non, même s’il est une pièce maîtresse, il ne serait rien sans ses proches.

Bref, pour une saison tournant beaucoup autour d’histoires de frèr€s – aimants, ennemis, d’armes – et dans laquelle chaque conclusions d’arcs narratifs étaient trompeuses puisque relancées dans la foulée…
Et bien voir une fin heureuse où tout le monde a droit à sa récompense, son instant de sérénité (Jordan !) ou son pardon… Ça, c’est tellement du Superman. Du genre à faire gonfler le cœur.

Manque juste une scène pour les kryptoniens emprisonnés (qui aura droit à la rédemption ? qui retrouvera tous ses esprits). Ainsi que le début d’une explication pour ces incursions multiverselles, qui n’ont pas préoccupé grand monde pour des questions de priorités.
D’où le coup de théâtre final qui, en plus de poser la question de la place des Irons sur une Terre où une vraie famille les attend quelque part, se permet surtout un clin d’œil originel – l’arrivée d’une fusée chez les Kent, à nouveau.

Cela suffit pourtant à faire de « Superman et Lois » la meilleure série super-héroique… tout court.

Welan
31/12/2021 à 13:42

Moi qui suit un grand fan de l'univers de Superman, mon regard à été très critique. En effet, depuis Christopher Reeves, Superman à prit une part importante dans ma visions des comics et des séries TV. Ensuite, plus tard, est arrivé Smallville. J'ai alors eu beaucoup d'affection pour cette série. Car, il y avait une autre lecture de la franchise (un poil teenager, mais c'était la commande).

Bon, revenant aux faits. Superman & Lois à apporté beaucoup de dimensions diverses. Tant à son côté sombre et sa maturité. L'idée de développer le lien familiale et les différentes complexités (rien n'est tout noir ou tout blanc) que cela apporte d'être à la fois l'homme le plus fort de la terre et à la fois un mari et un père. Mais là, où il y une différence notable, c'est la prise de conscience et le regard divergeant sur le cliché du "héro, masculin, blanc" sans entrer dans un extrême inverse qui enlèverais de la crédibilité. Cette dimension éclairée au niveau de la question: "qu'est-ce qu'une personne héroïque?" est largement développée, car mettre de la nuance et de la profondeur sur cette question permet d'apprécier amplement cette série plus qu'agréable.

L'irénisme ne s'obtient pas sans contrepartie et de prendre en compte ce coté circonspect devrait être une idée développé plus largement.
Le fait de faire intervenir Superman dans d'autres endroits que les U.S.A montre à quel point la prise de conscience est divergente.

Le rapport familiale, le lien parentale et fraternelle est très largement développé. Cette importance mise sur ce qu'il y a de plus important au monde (à mon sens): "l'amour", permet de recentrer cette émotion plus qu'essentiel et pourquoi pas la développée à un plus large univers. Pouvoir mettre en relief les données multifactorielles liées aux relations humaines pourrait éventuellement faire réfléchir certaines personnes aux niveaux du manque cruel de réflexions de celle-ci sur d'autres être humains.

J'ai faillit omettre La réalisation est chiadée, les effets spéciaux extrêmement qualitatifs et la musique très maitrisée. Pas de surplus auditif et un mixage adapté.
La lumière et la photographie permettent une immersion totale dans cette univers adulte et profond. Le travail qui a été effectué est monstrueux. Pouvoir allier références aux comics avec les anciennes séries tout en apportant un regard comptemporain et moderne nous montre que lorsque l'on prend à cœur un projet de série réunissant une communauté de fan importante, alors le résultat est plus que probant. Le jeu d'acteur (VO) nous montre que l'implication des différents réalisateurs et réalisatrices de la série n'est pas feint ; la VF est de très bonne qualité.

En conclusion, très, très agréablement surpris et je n'ai qu'une hâte: Avoir la saison deux et que le monde entier découvre cette pépite.
Prenez soins de vous :)

Jeremy
28/02/2021 à 04:55

Les 2 enfants sont censer avoir le même âge mais si je me souviens bien dans crisis on infinity earths il n'y avait que 1 seul enfant. Il sort d'où le 2ème

Elza
27/02/2021 à 23:19

Franchement très déçu par ce nouvel épisode du n'importe quoi

Caroline
26/02/2021 à 23:40

« La Lois est un peu vieille » Elle a deux ados de 14 ans. Quel âge elle devrait avoir la Loïs ??

Gloss
26/02/2021 à 06:13

C'est bien qu'ils s'éloingnent un peu de l'arrowverse, mais la Loïs est quand même un peu vieille…

Annalina19
25/02/2021 à 20:56

Merci pour cette critique
Je suis contente qu’ils s’éloignent du format arrowverse, je n’en pouvais plus.
Le pilote fonctionne bien, une belle cinématographie, une approche beaucoup plus réaliste et mature. Découvrir Lois et Clark en parents est une première en série ou film, c’est une nouvelle dynamique à explorer.

Cynisme
25/02/2021 à 18:58

J’ai regardé par curiosité, et parce que j’apprécie l’univers « « DC » mais j’avoue que l’épisode m’a déçue ! Il y’a tant d’incohérences et certainement de négligences !

عيزرا
25/02/2021 à 17:13

Il n’y a pas pire que les séries CW , il y a eu flash les 3 premières saisons c’était bien , legends of tomorrow la 1 et la 2 . Sinon le reste poubelle, je m’abstiens de la regarder.

LCR
25/02/2021 à 14:27

En vrai, le pilote n'est pas si mal que ça

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