Avatar : Frontiers of Pandora sera connecté avec les futurs films de James Cameron

Pour développer Avatar : Frontiers of Pandora dans l’univers de James Cameron, le studio du jeu a eu accès aux scénarios des prochains films. 

Le jeu d’Ubisoft se déroulant sur la planète Pandora sort très bientôt et on est assez curieux du résultat. On s’interroge évidemment toujours sur la possibilité que ce Avatar : Frontiers of Pandora puisse être un Far Cry déguisé, mais on ne s’arrête pas là. L’univers d’Avatar est aussi passionnant que rentable et ce qui nous intéresse avant tout, c’est de voir à quel point il fonctionne en jeu vidéo. Notamment d’un point de vue commercial. 

En toute logique, on pourrait s'attendre à ce que l’une des plus grosses franchises du cinéma moderne reçoive de l’attention. Surtout avec la promesse d’en explorer son onirique et vaste nature. Mais pour que ça marche, faut-il encore que l’immersion soit réussie et que la connexion avec les films de James Cameron soit évidente. Raison pour laquelle Massive Entertainment (studio en charge du jeu) a eu accès aux scénarios de Avatar 3 et de ses suites.

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Un jeu avec de l’avance

Massive Entertainment travaille en étroite collaboration avec Lightstorm Entertainment, la société de production de James Cameron, afin de créer un jeu aussi proche que possible de la vision du réalisateur (en théorie). Ainsi, lors d’une récente interview avec ComicBook.com, le directeur du jeu, Magnus Jensen, a expliqué que lui et ses développeurs ont bénéficié d’un accès exclusif au futur contenu des longs-métrages de la franchise :

"Nous avons commencé à travailler sur ce jeu avant la sortie d’Avatar: La Voie de l’eau, nous avons eu effectivement accès au scénario, non seulement de celui-ci, mais aussi de films à venir."

A-t-on une chance d’avoir un aperçu des tribus na'vis des prochains films ?

Selon lui, le but recherché serait d’éviter que les idées entre jeux et films ne se cannibalisent. Afin qu’un médium soit le partenaire de l’autre, et non un rival, il fallait que la transparence soit totale entre chacune des équipes. On peut également présumer que cela a aussi été d’une grande aide pour les développeurs pour qu’ils puissent s’amuser librement avec l’univers de Pandora sans craindre d’en trahir la diégèse. 

Cette volonté de coller parfaitement avec l’univers du film serait cruciale pour Jensen. Il souhaite ainsi que Avatar : Frontiers of Pandora puisse s’inscrire dans la chronologie officielle de la saga cinématographique et même, éventuellement, puisse participer à son élaboration. En somme, il s’agit pour Ubisoft et Massive Entertainment de ne pas s’en tenir à un produit dérivé. L’objectif serait d’élargir l’horizon des films. 

On a envie de croire à un nouveau dépaysement 

Avatar 2.5 ?

Sans dire que cela en fera un bon jeu pour autant, l’harmonie entre le titre d’Ubisoft et les films de James Cameron est un atout non négligeable. En plus de pouvoir bourrer son jeu de fan-service, le studio pourrait même introduire des éléments narratifs inédits, qui apparaîtront à l’avenir au cinéma. Bon, cela paraît improbable que le jeu d’Ubisoft ait eu le droit d’exploiter quoi que ce soit d’Avatar 3 ou 4 en avant-première, mais on ne sait jamais. 

Dans une autre interview avec ComicBook.com, Josh Izzo (vice-président de Lightstorm Entertainment) a par ailleurs confirmé qu’il y aurait au moins plusieurs easter eggs évoquant les films dans le titre d’Ubisoft. Par exemple, les antagonistes de Frontiers of Pandora travailleront directement pour la générale Ardmore, qui était interprétée par Edie Falco dans Avatar : La Voie de l’eau. 

La générale Ardmore (à droite) jouée par Edie Falco

Les personnages du jeu devraient aussi faire référence à Jake Sully et aux évènements d’Avatar 2, afin de faire comprendre au joueur où il se trouve dans la chronologie de la saga. Reste à voir maintenant si cette harmonie entre les médiums sera parfaite et si les prochains films de James Cameron oseront aussi faire de petites allusions (même discrètes) à ce qui se passe dans Avatar : Frontiers of Pandora. 

Selon Josh Izzo, ce n’est pas totalement inconcevable : "Du point de vue des biomes, des créatures et du monde en général, il existe toujours des opportunités potentielles pour que [ça affecte] les films, si le réalisateur pense que ça peut fonctionner". Bien évidemment, l’opinion de James Cameron sur la question dépendra surtout de la réussite du jeu. Chose qui se décidera à partir du 7 décembre prochain.