Avatar : Frontiers of Pandora – pourquoi le jeu devient bien meilleur avec le mode coop à deux

Avatar : Frontiers of Pandora propose un mode coopératif pour profiter du jeu avec un ami, ce qui donne pas mal d'intérêt au titre d'Ubisoft.

Malgré les avis assez positifs d'Avatar : Frontiers of Pandora, le jeu adapté des films de James Cameron n'a pas eu beaucoup de chance. Entre l'annonce de GTA VI et la cérémonie des Game Awards qui ont eu lieu la semaine de sa sortie, et l'affaire de The Day Before juste après, Ubisoft a eu bien peu d'espace médiatique pour faire briller son nouveau titre. 

De notre côté, on a tout de même pris le temps d'explorer Pandora et certaines qualités du jeu nous ont surpris. Bien entendu, la joliesse des environnements et sa cohérence avec l'univers de Cameron (son studio collabore avec Ubisoft en même temps) sont les premiers éléments à mettre au crédit du titre. Ensuite, un autre de ses atouts, moins évident, le sauve de la monotonie des jeux Ubisoft classiques. On parle ici de son mode coopératif. 

À deux c'est mieux

Le charme d'une bonne coop

Si quelque chose s'est un peu perdu dans les jeux d'aventure ces dernières années, c'est bien les coops qui permettaient de partager la même histoire à deux ou plus. C'est notamment ce manque qui a fait l'immense succès de It Takes Two il y a quelques années et qui donne encore un intérêt à des titres récents comme The Quarry. Bien des joueurs ont grandi avec le plaisir de passer des soirées entre amis, dans la même pièce ou à distance, à partager une odyssée vidéoludique à plusieurs.

Cette expérience-là semble être aujourd'hui assez sous-estimée par l'industrie du jeu vidéo, alors qu'elle peut pourtant augmenter le potentiel d'un jeu assez faible à la base. Par exemple, le plutôt médiocre The First Templar (sortie en 2011) disposait d'une campagne jouable à deux (et très bien intégrée) qui le rendait soudainement beaucoup plus amusant. C'est pourquoi l'initiative de Massive Entertainment et Ubisoft d'avoir proposé la même chose pour Avatar : Frontiers of Pandora, (comme pour les derniers Far Cry) est franchement la bienvenue. 

Les ballets d'Ikran en duo sont assez chouettes

Comment jouer avec un ami

Pas de coop locale et en écran scindé néanmoins (vous pouvez oublier la soirée pizza dans le salon avec votre comparse), mais on ne va pas trop faire la fine bouche. Une fois que vous aurez  terminé la quête “Le clan Aranahe” (qui conclut l'introduction du jeu), il vous sera ainsi possible d'inviter un de vos contacts depuis le menu.

Celui-ci aura besoin de posséder le jeu et d'avoir un compte Ubisoft Connect, mais il ne lui sera pas nécessaire d'y jouer sur la même machine que vous. La coop est interplateforme et ça aussi, c'est plutôt très bien vu de la part de l'éditeur. Une fois votre duo formé, vous pourrez donc sillonner la très luxuriante Pandora en binôme et vivre la totalité du scénario d'Avatar : Frontiers of Pandora ensemble.

C'est plus enchanteur que Far Cry, c'est déjà pas mal

un bon point pour ubisoft ?

Au-delà de l'expérience qui en devient plus plaisante, ce mode permet aussi d'avancer plus vite sur les aspects les moins réussis du jeu. Bien qu'Avatar soit plus dépaysant qu'un Far Cry, le contenu secondaire reste, lui, rébarbatif. Enchaîner les camps d'ennemis ou les chasses avec un partenaire devient plus efficace, plus drôle et diminue l'aspect "corvée" de la chose. 

Pour ces mêmes raisons, la coop est aussi l'option la plus optimale pour compléter le jeu à 100%, avant qu'il ne devienne irrémédiablement lassant. Car oui, Avatar : Frontiers of Pandora est loin d'être excellent dans tous les domaines. Une fois sa beauté visuelle encaissée, le titre d'Ubisoft devient vite redondant dans sa boucle de gameplay (quelle surprise, hein ?). Néanmoins Avatar reste narrativement plus engageant que les derniers Far Cry ou Assassin's Creed, donnant ainsi un réel intérêt à faire sa campagne... et encore plus si on est deux !