Die Hard 6 : découvrez le projet fou d'un fan pour sauver Bruce Willis et la franchise

Simon Riaux | 12 novembre 2015
Simon Riaux | 12 novembre 2015

Quand l’annonce d’un Die Hard 6, qui serait à la fois une suite et un reboot est tombée, les fans se sont plaints de voir John McClane s’approcher un peu plus du néant cinématographique, après un 4ème épisode quelconque et un 5ème parfaitement honteux.

Mais tout le monde ne s’est pas résolu à ce que le héros des années 80 disparaisse dans un océan de médiocrité uniquement motivé par l’appât du gain. Eric D. Wilkinson, producteur et scénaristes de films indépendants, a décidé de prendre la situation en main. Le monsieur a carrément payé de sa poche une pleine page de publicité dans le Hollywood Reporter, afin de présenter à la production et au metteur en scène Len Wiseman ses idées pour la suite, espérant ainsi éviter un désastre scénaristique.

Voici le contenu de sa lettre ouverte.

 

 

« Mon partenaire producteur et scénariste Richard Schenkman ainsi que moi-même aimerions vous offrir cette solution qui incorpore à la fois un jeune John McClane et un retour à notre époque… en forme de retour aux sources… et donne à John Mac Lane le vrai départ que lui et les fans méritent. Comme dans Le Parrain 2, notre Die Hard : Uear One fait des allers-retours entre passé et présent, raconte deux histoires, avec un twist final sidérant qui permet à la saga de boucler la boucle, en restant fidèle aux personnages et à la perfection du premier film, tout en permettant de poursuivre une franchise qui a la peau aussi dure que son titre.

Laissez-moi vous présenter le pitch d’Eric Wilson et Richard Schenkman pour Die Hard : Year One.

 

 

Nous démarrons en 1979, où le jeune officier de police de la police de New York John McClane fait partie d’un groupe de policiers enquêtant sur le meurtre d’un enfant âgé de six ans, Ethan Peller. Il travaille sous la supervision de l’inspecteur Stan Wishaw.

Un solide travail d’investigation mène McLane jusqu’à un possible proxénète, Clarence Sutton, qui disparaît mystérieusement, juste avant que McLane puisse l’arrêter. Le rebelle McLane et son supérieur Winshaw s’opposent l’un à l’autre alors que la piste refroidit et que l’affaire est classée. Après avoir proféré des accusations sans preuve à l’encontre de son supérieur, McLane est transféré dans l’unité la plus dure de la ville.

34 ans plus tard, l’inspecteur John McLane prend des vacances et se rend à Moscou pour aider son fils, qui va être jugé devant un tribunal Russe. Pendant ce temps, les restes de Clarence Stutton sont découverts, avec des traces ADN le liant à l’affaire Ethan Peller mais également des preuves le connectant à McLane.

 

 

Lorsque McLane revient de Russie, il est arrêté, jugé et condamné pour le meurtre de Clarence Sutton. Il reçoit une peine de 30 ans de prison, à purger dans le pénitencier ADX de Florence, une prison de sécurité maximale, ce qu’on appelle un « Supermax », où sont enfermés quelques uns des criminels les plus dangereux du pays, parmi lesquels Omar Al-Maqdisi et Abdul bin Saed, têtes pensantes des pires attaques terroristes sur le sol américain.

Grâce à son aventure en Russie, John a réussi à réunir sa famille et reprendre contact avec Holly, sa femme. Alors qu’il endure sa peine, Holly passe tout son temps à travailler à son appel, notamment alors que de nouvelles évidences font jour, qui pourraient innocenter McLane, mais aussi inculper Stan Winshaw, qui est désormais un policier décoré . C’est lui qui pourrait avoir piégé John en le faisant tomber pour le meurtre du suspect qu’ils poursuivaient presque 40 ans plus tôt.

 

 

Le jour où Holly se rend à la prison pour informer John de la nouvelle, une émeute éclate, et avant qu’elle ne puisse s’échapper, la prison est bouclée.

Mais il ne s’agit pas d’une prison ordinaire.

Une fois la nuit tombée, les prisonniers ont pris le contrôle des lieux, prenant plusieurs personnes, dont Holly, en otage. Nous découvrons bientôt que l’émeute elle-même n’est qu’une diversion en vue de faire s’évader Omar Al-Maqdisi et Abdul bin Saed, afin qu’ils puissent perpétrer une une horrible nouvelle attaque sur New York.

Mais ce que les terroristes n’avaient pas anticipé, c’est la présence d’un type qui se retrouve toujours au mauvais endroit au mauvais moment… Et quand il est question de John McLane, les vieilles habitudes ont la peau dure. »

Voilà une proposition qui est encore bien bordélique mais a deux mérites : respecter le projet tel que souhaité par le studio, tout en ramenant la saga à ses codes originaux, à savoir une relative unité de lieu.

 

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commentaires
Marty
14/11/2015 à 15:40

Ca veut ecrire le nouveau Die hard et ca sait meme pas ecrire son nom correctement ...

Y'a du boulot niveau credibilité ...

Pseudo
13/11/2015 à 00:34

C'est nul.

Sanchez
12/11/2015 à 23:33

Il manque des vampires et des ninjas et ce sera plus cohérent. Sérieusement c'est n'importe quoi.

Caracalla
12/11/2015 à 20:55

Dirty Harry + 1

Cellule 211, est un très bon film, mais après qu'il s'en inspire pour faire un Die Hard meilleur que les 2 derniers. Je suis plus que disposé à fermer les yeux.

Même si je reste assez sceptique. Surtout si c'est Len Wiseman qui réalise ... :/

Dj Fest + 1

Exacte, j'ai tiqué sur ça tout le long de l'article. Les fautes sur les noms grrrrrrr. Pardon.

blop
12/11/2015 à 20:32

Ou sinon vous vous arrêtez de regarder les die hard après le 3.ça fait une bonne trilogie. Pareil pour les aliens et Indiana Jones. Du coup plus de prise de tête.

Nicopose
12/11/2015 à 16:21

Nan mais faut qu'ils arrêtent avec le fils McClane... On a déjà eu la fille et après ? Martine, la vieille tante ? Kevin, le fils du voisin ?

LambdaZero
12/11/2015 à 16:14

D'accord avec l'article, c'est vraiment dans la lignée des autres Die Hard, après tout, pourquoi pas ?
Sinon, ils ne pourraient pas appeler MacTiernan et lui filer carte blanche pour terminer la franchise en beauté ?

DJ Fest
12/11/2015 à 15:58

Ca s'écrit McClane sinon.

Dirty Harry
12/11/2015 à 15:56

C'est un peu le remake de Cellule 211 mais en Die Hard (et sans aucun frangin Gruber ?). Le début est laborieux mais ça rappelle qu'il y a déjà une sorte de Die Hard en prison, c'est "The Rock" de Michael Bay.

leraph
12/11/2015 à 15:39

Euhh ... comment dire...