GoldenEye : pourquoi il faut mater Pierce Brosnan ce soir à la télé ?

C’est vrai ça pourquoi ? Après tout, Goldeneye on le connaît par cœur, et puis on l’a essoré comme une vieille serviette sur N64, alors pourquoi ?

Parce que c’est le meilleur Brosnan

Pierce n’a pas été gâté par la saga. Avant de se faire virer comme un malpropre, l’acteur a dû se coltiner quelques uns des pires épisodes de la franchise, où scénario terriblement kitsch rimait avec effets spéciaux à l’ouest.

Au moins a-t-il eu la chance de commencer en fanfare avec Goldeneye, qui a suffi à redonner vie au personnage de James Bond, que tout le monde croyait moribond.

Parce qu’il y a un tank

Les tanks sont un peu au cinéma ce qu’est le GHB à un goûter de scouts : la promesse de rebondissements étonnants. La preuve avec l’incroyable séquence au cours de laquelle 007 ravage Moscou à coups de canon, avec une classe infinie.

Parce que Famke Janssen

C’est bien connu, Famke Janssen est une excellente actrice dramatiquement sous-employée. On ne prétendra pas que son rôle ici diverge fondamentalement de son registre habituel. Mais bon.

On rappellera tout de même qu’elle campe ici une méchante qui utilise sa sexualité comme arme et sera une des premières femmes de la franchise à remettre ouvertement en cause le tout puissant phallus de Bond. Sans gand succès pour cette fois.

Famke quoi.

Parce que c’est la meilleure mort de Sean Bean

Comme tout le monde sait, Sean Bean meurt. Partout. Tout le temps. N’importe comment. Mais, fait notable, il trouve dans Goldeneye probablement son plus beau décès (avec La Communauté de l’Anneau).

Le malheureux s’y fait bastonner, flinguer, défenestrer, broyer puis noyer. Un sort graphique et peu enviable, digne d’une version frappadingue de Tex Avery.